Quand le Verbe se fait Scène. Théâtre.
Vendredi 19 avril 19h
Ne Quittez pas [S’il vous plait]
Topiques-Atrium
Construite avec un humour grinçant et en miroir de situations vécues, de témoignages et des messages laissés sur le répondeur de la ligne téléphonique créée pour le spectacle, Ne quittez pas [s’ilvous plaît] fait entendre ces voix trop souvent réduites au silence.
Trois histoires ubuesques et tellement familières où chacun·e tente, au bout du fi l, de se ré-approprier la parole.
Et, à sa mesure, de faire enfin bouger les lignes.
« Ne Quittez pas [S’il vous plaît] » est une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Maud Galet Lalande, explorant les méandres de la communication contemporaine à travers trois situations téléphoniques éloquentes. Dans cette œuvre, les protagonistes se retrouvent immergés dans un univers où la technologie, l’absurde et la solitude se mêlent pour former un tableau saisissant de notre société moderne.
Dès le début, le spectateur est plongé dans l’ambiance avec des voix enregistrées, témoignages authentiques recueillis auprès du public, distillées telles des confessions. Mais derrière cette atmosphère intrigante, se cache un constat amer : malgré un matériau riche et des décors soigneusement élaborés, la pièce souffre d’un texte pauvre et d’une intrigue fragile.

Écrite par Marius Gottin,
— Par Janine Bailly —
Cie Théâtre du Grabuge
Une des grandes qualités de la programmation proposée par Arthur Nauzyciel au TNB, c’est sa belle diversité, qui en cette tempétueuse fin d’hiver, nous emmène aux deux extrémités du spectre théâtral. Puisqu’aussi bien il existe au théâtre diverses façons de nous parler du monde, de son évolution, des autres et de nous-mêmes, qui nous tenons debout au coeur du maelström…
Par la Makeda Company, m.e.s. Lila Moreigne, avec Soria Belghorze et Virginie Déridet, Son et lumière de Pierre-Yves Léglise
La pièce de théâtre « Ampāwa ! » de Daniely Francisque, présentée lors de la 77e édition du Festival d’Avignon, et jouée ce mardi 26 mars sur le Campus De Schœlcher se révèle être une expérience artistique immersive et profondément personnelle. À travers une fusion de créole et de français, Daniely Francisque offre un monologue auto-fictionnel accompagné de la composition musicale de Mawongany, créant ainsi une performance à la fois audacieuse et introspective.
Un petit village andalou, dans les années 1930. A la mort de son second mari, Bernarda Alba impose à ses cinq filles célibataires un deuil où l’isolement complet est exigé : pendant huit ans, « le vent des rues ne doit pas entrer dans cette maison ». Derrière les volets clos, la femme sera coupée du monde et des hommes et, de toute façon, « les hommes d’ici ne sont pas de leur rang. » Seule pourvue d’une importante dot, Angustias, fille aînée du premier mariage, est fiancée à Pepe le Romano, un beau garçon du village appâté par sa dot. Mais la belle Adela, la cadette des sœurs, s’est rapprochée de lui depuis longtemps. Autour de ce jeune homme, objet de convoitise pour toutes ces jeunes femmes,
— Par Selim Lander —
L’association L’Art Gonds Tout présente l’exposition « A tire-d ’Elles » et la pièce de théâtre « Monologues de femmes »

Cie Bleus et Ardoise, La Comédie de Saint-Étienne – CDN –


« Aliker Sucre amer »
—Par Janine Bailly —
— Par Selim Lander —
L’œuvre de Jean-François Sivadier – qu’il mette en scène ce que l’on nomme “les grands textes”, Molière, Brecht, Ibsen…, ou qu’il soit comme pour le spectacle Sentinelles tout à la fois auteur, metteur en scène et scénographe – témoigne de la diversité du théâtre d’aujourd’hui, de sa force à dire le monde, dans son éternité autant que dans sa contemporanéité. Dire ici ce qui lie ou délie les êtres, accorde ou désaccorde les hommes. Sonder le mystère des âmes. Débusquer de nos