Catégorie : Bande dessinée

« La Caravelle fait ses bulles », une fête de la Bande Dessinée à Trinité

La 7e édition de la biennale de bande dessinée « La Caravelle fait ses bulles » promet trois jours de célébration dédiés au 9e art sur la place Joyeuse à Trinité, du 16 au 18 novembre 2023, de 9h à 17h. Avec une entrée libre, l’événement est orchestré par la médiathèque municipale Yva-Léro et labellisé CAP Nord Martinique.

Le thème : Talents émergents

Cette année, le festival se penche sur le thème des « Talents Émergents », mettant en avant les nouvelles voix et créateurs de la bande dessinée. Organisé dans le but de promouvoir la BD comme support d’apprentissage, de favoriser les échanges avec les auteurs locaux, et de susciter l’éclosion de jeunes talents, l’événement s’affirme comme un incontournable pour les amateurs de BD et les curieux.

Programme varié etanimations enrichissantes

Au cœur du programme, une vingtaine d’auteurs représentant divers courants de la BD seront présents pour des séances de dédicaces, des expositions, des spectacles, des jeux et bien d’autres animations. Le festival propose un kaléidoscope d’activités : dédicaces, expositions, animations graphiques, ateliers de confection manuelle, tables rondes, spectacles, et espaces jeux.

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Conférence musicale

Vendredi 26 mai à 19h00 à la Maison Rouge

La Maison Rouge : Maison des Arts vous invite à la conférence musicale « Fèy Tol » de François Gabourg le vendredi 26 mai à 19h00.

Synopsis Pendant plusieurs semaines, il s’est arrêté dans le quartier populaire des Terres Sainville (TSV) dans le but d’y percer une partie de ses mystères.

Ce lieu ne peut se résumer qu’aux faits divers malheureux.

Rencontrer ses habitants, les sainvilliens, lui a permis d’ajuster son regard.
Ce vieux quartier a compté parmi ses habitants, le pianiste et chanteur Marius Cultier, la chanteuse et comédienne haïtienne Toto Bissainthe, Gran Zong, le plus célèbre des quimboiseurs de la Martinique, Hector Saé avec son université populaire…

Ce quartier le plus caribéen de Martinique est une invitation au voyage. L’auteur dessinateur, François Gabourg, nous dévoilera une de ses facettes artistiques. Il nous racontera ce qu’il a vécu aux TSV à travers ses textes et ses chansons dans le cadre intimiste qu’offre la Maison Rouge.

Chant/guitare/piano : François Gabourg
Percussion : Michel Desir

Tarif : 5€
Lien de réservation : https://my.weezevent.com/fey-tol

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Le palmarès complet de la 50e édition du Festival d’Angoulême

Fauve d’or prix du meilleur album : La Couleur des choses (Çà et là), de Martin Panchaud.

Simon, un jeune Anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l’objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, qui le recrutent pour toutes sortes de corvées. Un jour qu’il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu… Étant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d’une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l’éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard.

La Couleur des choses bouscule les habitudes des lecteurs et lectrices de bandes dessinées ; le livre est intégralement dessiné en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleur.

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BD : Riad Sattouf décroche le Grand Prix au Festival d’Angoulême

C’est l’auteur de l’incontournable L’Arabe du futur. Le Franco-Syrien Riad Sattouf a remporté ce mercredi le Grand Prix au Festival d’Angoulême, plus haute récompense du monde de la bande dessinée. Le dessinateur de 44 ans, élu par ses pairs auteurs de BD à l’occasion de la 50e édition du célèbre festival, a reçu la distinction lors de la cérémonie d’ouverture au Théâtre d’Angoulême. « C’est très impressionnant », a-t-il déclaré après une ovation debout.

Il a rendu hommage à sa grand-mère maternelle, celle qui a cru en son talent la première. « J’ai voulu faire une bande dessinée en imaginant qu’elle voudrait la lire, elle qui n’aimait pas ça », a expliqué le dessinateur au sujet de L’Arabe du futur. « Je suis profondément honoré et ému. […] C’est la pièce maîtresse qui manquait en haut de la pyramide de mon ego », a-t-il lancé. « Faites des livres, et encore des livres. D’ailleurs c’est ce que je vais faire moi aussi. »

L’artiste devance deux femmes

Riad Sattouf a devancé deux femmes. Pour la Française Catherine Meurisse, c’est la quatrième fois consécutive qu’elle est battue en finale.

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Angoulême 2022 : pionnière du féminisme en BD, la québécoise Julie Doucet élue Grand Prix

Le Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême a été attribué à Julie Doucet

Après l’Américain Chris Ware en 2021 et le Français Emmanuel Guibert l’année précédente, la Canadienne Julie Doucet est élue Grand Prix de la 49e édition du Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême, au terme d’un vote qui a réuni 1820 autrices et auteurs de bande dessinée.

22 ans que Julie Doucet n’a plus fait de bande dessinée ! Quand elle a publié son dernier Dirty Plotte en 1999, certaines et certains des artistes ayant voté cette année n’étaient pas nés. Cette situation n’est pas sans rappeler l’année 2014 qui avait vu le sacre de Bill Watterson, l’auteur de Calvin et Hobbes, qui avait cessé d’écrire 19 ans plus tôt. Voilà qui prouve certainement que la bande dessinée a de la mémoire… Mais voilà qui prouve surtout que l’œuvre de Julie Doucet, qui a eu sur des créatrices et des créateurs de tous les continents une influence décisive, ne cesse d’être nouvelle !

La publication en 2021 par l’Association de la foisonnante anthologie Maxiplotte (en Sélection Patrimoine au Festival cette année) a permis à celles et ceux qui ne la connaissaient pas, de découvrir le travail subversif et radical de Julie Doucet.

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 Une exposition originale au musée de l’Image d’Épinal

– D’après Laurence Houot, Franceinfoculture, le 30 juin 2021 –

L’exposition, Aux origines de la bande dessinée, l’imagerie populaire, se tiendra jusqu’au 2 janvier 2022, au musée de l’Image d’Épinal, dans les Vosges. Passionnante, elle dévoile les prémices du 9e art dans l’imagerie populaire du XIXe siècle.  Essentiellement composée à partir du fond du musée, enrichie de prêts, notamment du musée de la Bande dessinée d’Angoulême, elle présente des dizaines d’images, planches, ainsi que des pièces ayant servi à la fabrication des images. Grâce à tous ces documents, elle montre comment le 9e art trouve ses sources dans l’imagerie populaire, née à la fin du XVIIIe et florissante au XIXe siècle.

« Bande dessinée », le terme est apparu dans les années 1930 pour décrire un récit continu mêlant textes et images, en association (ou pas) avec des bulles et des cases. « Avec cette exposition, nous avons voulu montrer que ce mode d’expression est bien plus ancien, qu’il trouve en fait ses sources dans l’imagerie populaire, le dessin de presse ou la caricature, dès le XVIIIe siècle et jusqu’à la Première Guerre mondiale … Avant le XIXe siècle, on trouvait déjà des histoires racontées en images dans les enluminures, les vitraux, les manuscrits ou les tapisseries, mais cela restait une gageure de représenter dans une seule image une histoire », explique Christelle Rochette, Directrice du musée et Commissaire de l’exposition.

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BD: l’Américain Chris Ware obtient le Grand Prix du Festival d’Angoulême

Paris – Le dessinateur de bande dessinée américain Chris Ware a obtenu mercredi le Grand Prix de la Ville d’Angoulême 2021, décerné malgré l’annulation des événements publics du célèbre Festival international de la BD.

L’auteur de « Jimmy Corrigan » et « Rusty Brown« , 53 ans, voit couronnée l’ensemble d’une carrière où il a affirmé un style immédiatement reconnaissable dans le « comic strip« . 

Le nom du lauréat, qui succède au Français Emmanuel Guibert, a été annoncé par un simple communiqué, sans cérémonie de remise du prix. 

Relativement peu connu du grand public en France, Chris Ware est l’auteur d’une oeuvre très riche, pas entièrement traduite. 

Il est connu des bédéphiles pour son attention au détail le plus infime de vies ordinaires. Il s’y attèle par un dessin minimaliste et précis, aux angles doux et aux couleurs unies, où les personnages prennent des formes rondes rassurantes. 

Source : AFP / Sud-Ouest

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La mort du père du Concombre masqué

Nikita Mandryka, dit Mandryka (pseudonyme Kalkus à ses débuts), né le 20 octobre 1940 à Bizerte et mort le 13 juin 2021 à Genève[1], est un auteur de bande dessinée français d’ascendance russe.

Nikita Mandryka est le petit-fils d’un officier de marine russe resté fidèle au tsarisme, Alexandre Manstein. Lors des dernières convulsions de la Révolution russe la flotte de la Mer Noire, ralliée au baron Wrangel, appareille d’Odessa à destination de la Méditerranée, une odyssée qui prend vite des allures de débandade et se termine par l’internement de la « Flotte de l’Armée Blanche » à Bizerte en Tunisie, alors sous mandat colonial français en décembre 1920. Une véritable colonie russe « blanche » s’établit dans ce port et une des figures marquantes en est Anastasia Manstein-Chirinsky, tante de Nikita Mandryka et fille d’Alexandre Manstein, qui commandait le torpilleur Jarky, parvenu de justesse et en piteux état à Bizerte.

Nikita Mandryka passe son enfance en Tunisie française avant de faire ses études secondaires en France, en particulier à l’Institut des hautes études cinématographiques. Il commence à publier ses premières bandes dessinées chez Vaillant, le journal de Pif : Les aventures potagères du Concombre masqué et Les Minuscules.

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