Catégorie : Habitations, Parcs & Jardins

Le Fort Saint-Louis de nouveau ouvert aux visites

Le Fort Saint-Louis a rouvert ses portes. Pour la billetterie qui est aussi le point de départ des visites (1h15-1h30), il faut se rendre dans les locaux du Comité de tourisme centre ou CTC. Attention, les enfants sont acceptés à partir de 6 ans.

Visite du mardi au vendredi/2 départs : 9h et 11h/Tarifs : 8 euros adulte et 4 euros enfant (6-18 ans)/CTC : 29 rue Victor-Hugo à Fort-de-France Contact : 0596.60.27.73

Fort Saint-Louis est un fort militaire français de type Vauban situé à Fort-de-France, en Martinique, base navale de la Marine nationale aux Antilles.
Histoire
Vers 1638, Jacques Dyel du Parquet, lieutenant général de la Martinique depuis le 2 décembre 1637, entreprend de bâtir des palissades en planches pour fortifier la presqu’île rocheuse qui s’avance dans la très convoitée baie du « Cul-de-Sac-Royal » et protège le mouillage du Carénage où les vaisseaux viennent se mettre à l’abri des ouragans. Il ne s’agit alors que d’un simple fortin de bois. En 1666, une palissade et un fossé sont construits sous l’impulsion du gouverneur général des Isles et Terre Ferme de l’Amérique, Jean-Charles de Baas.

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L’habitation Pécoul

Classée au titre des monuments historiques en 1996
Basse-Pointe
Sur la RN1, avant l’entrée du bourg de Basse-Pointe à 2 km après le rond-point des RN1-RN3. Photo : Gerard Germain

Avec sa maison principale, ses dépendances domestiques, ses équipements industriels et ses aménagements paysagers, l’habitation Pécoul forme aujourd’hui un ensemble harmonieux, témoin d’une histoire de plus de trois siècles. Elle n’est pas la reconstitution mimétique d’un état antérieur à un moment donné mais l’aboutissement d’une longue histoire qui a vu la construction, la transformation, la démolition et la restauration des différents bâtiments.
C’est cette superposition d’histoires architecturales et humaines que la Fondation Clément tente de conserver avec le projet patrimonial entrepris depuis 2001.
Sucrerie traditionnelle jusqu’au 19e siècle, l’habitation se modernise avec l’arrivée de la vapeur toutefois rendue obsolète avec la construction des grandes usines centrales.
Une distillerie agricole prend sa place à la fin du 19e siècle jusque dans les années 1950 où la culture de la banane assure une nouvelle prospérité à l’habitation. L’habitation doit son nom à la famille Pécoul, propriétaire depuis 1801 et qui pendant près de deux siècles, lui donne sa forme actuelle.

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L’habitation Bellevue

Le Macouba
Sur la RD10, prendre le chemin en face du stade à l’entrée du bourg du Macouba. Photo : Marc Mesnage

Le domaine est situé sur un plateau entre la Montagne Pelée et la Distillerie J.M dont il est l’exploitation agricole. Les bâtiments industriels anciens ont été restaurés en 2018 et sa maison, reconstruite dans les années 1930, a fait l’objet d’une réhabilitation en 2016.

Bellevue est l’une des plus anciennes habitations de la commune du Macouba. Dès 1671, elle est mentionnée dans l’état général descriptif des terres de la Martinique appelé Terrier.
À la fin du 18e siècle, l’habitation devient la propriété d’Antoine Joseph Marraud de Sigalony (1733-1786). Pendant la période de troubles de la Révolution française, l’habitation change de propriétaires au gré des ventes aux enchères. Le calme rétabli, François-Dominique Desgrottes de
Montganier s’en porte acquéreur auprès de Joseph-François Pécoul en 1794. L’habitation est alors composée de 200 carrés de terre (259 ha),
cultivés en cannes et en manioc par 220 esclaves. On compte cette habitation parmi les plus importantes de l’île.
À compter de cette date, l’habitation reste aux mains de la famille Marraud des Grottes jusqu’en 1913.

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La distillerie JM

Le Macouba
Quartier Fonds-Préville. Photo : Robert Charlotte
Tout au nord de l’île, la distillerie J.M est l’une des plus anciennes de la Martinique, et l’une des dernières à vivre encore de façon quasi autarcique. Elle utilise l’eau de sa source, ses champs de canne, dans une nature luxuriante qui l’environne. Son savoir-faire artisanal se transmet de génération en génération depuis plus de 100 ans. Photo : Robert Charlotte

L’architecture s’est mise au service de l’outil industriel pour mieux l’intégrer dans une esthétique d’ensemble.
Le « fouillis » des toits de tôle brute a fait place à un élégant enchevêtrement de toits rouges dominés par l’ancienne cheminée ; de nombreux bâtiments ont été réhabilités, d’autres réinventés, et leur imbrication aléatoire organisée au plus près de la logique industrielle, en suivant pas à pas les étapes de la transformation de la canne.
La circulation est devenue claire et fluide mais le charme vernaculaire est toujours là.
Une fois ce « squelette » mis en place, chaque «organe », chaque bâtiment a été pensé dans les moindres détails en fonction de son usage spécifique, qu’il s’agisse d’un impératif industriel ou du plaisir du visiteur.

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L’habitation La Sucrerie

Inscrite au titre des monuments historiques en 2016
Les Anses-d’Arlet
À l’entrée du bourg des Anses-d’Arlet, au croisement de la D7 et de la D37. Stationnement à l’entrée du bourg.

Cette maison traditionnelle construite au sommet d’un morne a été restaurée entre 2004 et 2007 pour en faire une résidence adaptée au mode de vie contemporain tout en conservant ses caractéristiques patrimoniales. Photo : Gérard Germain

La première mention connue de la maison est un acte notarié de 1777. Sa volumétrie correspond alors au salon central et à la galerie côté montagne (au vent).
La galerie côté mer et l’étage sont ajoutés plus tard, vraisemblablement autour de 1840. Dans la seconde moitié du 20e siècle, la maison qui a une fonction de résidence secondaire n’est pas modernisée. Lors de son rachat au début des années 2000, elle est à l’état de ruine après avoir été abandonnée durant de longues années.
Une campagne de restauration est entreprise entre 2004 et 2007 sous la direction de Christophe Charlery, architecte du patrimoine, avec l’objectif d’en faire une résidence confortable et adaptée au mode de vie contemporain en conservant ses caractéristiques patrimoniales.

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Habitation Saint-Étienne

Au détour d’une route bordée de végétation luxuriante, s’élève majestueusement l’habitation Saint-Étienne inscrite en 2006 à l’ISMH. Traversée par la rivière Lézarde, entre Saint-Joseph et le Gros Morne, elle s’inscrit dans un paysage typique du nord de l’île. L’Habitation fut édifiée sur les terres de La Maugée, une ancienne sucrerie, qui s’étendait au début du XIXème siècle sur plus de 400 hectares. La maison de maitre domine la distillerie et les anciennes cases de travailleurs. Visite des jardins, riches d’une collection de 180 espèces d’essences et d’arbres rares du monde entier, qui se sont vus décerner en 2015 le label « Jardin remarquable ». Découverte de la chaine d’embouteillage des rhums HSE et de la salle « Les Foudres HSE », lieu d’expositions et de dégustation de sa gamme.

« Les Foudres HSE », lieu d’expositions et de dégustation de sa gamme.
Informations utiles: Horaires, prix, …
Téléphone: 05 96 57 62 68
Horaires d’ouverture: Lun-Ven 9h00-12h30 et 13h00-16h00
Prix de la visite: Entrée et dégustation gratuite

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L’Habitation Fond Rousseau

Rachetée, il y a peu de temps par un groupe guadeloupéen (groupe Manioukani), l’Habitation Fond Rousseau, à Schoelcher, est en pleine restructuration. Située sur la commune de Schoelcher, l’Habitation se trouve en contrebas du quartier de Terreville, au lieu-dit Case-Navire (derrière la piscine municipale). Elle est au bord de la rivière qui porte le même nom.

Une Habitation du XVIIe siècle

On date les premières constructions au XVIIe siècle. Ce n’étaient alors que des abris précaires inspirés des carbets et ajoupas.
La maison de maître que l’on voit aujourd’hui, n’est pas celle d’origine, mais elle a été reconstruite sur les fondations de la dernière en date. A ses côtés, des dépendances. Et elles sont nombreuses : la maison du géreur, la cuisine, le garage où l’on garait les calèches, la maison des domestiques, les cases des travailleurs, les magasins (stockage), les chais, etc. Et l’usine et son four à charbon de bois. Car on y a fabriqué jusqu’au début du XXe siècle du rhum. Les visiteurs apprécieront les deux roues faisant fonctionner l’usine. La première, une roue à aubes, la seconde, une roue actionnée par la chaudière et le générateur de vapeur.

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Rendez-vous aux Jardins  2019 : 26 évènements en Martinique

Sur le thème « Les animaux au jardin »

Les dessins des animaux et fleurs sont naturalistes, dans le sens où ils restent fidèles à l’étude même de chaque élément mais caractéristiques du style propre à mes créations et à mon univers. L’écosystème en question a donc été analysé dans toutes ses strates, pour retenir ce qui pouvait faire sens de manière immédiate et joyeuse. Avec un sens du détail foisonnant qui invite à scruter les affiches sans pour autant perdre l’impact du message à diffuser. Les affiches sont donc à la fois sur un positionnement visuel fort, (typographie, composition ascendante), ludique (diversité des espèces, fleurs et plantes représentées, couleurs contrastées), mais aussi documenté (analyse et synthèse des auxiliaires du jardin). Tout se mêle et s’entremêle pour former l’écosystème, où chacun a sa place, une fonction et un rôle. Côté faune, on y retrouve : le scarabée doré, la coccinelle, la chauve-souris, la couleuvre, la grenouille, le hérisson, le lézard, la musaraigne, des oiseaux… Côté flore, il est toujours question de générosité avec fleurs sauvages, tomates, fraises, coquelicots, œillets d’Inde… C’est le jardin bucolique mais aussi potager, celui qui nourrit.

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La maison d’Aimé Césaire à Fort-de-France

Aimé Césaire, écrivain, maire de Fort-de-France depuis 1945, a fait l’acquisition de cette maison vers la fin des années 1960, pour y accueillir sa famille. Le choix du site permet à Aimé Césaire d’assouvir son amour pour la nature et celle de la Martinique en particulier. Il y trouve source d’inspiration pour sa poésie « péléenne », traduisant aussi sa simplicité et son humilité.​

Ce bâtiment abrite encore des objets et souvenirs de l’homme politique et de l’écrivain, qui pourraient être utilisés et complétés dans le cadre d’une scénographie autour de sa vie et de son œuvre.

La maison Césaire à nouveau ouverte
La maison Aimé Césaire, 131 route de Redoute, ouvrira de nouveau ses portes au public ce dimanche 7 avril. Elles étaient fermées ces dernières semaines pour permettre la réalisation de travaux de peinture. La Maison du poète sera normalement ouverte tous les dimanches jusqu’à la fin du mois de juin. De 9 heures à 13 heures. À noter que la dernière visite est programmée à 12h30.

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Habitation La Salle Visite guidée d’une Sucrerie du XVII ème siècle.

Visite guidée au sein d’une ancienne sucrerie du XVII ème siècle, ses moulins, ses roues à aubes, sa boutique, sa purgerie, ses Alambics de distillation, ses chaudières et ses chais, à l’intérieur de huit bâtiments entièrement rénovés.
Un véritable voyage à travers le temps.

Ce qu’il faut savoir :

Auparavant, cette habitation datant de la fin du XVIIe siècle était connue sous le nom de Sucrerie Survilliers, pour avoir été la propriété de Claude de Laguarigue de Survillier, né en 1668 dans l’île de Saint Christophe, chassé de cette île par les anglais en 1690, comme tous les colons français. Il se réfugia en Martinique où il s’installa à Sainte-Marie à l’habitation Concorde et épousa au Prêcheur en 1695 Luce de La Salle.
Juste avant la Révolution (1786), Jacques Guillaume Seguin de La Salle racheta l’habitation qui porte depuis son nom.

Claude de Laguarigue de Survilliers :

Major de l’isle de la Martinique, colonel du régiment de la Cabesterre en 1708, puis colonel des milices.
Né le 25 Août 1668 – île de Saint-Christophe
Epouse Luce de La Salle, 8 enfants
Décédé le 18 octobre 1748 – Sainte-marie (Martinique)

Jacques Guillaume Seguin de La Salle

Chevalier
né le 13 Novembre 1748 au Lamentin(Martinique)
Epouse Marie Anne Aurore Dessalles, 6 enfants
Décédé le 03 Mai 1813 à Sainte-marie.(Martinique)

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Ephémères jardins de la Martinique

— Par Michel Herland —

A l’initiative de Bernard Hayot et avec le soutien de la Fondation Clément, ont été publiés plusieurs ouvrages mettant en valeur le patrimoine matériel martiniquais et incitant à sa conservation, à commencer par Le Patrimoine des communes de la Martinique (1998, 2e éd. 2013), puis, à partir de 2010, une série de petits guides consacrés à telle ou telle commune particulière.[i].

Voici maintenant Jardins de la Martinique, un gros ouvrage richement illustré comme il se doit, mais dont l’intérêt réside également dans les commentaires abondants d’Isabelle Specht, lesquels sont nourris par les récits des nombreux visiteurs de l’île qui n’ont pas manqué de se montrer frappés par l’exubérance et la générosité de sa végétation, depuis Jean-Baptiste du Tertre (1667) jusqu’aux deux André surréalistes, Breton et Masson (1941), en passant par le Père Labat (fin XVIIe), Jean-Baptiste Leblond (fin XVIIIe) et bien d’autres comme Louis Garaud,  vice-recteur de la Martinique à la fin du XIXe siècle. Une admiration parfois tempérée par un sentiment d’oppression, à l’instar de Lafcadio Hearn qui voyait dans les forêts montagneuses une « beauté étrange et effroyable ».

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« Jardins de la Martinique. Un esprit de liberté » d’Isabelle Specht

L’histoire des jardins de la Martinique a débuté bien avant la colonisation européenne de l’île et a été alimentée au fil des siècles par la venue, volontaire ou forcée, d’hommes et de femmes (et avec eux de plantes) originaires de différents continents. Pendant longtemps, ces jardins ont permis à la population de survivre et d’entretenir ses racines, et ces facteurs ont marqué durablement la culture martiniquaise.

Mais ce qui influence au moins autant le comportement des jardiniers, c’est une nature hors du commun. Généreuse, fantasque, redoutable, elle se prête aux expérimentations botaniques les plus audacieuses mais peut aussi, en quelques instants, anéantir l’oeuvre d’une vie. Il n’est donc pas étonnant que la plupart des jardins martiniquais actuels soient des créations relativement récentes. Des jardins qui ont en commun avec ceux du passé, et dont le souvenir reste vivant grâce à la littérature, d’être conçus par instinct et de ne se plier à aucune règle imposée de l’extérieur. Des jardins anticonformistes, d’une exceptionnelle richesse, qui ont largement contribué à la naissance du mythe de « Madinina, l’île aux fleurs ».

Isabelle Specht

Titulaire d’un doctorat en géographie rurale de l’Université de Strasbourg, Isabelle Specht s’est formée à la conception et à la création de jardins à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles.

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Rendez-vous aux jardins 2017

2, 3, 4 juin 2017 en Martinique et ailleurs…

Pour leur 15e édition, les Rendez-vous aux Jardins vous invitent à vivre “le partage au jardin”.
C’est en effet autour du partage des savoirs et des savoir faire à partager, mais aussi, plus simplement, du plaisir et de la découverte, que seront proposés, une nouvelle fois cette année, des cheminements dans nos jardins, dans toute la France.
Le jardin est ce lieu privilégié de la rencontre et de la rêverie, mais aussi un espace où cultiver les valeurs de protection et de respect de l’environnement et de la biodiversité.

Les vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 juin, plus de 2 200 jardins, publics et privés, historiques et contemporains, ouverts pour près d’un quart d’entre eux à titre exceptionnel, offrent l’occasion de rencontrer jardiniers, paysagistes, propriétaires de jardins, amateurs, pour un échange autour de la richesse et de la diversité naturelle infinie de nos jardins.
Le ministère de la Culture et de la Communication remercie chaleureusement les partenaires financiers, médias et associatifs, les collectivités territoriales, ainsi que tous les propriétaires de jardins, qui permettent aux visiteurs de profiter pleinement de ce rendez-vous annuel.

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PRN : les animations des grandes vacances 2016

Chaque Année, à l’occasion des grandes vacances, le Parc Naturel de Martinique vous offre un programme d’activités autour du patrimoine naturel et culturel.

Cette nouvelle édition vous présente les richesses de notre pays Martinique sous différentes facettes. Vous y découvrirez les randonnées et balades pédestres, les balades nautiques vous permettant de «Découvrir le patrimoine autrement».

Vous participerez également aux différentes activités proposées sur les sites du Parc, le Domaine d’ÉMERAUDE, le Château DUBUC, le Relais du Parc à Saint Pierre. Vous trouverez aussi dans cette brochure les cordonnées de nos partenaires ainsi que les conseils pratiques pour participer à ces activités.

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Rendez-vous aux Jardins de Martinique et de Guadeloupe

3, 4 & 5 juin 2016

Témoignant de l’attachement du public pour les jardins et le patrimoine rendez-vs_au_jardin_2016-bvert, les Rendez-vous aux jardins rencontrent chaque année un grand succès.

Cette année, près de 2 300 jardins publics et privés y participent sur tout le territoire, dont 22 en Martinique , et plus de 450 sont ouverts à titre exceptionnel. 3 500 animations sont proposées par les propriétaires et les gestionnaires des jardins : visites guidées, expositions, ateliers, ainsi que de nombreuses conférences, lectures, spectacles, activités pour enfants et démonstrations de savoir-faire. 900 jardins seront ouverts le vendredi 3 juin, journée des scolaires.

Emblématiques de l’action du ministère de la Culture et de la Communication en faveur de la connaissance, la protection, la conservation, l’entretien, la restauration, la création de jardins et la transmission des savoir-faire, les Rendez-vous aux jardins fédèrent les nombreuses initiatives mises en place par les directions régionales des affaires culturelles et les collectivités territoriales.

Les Rendez-vous aux jardins sont organisés par le ministère de la Culture et de la Communication, direction générale des patrimoines, en collaboration avec le Centre des Monuments Nationaux, le Comité des parcs et jardins de France, la Demeure Historique et les Vieilles maisons Françaises.s

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PRNM : les animations des grandes vacances

Télécharger ICI la brochure des activités pour 2016.

 

prn-2015-0Vous pouvez dès maintenant télécharger le Programme des grandes vacances 2015 du Parc Naturel Régional de la Martinique.

Sommaire
Les ateliers du Parc
La balade découverte
Les randonnées pédestres
La nocturne de Dubuc
Les courses de mulets
Les visites guidées
Les sorties nautiques
L’animation au Moulin de Val d’Or
La famille en fête

NB : L’ensemble des manifestations annoncées dans ce guide sont susceptibles de modifications ou d’annulation en cas d’imprévus dans leur mise en œuvre ou de conditions météos ne permettant pas leur réalisation (notamment pour les animations en extérieur).
Nous vous invitons à vous rapprocher des services du Parc pour tous renseignements au 0596 645 645.

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La 13e édition de Rendez-vous aux jardins, les 5, 6 et 7 juin 2015

rv_aux_jardinsLe ministère de la Culture et de la Communication invite petits et grands, les 5, 6 et 7 juin 2015, à profiter de nombreuses animations proposées dans près de 2 300 jardins publics et privés, historiques et contemporains, partout en France dont 22 en Martinique La journée du vendredi est tout particulièrement dédiée au jeune public, avec 500 jardins qui réservent un accueil spécifique pour les scolaires.
Les samedi et dimanche, une programmation foisonnante permet à tous, entre amis ou en famille, de (re)découvrir, dans toute leur diversité, les parcs et jardins : jardins à la française, parcs paysagers, jardins contemporains, botaniques, ouvriers, partagés…, où se déroulent visites commentées, balades pédagogiques et ludiques, parcours thématiques ou sensoriels, démonstrations de savoir-faire, dégustations, ateliers mais aussi concerts, spectacles et conférences.
La promenade au jardin, thème de cette 13e édition, convie à flâner, à marcher à son rythme pour découvrir ou redécouvrir un jardin, à déambuler dans ses allées (…).
Emblématique de l’action du ministère de la Culture et de la Communication en faveur de la connaissance, la protection, la conservation, l’entretien, la restauration, la création de jardins et la transmission des savoir-faire, Rendez-vous aux jardins fédère les nombreuses initiatives mises en place par les directions régionales des affaires culturelles en collaboration avec les collectivités territoriales, les associations et l’ensemble des propriétaires privés et publics.

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Les Jardins de Martinique

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— D’après « Rendez-vous aux jardins » *—

Les parcs et les jardins martiniquais sont les reflets de la culture métissée qui fait toute la richesse des habitants de cette île des Petites Antilles. Qu’ils soient  d’agréments ou vivriers, ils ont en commun une diversité botanique extraordinaire constituée de plantes et d’arbres originaires de tous les continents, Amérique, Afrique, Inde, Océanie, Europe.

Au-delà de cette parenté, chaque jardin, expression de la personnalité particulière de celui qui l’a trace, planté, entretenu, est unique. Avec patience et vigilance, le terrain et le matériau vivant qu’est le végétal, sont travaillés pour faire une œuvre qui affirme une identité forte. Près de la maison d’habitation de ville ou de bourg, les jardins de plaisance naissent de l’alliance des couleurs, des formes et des ports variés des fleurs tropicales et des arbres d’ornement , autour de la maison de maître de l’ancienne habitation sucrière, s’inscrit souvent un parc dessiné en conjuguant la référence au style classique adopté par l’aristocratie métropolitaine au 17 et 18ème siècle avec les essences du territoire d’implantation (longues allées structurantes, parterres réguliers, jardins en terrasses, avec ou sans éléments d’architecture tels que balustrades et nymphée) ; en milieu rural, le jardin créole héritier du jardin de case, est à la fois potager avec « légumes pays » et « légumes France », médicinal, condimentaire ; quant aux jardins de collection botanique ils sont époustouflants de richesse.

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Le Parc Naturel de la Région Martinique ( PNRM)

pnmrJusqu’au 30 août, le PNRM ouvre ses portes pour des animations « Grandes vacances » .
Au programme : ateliers artistiques et d’initiation à des techniques artisanales, randonnées, promenades, visites d’exploitation, déjeuners aux saveurs locales, animations musicales et bien d’autres… Plusieurs thématiques sont proposées :
les ateliers du parc,
les balades découvertes,
les randonnées pédestres, les nocturnes du Dubuc,
la famille en fête au Domaine d’Emeraude,
une journée pique-nique à Vatable
les courses de mulets et de chevaux sur la plage,
les balades en calèches, à dos d’âne ou de mulet,
les visites des sites du PNRM,
les animations au moulin de Val d’Or, à Sainte-Anne,
les visites guidées de la ville d’art et d’histoire, Saint-Pierre,
les sorties en bateau.

– Contact : 05.96.64.56.45. E-mail : animation@pnr-martiniquecom. Plus d’infos : www. pnr-martinique.com.

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Le Jardin des Ombrages : deux témoignages

— Par Myriam Barthélémy et Claire Palmiste —

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Une visite inattendue au Jardin des Ombrages

— Par Claire Palmiste —
Le hasard fait bien les choses, dit-on. Ce fut un bonheur de vérifier ce vieil adage. Une banderole en guise de panneau éveille la curiosité du visiteur, pressé de découvrir les trésors que peut abriter ce jardin botanique discret. Les Ombrages, comme son nom l’indique, est tapi à l’ombre de la forêt tropicale. Situé à Ajoupa- Bouillon, il bénéficie d’un climat humide, à l’origine de sa végétation luxuriante. Sa singularité tient de la cohabitation paisible entre la bâtisse de l’ancienne distillerie datant du 19e siècle et la végétation, mais également de l’ingéniosité de celui qui veille sur lui.
Au début de la visite, les plantes « la misère » longent le « chemin des murmures » et tapissent les murs de l’ancienne distillerie Viviès, rappelant un pan sombre de l’histoire de l’île. Quelques pas plus loin, entraîné par le guide, Lucas, le visiteur a conscience de pénétrer dans un espace qui ne subsiste que grâce aux efforts d’un guide et aux bras généreux de ses amis.

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Le jardin de Bonneville

j-d-m-25La saga du Jardin de Bonneville débute en 1998. Dix années de travail ont été nécessaires à ces passionnés, Patrick et Sylviane Eugénia, pour transformer un terrain d’un hectare et demi, jadis en friche, en un petit paradis vert.

Ils ont su créer un superbe jardin arboricole et floral. entièrement aménagé pour la promenade. Le parcours vallonné emprunte différentes parcelles reliées par des chemins aux noms évocateurs : allée cactus, allée manguiers, allée palmier balai, allée palmier multipliant, allée arbre du voyageur, circuit côté rivière, circuit coté roucou, escalier café, escalier rose…

130 arbres fruitiers et 70 espèces différentes s’offrent au regard du visiteur, richesses locales et espèces oubliées.

Ouvert toute l’année : 9h-17h.
Visite guidée, table d’hôte sur réservation.
Tel., 0696 71 54 57 – 0696 45 87 77
jardindebonneville@hotmail.fr

Rendez-vous aux jardins

Accès : Quartier Bonneville. Sur la RN1, après le carrefour Brin d’Amour, en direction de Sainle-Marie, prendre la direction Morne-les-Esses sur la gauche RD25a. Au prochain carrefour prendre à gauche, quartier Bonneville, suivre la signalétique sur 1,2 km.

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Le Musée de la Banane

j-d-m-24Dans le-cadre de l’ancienne.habitation Limbé, sucrière puis rhumière au 18ème siècle, reconvertie à la production de banane au début du 20ème siècle, est présentée une importante collection de bananiers en provenance d’Afrique et d’Asile.

Les différentes. variétés (une cinquantaine) de cette herbe la plus haute du monde, donnant des fruits aux formes, couleurs et saveurs variées. s’offrent le long d’une allée qui conduit le promeneur jusqu’ au fond 0 un vallon en formant une boucle très allongée. La découverte de la banane argentée, de la banane corne, de la grande naine, de la.banane yangambi d’Indonésie, sans oublier les variétés ornementales. s’agrémente de cordylines, d’alpinias, d’héliconias et d’oiseaux du paradis qui équilibrent le tableau par le rouge et l’orangé de leurs feuilles ou de leurs fleurs.

Un musée didactique retraçant l’histoire de la mise en culture ainsi que les techniques de transformation des fruits jusqu,à la fabrication de farine, pâtisseries et vin, complète la promenade.

Ouvert toute l’année :9h-16h30_
Tél. 0596 76 27 09

Rendez-vous aux jardins

Accès : Quartier Fourniois. A la sortie de Sainte-Marie, prendre la D24 (2kms).
Habitation Limbé.

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Le Jardin des Senteurs

j-d-m-23Le jardin des senteurs occupe un terrain très accidenté en haut d’un morne faisant face à la forêt domaniale du Pérou, partie de l’ancienne habitation Bezaudin, renommée Pied en l’Air dans les années 1930, alors qu’elle vit de la transformation de produits vivriers.

Les ruines de l’usine et de ses machines, dont le plateau de production de la farine de manioc, témoignent d’une gloire enfuie puisqu’elle obtint un prix lors de l’exposition coloniale internationale de Paris en 1931.

Dévasté par le cyclone Dean, le jardin garde toutefois des arbres majestueux pour certains âgés de plus de soixante dix ans : mahoganis, calebassier couvert de mouron (très recherché) et sur lequel grimpe la vanille. caïmitier, merisier, « bois rouge » perle rare du jardin seul à le posséder hors de la forêt du Pérou.

Les espaces riches en espèces constituées pour certaines en collection (heliconias), sont en cours de restauration : la palmeraie se reconstitue, le cannelier, le muscadier, les roses de Malaisie reprennent vie peu à peu. En contre-haut de la maison sont installées groupées ou alignées, les plantes aux vertus thérapeutiques (consoude, grand et petit oseille, thé pays etc), les plantes aromatiques et à fleurs dont l’orchidée araignée.

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L’Habitation Roro

j-d-m-22Le jardin créole de l’habitation Roro est un jardin « au naturel » tenu par Bambou, la jardinière qui est aussi peintre et poète. Les arbres fruitiers (goyavier, manguier, carambolier, mandarinier, cédra etc), et les plantes vivrières, médicinales et ornementales se mêlent sans beaucoup de contraintes sur un espace d’environ trois hectares de terres pentues.

Les sillons du potager. engraissés au fumier des chèvres et brebis élevées dans cette ferme, nourrissent parmi les légumes pays traditionnels des variétés anciennes devenues rares : dictame, chapotte, haricots coco, cocos bourrique, lenvers rouge et vert, pomme-liane.

Dans le jardin d’agrément nettement séparé de l’espace nourricier, l’ombre des longues tiges des roses de porcelaines et la compagnie des fleurs tropicales, héliconias et alpinias, procurent la détente, autre nourriture nécessaire au corps.

Ouvert toute l’année : sur rendez-vous.
Tél.0596 69 75 97
wenous@hotmail.,

Rendez-vous aux jardins
Accès : quartier Pérou. Entrée à droite de l’école Hilarus-

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Le Jardin Créole de Marc Malsa

j-d-m-21Ce jardin bénéficie d’un avantage rarement partagé : un terrain vaste et relativement plat Toutefois, avant de se faire légère et riche, la terre argileuse a exigé beaucoup de patience à son-jardinier qui n a pas et ne ménage pas sa peine pour l’amender.

Tous les critères du jardin vivrier créole inventif et respectueux de la terre, des plantes et de l’homme, sont ici réunis. Le mode de culture traditionnel, riche des savoirs et des techniques transmises de génération en génération, est à l’opposé de la culture nécessitant force engrais et traitements ; nourrir la terre et non la plante qui y pousse.

La technique maîtrisée du compostage des déchets et l’arrosage par l’eau de pluie récupérée sont les conditions essentielles de-la réussite du jardin potager.

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