Catégorie : Cinéma

« Ni Chaînes Ni Maîtres », un film de Simon Moutaïrou

À voir à Madiana

Avec Ibrahima Mbaye Tchie, Camille Cottin, Anna Thiandoum
18 septembre 2024 en salle | 1h 38min | Drame, Historique
Synopsis
Tout public avec avertissement
1759. Isle de France (actuelle île Maurice). ​Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Qu’il s’agisse de la photo organique d’Antoine Sanier, au naturalisme très travaillé, ou de la formidable musique presque anachronique d’Amine Bouhafa, Ni chaînes ni maîtres se construit avant tout en expérience audiovisuelle, sensorielle et émotionnelle, jusqu’à sa sidérante scène de fin, terrassant moment de cinéma comme mise en images de l’indicible.

Ouest France par Anne Augié
Un premier long métrage au souffle épique.

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« Pierre et le Loup » : une relecture visuelle et musicale entre tradition et modernité

Mardi 22 octobre à 21h sur France 4 et en replay jusqu’au 29/10/25 ★ ★★

— Par Hélène Lemoine —

« Pierre et le Loup », conte musical emblématique composé par Sergueï Prokofiev en 1936, est revisité dans une œuvre hybride et inédite, mêlant animation et prises de vues réelles. Cette nouvelle adaptation, produite par Camera Lucida et réalisée par Gordon Béziat, Pierre-Emmanuel Lyet et Corentin Leconte, offre une expérience visuelle et auditive originale, qui allie tradition et modernité, tout en conservant l’essence pédagogique de l’œuvre. Le résultat est un film d’animation de 30 minutes qui redonne vie au célèbre conte dans un format accessible, à la fois artistique et éducatif.

Dans cette version innovante, le conte musical de Prokofiev prend une dimension nouvelle grâce à un habile mélange de technologie moderne et de narration classique. L’animation se déploie en interaction avec les musiciens de l’Orchestre National de France, dirigés par Daniele Gatti, qui jouent la partition dans un décor virtuel où les personnages animés évoluent avec fluidité. La symbiose entre les éléments réels et animés accentue la beauté visuelle de l’œuvre, et ajoute une profondeur immersive au récit.

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« Julie se tait », un film de Leonardo Van Dijl

Avec :Tessa Van den Broeck, Ruth Becquart, Koen De Bouw, Claire Bodson, Laurent Caron
Sortie en salle : 29/01/20251h 37min Avant-première à Madiana
Synopsis :
Julie, une star montante du tennis évoluant dans un club prestigieux, consacre toute sa vie à son sport. Lorsque l’entraîneur qui pourrait la propulser vers les sommets est suspendu soudainement et qu’une enquête est ouverte, tous les joueurs du club sont encouragés à partager leur histoire. Mais Julie décide de garder le silence.

La presse en parle:
Le Bleu du miroir par la rédaction :
le film nourrit un véritable questionnement, autant sur les mécanismes de libération de la parole et de l’emprise, que sur les mesures de sensibilisation existants dans nos sociétés.
L’Humanité par la Rédaction
Une œuvre captivante entre thriller psychologique et récit d’apprentissage.
Les Inrocks
» Un premier film remarquable. »
Les Inrockuptibles
Un premier film d’une rigueur remarquable.
Positif
Le débutant Leonardo Van Dijl impressionne avec cette approche tout en retenue d’un sujet grave.
Movierama.fr
Julie se tait coche les attentes que nous avons d’un premier long-métrage : une voix, un style, un mouvement, de la créativité, une forme.

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« Nous, professionnels du cinéma, appelons à doter la France d’un musée national du cinéma »

C’est en racontant le septième art à nos publics que nous garderons la maîtrise de notre histoire, juge un collectif de personnalités du septième art membres du conseil d’administration de la Cinémathèque française, dont le réalisateur Costa-Gavras et l’actrice Carole Bouquet.

C’est en 1895, à Paris, sur les Grands Boulevards, que les frères Lumière ont fait d’une invention technique le moteur d’une projection et d’une émotion collective, devant les trente-trois premiers spectateurs de l’histoire du cinéma.

Cette histoire n’a cessé de s’enrichir et, cent trente ans après, la France est plus que jamais la patrie du septième art : celle d’une cinématographie au palmarès inégalé, celle de la population la plus cinéphile au monde, celle des 6 200 salles de cinéma et des 800 festivals – dont celui de Cannes, centre de la création mondiale –, celle d’un modèle de financement – par le CNC et les obligations d’investissement des diffuseurs – admiré partout, celle d’une politique publique qui permet une diversité de films unique au monde, des plus populaires aux plus exigeants.

Une seule ombre à ce tableau : la France a plusieurs fois manqué l’occasion de créer le grand musée du cinéma que le public attend, comme en témoigne le succès des expositions de la Cinémathèque française dans un lieu pourtant peu adapté.

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« La Prisonnière de Bordeaux »,un film de Patricia Mazuy

Vendredi 18 octobre à 18h à Madiana
Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, William Edimo
Synopsis
Tout public
Alma, seule dans sa grande maison en ville, et Mina, jeune mère dans une lointaine banlieue, ont organisé leur vie autour de l’absence de leurs deux maris détenus au même endroit… A l’occasion d’un parloir, les deux femmes se rencontrent et s’engagent dans une amitié aussi improbable que tumultueuse…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Jean-Marie Samocki
La Prisonnière de Bordeaux tient aussi à une forme classique qui lui permet d’étudier scrupuleusement les rapports de classes, mais évite la décharge pulsionnelle et neutralise tous les éléments d’un enchaînement tragique, ce qui peut étonner après la brutalité de Bowling Saturne.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Aidée par les nuances de jeu et les ambiguïtés du parfait duo Isabelle Huppert / Hafsia Herzi, […] Patricia Mazuy confirme la force de son cinéma, ne cherchant jamais la facilité, ou la feignant pour l’instrumentaliser afin de montrer paradoxalement la complexité et les ambivalences du monde et de la place du féminin dans celui-ci.

Femme Actuelle par La Rédaction
Une rencontre intéressante.

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« Dahomey », un film de Mati Diop

Mercredi 16 octobre à 18h à Tropiques-Atrium
Avec Gildas Adannou, Habib Ahandessi, Joséa Guedje
Ours d’Or à la Berlinale 2024 |  11 septembre 2024 en salle | 1h 08min | Documentaire
Synopsis
Tout public
Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.

La presse en parle :

Madinin’Art par la rédaction
Le film met en lumière, avec profondeur et sensibilité, la question brûlante de la restitution des œuvres d’art volées en Afrique par les anciennes puissances coloniales. Une grande beauté formelle pour une thématique on ne peut plus actuelle.

Les Inrockuptibles par Jean-Marc Lalanne
Poème et pamphlet, documentaire et film fantastique, acte de cinéma puissamment décolonial, « Dahomey » invente un cinéma politique magique.

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« Maya, donne-moi un titre », un film de Michel Gondry

Mercredi 16 octobre à 16h30 à Madiana

Avec Pierre Niney, Maya Gondry
2 octobre 2024 en salle | 1h 01min | Aventure, Animation, Comédie, Famille
Synopsis :
Tout public
Maya et son papa vivent dans deux pays différents. Pour maintenir le lien avec sa fille et continuer à lui raconter des histoires, son papa lui demande chaque soir « Maya, donne-moi un titre ». À partir de ce titre, il lui fabrique alors un dessin animé dont elle est l’héroïne. À travers ces aventures racontées par Pierre Niney, Michel Gondry donne vie à un voyage poétique et amusant qui fera rêver les petits…et sourire les grands.
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans cette fantaisie, la magie de l’enfance se mêle à une tendresse sérieuse, celle d’un père et d’une fille.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Michel Gondry raconte peut-être une autre histoire que celle que l’on voit. Maya, donne-moi un titre, dessine en creux le portrait d’un père. Dis, Gondry, dessine-moi un papa.

Le Parisien par Catherine Balle
C’est drôle et mignon et, ce qui ne gâche rien, dit par la voix malicieuse de Pierre Niney.

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« Les Filles du Nil : quand le théâtre devient un acte de rébellion

Mercredi 16 octobre à 18h30 à Madiana

Mercredi 16 octobre à 18h30
« Les Filles du Nil », un film de Ayman El Amir, Nada Riyadh
Madiana
29 janvier 2025 en salle | 1h 42min | Documentaire
| Par Nada Riyadh, Ayman El Amir
Titre original Rafaat Einy LL Sama
Synopsis
Dans un village du sud de l’Égypte, une bande de jeunes filles se rebelle en formant une troupe de théâtre de rue. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses et chanteuses, elles défient leurs familles coptes et les habitants de la région avec leurs performances audacieuses. Filmé sur 4 années, Les Filles du Nil suit le parcours de ces jeunes filles qui deviennent femmes.

Madinin’Art en parle :

— Par Hélène Lemoine —
Depuis El-Barsha, un petit village copte du sud de l’Égypte, une révolution discrète mais puissante a vu le jour. C’est là que Nada Riyadh et Ayman El-Amir ont découvert, en 2017, un groupe de jeunes femmes courageuses qui utilisaient le théâtre de rue pour défier les normes sociales étouffantes auxquelles elles étaient confrontées. Majda, Haidi, Monika, et leurs amies ont créé des saynètes où elles exposaient avec audace les réalités qu’elles vivaient au quotidien : mariages précoces, harcèlement et contrôle des corps féminins.

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« Hijo de Sicario », un film de Astrid Rondero, Fernanda Valadez

Jeudi 17 octobre à 18h30 à Madiana (à vérifier)
Avec Juan Jesús Varela, Yadira Pérez, Karla Garrido
Titre original Sujo | 21 août 2024 en salle | 2h 00min | Drame
Synopsis
Tout public
Après l’assassinat d’un sicario dans une petite ville mexicaine, Sujo se retrouve orphelin et échappe de justesse à la mort grâce à sa tante qui l’élève à la campagne. À l’adolescence, la rébellion s’éveille en Sujo et il rejoint le cartel local. L’héritage de son père semble alors rattraper son destin.
La presse en parle :
L’Humanité par Vincent Ostria
La destinée du fils d’un tueur de cartel de la drogue, filmée sur un mode impressionniste. Hijo de sicario fait la part belle à la nature et montre le caractère aléatoire et atavique d’une criminalité née de la pauvreté rurale.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Tour à tour thriller étouffant, western nihiliste, film de fantômes et réflexion sociale sur le Mexique contemporain, Hijo de Sicario est un film puissant, à la fois désespéré et optimiste.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
HIJO DE SICARIO est l’histoire d’un déterminisme poisseux.

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FIFAC 2024 : un écrin de diversité et d’engagement au cœur de l’Amazonie-Caraïbes

— Par Sarha Fauré —

Le Festival International du Film Documentaire Amazonie-Caraïbes (FIFAC) a une nouvelle fois confirmé son statut de rendez-vous incontournable du cinéma documentaire dans la région. Organisée à Saint-Laurent-du-Maroni, cette 6e édition s’est déroulée du 8 au 12 octobre 2024, transformant la ville en véritable centre culturel, avec une affluence qui a dépassé les 4000 participants. Ce festival est une plateforme privilégiée pour les réalisateurs, producteurs, cinéphiles et acteurs culturels des territoires de l’Amazonie et des Caraïbes, permettant de mettre en lumière les récits et réalités sociales spécifiques à cette vaste région.

Une programmation riche et engagée

Durant ces cinq jours intenses, le FIFAC a proposé une programmation variée, fidèle à l’ADN du festival, qui met à l’honneur des films engagés sur des thématiques sociales, environnementales et culturelles. Le public a pu assister à la projection de 37 films, dont 10 longs-métrages et 9 courts-métrages en compétition officielle, ainsi que 16 autres films présentés hors compétition dans la catégorie « Écrans parallèles ». Les films projetés ont abordé des sujets aussi divers que la lutte pour la préservation des ressources naturelles, les droits des communautés marginalisées, l’héritage post-colonial, ou encore les défis environnementaux dans cette région souvent au cœur de tensions socio-économiques.

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« L’histoire de Souleymane », un film de Boris Lojkine |

Mercredi 16 octobre à 20h, le 17 à 20h30 à Madiana ★★★
Par Boris Lojkine, Delphine Agut
Avec Abou Sangare, Alpha Oumar Sow, Nina Meurisse
9 octobre 2024 en salle | 1h 33min | Drame
Festival de Cannes 2024: Meilleur acteur, Prix du Jury
Synopsis
Tout public
Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt.

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
L’Histoire de Souleymane dessille le regard et aide à combattre l’indifférence. Un film important, essentiel même en ces temps de remous démocratiques.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans un film dur et droit, entre l’asphalte et le ciel, Boris Lojkine raconte un jeune clandestin, un livreur sans visage que l’on croise sans jamais le voir vraiment. Abou Sangare, acteur exilé, sans-papiers comme son personnage, habite l’écran avec une intensité rare. Il est déchirant.

La Voix du Nord par Catherine Painset
Un film fort, dont les choix esthétiques l’emmènent au-delà du constat documentaire et de la chronique sociale.

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« Les Graines du figuier sauvage », un film de Mohammad Rasoulof

Mardi 15 octobre à 14h à Madiana ★★★
Avec : Misagh Zare, Soheila Golestani, Mahsa Rostami
Synopsis:
Tout public
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement…
La presse en parle :
Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Rarement une œuvre aura montré avec autant de rigueur et de maîtrise l’entreprise de déshumanisation d’un régime totalitaire, et ceci […] sans sortir ou presque d’un espace domestique restreint.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Thibault Liessi
Sensation du dernier festival de Cannes, Les Graines du figuier sauvage est un film montrant aussi bien littéralement que symboliquement les dégâts intimes qu’un régime autoritaire peut infliger à ses habitants.

Ecran Large par Antoine Desrues
Dans ce faux huis clos qui ne peut que s’ouvrir à la réalité de la violence étatique iranienne, Mohammad Rasoulof observe une multitude de glissements fascinants, à commencer par le réveil politique de ses héroïnes.

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« All We Imagine as Light », un film de Payal Kapadia

Lundi 14 octobre à 20h à Madiana
Avec Kani Kusruti, Divya Prabha, Chhaya Kadam
2 octobre 2024 en salle | 1h 58min | Drame
Synopsis
Tout public
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes empêchées dans leurs désirs entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle.
La presse en parle :
Bande à part par Léo Ortuno
Après Toute une nuit sans savoir, documentaire ayant remporté l’Oeil d’Or en 2021, Payal Kapadia réussit à merveille son passage à la fiction avec All We Imagine as Light, Grand Prix au Festival de Cannes.

Culturopoing.com par Vincent Roussel
Payal Kepadia signe une œuvre en état de grâce, entre gravité et légèreté, qui progresse lentement mais sûrement vers le sensoriel et l’aérien. Rarement on aura vu un film indien si directement branché sur le mouvement de la ville et le contemporain. Il y a parfois du Wong Kar-Wai dans cette manière de filmer Mumbai, ses flux et ses lumières.

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« Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre », un film de Shinnosuke Yakuwa

 Madoigwa no Totto-Chan, mercredi 16 octobre à 14h à Madiana

Avec Liliana Ôno, Koji Yakusho, Shun Oguri
Madoigwa no Totto-chan
1 janvier 2025 en salle | 1h 54min | Animation, Drame, Famille
Synopsis :
Tokyo, début des années 1940. Tetsuko, que tout le monde appelle Totto-Chan, est une petite fille pleine de vie qui mène la vie dure à son institutrice, qui finit par la renvoyer. Ses parents décident de l’inscrire à Tomoe, une école pas comme les autres où de vieux wagons font office de salles de classe. Son directeur y met l’accent sur l’indépendance et la créativité des enfants. Tandis que la Japon s’enfonce dans la guerre, Totto-Chan va découvrir que les petites expériences de la vie sont plus importantes que les leçons.
Adapté du roman à succès Totto-chan : La petite fille à la fenêtre de Tetsuko Kuroyanagi
La presse en parle :
Les Echos par Léa Colombo
Dans un somptueux animé japonais, Shinnosuke Yakuwa adapte l’autobiographie la plus publiée dans le monde, celle de Tetsuko Kuroyagani. Un récit sensible sur la force de l’éducation positive dans un écrin classique mais terriblement efficace.

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« Lespri sinéma » du 10 au 19 octobre 2024

Couvre-feu jusqu’au lundi 21 octobre ⚠️ Pas de séance après 17h à Madiana

Du 10 au 19 octobre, Lespri Sinéma vous invite à célébrer le meilleur du cinéma caribéen. Cette année, le temps fort explore les récits vibrants de Martinique, Guadeloupe, Guyane, Haïti, et bien plus encore.

Au programme :
•9 documentaires en compétition et hors compétition
•11 courts-métrages en compétition et hors compétition
•7 avant-premières, dont « ERNEST COLE » de Raoul Peck
Des films cultes et des œuvres inédites de la Caraïbe
Rendez-vous à Tropiques Atrium et Madiana pour une semaine d’émotions et de découvertes !

La brochure du Cinémartinique 2024 – Lespri Sinéma, avec le programme détaillé de nos projections à Tropiques Atrium et à Madiana, est disponible : Télécharger la brochure

Un aperçu, partiel, forcément partiel (!) :

Jeudi 17 octobre à 14h
« Tehachapi », un film de JR
Madiana
Genre :Documentaire | Réalisation :JR
Synopsis
Tout public

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« Tehachapi », un film de JR

Jeudi 17 octobre à 14h à Madiana
Genre :Documentaire | Réalisation :JR
Synopsis
Tout public
Les Etats-Unis représentent 4,2% de la population mondiale et 20% des détenus dans le monde. En octobre 2019, l’artiste JR obtient l’autorisation sans précédent d’intervenir dans l’une des prisons de haute sécurité les plus violentes de Californie : Tehachapi. Certains détenus y purgent des peines à perpétuité pour des crimes commis alors qu’ils n’étaient que mineurs. À travers son projet de fresque, JR rassemble les portraits et les histoires de ces hommes, offrant un regard différent sur le milieu carcéral et apportant un message d’espoir et de rédemption possible..
La presse en parle :
Ouest France par Pascale Vergereau
Une « évasion » spectaculaire.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifllet
Un récit visuel poignant, à la fois documentaire politique, œuvre humaniste, manifeste pour un art libérateur.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet Artiste, JR revendique le rapport entre création et société, dans sa dimension humaine. Tehachapi retrace ce processus en marche, tout comme sa résultante.

GQ par Pablo Baron
Ce film poignant dresse le portrait de certains détenus en quête de rédemption et prouve que l’art peut changer des vies.

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L’éphéméride du 13 octobre

Naissance à Kiffa, en Mauritanie, d’Abderrahmane Sissako le 13 octobre 1961

Abderrahmane Sissako (également crédité sous le nom de Dramane Sissako) est un cinéaste et producteur mauritanien, né le 13 octobre 1961 à Kiffa.

Le thème principal de son œuvre est l’exil, le déplacement. Il peint l’Afrique avec des touches autobiographiques. En 2015, il devient le premier cinéaste africain à obtenir le César du meilleur réalisateur pour Timbuktu.

Il fait partie, avec Ousmane Sembène, Djibril Diop Mambety, Souleymane Cissé, Idrissa Ouedraogo et Alain Gomis, des rares cinéastes d’Afrique subsaharienne à avoir obtenu une notoriété internationale.

Biographie
Peu de temps après sa naissance, sa famille émigre au Mali son pays d’origine, où il suit une partie de ses études primaires et secondaires. Après un court retour en 1980 en Mauritanie, il part en Union Soviétique, à Moscou, où il étudie le cinéma au VGIK (Institut fédéral d’État du cinéma) de 1983 à 1989.

Au début des années 1990, Abderrahmane Sissako s’installe en France. En 1994, il obtient, lors du 4e Festival du cinéma africain de Milan, le Prix du meilleur court métrage pour son film Octobre.

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« Kidnapping Inc. », un film de Bruno Mourral

À Madiana à partir du vendredi 18 ocotobre 2024 à 14h30 & 17h

Genre: Comédie Noire, Thriller Politique | Durée: 107 minutes | Langue: Créole Haïtien, Français | Scénaristes: Jean Samuel André, Bruno Mourral, Gilbert Mirambeau Jr. | Comédiens : Jasmuel Andri, Rolaphton Mercure, Anabel Lopez, Ashley Laraque, Gessica Généus, Patrick Joseph, Manfred Marcelin, Marcus Boereau

Synopsis :
À Port-au-Prince, le fils d’un riche candidat à la présidence vient d’être enlevé. Les kidnappeurs exigent une forte rançon. Doc et Zoe sont deux gangsters amateurs mordus de foot qui doivent livrer le jeune homme à leur impitoyable patron. Impulsif, Zoe tue accidentellement le fils du candidat.
Avec un tueur à gages à leur trousse, Doc et Zoe tombent par hasard sur Patrick et Laura, un jeune couple en route pour l’aéroport. Laura, enceinte de neuf mois, veut à tout prix accoucher d’un bébé américain. Malheureusement, Patrick ressemble comme deux gouttes d’eau au fils du sénateur.
Doc et Zoe décident de kidnapper le couple et de remplacer le fils du candidat par son sosie Patrick. En plein milieu d’une élection présidentielle controversée et d’un complot politique, Doc et Zoe se lancent dans l’un des enlèvements les plus fous d’Haïti.

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Vive les microbes !

Mardi 8 octobre à 20h55 sur Arte
L’augmentation spectaculaire du nombre de cas d’allergies et d’asthme mobilise de nombreux scientifiques en Europe. Après « La fabrique des pandémies », Marie-Monique Robin relaie leurs travaux sur le rôle bienfaiteur des microbes pour le système immunitaire, notamment des plus jeunes.

Depuis les années 1960, la prévalence des maladies dites « atopiques », comme les allergies (au pollen, à certains aliments), l’asthme ou encore l’eczéma, a doublé tous les dix ans dans les pays industrialisés. Il y a cinquante ans, 5 % de leur population en souffrait contre 35 % aujourd’hui. Pourquoi ? La réalisatrice Marie-Monique Robin a interrogé une vingtaine de chercheurs de premier plan – allergologues, pédiatres, immunologues, biologistes, écologues… – en Europe, en Afrique et en Asie. Pionnier dans la recherche sur les causes de l’augmentation spectaculaires des maladies inflammatoires, Tari Haahtela a conduit sur vingt ans une étude comparative dans la province finlandaise de Carélie du Nord, où le mode de vie s’est occidentalisé après la Seconde guerre mondiale, et dans le territoire voisin ex-soviétique de la République de Carélie, où l’agriculture familiale de subsistance a longtemps dominé.

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« L’homme mesuré », un film de Lars Kraume

En replay sur Arte
Avec Leonard Scheicher, Girley Charlene Jazama, Peter Simonischek | 3 octobre 2024 #} sur Arte | 1h 51min | Drame, Historique
Titre original Der vermessene Mensch
Synopsis:
À la fin du XIXe siècle, Alexander Hoffmann, un jeune doctorant en ethnologie à Berlin, est profondément marqué par une exposition coloniale qui présente des « spécimens humains » issus des colonies allemandes du Sud-Ouest africain. Ce choc culturel le pousse à remettre en question la validité des théories raciales basées sur la craniométrie, enseignées à son université. Fasciné par Kezia, une femme herero qui sert d’interprète, il développe des idéaux humanistes.
Quelques années plus tard, en quête de savoir, Alexander se porte volontaire pour une expédition scientifique dans les colonies allemandes en Afrique. Protégé par l’armée impériale, il se retrouve à collecter des objets d’art abandonnés après la révolte des Herero et des Nama, peuples indigènes brutalement réprimés. Alors que ses compatriotes entament une guerre d’extermination, il se retrouve peu à peu entraîné dans une spirale où ses propres limites morales sont constamment dépassées. Tiraillé entre sa conscience et son rôle dans le système colonial, Alexander doit faire face à la réalité de l’oppression et du génocide.

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« Tout s’est bien passé », un film de François Ozon

Dimanche 6 octobre à 21h10 sur France 2
Avec Sophie Marceau, André Dussollier, Géraldine Pailhas
22 septembre 2021 en salle | 1h 49min | Comédie, Comédie dramatique, Drame
Synopsis :
Adaptation du roman Tout s’est bien passé d’Emmanuèle Bernheim.
Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital, son père André vient de faire un AVC. Fantasque, aimant passionnément la vie mais diminué, il demande à sa fille de l’aider à en finir. Avec l’aide de sa sœur Pascale, elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.

La presse en parle :
Les Echos par Olivier De Bruyn
Dans sa nouvelle fiction, le cinéaste prolifique adapte l’ouvrage autobiographique d’Emmanuèle Bernheim, dirige deux acteurs impeccables (Sophie Marceau et André Dussollier) et signe l’un des plus beaux films de sa carrière.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce beau film présenté au Festival de Cannes arrive à ne pas être plombant malgré son sujet douloureux.

Culturopoing.com par Bénédicte Prot
Dans « Tout s’est bien passé », on retrouve avec bonheur cette main sûre de cinéaste qui, après plus d’une vingtaine de longs-métrages, continue de composer chaque oeuvre avec une attention au détail et un goût impeccables.

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L’éphéméride du 6 octobre

Le premier film parlant, Le Chanteur de jazz, est présenté aux USA le 6 octobre 1927.

Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) est un film musical américain réalisé par Alan Crosland, sorti en 1927.

Il est communément considéré comme le premier film parlant, plusieurs scènes chantées et un monologue étant insérés au milieu des scènes muettes (qui restent cependant les plus nombreuses). Mais c’est un film sonore.

Synopsis :
Le chanteur Rabinowitz furieux a trouvé son fils Jakie en train de chanter dans un bar, et l’a chassé du foyer familial.
Quelques années plus tard, Jakie est chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. Il est remarqué par l’actrice Mary Dale, qui se propose de l’aider à faire carrière.
Et en effet, Jakie est propulsé sur les scènes de Broadway pour y faire un nouveau spectacle, un spectacle qui ferait de lui à coup sûr la nouvelle vedette de la chanson sous les traits d’un blackface. Mais le concert tombe le soir de Yom Kippour, et le père de Jakie, très malade, est incapable de chanter à la synagogue.

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« Virgin suicides », un film de Sofia Coppola

Vendredi 27 septembre 2024 à 20h55 sur Arte
Avec Kirsten Dunst, James Woods, Kathleen Turner
Titre original The Virgin Suicides
Synopsis :
États-Unis, années 1970. Cecilia Lisbon, dernière- née d’une fratrie de cinq filles, vient de faire une tentative de suicide. Pour changer les idées de leur benjamine, les parents acceptent d’organiser une fête à laquelle sont conviés des garçons du quartier, depuis toujours fascinés par ces cinq sœurs à la beauté renversante. Au cours de cette soirée, Cecilia se jette par la fenêtre. Dès lors, les filles Lisbon, au nombre de quatre, vont être de plus en plus étouffées par leurs parents surprotecteurs, jusqu’à la tragédie ultime…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Clélia Cohen
Avec les moyens d’un cinéma que Sofia Coppola s’invente brillamment plan après plan, y faisant coexister les flux les plus contradictoires, le cocasse et le terrifiant, les petites trouvailles acidulées et le classicisme (…)

Chronic’art.com par Laurent Robert
Une telle pertinence dans l’usage des fondements traditionnels de l’art cinématographique, en évitant la prouesse édifiante déplacée et en privilégiant le geste retenu mais éclatant, peut également amener à toucher du doigt le nirvana du cinéma.

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« Le dernier repas », un film de Maryse Legagneur 

— Par Charles-Henri Ramond (*)
Pour son premier long métrage de fiction, la réalisatrice rend hommage au courage et à la résilience des survivants de la dictature de Jean-Claude Duvalier.

Le dernier repas est le premier long métrage de fiction réalisé par la documentariste Maryse Legagneur, gagnante de la Course destination monde en 1999 et auteure du moyen métrage Au nom de la mère et du fils, Prix Claude-Jutra aux Rendez-vous du cinéma québécois, en 2006.

Écrit par la réalisatrice et le scénariste d’origine péruvienne Luis Molinié (les courts Juste moi et toi et Mamita), ce drame situé sur deux époques nous fait revivre une page d’histoire peu glorieuse de l’histoire d’Haïti par le biais des souvenirs d’un Haïtien atteint d’une maladie incurable. Au contact de sa fille, il se remémore son adolescence passée en pleine dictature.

Le dernier repas a remporté le Grand prix du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ), où il était présenté en première mondiale le 15 septembre 2024. Le film sort en salle le 27 septembre, juste après son passage au Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM).

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« Coco avant Chanel », un film de Anne Fontaine

Dimanche 22 septembre à 21h10 sur Arte
Par Anne Fontaine, Camille Fontaine
Avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola
Synopsis
Une petite fille du centre de la France, placée dans un orphelinat avec sa soeur, et qui attend en vain tous les dimanches que son père vienne les chercher.
Une chanteuse de beuglant à la voix trop faible, qui affronte un public de soldats éméchés.
Une petite couturière destinée à refaire des ourlets dans l’arrière-boutique d’un tailleur de province.
Une apprentie-courtisane au corps trop maigre, qui trouve refuge chez son protecteur Etienne Balsan, parmi les cocottes et les fêtards.
Une amoureuse qui sait qu’elle ne sera  » la femme de personne « , pas même celle de Boy Capel, l’homme qui pourtant l’aimait aussi.
Une rebelle que les conventions de l’époque empêchent de respirer, et qui s’habille avec les chemises de ses amants.
C’est l’histoire de Coco Chanel, qui incarna la femme moderne avant de l’inventer.

La presse en parle :
Télé 7 Jours par Viviane Pescheux
Elle (Anne Fontaine) s’affranchit magistralement du biopic tout comme Audrey Tautou se déleste par son jeu exceptionnel du mimétisme avec son modèle, malgré sa troublante ressemblance avec Mademoiselle.

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