Vendredi 23 mais à 14h et 16h au Téyat Otonom Mawon – Croix Mission, FdF
« Origine Kongo« , un film documentaire de Laura Chatenay-Rivauday, explore une page méconnue de l’histoire post-esclavagiste des Antilles françaises : celle des travailleurs africains dits « Kongos », envoyés entre 1854 et 1864 en Martinique et en Guadeloupe pour remplacer la main-d’œuvre servile après l’abolition de l’esclavage.
Souvent qualifiés de « captifs rachetés », ces hommes, femmes et enfants, arrachés à plusieurs régions d’Afrique, ont été soumis à un contrat d’engagement qui les liait aux plantations de canne à sucre. S’ils étaient officiellement « libres », leurs conditions de travail et de vie témoignaient d’une nouvelle forme de servitude déguisée.
Aujourd’hui, à travers les récits de leurs descendants, le documentaire révèle un héritage culturel vibrant et une quête identitaire profonde. De la cérémonie du grap a kongo en Guadeloupe aux chants en kikongo, en passant par l’agriculture créole ou la création artistique, chaque témoin s’approprie cette mémoire, parfois oubliée, souvent effacée, pour la faire revivre et la transmettre.
« Origine Kongo » a été sélectionné au Festival International du Film documentaire Amazonie Caraïbes – FIFAC 2023, dans la catégorie Écrans parallèles.


Entre 1854 et 1864, après l’abolition de l’esclavage, plus de 18 500 femmes, hommes et enfants de plusieurs pays d’Afrique sont envoyés aux Antilles pour y travailler la terre. Appelés « Kongos », ces travailleurs étaient pour la plupart des « captifs rachetés » par des recruteurs qui leur imposaient un contrat de travail, dit « engagement », dans des plantations de canne à sucre en Martinique ou en Guadeloupe. Les travailleurs Kongos furent une main-d’œuvre servile, dont les employeurs s’efforçaient à n’être pas accusés d’esclavagisme, dans le contexte abolitionniste de la première moitié du XIXe siècle. Aujourd’hui, en Martinique et en Guadeloupe, leurs descendants retracent cette mémoire méconnue et revendiquent leurs racines africaines.
Le film choisi pour lancer le festival du film documentaire est : Tango Négro. Les origines africaines du Tango, de Dom Pedro, 2013 / 93 mn / VF.
Nous sommes tous d’une île !
— Par Max Manigat —
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Le colloque international « Le caractère multidimensionnel de la poésie d’Aimé Césaire » à l’occasion du 110e anniversaire de la naissance de l’écrivain
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
L’opéra La Flambeau de David Bontemps a été présenté le 7 février 2023 en première mondiale à Montréal, à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau de l’UQAM. La trame musicale a été exécutée par l’Orchestre Classique de Montréal sous la direction du chef invité Alain Trudel. Avec l’opéra La Flambeau, le talentueux compositeur David Bontemps a écrit à l’encre d’or une nouvelle page dans l’histoire musicale haïtienne. Cet opéra haïtien, le quatrième composé jusqu’à maintenant, est inspiré de la pièce théâtrale du poète et dramaturge Faubert Bolivar.
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Signe de la fin d’un confinement nécessaire mais qui a pu paraître fort long, l’été arrive avec son cortège de bonnes nouvelles côté musées, et côté salles de cinémas où l’on va redécouvrir le plaisir partagé du film sur grand écran ! On apprend aussi ce matin que le parvis de Notre-Dame de Paris est désormais réouvert au public.
Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).
