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Politiques

L’indivision successorale, élément majeur de dérégulation de la société martiniquaise

— Par Yves-Léopold Monthieux 

Dans la seconde moitié du siècle dernier est apparu un phénomène qui a consisté à adopter des normes propres au département tout en ignorant des règles constantes touchant au fondement de la société. En réalité, grâce au nouveau vent de liberté, il s’est déployé petit à petit une permissivité, faussement vénielle, tendant à s’affranchir au quotidien de la règle de droit. En effet, le phénomène d’indivision qui fait l’actualité de l’île et des ravages dans les familles voire au sein de la société, elle-même, tient à une pratique connue dans d’autres domaines : l’ignorance du droit au bénéfice d’un aimable empirisme voire un laisser-aller et même la tentation d’un certain défi à la loi, façon Robin des bois.

Incontestablement, l’indivision successorale figure au premier rang des nœuds gordiens nés de cette douce inclination. La plupart des achats fonciers réalisés par nos ancêtres avaient eu lieu vers l’an 1900 : un peu avant, un peu après. Aujourd’hui, lorsqu’on considère le volume du contentieux, l’étendue des surfaces concernées et le nombre de leurs successeurs, c’est la société entière qui s’en trouve impactée.

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Echos d'éco, Sociologie

Le GIP SITM : un facilitateur de la régularisation foncière en Martinique

— Par Jean Samblé —

Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Sortie de l’indivision et titrement Martinique » (GIP SITM) occupe une place cruciale dans le paysage juridique martiniquais, s’attaquant de front aux défis complexes liés à la gestion foncière dans l’île. Son mandat, instauré en vertu de la loi du 27 décembre 2018, connue sous le nom de « loi Letchimy », en fait un acteur central dans la résolution des situations d’indivision et de succession qui affectent de nombreuses familles martiniquaises.

Au cœur de son action se trouve une mission primordiale : faciliter le processus de régularisation foncière en aidant les individus à constituer des dossiers complets à soumettre aux notaires. Ces dossiers revêtent une importance capitale, car ils servent de base à la rédaction d’actes juridiques essentiels, tels que la notoriété après décès et la prestation de propriété. La présidente du GIP souligne l’importance de cette démarche en insistant sur le caractère souvent complexe des successions, nécessitant parfois des recherches sur plusieurs générations pour déterminer les droits des héritiers.

La tâche du GIP ne s’arrête pas là. Il s’engage également dans une démarche active de collecte d’informations auprès de diverses sources, qu’il s’agisse des registres d’état civil, du cadastre ou des archives foncières.

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Ecologie

Impact du glyphosate sur la biodiversité : une étude inquiétante en Martinique

— Par Mathieu Coulis(*) & Meryem El Jaouhari(*) —

C’est l’herbicide le plus utilisé au monde. C’est aussi un mot qui génère, dès qu’il est prononcé, d’intenses passions. Le glyphosate est utilisé en agriculture pour tuer les « mauvaises herbes », et ainsi limiter leurs effets négatifs sur les cultures. Ses effets sur l’homme et l’environnement restent eux sujets à débat dans la communauté scientifique. Dans la sphère politique, le récent renouvellement de son autorisation par l’UE a relancé les controverses.

  Un impact du glyphosate sur la biodiversité difficile à étudier in situ

On parle beaucoup des effets du glyphosate sur la santé, mais son impact sur les écosystèmes et la biodiversité reste peu étudié. Pourtant ceux-ci peuvent être préoccupants : notre étude récente menée en Martinique a ainsi permis de montrer une diminution de la biodiversité de 21 % en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées avec du glyphosate.

Ce terrain est favorable à l’étude des conséquences du glyphosate sur la biodiversité car le climat tropical humide de la Martinique favorise la prolifération des mauvaises herbes dans les parcelles et beaucoup d’agriculteurs utilisent de ce fait le glyphosate dans leurs champs.

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Ecologie

Eau ! Y a-t-il pénurie de solutions ?

— Par Florent Grabin , président de l’association écologique « Pour Une Martinique Autrement » —

L’EAU, ce vaste sujet… Nous reviendrons vers vous avec plusieurs articles. L’Eau est une ressource naturelle dont la gestion est l’objet de forts enjeux géopolitiques. Depuis le 1er janvier 2017, les communautés d’agglomération, dans le cadre de la loi NOTRE, ont récupéré la compétence Eau potable et assainissement sur l’ensemble de leur territoire, entraînant en Martinique la dissolution des anciens syndicats (SICSM, SCNA et SCCNO). Dans ces conditions, la gestion de l’EAU est de la compétence : de la CTM premier producteur, des EPCI : Cap-Nord, Espace Sud, CACEM.

Comme nous pouvons le constater, c’est une gestion 100 % MARTINIQUAISE. Cela relève exclusivement de leur ressort au titre de la libre administration des collectivités prévue par l’article 72 de la Constitution. Les services de l’État n’interviennent que pour : Le contrôle du respect de la légalité par la DEAL, et l’ARS pour le contrôle de la qualité ; à ce propos nous avons toujours mis en doute les résultats d’analyses de cette dernière qui a toujours refusé de prendre en compte le cocktail de pesticides se trouvant au robinet du consommateur, ce qui nous autorise à dire qu’il y a un mensonge scientifique par omission.

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Ecologie

Le dérèglement climatique va «décimer les économies du G20», avertit le chef de l’ONU Climat

— Par Sabrina Solar —

Face aux enjeux pressants du climat, ignorer cette réalité n’est pas une option viable. C’est le cri d’alarme lancé par le chef de l’ONU Climat lors d’un discours vibrant à Londres ce mercredi. Le G20, pris dans ses querelles géopolitiques, ne peut se permettre de reléguer le changement climatique au second plan. Les conséquences désastreuses sur leurs économies sont déjà palpables et ne feront que s’aggraver.

L’impasse lors de la réunion des ministres des Finances du G20 à São Paulo en est la preuve. Les divisions politiques ont entravé la prise de décisions cruciales, notamment sur le financement de la transition énergétique dans les pays en développement. Pourtant, cette transition est essentielle pour contrer les effets dévastateurs du réchauffement climatique.

La COP29 prévue à Bakou en novembre prochain s’annonce décisive. Elle doit fixer de nouveaux montants d’aide publique climatique, bien en deçà des besoins réels, mais néanmoins cruciaux pour restaurer la confiance entre nations. Des discussions intenses sont en cours sur l’allègement de la dette des pays pauvres, la réforme des institutions financières mondiales et la création de nouvelles taxes internationales.

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Politiques

Partis politiques martiniquais : répartition 2024 de l’aide publique

Le principe d’un financement public des partis politiques a été posé par la loi du 11 mars 1988. Les partis politiques reçoivent une aide de l’État en contrepartie de l’interdiction des dons entreprises ou autres personnes morales. des Une aide en deux fractions

L’enveloppe est partagée en deux fractions : la première fraction est répartie entre les partis politiques en fonction des résultats qu’ils ont obtenus au premier tour des élections législatives de juin 2022, sous réserve que ces partis politiques soient …

1.reconnus comme parti politique par la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques (CNCCFP), 2.éligibles à l’aide publique, et 3.qu’ils aient déposé leurs comptes auprès de la CNCCFP.

Le montant de cette fraction est minoré pour les partis qu n’ont pas respecté l’obligation de parité des candidatures lors du scrutin. C’est le cas du MIM qui a présenté 3 candidats masculins en juin 2022 et aucune aide durant cette législature.

La seconde fraction aux partis et est attribuée aux partis et groupements politiques représentés à l’ Assemblée nationale et au Sénat. Sa répartition tient compte du nombre de parlementaires ayant déclaré se rattacher à chacun de ces partis.

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Politiques

 

Echos d'Eco

Le SMIC n’est pas un salaire décent

Le groupe Michelin estime payer à travers le monde « entre 1,5 fois et 3 fois le salaire minimum ».

— Par Jean Samblé —

Michelin, un des leaders mondiaux dans la fabrication de pneumatiques, a récemment annoncé une mesure ambitieuse et sans précédent : l’instauration d’un salaire « décent » pour l’ensemble de ses 132 000 employés répartis dans 175 pays. Cette décision, annoncée par le PDG Florent Menegaux, vise à répondre aux préoccupations croissantes concernant les inégalités salariales et le niveau de vie des travailleurs à travers le monde.

Le concept de « salaire décent » adopté par Michelin est basé sur la notion de « living wage » promue par le Pacte mondial des Nations Unies. Concrètement, il s’agit d’une rémunération qui permet à un travailleur de subvenir aux besoins essentiels d’une famille de quatre personnes, tout en leur offrant la possibilité de constituer une épargne de précaution. Ainsi, le salaire décent chez Michelin vise à assurer non seulement la satisfaction des besoins fondamentaux tels que l’alimentation, le logement, la santé et l’éducation, mais également à garantir un niveau de vie digne incluant des loisirs et des vacances.

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Contes, Maryse Condé

18e édition du Festival International « Lire et Dire pour le Plaisir »

Maryse Condé à l’honneur, du 22 avril au 4 mai en Martinique.

Du 22 avril au 4 mai, laissez-vous transporter dans un voyage culturel en Lecture Expressive !

Pour sa 18e édition en Martinique, le Festival « Lire et Dire pour le Plaisir » met à l’honneur Maryse CONDÉ, grande figure de la littérature caribéenne.

Ce spectacle unique de Lecture Expressive, mis en espace par Charline LUCAZEAU, vous invite à découvrir les mots et les univers de Maryse CONDÉ à travers les performances de cinq artistes exceptionnelles : Karen GEOFFROY, Julie MAURY, Kati ELIE-dit-COSAQUE, Egidia SOUTO et Virginie LAGARDE.

De bibliothèques en médiathèques, en passant par des établissements scolaires, le festival offre une expérience immersive de littérature vivante. Venez écouter, voir et ressentir les mots qui prennent vie sous les yeux émerveillés du public.

Chaque représentation dure environ une heure et est suivie d’un temps d’échange où vous aurez l’opportunité de partager vos impressions et vos réflexions avec les artistes.

Les matinées sont réservées aux rencontres en milieu scolaire, offrant aux étudiants une expérience enrichissante et interactive avec la littérature.

Ne manquez pas cette occasion unique de plonger dans l’univers captivant de Maryse CONDÉ et de découvrir la richesse des langues et des cultures caribéennes à travers la lecture, la musique et la danse.

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Maryse Condé

Maryse Condé  doit être intégrée au Panthéon comme l’a été Aimé Césaire

— Collectif —

L’écrivaine guadeloupéenne constitue une personnalité « engagée et au-dessus de la mêlée », estime un collectif emmené par l’ancien président du Conseil représentatif des associations noires, Louis-Georges Tin. Elle y rejoindrait alors Joséphine Baker,Victor Schœlcher et Félix Eboué.

Géante de la littérature mondiale, ayant reçu le prix Nobel alternatif de littérature en 2018,Maryse Condé nous a quittés dans la nuit du 1er au 2 avril. Née en 1934 en Guadeloupe, elle a produit une œuvre abondante, faite entre autres de sagas, de romans, de pièces de théâtre,d’essais, de contes pour enfants et même de recettes de cuisine. Ses ouvrages sont en général une invitation au voyage qui conduit le lecteur d’une rive à l’autre de l’Atlantique et fait le lien entre l’Afrique, l’Amérique et l’Europe. Sous sa plume, c’est la géographie, mais aussi l’histoire qui émergent, les petites histoires perdues au milieu de la grande, qu’il s’agisse des empires africains, de la période de l’esclavage, de l’époque coloniale ou du temps présent. Se trouvant à la confluence d’Aimé Césaire, d’Édouard Glissant et de Frantz Fanon, elle a produit une œuvre universelle : on ne comprend pas bien le monde si on n’a pas lu Maryse Condé.

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Théâtre

Au TNB, « Tom na Fazenda (Tom à la ferme) »

Quand les corps disent autant que les mots

–– Par Janine Bailly ––

Lors que la salle se remplit, qu’elle est toujours allumée, un homme, jeune encore, une femme plus âgée, que l’on devine ou sait être sa mère, déplient sur le plateau une bâche, brune, poussiéreuse et terreuse, sur les bords de laquelle ils disposent une dizaine de seaux. En fond de scène, des objets utiles à l’élevage, des colliers destinés aux animaux, comme estompés par une semi-obscurité, la lumière et les poursuites lumineuses étant l’apanage des personnages que tantôt elles laisseront dans l’ombre, tantôt isoleront dans leur implacable faisceau, tantôt éclabousseront de pleine clarté, sculptant les corps et soulignant les gestes. Il n’en faut pas plus que cela pour dresser le décor, dont les autres éléments nous seront suggérés par les mots de Tom, à son arrivée. Pour nous dire que nous sommes à la ferme, et que ce qui va se jouer se déroulera en milieu rural. Ici, une fazenda au Brésil, puisque la pièce écrite par le dramaturge québécois Michel Marc Bouchard a été traduite en langue portugaise par le comédien brésilien Armando Babaioff, en charge aussi du rôle de Tom.

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Musiques

Trois artistes martiniquais nommés à la cérémonie des Flammes 2024

Jeudi 25 avril au Théâtre du Châtelet

 

— Par Hélène Lemoine —

La deuxième édition des Flammes, également connue sous le nom de Flammes Awards, s’annonce comme un événement incontournable dans le paysage musical français. Célébrant les cultures urbaines, cette cérémonie prestigieuse récompense les artistes, producteurs et compositeurs évoluant dans les sphères du rap, du R&B et de la nouvelle pop. Elle vise à combler un vide dans le paysage des récompenses musicales françaises en offrant une vitrine aux talents souvent sous-représentés dans les grands médias et les cérémonies traditionnelles.

Initiée en 2023 par les médias de culture populaire Yard et Booska-P, en partenariat avec Spotify, cette cérémonie a rapidement suscité l’intérêt et l’enthousiasme des amateurs de musique urbaine. Elle s’est imposée comme un rendez-vous annuel incontournable, attirant l’attention des artistes, des fans et des acteurs de l’industrie musicale.

La Martinique, haut lieu de la culture caribéenne, se distingue une fois de plus avec dix pré-nommés pour cette édition. Parmi eux, trois artistes émergent avec des nominations significatives. Kalash, originaire de la Martinique mais ayant grandi à Strasbourg, a marqué les esprits avec ses sonorités uniques mêlant reggae, dancehall et rap.

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Politiques, Sociologie

Hommage du Forum France-Algérie aux militants anticolonialistes

Mardi 23 avril 2024 à 19h00 Au Maltais Rouge, 40, rue de Malte, 75011, Paris

Hommage aux militants anticolonialistes Nills Andersson, Allice Cherki et à l’4ACG

Animation : Farid Yaker

Nombre de places limité. Réservation obligatoire ici .

  • L’hommage du Forum France-Algérie

Le Forum France-Algérie rend hommage à trois figures du combat anti-colonialiste et de l’action sociale Nils Andersson, Alice Cherki, et Nelly Forget. Un hommage sera aussi rendu à l’association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre (4ACG) dont les membres anciens appelés reversent leur retraite de combattant pour financer des opérations de développement en Algérie et dans les pays qui souffrent de la guerre.

Nils Andersson

Nils Andersson est né en 1933 à Lausanne d’un père suédois et d’une mère française. En 1958, La Question d’Henri Alleg, qui dénonce la torture que l’auteur a subie dans les mains des militaires français, est interdit par le gouvernement français. Nils Andersson le republie aussitôt en Suisse. De même l’année suivante, avec La Gangrène. Militant anticolonialiste convaincu, Nils Andersson poursuit son combat pendant toute la guerre, en tant qu’éditeur, mais aussi en soutenant matériellement les réfractaires et les combattants algériens dans leur lutte de libération nationale.

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Etudes Créoles

Inauguration de la faculté Jean Bernabé

— Par Sarha Fauré —

Jean Bernabé, né le 31 juillet 1942 au Lorrain en Martinique et décédé le 12 avril 2017 à Schœlcher, est une figure incontournable de la linguistique et de la pensée créole. Sa vie et son œuvre témoignent d’un engagement profond envers la langue et la culture créoles, ainsi que d’une contribution majeure au développement des études dans ce domaine.

Dès ses débuts, Jean Bernabé s’est distingué par sa passion pour la linguistique et sa volonté de valoriser le créole. Agrégé de grammaire, il a consacré de nombreuses années à l’étude approfondie des langues créoles, en particulier celles de la Guadeloupe et de la Martinique. Sa thèse de doctorat d’État en linguistique, intitulée « Fondal Natal : Grammaire basilecticale approchée des Créoles guadeloupéen et martiniquais », publiée en 1983 chez l’Harmattan, marque un tournant important dans la recherche sur les langues créoles.

En tant que cofondateur du Groupe de recherches et d’études en espace créole et francophone (GEREC-F) à l’université des Antilles et de la Guyane, Jean Bernabé a joué un rôle central dans le développement d’une approche académique dynamique et novatrice des études créoles.

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Études créoles

 

 

Poésies

Poésie d’Haïti : Faubert Bolivar, Witensky Lauvince

— Par Michel Herland —
Mémoire des Maisons closes
Le poème est chose étrange, mon ange Écoute, en mon cœur, il traîne les pattes et me griffe
Le Temps des Cerises a eu la bonne idée de rendre accessible au public français ce recueil (1) publié originellement en Haïti (éd. Bas de Page, 2012) qui se compose de deux ensembles, Marelle et Alphabet, écrits, nous dit l’auteur, respectivement dans la « maison close » de ses parents à Port-au-Prince et celle de son premier domicile conjugal à Kingston, suivis d’un Supplément. Né en 1979 en Haïti où il occupa un moment la fonction de directeur du Livre, Faubert Bolivar enseigne désormais la philosophie à la Martinique. Il est non seulement un poète, auteur en particulier de la prose poétique Sainte Dérivée des trottoirs (2014), mais encore un dramaturge récompensé par plusieurs prix.
Les deux premières parties sont composées de textes brefs, sans titre, on vient de lire le plus court qui se résume à deux lignes. Des poèmes qui disent souvent les affres de l’amour :
Déchire-moi chiffonne-moi je suis douleur
Amour et écriture se conjuguent chez le poète (Tu joues dans mes mots / et mes ombres…) bousculant, s’il le faut, la syntaxe :
je n’ai rien d’autre que l’amour mais, la langue morte des nuits vieillissant la bouche en quatre morceaux de murmure…

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A l'affiche

 

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Santé

Cannabis thérapeutique : l’expérimentation est prolongée

L’expérimentation de l’usage thérapeutique du cannabis, dans un cadre contrôlé et limité à des patients souffrant de maladies graves, a débuté le 26 mars 2021 et devait s’achever le 26 mars 2024. Elle est finalement prolongée jusqu’à ce qu’un médicament à base de cannabis soit autorisé par les autorités de santé, mais ne pourra pas aller au-delà du 31 décembre 2024.

Dans le cadre de l’expérimentation du cannabis thérapeutique, l’usage de médicaments à base de cette plante est notamment autorisé pour les patients souffrant de :

  • douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies accessibles (médicamenteuses ou non) ;
  • certaines formes d’épilepsie pharmaco-résistantes ;
  • certains symptômes rebelles en oncologie liés à un cancer ou à un traitement anti-cancéreux.

Le 26 mars 2021, un premier patient a été inclus dans le dispositif ; et 3 ans plus tard, le 26 mars 2024, l’expérimentation devait se terminer. Finalement, elle est prolongée jusqu’à ce qu’un médicament à base de cannabis soit autorisé par les autorités de santé puis commercialisé ; mais quoi qu’il en soit l’expérimentation doit s’achever au plus tard le 31 décembre 2024.

Aucun nouveau patient ne peut cependant entrer dans l’expérimentation depuis le 27 mars 2024.

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Echos d'éco

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Prendre contact avec Madinin'Art qui transmettra pour une réponse immédiate :

services@madinin-art.net

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Patrick Chamoiseau, Politiques

Réponse à « L’innovation sans crainte » de Patrick Chamoiseau et quelques autres (Madinin’Art, 18 mars 2024)

— Par Yvon Joseph-Henri (*) —
J’ai reçu, il y quelques temps déjà, dans la livraison de Madinin’art, un article de Patrick Chamoiseau au titre racoleur : « L’innovation sans crainte ». Apparemment l’article est de Patrick Chamoiseau, co-signé de deux sociologues dont on se demande ce qu’ils font là. S’agit-il de sociologie ? Je n’en vois pas la trace.
Autre bizarrerie, surtout portant la signature d’un écrivain prestigieux qui semble scandaleusement méconnu en Martinique, il m’a semblé que l’écriture était bien médiocre, au point que je me suis interrogé sur le fait de savoir si ce texte était bien de Chamoiseau ! Ce serait étonnant ; et puis, après tout, peu importe s’il endosse par sa signature la paternité d’un texte médiocre, d’une facture publicitaire tout aussi douteuse.
S’agit-il d’une confession, d’une pensée à bâtons rompus ou d’un article qui tente de convaincre un public qui n’est absolument ni convaincu par l’autonomie, ni convaincu par celui au plus haut chef qui porte cette idée ? Il n’y a bien entendu aucune perfidie à dire cela qui n’est au fond qu’un constat.

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Féminismes

80 ans de droit de vote des femmes : Seule la lutte paye !

Le droit de vote, c’est un droit conquis par les femmes.

— Par Culture Égalité —

Les femmes martiniquaises se sont associées pendant 50 ans à la lutte mondiale pour le droit de vote des femmes.

Dès 1900, Irma Cécette, présidente de la société « l’Union des ouvrières à Saint-Pierre », se déclare féministe et obtient de l’imprimeur Portel la rédaction d’une brochure sur le féminisme et le droit de vote des femmes.  L’éruption de la Montagne Pelée empêcha la sortie de ce document.

En 1919, le député Joseph Lagrosillière inscrit le droit de vote des femmes dans son programme électoral.

En 1925, Camille Fitt-Duval, présidente de l’association des  » Dames de Tivoli « , exige le droit de vote pour les femmes.

En 1931, Claude Carbet, écrivaine et franc-maçonne, intervient fermement (quoiqu’en utilisant  des arguments qui choquent aujourd’hui) : « Pourquoi des ignorants, des ivrognes, des malades, des incapables sont-ils électeurs et éligibles, alors que tant de femmes distinguées sont systématiquement écartées ? »

En 1932, Paulette Nardal, journaliste et assistante parlementaire, membre de l’UFCV (Union Féminine Civique et Sociale), se mobilise pour le droit de vote des femmes.

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Féminismes

Kay Fanm élargit ses horaires

Kay Fanm 158, rue Victor-Hugo à Fort-de-France

Kay Fanm, un espace dédié à l’accueil et à l’accompagnement individuel et collectif des femmes, élargit désormais ses horaires pour mieux répondre aux besoins de la communauté. Situé au 158, rue Victor-Hugo à Fort-de-France, cet espace était précédemment ouvert tous les jours de la semaine. Grâce à l’initiative de l’association Culture Égalité, il accueille désormais les femmes également le samedi, de 9 heures à midi.

La permanence est assurée par des bénévoles formés, ayant suivi une formation de 8 heures dispensée par la Fédération nationale Solidarité Femmes (FNSF), ainsi qu’une journée de formation avec une psychologue spécialisée dans l’accueil des femmes. Ces bénévoles sont là pour offrir un soutien à toutes les femmes qui souhaitent aborder les violences qu’elles subissent dans tous les aspects de leur vie, discuter de sujets tabous du quotidien, ou évoquer les discriminations rencontrées au travail ou dans l’espace public.

En plus de cet accompagnement, l’espace est ouvert à toutes les femmes désireuses de passer un moment de détente dans un cadre serein, où elles peuvent lire, discuter ou simplement se ressourcer.

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Féminismes, Sociologie

Mascus. Les hommes qui détestent les femmes, de Pierre Gault

France.Tv Slash | À la demande | Documentaire

— Par Sarha Fauré —

Le documentaire « Mascus. Les hommes qui détestent les femmes », dirigé par Pierre Gault, est une plongée approfondie dans le phénomène du masculinisme, une idéologie en pleine expansion qui trouve ses racines dans le ressentiment et la frustration des hommes envers les progrès de l’égalité entre les sexes. À travers une enquête minutieuse, le film expose les différentes facettes de ce mouvement, mettant en lumière ses origines, ses manifestations et ses conséquences sur la société contemporaine.

Dès le début, le documentaire met en garde contre la montée du masculinisme, une idéologie qui émerge comme une réaction aux avancées du féminisme. Les masculinistes se considèrent comme menacés dans leur virilité et leur statut par les progrès de l’égalité entre les genres, et appellent à une riposte contre ce qu’ils perçoivent comme une emprise croissante des femmes sur la société. Cette riposte se manifeste par des discours virulents, des attaques contre le féminisme et parfois même par des actions violentes.

Le film explore les différentes branches du masculinisme, en mettant en lumière deux groupes principaux : les « incels » et les « MGTOW ».

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Théâtre

« Aliker – Sucre amer » : un hommage à la résilience et au combat pour la vérité

— Par M’A —

La compagnie Car’Avan présente avec force et émotion « Aliker – Sucre amer », une pièce de théâtre contemporaine qui puise son inspiration dans la vie tragique d’André Aliker, figure marquante du journalisme martiniquais.

Dans cette œuvre portée par la mise en scène de Thierry Sirou, les acteurs Laurence Couzinet-Letchimy et Jean l’Océan se glissent avec virtuosité dans les 17 rôles de la pièce, explorant les multiples facettes de la vie et de la mort d’André Aliker.

La pièce tisse un récit intense, illustré par des chants et de la musique, qui ravive la mémoire collective et soulève les questions essentielles sur la justice et la vérité. L’histoire d’André Aliker, né au Lamentin en 1894, se dessine avec éclat, de ses exploits pendant la Première Guerre mondiale à son engagement militant en tant que rédacteur en chef du journal « Justice », en passant par son combat pour dénoncer les injustices sociales.

Au centre de la pièce se trouve le scandale financier impliquant le puissant béké Eugène Aubéry, que Aliker a courageusement exposé dans ses écrits, mettant ainsi sa vie en danger.

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Expositions, Peinture

Exposition de Yolande Gaspard

 Picturophonie des liens Musique et peinture. Peinture et musique.

— Par Philippe Charvein

Deux univers, en apparence opposés, mais qui se rejoignent à travers les différents médiums utilisés par Yolande Gaspard (peinture acrylique sur toile, bois chantourné, argile sculptée, papier) afin de tisser et retisser les liens qui unissent les êtres, les consciences, les histoires. Monde bien singulier, en effet, que celui que nous restitue l’artiste peintre puisque construit sur les ramifications inextricables et diverses ; sur ces formes qui se mêlent et s’entremêlent en permanence ; sur ces maelstroms de fulgurances s’imbriquant les uns dans les autres, saturant souvent la toile ; débordant même le cadre de celle-ci. Monde d’assonances et de dissonances, de chaos et de « cacophonie musicale » où ce qui est disharmonieux est pourtant gage d’harmonie et de partition internes… gage d’une certaine unité d’ensemble ; une unité d’autant plus forte et dynamique qu’elle s’enracine dans le divers.

Yolande Gaspard restitue d’abord les liens qui unissent les êtres à la terre, en témoignent ces deux toiles intitulées « La terre est ta mère ».

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Arts Plastiques, Parutions

Art et pratiques du détournement, Dominique Berthet (dir.)

Art et pratiques du détournement, Dominique Berthet (dir.), Paris, L’Harmattan, coll. « Ouverture philosophique », série « Esthétique », 2023.

— Par Alain Joséphine —

Art et pratiques du détournement est un recueil qui rassemble en un peu moins de deux cents pages les textes du colloque intitulé « Art et détournement » qui s’est déroulé en Guadeloupe en novembre 2018. La première de couverture présente une reproduction d’une installation que l’artiste Richard-Viktor Sainsily Cayol a exposée à la Biennale Internationale d’Art Contemporain de Florence en 2017.

L’ouvrage est articulé autour de deux grands axes. Le premier, « Esthétique du détournement », regroupe cinq textes qui interrogent, précisément, les enjeux esthétiques de cette thématique. Le deuxième axe intitulé « Détournements en Caraïbe », se compose de huit textes qui interrogent davantage les modalités du détournement à travers l’analyse de différentes pratiques d’artistes de la Caraïbe.

Qu’est-ce qu’un détournement ? En avant-propos, Dominique Berthet en rappelle quelques particularités : « Le détournement modifie l’apparence d’un objet, d’une chose, d’une œuvre et propose un écart, un décalage, une nouveauté. Il est une modification de l’usage, de la fonction du contexte, du lieu, de la nature, de l’aspect » (p.

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Arts Plastiques, Disparitions

Faith Ringgold : tisser l’histoire, peindre l’égalité

— Par Sarha Fauré —

Faith Ringgold, née Faith Willi Jones le 8 octobre 1930 à Harlem et décédée le 12 avril 2024, fut une artiste américaine prolifique, explorant divers médiums tels que la peinture, la sculpture, l’écriture et la performance. Son œuvre iconique est ancrée dans son identité afro-américaine et féministe, abordant des thèmes tels que la race, le genre et la classe sociale. À travers ses peintures, ses courtepointes narratives et ses performances, elle a transcendé les frontières artistiques et politiques, devenant une voix puissante pour les droits civiques et l’égalité.

Née dans une famille imprégnée de créativité et de résilience, Ringgold a été élevée dans le Harlem vibrant des années 1930 et 1940, entourée d’une scène artistique en plein essor. Son père, un conteur passionné, et sa mère, une créatrice de mode, ont nourri son imagination et l’ont encouragée à explorer les arts visuels dès son plus jeune âge. Malgré les défis de la Grande Dépression et du racisme omniprésent, elle a été soutenue par une famille aimante et a puisé dans ses expériences personnelles pour alimenter sa créativité.

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Cinéma

« Au-delà »
un court métrage de de Nicolas Polixène et Sylvain Loubet dit Bajol

— Par Roland Sabra —

Le court métrage fantastique de Nicolas Polixène et Sylvain Loubet dit Bajol était présenté en avant-première ce samedi 13 avril à Tropiques Atrium. La salle Frantz Fanon était au bord de l’engorgement tant le public, varié, divers de tous âges se pressait pour l’évènement. L’élision de l’article défini dans le titre du film ne fait pas illusion très longtemps, exit la préposition et l’adverbe. Il s’agit bien de l’au-delà dont il est question dans le propos du film qui semble s’attacher à répondre à la fameuse question d’André Breton dans Nadja : « Est-il vrai que l’au-delà, tout l’au-delà soit dans cette vie ? »

Un couple séparé par la mort de l’un des deux, elle en l’occurrence. Ils s’aimaient. Lui n’a pas fait son deuil, comme on dit. Elle l’occupe, comme une armée occupe un pays. Elle est en lui. Un soir elle revient. Elle sort de la baie du Diamant, marche difficilement sur la plage, en zombie devenue, et se dirige vers leur magnifique demeure. Il a préparé le dîner, dressé la table, mis le couvert, éclairé avec douceur la pièce.

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Cinéma

 

 
 

Agenda culturel de la semaine

Martinique : agenda culturel des jours qui viennent… et plus encore!

  • Samedi 20 avril de 9h à 13h
    Caravane des aidants
    Place face à la mairie de Trinité
  • Samedi 20 avril à 13h30
    Contes de la Caraïbe en Musique avec François Dalencour et Déborah Bontemps
    École Herman Michel Le Carbet
    Contact : 0696 07 66 13 Tout le programme : Lezard Ti Show
  • Samedi 20 avril à 14h
    👉 Cinéma : « Mon ami robot« 
    Tropiques Atrium
  • Samedi 20 avril à 16h
    👉 Cinéma : Giant
    Tropiques Atrium
  • Samedi 20 avril à 16h 30
    Conférence « Kisa kap pasé Ayiti »
    Squash Hôtel (Fort-de-France)
  • Samedi 20 avril à 18h
    Conversations autour de « Chambres« 
    Kay Meet FdF, 23 rue Garnier Pagès
  • Samedi 20 avril – 18h30
    ‘Nome’ de Sana Na N’Hada
    Tropiques-Atrium
  • Samedi 20 avril à 19h
    ÔTantik afterwork avec Victor O
    Blackwood, 24 zone Petite Cocotte, à Ducos
  • Samedi 20 avril à 19h
    Karaoké night
    Garage Popular : 116 rue Lamartine à Fort-de-France
  • Samedi 20 avril à 19h
    « Parole Ka Dansé »
    Murielle Bedot Center. Village de la Poterie
  • Samedi 20 avril à 19h30
    Delgrès
    Tropiques Atrium
  • Dimanche 21 avril à 6 heures
    Robert Rando-Challenge
    RDV au siège de l’US Robert (derrière le stade)

 

  • Dimanche 21 avril à partir de 9 heures
    Conférence : « L’herbe puante, un passeport pour la santé »
    A Bois-Rouge  à Ducos
  • Dimanche 21 avril à 9h
    Chill & paint 3 e Éditon
    Barrel Créole Street Food : 54 Rue Ruban-Martyr à Fort-de-France

 

  • Dimanche 21 avril à 10h30
    Soca workshop
    Polform, Espace Dd : les Hauts de Californie Zone Laoucher au Lamentin
  • Dimanche 21 avril à 15h & 17h
    Instants suspendus
    Murielle Bedot Center / 48 Village de la Poterie / Trois Ilets
  • Dimanche 21 avril de 17h à 18h
    Conférence Interactive au Tambour et Reliance au Vivant
    École élémentaire A Hermann Michel au Carbet
  • Dimanche 21 avril – 19h
    Mercredi 24 avril – 19h
    « Los delincuentes« , un film de Rodrigo Moreno
    Madiana
 

Chroniques de
J-M Nol

 

 

Manifestations culturelles

Foire Expo de Martinique 2024 : Saveurs et tradition du chocolat

Du 17 au 21 avril au Stade Pierre Aliker à Dillon

— Par Sarha Fauré —

L’histoire du cacao en Martinique remonte au milieu du 17ème siècle, lorsque la plante a été introduite sur l’île. Les premières traces d’une plantation de cacaoyers remontent à environ 1650-1660. À cette époque, le cacao était déjà un produit précieux, découvert par les conquistadors au siècle précédent. Hernan Cortès, notamment, fut le premier à expédier vers l’Europe une cargaison de cacao mexicain en 1524. Au début du 18ème siècle, le Père Labat étudia la production de cacao en Martinique. Il observa que cette plante, qui trouve son épanouissement dans les mornes à l’ombre des grands arbres, produisait en moyenne de 20 à 80 cabosses par an, chacune contenant entre 30 et 50 fèves. La cabosse, reconnaissable par sa forme allongée et sa robe jaune à rougeâtre à maturité, renferme également une pulpe blanche qui peut être consommée ou transformée en jus. Malgré une période de prospérité, la production de cacao en Martinique a été perturbée par des événements climatiques et la prédominance économique d’autres cultures comme la banane et la canne à sucre.

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Poésies

Filozofi lapli-lavi

— Par Daniel M. Berté —

Si lapli-lavi ka mouyé’w
Fifinman…
Pran sa épi filozofi ek di kò’w
« Sa pa lapli pou mouyé-mwen »
Ek viv lavi’w
Senpleman

Si lapli-lavi ka mouyé’w
 Dousètman
Pran sa épi filozofi ek di kò’w
« Gout-dlo ka fè gro lariviè »
Ek viv lavi’w
Jantiman

Si lapli-lavi ka mouyé’w

Lavalasman…
Pran sa épi filozofi ek di kò’w
« Tout lariviè ka désann an lanmè »
Ek viv lavi’w
Kalmeman

Si lapli-lavi ka mouyé’w
Britalman
Pran sa épi filozofi ek di kò’w
« Lariviè pa janmen plen lanmè »
Ek viv lavi’w

Pézibleman

Si lapli-lavi ka mouyé’w
Anrajéman
Pran sa épi filozofi ek di kò’w « 
Gro dlo mé pa gro tjè »
EK viv lavi’w
Sèrènman

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Poésies

« Mortel Rafting! & « Résistance ! »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Mortel Rafting!

On ne remonte pas le cours du fleuve du temps…
Ce n’est pas un long fleuve tranquille
avec de hauts-fonds et des îles,
il s’écoule avec l’impétuosité du torrent :
on ne peut qu’en suivre le courant
en déjouant ses rapides, ses mortels tourbillons
mais on finira dans la mer de toute façon,
celle que les Bretons nomment “mor” avec une certaine justesse…
La vie est un frêle esquif qu’il faut écoper sans cesse,
manœuvrer pour éviter de sombrer dans l’oubli profond.
Les gens, les lieux et les années
défilent à vive allure sur les côtés,
laissant à peine le temps de les graver
dans la mémoire, trop vite effacés…
En un instant, le présent se fait passé,
dévoré par un futur trop pressé de se “présenter”!
Alors, on ne peut que se laisser flotter
à la surface, par le courant dérivé inéluctablement
vers la dissolution de l’océan…

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Technologies

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