La thèse du spillover, qui suggère que le travail influence les comportements civiques et les orientations électorales, est explorée par le chercheur, Thomas Coutrot, dans « Le bras long du travail. Conditions de travail et comportements électoraux », document de travail n° 1-2024, IRES, 2024 et résumée dans un article du journal Le Monde daté du 08/03/24 . Bien que les évolutions du travail ne soient pas le seul facteur de la crise actuelle de la représentation politique, elles y contribuent certainement. L’analyse des liens entre les conditions de travail et les comportements électoraux met en lumière quatre dimensions clés : l’autonomie opérationnelle, la capacité d’expression au travail, la pénibilité physique, et le travail de nuit ou tôt le matin.
Les contraintes liées à la pénibilité physique et aux horaires atypiques ne semblent pas influencer l’abstention ou le vote populiste de gauche. Cependant, elles sont corrélées positivement avec le vote RN (Rassemblement National) et négativement avec le vote centriste, socialiste et écologiste. Ces contraintes semblent favoriser l’adhésion des salarié·es concerné·es à la vision sociale de l’extrême-droite, caractérisée par une conception sacrificielle du travail et un rejet de l’assistanat, symboliquement associé à l’immigration.
ThéâtreLe 8 mars, journée des droits de la femme au théâtrePar Selim LanderÀ l’occasion de la journée des droits de la femme, le 8 mars, un peu étendue en amont et en aval, deux spectacles sont à l’affiche à la Martinique. Au Théâtre municipal de Fort-de-France Laudes des femmes des terres brûlées, une pièce venue de la Guyane (française) écrite et mise en scène par Odile Pedro Leal et, à l’OMCL du Robert puis au CDST à Saint-Pierre, Monologues de femmes mise en scène par Marie Alba. Laudes des femmes des terres brûlées Cette pièce est directement inspirée du recueil Femmes des terres brûlées de la poétesse québécoise d’origine haïtienne Marie-Célie Agnant. Odile Pedro Leal est une femme de théâtre guyanaise qui a déjà présenté à la Martinique, en 2021, un mémorable Bernarda Alba from Yana (Yana pour Guyane), à partir de la pièce de Lorca, dont nous avons dit en son temps tout le bien qu’il fallait en penser (1). On retrouve ici les mêmes qualité (mise en scène, direction d’acteurs, costumes, usage des chants a capela dans une langue guyanaise) au service d’un texte. Si cette pièce, pose problème, contrairement à Bernarda Alba, c’est uniquement à cause du texte. |
A l'affiche, Echos d'écoOctroi de mer : réforme impossible, objectifs non-compatiblesLettre ouverte remise au président de la République et au Premier ministre — Par Charles Larcher, président de l’AMPI (Association Martiniquaise pour la Promotion de l’Industrie) Monsieur le Président, je me permets de vous écrire au nom de l’ensemble des mes collègues présidents de MPI et de l’ADIR, qui regroupent dans les départements d’Outre-mer la totalité des industriels et des agrotransformateurs de la production locale. La réforme de l’octroi de mer inquiète beaucoup dans les départements d’Outre-mer. Cette réforme a été annoncée en mai 2022, et peine à se concrétiser depuis. La taxe d’octroi de mer est une taxe assise sur les biens consommés dans les DOM. Sa collecte finance la quasi-totalité du budget des collectivités locales. Les entreprises de production locale sont exonérées du paiement de cette taxe, afin de rétablir une situation de juste concurrence avec les productions importées. La réforme qui circule, à Bercy et ailleurs, consiste à supprimer la taxe d’octroi de mer sur les produits importés, dès lors qu’il n’y a pas de production locale sur le territoire. Pour compenser la perte de recettes induite par la suppression de l’octroi de mer, l’État relèverait la TVA de quelques points. |
A l'afficheActualités des Caraïbes et d’ailleurs…En Guadeloupe, la campagne sucrière bloquée sur le prix de la canne Ana Carla Maza, profondément femme, caribéenne, musicienne La musique : la créolisation en acte ! Les ministres Gérald Darmanin et Marie Guévenoux en visite en Martinique les 14 et 15 mars Journée internationale de la femme : La Guadeloupéenne Claudia Boucher inspire la réflexion profonde Et si les femmes détenaient la solution pour un monde plus durable ? Se reconstruire après un viol : « Jeanne, de l’ombre à la lumière » Murielle Bedot, danseuse et chorégraphe : « Je suis l’ancêtre de demain » Le pianiste Alain Jean-Marie mis à l’honneur à l’Assemblée nationale |
A l'affiche, Agenda culturel de la semaineMartinique : agenda culturel des jours qui viennent… et plus encore!Dimanche 10 mars à 7h Dimanche 10 mars à 16 heures Mercredi 13 mars à 19h |
Les chroniques de Jean-Marie NolLes collectivités locales de Guadeloupe désormais face à un défi financier majeur.Par Jean-Marie Nol, économisteLors de récentes auditions parlementaires, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a souligné l’importance pour les collectivités locales de contribuer au redressement des comptes publics, aux côtés de l’État et de la Sécurité sociale. Dans un contexte où au moins 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires sont nécessaires pour respecter un déficit public de 4,4 % en fin d’année 2025, les collectivités se trouvent sous pression pour réduire leurs dépenses.Malgré une première étape de réduction budgétaire qui a annulé 10 milliards d’euros de crédits dans le budget de l’État pour 2024, le gouvernement envisage un nouveau serrage de vis en 2025. Les discussions autour des projets de loi de finances rectificative pour 2024 et du budget pour 2025 mettent en lumière l’urgence des économies d’un montant de 30 milliards au total pour 2024/2025 à réaliser. Cependant, certaines collectivités locales de Guadeloupe font face à une situation financière préoccupante, avec une augmentation de leur endettement et de leurs dépenses. Malgré des recettes contraintes, les dépenses continuent de croître, principalement en raison des dépenses de fonctionnement et du poids des dépenses de personnel.Cette |
Cinéma« La zone d’intérêt », un film de Jonathan GlazerDimanche 10 mars – 11h / Jeudi 14 mars – 14h / Madiana De Jonathan Glazer Culturopoing.com par Vincent Nicolet & François Armand |
Les chroniques de Jean-Marie Nol
L’heure est plus que jamais à la mobilisation pour un nouveau modèle économique La différenciation : chance ou obstacle de taille pour les Antilles ? La « destruction créatrice » n’est -t- elle pas déjà une réalité irrépressible Réinventer la Guadeloupe, c’est mettre l’économie, au centre de la vie du La Guadeloupe possède plusieurs cartes maîtresses à faire valoir En Guadeloupe, le changement de modèle économique doit précéder le changement |
Cinéma« La bête », un film de Bertrand BonelloDimanche 10 mars – 19h / Jeudi 14 mars – 19h / Dimanche 17 Mars – 11h / Madiana La presse en parle : Les Inrockuptibles par Arnaud Hallet |
Cinéma« Bye Bye Tibériade », un doumentaire de Lina SoualemÀ Madiana Vendredi 8 mars – 14h / Lundi 11 mars – 19h La presse en parle : Elle par Françoise Delbecq Suivant le fil ténu et sensible de la mémoire, Lina Soualem inscrit l’histoire de sa mère et la sienne dans celle d’une lignée de femmes palestiniennes. |
Cinéma« Black Tea », un film d’ Abderrahmane SissakoÀ Madiana La presse en parle : L’Obs par Xavier Leherpeur Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet Télé 2 semaines par S.O. Télérama par Cécile Mury & par Marie Sauvion |
Etudes CréolesExamen comparatif de trois lexiques anglais-créole du domaine juridique publiés aux États-UnisPar Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologueDepuis les travaux pionniers du linguiste émérite Pradel Pompilus, auteur, en 1958, du premier « Lexique créole-français » (Université de Paris), la lexicographie créole a élaboré nombre de dictionnaires et de lexiques. Un premier état des lieux de cette production a été présenté par Henry Tourneux, un linguiste français ayant collaboré à plusieurs reprises avec la Faculté de linguistique appliquée de l’Université d’État d’Haïti. Il a en effet publié l’article « Un quart de siècle de lexicographie du créole haïtien (1975-2000) » dans « À l’arpenteur inspiré – Mélanges offerts à Jean Bernabé », ouvrage dirigé par Raphaël Confiant et Robert Damoiseau (Éditions Ibis rouge, Matoury, Guyane, 2006). Dans le prolongement de cette étude, nous avons présenté un état des lieux couvrant une plus longue période sous le titre de « Essai de typologie de la lexicographie créole de 1958 à 2022 » (journal Le National, Port-au-Prince, 21 juillet 2021). Pour la période 1958 – 2022, nous avons répertorié et classé 64 dictionnaires et 11 lexiques, et dans des articles subséquents nous avons complété cet essai par l’évaluation lexicographique de plusieurs ouvrages et plus récemment par le bilan analytique de chacun des trois lexiques anglais-créole du domaine juridique élaborés aux États-Unis et que nous n’avions pas retracé dans notre « Essai de typologie ». |
Etudes CréolesLancement de la Chaire « Langue créole dans la justice »Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologueNouveau « gadget » ou véritable entreprise d’aménagement linguistique en Haïti ? Gadget / n.m. « Objet, appareil, dispositif, projet, etc., qui séduit par son caractère nouveau et original, mais qui n’est pas d’une grande utilité. Une machine à laver très simple, sans gadgets inutiles ». (Dictionnaire Le Larousse) À l’initiative de l’Université d’État d’Haïti et de l’Akademi kreyòl ayisyen, la Journée internationale de la langue maternelle a été célébrée en Haïti le mercredi 21 février 2024. Le thème de cette célébration annuelle était « Lang manman : kreyòl nan lajistis » et les organisateurs de l’événement ont choisi d’annoncer, pour l’occasion, le lancement de la Chaire « Langue créole dans la justice ». Les deux quotidiens francophones d’Haïti, Le Nouvelliste et Le National, ont relaté l’annonce : « L’UEH et l’AKA célèbrent la Journée internationale de la langue maternelle et lancent la chaire « langue créole dans la justice » (Le Nouvelliste, 22 février 2024) et « Plaidoyer pour l’intégration du créole dans le système judiciaire haïtien » (Le Nouvelliste, 22 février 2024). |
CinémaÉdouard Montoute : Caméléon de la scène, héros de la différenceEdouard Montoute est un artiste guyanais polyvalent, engagé dans le monde du cinéma, du théâtre et de la télévision en tant que comédien, scénariste et réalisateur. Né en Guyane, il a grandi en France dans une famille de quatre frères et sœurs. Bien qu’il ait terminé sa scolarité avec un BEP en électronique et mécanique, sa véritable passion était le théâtre. Il découvre le théâtre au collège lorsqu’il participe à une représentation des Fourberies de Scapin de Molière, une expérience qui le marque profondément. À 18 ans, inspiré par une citation de Christophe Lambert, il décide de tenter sa chance au cours Florent, une filière « d’excellence » pour la formation d’acteurs. Malgré l’opposition de sa mère, il est accepté et se forme au métier de comédien. Sa carrière démarre avec des rôles diversifiés, mais il se fait connaître du grand public grâce à des films emblématiques tels que « La Haine » (1995), où il joue le rôle de Darty, et la série de films « Taxi », dans laquelle il incarne le personnage comique d’Alain Trésor. |
Poésies« Disponible » & » Voyageurs »Par Patrick Mathelié-GuinletDisponible Comme un caillou dans la chaussure La frustration n’est pas de mise Il faut l’aventure aborder Et se libérer du connu Voyageurs Au bord de la fenêtre Lors il m’a regardé je vais te raconter |
FéminismesLa Journée Internationale des Droits des Femmes révèle une augmentation alarmante des mutilations génitales fémininesA l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’UNICEF expose une réalité inquiétante : le nombre de femmes victimes de mutilations génitales féminines (MGF) a considérablement augmenté, dépassant les 230 millions selon les dernières estimations. Ces chiffres marquent une hausse de 15 % par rapport à l’étude de 2016, soit 30 millions de femmes supplémentaires touchées. Publiée le 8 mars 2024, cette nouvelle étude met en lumière la persistance de pratiques mutilatoires dans 31 pays où les MGF sont monnaie courante. L’Afrique demeure le continent le plus touché, avec plus de 144 millions de survivantes, suivi par l’Asie (80 millions) et le Moyen-Orient (six millions). Un constat alarmant qui souligne la nécessité d’une action urgente. L’étude met en évidence une tendance inquiétante : de plus en plus de filles subissent ces pratiques à un âge de plus en plus jeune, souvent avant leur cinquième anniversaire. Les conséquences physiques, telles que l’infection, le stress post-traumatique, la transmission du VIH, la dépression, les douleurs intenses et l’infertilité, rendent ces opérations non seulement douloureuses mais potentiellement mortelles. Malgré les avancées dans certains pays, la lutte contre les MGF demeure un défi majeur. |
PolitiquesHaïti sous l’emprise du chaosÉtat d’urgence prolongé, menace de guerre civile et crise humanitaire en escalade La République d’Haïti, déjà plongée dans une crise politique aiguë depuis l’assassinat du président Moïse Jovenel en 2021, se trouve désormais confrontée à une escalade de violences sans précédent, mettant en péril la sécurité et la stabilité du pays. L’état d’urgence, déjà décrété, vient d’être prolongé d’un mois à Port-au-Prince, la capitale, face à l’aggravation de la menace posée par les bandes armées qui contrôlent une part significative du territoire. Les autorités haïtiennes ont pris cette mesure drastique en réponse aux attaques répétées des gangs, qui, selon le Syndicat national de policiers haïtiens (Synapoha), ont déjà détruit 10 bâtiments de police et vidé deux prisons civiles. Une première déclaration d’état d’urgence et un couvre-feu avaient été annoncés après l’évasion massive de milliers de détenus consécutive à une attaque coordonnée sur des prisons par les gangs. La situation sur le terrain est chaotique, avec une violence croissante, symbolisée par l’incendie d’une nouvelle antenne de police à Port-au-Prince. Les forces de l’ordre se trouvent dans une position précaire, confrontées à des groupes armés déterminés à déstabiliser davantage le pays. |
FéminismesCollectif féministe du 8 mars 2024 : ManifesteEn ce 8 mars 2024, Journée Internationale de lutte pour les Droits des Femmes, rappelons que, malgré les progrès obtenus tels que le droit de vote, la dépénalisation de certaines infractions telles que l’avortement ou l’adultère, l’obtention du droit à disposer de son propre compte bancaire, etc, les inégalités subies par les filles et les femmes demeurent encore trop nombreuses et inacceptables. Nous rappelons, notamment que : En matière de violences : 9 victimes d’agressions sexuelles sur 10 sont des femmes et la notion de consentement à l’acte sexuel et du droit des femmes à dire non est systématiquement et régulièrement remis en cause et menacé ! Les femmes ont neuf fois plus de risques d’être agressées dans la sphère publique, que ce soit par harcèlement, injure ou atteinte sexuelle ! 80 % des plaintes déposées sont classées sans suite et seulement 1 % de celles-ci aboutit à une condamnation pénale ! Les femmes migrantes subissent des violences aggravées. La prostitution et la traite humaine touchent de façon ultra-majoritaire les femmes, et s’amplifient chez nous ! |
PolitiquesMartinique : les douze travaux d’HerculeJean-Pierre MauriceUne Martinique de carte postale Mais ce serait sans compter sur le fatalisme bien heureux de l’âme antillaise si prompte à se tourner vers les défilés de mode, concerts ou fêtes en tout genre, neutralisant ainsi bien des velléités de révolte et de contestation. Vous aves dit révolution ? C’est qu’ils n’ont pas tort, car les temps ont changé. Et nos populations, anesthésiées par la consommation, attendent un juste partage des richesses collectives. La Martinique est en danger Car, depuis des années, la Martinique s’enfonce inexorablement sous le poids |
FéminismesÉgalité femmes-hommes : un impératif pour la croissance économique mondiale et l’inclusion socialeÀ l’approche de la Journée mondiale des droits de la femme, la Banque mondiale dévoile son rapport « Les femmes, l’entreprise et le droit », plongeant dans les profondeurs des inégalités persistantes entre les genres dans 190 économies, avec un regard particulier sur l’Europe. Cette étude transcende l’examen des lois pour scruter les cadres de mise en œuvre, mettant en lumière une réalité alarmante : les femmes bénéficient de moins de deux tiers des droits conférés aux hommes. Les pays européens, malgré des avancées significatives, présentent des lacunes dans la mise en œuvre des législations en faveur de l’égalité des sexes. En moyenne, moins de 40% des systèmes nécessaires à une application intégrale de ces lois sont en place. Si la rémunération égale est garantie dans la plupart des économies, seulement un tiers d’entre elles ont adopté des mécanismes efficaces pour réduire les disparités salariales entre hommes et femmes. L’ajout d’indicateurs supplémentaires, englobant la sécurité, la mobilité, le travail, la rémunération, le mariage, la parentalité, la garde des enfants, l’entrepreneuriat, les actifs et les retraites, met en lumière des inégalités plus profondes. |
PolitiquesHaïti : état d’urgence et couvre-feuLe 3 mars, le gouvernement haïtien a pris des mesures drastiques en déclarant l’état d’urgence et en instaurant un couvre-feu à Port-au-Prince, suite à l’évasion massive de milliers de détenus de la plus grande prison de la capitale, attaquée par des gangs armés. La situation en Haïti, déjà en proie à une grave crise politique, sécuritaire et humanitaire depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, a atteint un nouveau sommet de chaos. La prison de Port-au-Prince, qui hébergeait près de 3 800 détenus avant l’attaque, a été largement vidée lors de l’assaut perpétré par des gangs armés cherchant à renverser le Premier ministre contesté, Ariel Henry. Selon des sources proches des autorités pénitentiaires, la grande majorité des prisonniers se sont échappés, plongeant la capitale dans un climat de peur et d’insécurité. Au moins dix personnes ont perdu la vie lors de cette évasion, les victimes comprenant des citoyens tués à l’intérieur de maisons incendiées et d’autres touchées en tentant de fuir les violences. Face à cette escalade de la violence, le gouvernement haïtien a justifié la déclaration d’état d’urgence et l’imposition du couvre-feu en invoquant une « dégradation sécuritaire » caractérisée par des actes criminels de plus en plus violents commis par les gangs armés. |
FéminismesUn vote historique : L’IVG bientôt inscrite dans la Constitution après l’approbation du SénatLe 28 février, le Sénat français a marqué une avancée historique en approuvant massivement l’inscription de « la liberté garantie » des femmes « d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » dans la Constitution. Ce vote crucial ouvre la voie à une étape décisive, la réunion du Parlement en Congrès prévue le 4 mars pour l’adoption définitive de cette révision constitutionnelle. Les associations féministes ont salué cette avancée, soulignant que l’inscription de l’avortement dans la Constitution envoie un message d’espoir aux féministes du monde entier. Le Planning familial a souligné dans un communiqué que cette décision est d’autant plus cruciale étant donné que le droit à l’avortement reste gravement menacé en France et dans le monde. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a exprimé sa satisfaction face à cette « avancée immense », soulignant qu’il s’agit de la reconnaissance du droit des femmes à disposer librement de leur corps. Le Sénat a voté largement en faveur de l’inscription, avec 267 élus approuvant la version du projet de loi constitutionnelle sans modification, tandis que 50 parlementaires ont voté contre. |
PolitiquesChalvet : les faux mystères de l’hélicoptèrePar Yves-Léopold MonthieuxA entendre les mots utilisés pour commémorer le cinquantième anniversaire de Février 74, les anciens de Chalvet n’hésitent pas à puiser dans un large éventail de vocables pour exprimer la glorification de leurs héros et l’exécration du colonisateur. Au diable les précautions sémantiques, donc. Mais que de contradictions ! Aucune d’elles ne sera pourtant relevé par un audiovisuel complaisant, qui n’hésite pas de participer à la surenchère du vocabulaire victimaire. Maintenant que les derniers témoins s’apprêtent à s’en aller, le temps serait donc venu d’inscrire dans le marbre leur histoire des « on dit » de Chalvet. Bilan de l’hécatombe : un mort Le choix offert au verbe est immense, mais pourquoi choisir ? On prend tout : « abattre », « tuerie », « massacre », « assassinat », « boucherie », « carnage », « extermination ». Chacun peut se servir et prendre part au bombardement sémantique. Bilan de l’hécatombe : un mort, un blessé grave, peut-être deux, trois ou quatre blessés légers. Autant de victimes de trop, bien évidemment. Est-il permis cependant d’ajouter un autre blessé grave, au bras sectionné, échappé de justesse à la mort ? |
Féminismes, PolitiquesL’UPLG salue le combat des femmes en Guadeloupe et dans le monde.Communiqué de l’UPLG—Communiqué de l’UPLG — En Guadeloupe, nous sommes consternés à chaque fois où une femme est tuée par son conjoint ou son compagnon. Le pays hurle de douleur et d’indignation. Seulement les violences faites aux femmes sont en hausse et dépassent les moyennes de nombre de pays et territoires. En Guadeloupe comme partout ailleurs les femmes doivent se battre pour bénéficier des mêmes droits que les hommes, même quand l’égalité homme femme est reconnue par la loi. L’accès à certains emplois ou à certaines fonctions est plus difficile pour les femmes, en particulier pour les postes d’encadrement. Quand on regarde la répartition homme/femme dans l’éducation en Guadeloupe, à l’école maternelle, les enseignants sont presque en totalité des femmes, à l’école élémentaire elles sont plus de 60% pour un peu moins de 40% d’hommes, dans l’enseignement secondaire les hommes sont un peu plus nombreux, dans l’enseignement supérieur les hommes sont la grande majorité. |
Echos d'écoL’intérimaire peut obtenir une requalification de son intérim en CDI et un cumul d’indemnitésDes missions d’intérim peuvent être requalifiées en CDI lorsque le salarié occupe un poste permanent dans l’entreprise. Il peut également bénéficier d’un cumul d’indemnités auprès de l’entreprise utilisatrice et de l’agence d’intérim lorsque l’objet des contrats n’est pas le même. C’est ce que la Cour de cassation affirme dans un arrêt du 7 février 2024 publié au bulletin. Une salariée licenciée par son agence d’intérim et par son entreprise de travail temporaire saisit la justice afin que ses missions d’intérim soient requalifiées en contrat à durée indéterminée (CDI). L’entreprise utilisatrice oppose que la requalification en CDI doit être exclue car le salarié intérimaire ne peut être lié par deux CDI distincts pour une même prestation de travail. La cour d’appel accueille la requête de la salariée et condamne l’entreprise utilisatrice. Elle retient que les missions d’intérim peuvent être requalifiées en CDI lorsqu’elles ont pour objet ou pour effet de « pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente ». Pour elle, la salariée peut demander des indemnités pour ruptures injustifiées aussi bien auprès de l’entreprise utilisatrice que de l’agence d’intérim dès lors que les contrats n’ont pas le même objet. |
SociologieAutorité parentale : qu’est-ce qu’un acte usuel ?Madame Pierre est séparée de Monsieur Dubois avec lequel elle a eu un enfant que le père a reconnu. Les deux parents ont l’autorité parentale. Madame Pierre possède déjà une carte nationale d’identité (CNI) pour l’enfant et s’étonne que son ex-compagnon puisse de son côté demander un passeport dans le but de voyager. Elle souhaite savoir si cette pièce d’identité peut être remise au père seul sans qu’elle ne consente à cette démarche. On vous répond : En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, un parent peut faire, seul, un acte usuel. L’acte usuel n’a pas de définition dans la loi. En pratique, ce sont les juges qui ont dégagé les critères de cet acte. Il s’agit d’un acte quotidien, sans gravité, qui n’engage pas l’avenir de l’enfant ou ses droits fondamentaux ou qui s’inscrit dans une pratique antérieure non contestée. Lorsqu’il fait un acte usuel, le parent titulaire de l’autorité parentale est présumé avoir l’accord de l’autre. Sont notamment considérés comme des actes usuels : |
Echos d'écoRSA : expérimentation des 15 heures d’activité dans 29 nouveaux départements à partir de mars 2024Le nombre de territoires où l’obtention du revenu de solidarité active (RSA) est associée à la réalisation d’au moins 15 heures d’activité hebdomadaires passe à compter du 1er mars 2024 de 18 à 47, a indiqué la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ; elle avait précédemment signalé que ce dispositif devrait être généralisé en 2025. Le ministère du Travail a publié le 1er mars 2024 la liste des 29 nouveaux départements participant à l’expérimentation de la réforme du revenu de solidarité active ; celle-ci vise à lier le versement de l’allocation à la réalisation de 15 à 20 heures d’activité par semaine. Ces départements sont : la Haute-Savoie ; le Rhône ; l’Allier ; le Cantal ; le Territoire de Belfort ; la Haute-Saône ; la Saône-et-Loire ; le Finistère ; le Loir-et-Cher ; le Cher ; l’Eure-et-Loir ; la Meuse ; la collectivité européenne d’Alsace (le Bas-Rhin et le Haut-Rhin) ; les Ardennes ; la Marne ; le Pas-de-Calais ; l’Oise ; l’Essonne ; les Hauts-de-Seine ; le Val-de-Marne ; la Manche ; la Seine-Maritime ; la Charente-Maritime ; la Vienne ; les Alpes-Maritimes ; le Vaucluse ; la Sarthe ; la Guadeloupe. |
SociologieLes Français vivant au Portugal et au Canada peuvent désormais faire renouveler leur passeport en ligneLes Français majeurs résidant au Canada et au Portugal peuvent sous conditions, à compter du 1er mars 2024, faire renouveler leur passeport de manière dématérialisée sur Service-Public.fr. Les modalités de cette expérimentation ont été précisées dans un arrêté publié le 28 février 2024 au Journal officiel. Si vous résidez au Canada ou au Portugal, vous pouvez désormais faire une demande de renouvellement de votre passeport sur Service-Public.fr, donc sans être obligé de vous déplacer à l’ambassade ou au consulat. Pour ce faire, vous devez notamment : Vous ne pouvez pas utiliser cette procédure s’il s’agit : À noter : cette expérimentation dure un an, prenant fin le 28 février 2025. |
Expositions, ThéâtreExposition, théâtre, l’Art Gonds Tout fête les droits des femmes–Par Marie Alba — L’association L’Art Gonds Tout présente l’exposition « A tire-d ’Elles » et la pièce de théâtre « Monologues de femmes » L’exposition « A tire-d ’Elles présentée à l’OMCLR du 05 au 16 mars 2024 par l’association l’Art Gonds Tout à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes rassemble les œuvres de sept artistes, hommes et femmes, qui à travers leur art se font messagers d’espoirs sur la situation de la femme dans nos sociétés encore trop inégalitaires. Les artistes subliment l’énergie déployée contre vents et marées pour rester debout, de toutes ces femmes qui n’interrompent jamais la course à tire-d’aile vers la reconnaissance de leurs droits et de leur dignité. Femme libre, femme résiliente, femme guerrière… « En rythme chaloupés …elles prennent vie en plongeant dans leurs racines aériennes…puis le vent impatient s’y met aussi …il commence à souffler dans leurs chevelures … » poétise Valérie Biegel, artiste exposante. La troupe de théâtre l’Art Gonds Tout qui a souvent fait le choix de l’entremêlement du théâtre et des arts plastiques présente aussi la pièce « Monologues de femmes » |
SociologieLe livre, le compagnon de la viePar André LucrèceDans mon dernier livre, La Guadeloupe, la Martinique au temps du Covid-19, j’évoquais dans ces pays l’érosion persistante des contenus civilisationnels. Parmi ceux-ci, le déclin du statut du livre : fermeture de librairies, dont l’excellente Librairie Alexandre, parmi bien d’autres, disparition des revues, Études Guadeloupéennes, et la revue CARE du Centre Antillais de Recherches et d’Études, en Martinique, les revues Carbet et celles qui vont suivre, comme Archipelago, dédiée à la Caraïbe ou Chemins Critiques, revue Haïtiano-Carïbéenne, sans parler de la revue Textes, Études et Documents qui était une production de l’université des Antilles. L’exception étant celle qui a pu survivre, à savoir Les Cahiers du Patrimoine. Quant aux conférences – les plus fructueux et les plus profitables exercices de l’esprit – qui avaient lieu à l’université, à la bibliothèque Schoelcher à Fort-de-France ou dans les mairies des communes, elles se font de plus en plus rares. A cela, il faut ajouter le rôle des média. Pendant une quarantaine d’années, j’ai lu, analysé et présenté des livres dans les studios de cette maison qui aujourd’hui porte le nom de Martinique 1ère et j’ai pu mesurer l’influence des émissions littéraires sur la vitalité d’un livre. |
ContesFestival International Contes & Musique » Graines de paroles »Le mot du directeur artistique Valer’Egouy— Le mot du directeur artistique Valer’Egouy — Cette quatrième édition du Festival International de Spectacles Interactifs « GRAINES DE PAROLES » comptera une causerie-débat dont le thème sera « Les Enjeux du Conte en Martinique » avec la participation des artistes invités et locaux. Nous partagerons ainsi nos réflexions autour de « L’importance de raconter aux petits, d’emmener les enfants aux spectacles » le mercredi 20 mars à la Bibliothèque Schoelcher. |
Parutions, SantéUrgence obésité : Un cri d’alarme pour la santé des Antillais et GuyanaisAux Antilles et en Guyane, l’obésité s’est transformée en une menace criante pour la santé publique, touchant plus de la moitié de la population. Face à cette situation préoccupante, le journaliste et écrivain André Berthon a lancé un appel vibrant à la conscience collective à travers son dernier ouvrage intitulé « Alerte Obésité!» (Caraibeditions.) André Berthon expose les faits alarmants : un manque d’activité physique et une alimentation inadaptée sont les principaux coupables de cette épidémie, frappant particulièrement les femmes et mettant en péril la santé des enfants et des adolescents. Les conséquences de l’obésité ne sont pas à prendre à la légère, allant des maladies cardiaques aux troubles sexuels, compromettant ainsi l’espérance de vie des générations à venir. L’auteur souligne l’urgence de la situation, déplorant le manque de sensibilisation et d’actions concrètes de la part des autorités. Il interpelle les consciences individuelles et collectives, pointant du doigt le manque d’initiatives pour contrer ce fléau. Les femmes, en particulier les jeunes, sont les plus touchées, et la pandémie de COVID-19 a probablement accentué le problème. |
ContesFranck Émile Jean-Gilles : Le pilote du sud, maître incontesté du conte martiniquais, s’est éteint à la veille de son centenaireNécrologie de Franck Émile Jean-Gilles (22 mai 1924 – 26 février 2024) Franck Jean-Gilles, le légendaire conteur martiniquais au chapeau à large bord et à la moustache impeccable, s’est éteint durant le week-end à la veille de célébrer son centième anniversaire, le 22 mai prochain. Né au quartier Rollin le 22 mai 1924, il était le cadet d’une fratrie de neuf enfants et a consacré une vie entière à l’enrichissement culturel de la Martinique. Le Pilotin du Sud, un maître du conte et un travailleur acharné Franck Jean-Gilles, également connu sous le surnom de « Pilotin du Sud », était bien plus qu’un conteur. Né d’une passion précoce pour les récits transmis par son grand-oncle Dodo Nacitas et Gérard Bellay, il a commencé à conter à l’âge de 14 ans lors de fêtes locales. Travaillant d’arrache-pied comme ouvrier agricole, il cultivait la canne à sucre et charroyait la banane. Ses journées étaient marquées par un travail acharné, mais à la tombée de la nuit, il se transformait en un grand maître du conte qui a sillonné le Sud pour animer des veillées et participé à des événements culturels à travers la Martinique, en France, en Guadeloupe et en Guyane. |
Expositions, Peinture« Éclosions Hardies » : lemonde vibrant de Miguel Marajo à Tropiques-AtriumJusqu’au 16 mars 2024 L’exposition « Éclosions Hardies » de Miguel Marajo, présentée à Tropiques-Atrium, scène nationale de Martinique, est un événement majeur à ne pas manquer, se tenant jusqu’au 16 mars 2024. Commissariée par Jean Marie-Louise, cette exposition monographique met en lumière plus d’une cinquantaine d’œuvres de l’artiste, dont certaines sont dévoilées au public pour la première fois. Miguel Marajo, artiste martiniquais au talent singulier, explore un univers riche en questionnements et en réflexions à travers son œuvre. Enraciné dans ses origines, il place le corps noir au cœur de sa pratique artistique, offrant ainsi une exploration plurielle et variée. L’exposition dévoile un parcours artistique où le corps devient à la fois sujet, objet, matière sensible et intelligible. Selon Jean Marie-Louise, il constitue la thématique profonde qui sous-tend les fondements de l’œuvre de Marajo, le pivot créatif, une source inépuisable d’inspiration, et la charpente de ses compositions. « Éclosions hardies » présente une immersion captivante dans l’univers artistique de Miguel Marajo, révélant une diversité de médiums, de la peinture à l’huile et à l’acrylique aux dessins, en passant par des objets insolites tels qu’un casque colonial. |
Patrick Chamoiseau, PolitiquesConsidérations sur la Grande Grève de Février 2009 en MartiniquePar Patrick ChamoiseauDans une interview menée par Jean Bourgault, le 15 avril 2010, pour la revue les Temps Modernes, Patrick CHAMOISEAU analyse ce phénomène aussi puissant qu’énigmatique sous l’éclairage d’un imaginaire : celui de la Relation…
Patrick CHAMOISEAU – Il y a plusieurs choses :d’abord ça a été un mouvement tout à fait énigmatique. Croire qu’on pourrait dès aujourd’hui donner des explications claires et définitives et mettre tout cela à plat, enlever les plis, les ombres, l’inconnaissable, ce serait être victime d’une illusion. |
PhotographieAdieu à Philippe BourgadePar Frantz SuccabAdieu Pipo Pas du pipeau Nous étions quelque uns Tant d’années Salut aux survivants de l’époque Frantz Succab |
MusiquesStage de steelpan avec Andy Narell10 – 16 mars à Laborie, Saint-Lucie Aimeriez-vous jouer dans un steel baan et découvrir un magnifique village des Caraïbes ? |
Patrick Chamoiseau, Photographie« La Matière d’une absence » : Saint-Pierre, entre vestiges et mémoireSamedi 24 février, au relais du Parc Naturel Régional de la Martinique (PNRM), l’ouvrage intitulé « La matière d’une absence » a été dévoilé en présence de ses éminents auteurs, Patrick Chamoiseau et Jean-Luc de Laguarigue. Ce livre, édité par le PNRM, offre une plongée captivante dans l’histoire de Saint-Pierre et de ses ruines, mettant en lumière le riche patrimoine culturel de la ville. L’exploration minutieuse de l’écrivain et du photographe à travers la ville d’Art et d’Histoire a donné naissance à un ouvrage véritablement patrimonial. Ce projet, fruit de la collaboration entre les deux artistes, propose un récit unique, mêlant habilement l’imaginaire et la réalité, capturé à la fois par les mots évocateurs de Chamoiseau et les images saisissantes de Laguarigue. Lors de la présentation, Patrick Chamoiseau a partagé son enchantement face aux photographies de Jean-Luc de Laguarigue, soulignant la capacité du photographe à rendre visible l’invisible. « La puissance de la vision du photographe permet de rendre visible ce qui n’est pas visible, or c’est l’invisible qui fait la ville de Saint-Pierre », a déclaré l’écrivain. Il a ajouté que les photos ont transformé les ruines en archives historiques, offrant une perspective nouvelle sur l’histoire de la Martinique. |
Ecologie, SantéScandale du chlordécone : les députés votent la reconnaissance de la « responsabilité » de l’ÉtatCe jeudi 29 février 2024, un tournant historique a marqué la reconnaissance de la « responsabilité » de l’État français dans le scandale du chlordécone. Ce pesticide, largement utilisé dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique jusqu’en 1993 malgré sa nocivité connue depuis les années 1970, a été au cœur des débats à l’Assemblée nationale. La proposition de loi socialiste, initiée par le député de Guadeloupe Elie Califer, a été adoptée en première lecture à l’unanimité, malgré l’abstention des groupes de la majorité. Ce texte reconnaît explicitement la « responsabilité » de l’État français dans les préjudices sanitaires, moraux, écologiques, et économiques résultant de l’utilisation prolongée du chlordécone. Cependant, au-delà de sa portée symbolique, le texte suscite des réactions mitigées. Certains estiment qu’il ne va pas assez loin, soulignant les écueils et lacunes des plans antérieurs destinés à atténuer les conséquences de ce pesticide dans les Antilles. Des amendements ont été déposés pour élargir les indemnisations aux victimes indirectes du chlordécone, mais des critiques ont émergé au sujet du manque d’ambition du texte en termes de dépollution et d’indemnisation. Les groupes GDR, LFI, et Écologistes ont plaidé en faveur d’une approche plus contraignante, tandis que des voix se sont élevées pour impliquer davantage les producteurs de l’époque dans cette responsabilité. |
Danses« Sulkary » d’Eduardo Rivero / « Métamorfosis » de Narciso Médina – Cie Rakatan de CubaVendredi 8 mars 19h à Tropiques-Atrium Découvrez « Sulkary », une création emblématique de 1971 signée par le chorégraphe cubain Eduardo Rivero. Cette œuvre incarne une fusion remarquable de mouvements hautement stylisés imprégnés d’influences afro-caribéennes. Trois hommes et trois femmes évoluent avec une rigueur stylisée à travers des formations lentes et sculpturales, ainsi que des ondulations sauvages et puissantes, s’inspirant des traditions de la danse afro-cubaine. |
Comment mettre La Lettre de Madinin'Art en liste blancheMême si vous êtes abonné à La Lettre de Madinin’Art, elle peut souvent arriver par erreur dans le dossier spam de votre messagerie ! Afin d’éviter cela, vous devez placer l’adresse de l’expéditeur dans votre liste blanche. La procédure diffère légèrement selon le programme ou service de messagerie que vous utilisez. |