Mardi 24 juin 19h30| Mercredi. 25 juin
19h 30 | Théâtre Aimé Césaire, F-d-F | Gratuit |
L’atelier Théâtre du
SERMAC et First Caraïbes vous invitent à
assister aux premières représentations d’une des
tros pièces inédites de Frantz Fanon écrites
entre 1949 et 1950.
Cette pièce a été écrite par Frantz Fanon en
1949 alors qu’il menait ses études de médecine à
Lyon. Il s’inspire alors des drames poétiques
surréalistes d’Aimé Césaire, notamment Et les
chiens se taisaient publié pour la première fois
en 1946. La pièce est conçue comme une tragédie
classique grecque, avec chœur et se déroule sur
l’île imaginaire de Lébos.
Le souverain de l’île est le roi Polyxos. Son
fils, le prince Épithalos, est revenu pour
épouser Audaline, fille du noble Ménasha. Il est
cependant plus préoccupé par la contestation du
règne de Polyxos, car sous son règne le peuple
vit dans les ténèbres, sous un régime inféodé
aux exigences des dieux, régime d’obscurité et
de paix qui a duré 2000 ans. Déterminé à
restaurer pour l’île et ses habitants le régime
de la lumière du soleil, de l’événement et de la
liberté, Épithalos tue son père et déclenche une
révolution.
Mardi 24
juin de 9h à 12h Matinée
d’information sur le deuil périnatal A l’étage
du LCR de Pointe-Lynch.Cité Ozanam- Le Robert
Avec l’association « Zétwal an syèl » et
l’intervention de la psychologue Mathilde
Edmond-Mariette.
En octobre 2024, notre association Les
Vélos Marin Martinique a officiellement écrit à
l’UNESCO. L’objectif : attirer
l’attention et ouvrir un dialogue autour de la
reconnaissance du vélo populaire en tant
qu’élément du patrimoine culturel
immatériel de l’humanité.
Nous demandions une reconnaissance claire,
symbolique et significative d’une pratique
modeste mais essentielle, ancrée dans le
quotidien de millions de personnes à travers le
monde. Huit mois plus tard : aucune réponse.
Hormis un accusé de réception automatique, le
jour même de l’envoi.De quoi
parlons-nous ?Le vélo populaire,
ce n’est ni une tendance, ni un objet de
consommation, ni un produit de performance. Ce
n’est ni le vélo subventionné, ni le vélo
high-tech, dernier modèle des vitrines urbaines.
C’est celui qu’on récupère, qu’on répare, qu’on
transmet. Celui qui passe d’un adulte à un
enfant. Celui qui circule dans les quartiers,
les campagnes, malgré le manque
d’infrastructures.C’est un outil de solidarité,
un moyen de liberté, un vecteur d’indépendance,
de lien social, d’apprentissage. Même dans la
précarité, c’est un outil indispensable.
Une
étude récemment menée par l’Anses met en
évidence une découverte surprenante : les boissons
conditionnées dans des bouteilles en verre, telles
que les sodas, bières et thés glacés, contiennent en
moyenne bien plus de microplastiques que celles en
plastique ou en canettes. Ce phénomène, qui défie
les attentes initiales, pourrait être attribué à la
peinture des capsules métalliques qui ferment ces
bouteilles en verre.
Les résultats de cette étude, réalisée dans le cadre
d’une thèse financée par l’Anses et la région
Hauts-de-France, ont révélé des niveaux de
contamination allant de 100 particules de
microplastiques par litre pour les boissons en
bouteilles en verre, soit 5 à 50 fois plus que dans
celles conditionnées dans des bouteilles en
plastique ou des canettes. Ce taux est
particulièrement élevé pour des boissons comme la
bière, les limonades, les colas et les thés glacés.
Une observation clé des chercheurs a été que les
particules retrouvées dans les boissons en verre
étaient de la même couleur, forme et composition que
la peinture des capsules métalliques, suggérant que
ces microplastiques proviennent directement de la
peinture qui recouvre ces capsules.
Depuis
les années 1960, le domaine de l’observation des
océans a été transformé par d’importantes avancées
technologiques et numériques. La transition vers une
approche globale de surveillance de la santé de
l’océan s’est fait grâce à l’émergence
d’instruments in situ déployés en mer et de
satellites qui permettent d’observer la Terre depuis
l’espace, et grâce à l’amélioration des modèles
numériques. Progressivement, les scientifiques du
monde entier ont su mettre l’océan à cœur ouvert.
Aujourd’hui, les
scientifiques sont unanimes : le changement
climatique est bien en cours, et il a des
conséquences dramatiques sur l’état de santé d’un
océan qui a déjà absorbé 90 %
de l’excès de chaleur et 26 %
des émissions de CO₂ dus à nos activités
humaines. Par exemple, une eau plus acide et plus
chaude menace les écosystèmes marins comme les
coraux, les coquillages et toute la chaîne
alimentaire océanique. Les scientifiques observent
également que trois des neuf limites planétaires
sont déjà franchies et que, parmi les dix principaux
risques pour la décennie 2025-2035 à venir, quatre
d’entre eux sont liés à l’environnement et à l’état
de santé de l’océan.
De l’idée à
l’action : où en est-on pour sauver les
océans ?
—
Collectif —
La France joue un
rôle essentiel pour progresser vers l’objectif de
conserver et utiliser durablement les océans,
puisqu’avec la deuxième plus grande zone économique
exclusive du monde, elle détient une grande partie
du pouvoir d’orientation concernant l’utilisation
des ressources océaniques. Ce rôle est au cœur des
discussions internationales lors de la troisième
Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC 3),
qui se tiend à Nice du 9 au 13 juin 2025.
Cependant, remplir
un mandat aussi nécessaire qu’ambitieux
d’accélération et de mobilisation de l’action ne
sera pas simple. Les discussions de l’Unoc 3 se
déroulent dans un contexte où l’océan est confronté
à des défis sans précédent dans l’histoire de
l’humanité, notamment en raison des impacts de plus
en plus prégnants du changement climatique.
La
France, longtemps épargnée par le stress hydrique
grâce à un climat tempéré, découvre désormais la
rareté de l’eau potable, comme en témoignent les
sécheresses de 2022 et 2023. Ces épisodes extrêmes
ont frappé les esprits : 343 communes ont dû être
ravitaillées en urgence par camions-citernes, et
90 % des départements ont subi des restrictions
d’usage de l’eau. En 2023, le gouvernement
a lancé un « Plan Eau » pour anticiper les
pénuries et encourager un usage plus responsable de
la ressource.
Le
défi à relever est immense : assurer un accès
durable à l’eau potable exigera des investissements
massifs et une profonde adaptation des pratiques.
Quel modèle économique permettra de relever ce
défi ? Deux pistes principales se dégagent :
utiliser le prix de l’eau pour inciter à la
sobriété, et repenser la gestion et le financement
du service d’eau potable.
Le
juste prix à fixer pour l’eau potable
En
France, le service de l’eau potable fonctionne comme
un monopole naturel : les coûts fixes élevés
(entretien des réseaux de distribution, stations de
pompage et usines de traitement) rendent inefficace
toute mise en concurrence.
Je suis martiniquais et citoyen français. Je réside
depuis ma naissance en Martinique. C’est mon pays et
je n’en connais pas d’autres ! J’y ai fréquenté
l’école primaire, le collège, le lycée et
l’université où j’ai obtenu une maîtrise en sciences
économiques. J’y ai exercé pendant 47 ans les
fonctions de professeur certifié, entrecoupés d’une
période d’un détachement de 10 ans au Conseil
régional de Martinique, pour assister un élu, M.
Armand Nicolas, à l’époque secrétaire général du
parti communiste martiniquais, mouvement dont j’ai
été un membre actif. J’ai quitté ce parti en 1995.
Depuis que Jean-Luc
Mélenchon a quitté le PS, j’ai suivi avec intérêt le
parcours des différents mouvements créés jusqu’à La
France Insoumise et, à plusieurs reprises, j’ai
soutenu les idées et le programme, « L’avenir encommun », les
ai propagés et quand l’occasion m’était offerte,
glissé un bulletin dans l’urne, notamment lors desélections
présidentielles.
Malheureusement, tout ce en quoi je croyais dur
comme fer, tout ce qui fondait mes convictions les
plus profondes a fini par briser devant les réalités
humaines, illustrant le proverbe selon lequel « les
plus belles idées valent ce que valent les hommes
qui les portent ».
Pour
parler de la subjectivité, il nous faut commencer
par définir le concept même de sujet et de sa
consistance que nous appelons la subjectalité. Le
sujet est essentiellement la dimension d’une
conscience de soi qui s’assume pour soi en rapport à
des êtres qui peuvent être tout autant d’autres
sujets que des non sujets, animaux, choses etc… Le
sujet est donc soit un humain soit un suprahumain
individuel ou collectif qui se manifeste par pensée,
parole et action.
La subjectivité est
justement la mise en acte de la subjectalité – cette
nature constituant l’état de sujet – par la pensée,
la parole et l’action comme signature de son être
particulier, son ipséité.
Si nous avons dit
que le sujet peut être suprahumain, c’est que nous
présumons – au long de l’atemporalité (avant le
commencement du temps des créés), puis de
l’histoire, à partir de l’avènement de l’univers et
de plusieurs manifestations portées à notre évidence
– que des êtres bien supérieurs aux hommes existent,
ces êtres que la langue humaine appellera esprits
qui, selon leur hiérarchie pressentie, sont
désignés: Dieu, anges, génies… Les traditions
spirituelles, notamment la tradition judéo-biblique
est formelle: Dieu, en qui d’ailleurs, nous croyons,
a pensé, parlé et agi et cela a généré ni plus ni
moins que la Création, c’est-à-dire tous les connus
et inconnus des mondes sensible et insensible.
Un
nombre
record
de près
de 1,3
million
de
personnes
ont été
forcées
de fuir
les
violences
des
gangs en
Haïti
pour
trouver
refuge
ailleurs
dans ce
pays des
Caraïbes,
a
indiqué
mercredi
une
agence
des
Nations
Unies.
«
Derrière ces chiffres se cachent
tant de personnes dont la souffrance
est incommensurable : des enfants,
des mères, des personnes âgées, dont
beaucoup ont été forcés de fuir leur
maison à plusieurs reprises, souvent
sans rien, et qui vivent maintenant
dans des conditions qui ne sont ni
sûres ni durables », a déclaré Amy
Pope, Directrice générale de l’OIM.
Réunion au siège de l’ONU
Ces
chiffres ont été publiés alors
qu’une réunion est organisée ce
mercredi au siège de l’ONU à New
York par le Conseil économique et
social des Nations Unies (ECOSOC)
et la Commission de consolidation de
la paix (CCP) avec pour thème
« Construire et pérenniser la paix
en Haïti ».
Le vent du crépuscule vespéral emportait à perte
d’oreilles les cris d’exultation des quelques
contadins manifestement édifiés et conquis. Ils
avaient compris que l’individu ne serait jamais
arrivé à sortir de l’emprise du « Bon Dieu » et du
« Diable » de Jean-Paul Sartre, dans son procès
contre le Créateur. Dès la Genèse, l’humanité était
prise au piège des principes métaphysiques de la
dualité perpétuelle. Elle ne pouvait se soustraire
ni de Heinrich ni de Goetz. N’était-ce pas à cause
de cela qu’il lui avait paru difficile de changer
ses couleurs originelles et de se repeindre
seulement à celles de la justice et de la noblesse ?
Après la disparition de la civilisation humaine, Le
« Bien » et le « Mal » n’auraient-ils pas continué à
trôner sur le vide abyssal des ténèbres ? « Au
commencement était la « Parole ». La « Parole »
personnifiait donc, à elle seule, Le « Bon » et le
« Méchant ». Elle conditionnait la « Liberté » et la
« Servitude »; elle régissait le « Bonheur » et le
« Malheur » : la « vie éternelle » pour les soumis,
la « mort éternelle » pour les rebelles.
•
Il n’y aurait pas eu d’Assises Populaires sur la Vie
Chère s’il n’y avait pas eu le mouvement de masse
initié par le RPPRAC et soutenu notamment par la
CGTM, la CDMT et certains partis politiques.
• Il n’y aurait
pas eu d’Assises Populaires sur la Vie Chère sans
les puissantes manifestations aussi bien en
Martinique que dans l’Hexagone par le mouvement
initié en Martinique.
• Il n’y
aurait pas eu d’Assises Populaires sur la Vie Chère
sans l’explosion de colère dans les quartiers de
Fort-de-France à la fin de l’année 2024.
• Il n’y
aurait pas eu d’Assises Populaires sur la Vie Chère
si la presse française et internationale n’avait pas
relayé le mouvement de masse et de rue contre la vie
chère.
Ce mouvement
de masse venu des quartiers pauvres a fait peur au
pouvoir et à une partie de la classe politique.
C’est
finalement lui qui a obligé le groupe Bernard Hayot
(GBH) à dévoiler des bénéfices de plus de 220
millions en 2023 et en même temps des subventions de
55 millions de l’État. Tout un chacun a pu se rendre
compte que l’argent public servait bien à renflouer
les grosses sociétés.
« HISTORIQUE
! » ;
Le
mot est revenu souvent pour qualifier à chaud le
moment passé. Et pas seulement dans la bouche de
Clauy Siar, l’animateur dont c’était sans doute le
rôle !
Cette appréciation contraste fort avec les
virulentes dénonciations de certain·e·s,
ne ménageant ni le RPPRAC, initiateur, ni la
puissance invitante, les députés
Marcellin
Nadeau et
Jean-Philippe
Nilor, ni les intervenants.
La
joie des participant·e·s
a été palpable du début à la fin. Joie de se
retrouver en grand nombre, joie d’écouter des
exposés bien documentés, joie d’assister à des
débats animés, joie du contact direct avec des
député·e·s engagé·e·s,
lucides, combattifs/ves venant de Guyane, de La
Réunion, de la Polynésie, de France.
Ces
deux jours d’échanges entre des associations, des
syndicats, des djèrié et djèrièz,
qui ont battu le pavé pendant près d’une année et
les élu·e·s
en question,
constituent une première qui mérite une franche
approbation.
Que
cela ait été l’occasion d’un frottement entre des
traditions politiques et des expressions
idéologiques différentes,
est une excellente chose.
Honneur et respect pour nos combattants attaqués,
une fois de plus, par l’appareil judiciaire du
Pouvoir Colonial !
—
Communiqué du CNCP —
Soyons-en bien conscients : plus notre lutte pour la
souveraineté et l’émancipation progressera, plus le
Pouvoir colonial intensifiera la répression
judiciaire et Policière. C’est d’ailleurs, de sa
part, une stratégie pensée pour nous emprisonner de
façon permanente dans un cycle de manifestations de
protestation qui nous empêche de développer notre
propre stratégie de libération. De fait, il peut se
réjouir en constatant, qu’après chaque rassemblement
devant ses tribunaux, nos forces s’éparpillent
jusqu’à la prochaine manifestation.
Ce qui ferait vraiment peur au Pouvoir Colonial et
qui répondrait à son arrogance c’est qu’à la fin de
chaque manifestation chacun et chacune de nous
reparte travailler à saper les bases de sa
domination. Ce qui l’ébranlerait vraiment, c’est que
nous imposions notre tempo et que nous mettions en
œuvre une stratégie globale et offensive.
Aujourd’hui, de plus en plus nombreux sont ceux qui
reconnaissent que la domination coloniale nous
maintient dans une nasse. La majorité de notre
Peuple est consciente que les autorités françaises
mènent une offensive pour s’attaquer à l’existence
même de notre Peuple : génocide par substitution,
spoliation des terres, destruction des petites et
moyennes entreprises martiniquaises, etc.
—
Par Serge Letchimy —
Depuis le début de l’année, seize homicides ont été
enregistrés en Martinique. Treize d’entre eux ont
été commis par arme à feu. Ce n’est plus une série
de faits divers : c’est une spirale de mort qui
s’installe dans notre quotidien. Et pourtant, l’État
regarde ailleurs. Combien de sirènes faudra-t-il
encore entendre, combien de corps faudra-t-il
couvrir d’un drap blanc avant que la République
prenne la mesure de ce que vit la Martinique ? Nous
sommes en guerre. Une guerre silencieuse, brutale,
sournoise — celle que mène un narcotrafic devenu
tentaculaire. Et cette guerre, nous ne pouvons plus
la mener seuls.
La Martinique est
aujourd’hui un point de transit stratégique pour la
cocaïne venue d’Amérique du Sud à destination de
l’Europe. Les cartels colombiens et vénézuéliens le
savent. Ils exploitent nos failles : des ports
insuffisamment contrôlés, des radars côtiers promis
depuis vingt ans mais jamais installés, une
coopération internationale encore trop timide. L’an
dernier, seulement 1 400 conteneurs sur 188 000 ont
été contrôlés par les douanes au Grand Port
Maritime. 60% de la cocaïne saisie en France l’a été
dans la zone Antilles-Guyane.
Vendredi 20 juin de
11h à 13h Mes musiciens
sont synesthètes de Margot Asphe. Médiathèque de
Rivière-Salée
Finissage de l’exposition en présence de l’artiste.
Vendredi 20
juin de 17h à 18h « Mizik ba ti
manmay' » Jardin de la
piscine municipale de Schoelcher
4è édition de la manifestation
Au programme : Show Ti Kreol avec ses mascottes.
Artistes invités pour cette occasion : Esy Kennenga
et Kassidy.
Vendredi 20 juin à partir de 19h
Fête de la musique
Place de la Mairie de Sainte-Luce
Karaoké live. accompagné de musiciens en live et
d’artistes (Faiv, Joël Zabulon, et les membres du
groupe Sweet My Life). Au programme : Zouk, konpa,
mazouk, ballade, pop, reggae, soul, rumba, trap… il
y en aura pour tous les goûts !
Ambiance garantie dans la pure tradition de la Fête
de la Musique !
Inscrivez-vous pour chanter sur scène : 0596.621
952.
Vendredi 20
juin à 19h Présentation
de « Pawol swasanr moso-chanté » Médiathèque
Yva Léro La Trinité
Ouvrage d’Edmond Mondésir, auteur, compositeur,
écrivain, musicien. Chanté par l’auteur
Avec A
Normal Family, le réalisateur sud-coréen Hur
Jin-ho livre une analyse acérée et complexe des
fractures qui traversent à la fois les structures
familiales et la société coréenne contemporaine.
Dans ce thriller psychologique, où la question
morale se confronte sans cesse à la réalité sociale,
le film met en lumière l’impact de la richesse, du
pouvoir et des rôles sociaux sur l’équilibre fragile
des relations humaines.
À l’origine de
cette introspection, une première scène tragique et
choquante : un conducteur de voiture écrase
volontairement un homme, menaçant d’endommager son
pare-brise, et provoque la mort de la fille de ce
dernier. L’introduction de cet acte, plus que
simplement violent, est un catalyseur d’une
réflexion éthique qui déchire les personnages et le
spectateur. D’un côté, l’avocat de la famille du
conducteur défend son client avec des arguments d’un
cynisme implacable, profitant de l’argent familial
pour manipuler la justice et acheter le silence des
proches de la victime.
Par
Karim Moussaoui, Maud Ameline
Avec Sammy Lechea, Zar Amir Ebrahimi, Hamid
Amirouche | 7 mai 2025 en salle | 1h 33min | Drame Synopsis
Interdit – 12 ans
Réda vit chez ses parents dans un quartier bourgeois
d’Alger. Il occupe un poste dans la plus grande
entreprise d’hydrocarbures du pays dirigée par son
père, un homme froid et autoritaire. Sous tous ces
vernis apparents, Réda dissimule un mal-être
profond. Un jour, le père meurt et un événement
inattendu se produit : le reflet de Réda disparaît
du miroir…
« Les Enfants Rouges » un film de Lotfi Achour
Lundi 23 juin – 19h | Mardi 24 juin – 14h Par
Lotfi Achour, Natacha De Pontcharra | Avec Ali
Helali, Yassine Samouni, Wided Dadebi | 7 mai 2025
en salle | 1h 40min | Drame Synopsis :
Interdit – 12 ans avec avertissement
Alors qu’ils font paître leur troupeau dans la
montagne, deux adolescents sont attaqués. Nizar, 16
ans, est tué tandis qu’Achraf, 14 ans, doit
rapporter un message à sa famille.
D’après une histoire vraie...
Mardi 24 juin – 19h | Jeudi 26 juin – 14h| Madiana
Drame
Avec Julia de Nunez, Clovis Cornillac, Julien De
Saint-Jean | France | 2025 | 1h38 Synopsis :
Quelques heures avant l’attribution de sa 3ème
étoile, le célèbre chef Paskal Jankovski disparait
avec son second lors d’une partie de chasse. A 20
ans, sa fille Clara se retrouve seule aux commandes
du restaurant. Deux ans plus tard, elle reçoit une
mystérieuse invitation pour Taïwan…
Avec
Christopher Abbott, Barry Keoghan, Colm Meaney
Titre original Bring Them Down| 23 avril 2025 en
salle | 1h 46min | Thriller
Synopsis :
Interdit – 12 ans avec avertissement
Un berger irlandais est entraîné dans un conflit
violent avec une ferme voisine, lorsque ses moutons
sont attaqués par des inconnus…
Par
Enda Walsh, avec Cillian Murphy, Eileen Walsh, Emily
Watson | 30 avril 2025 en salle | 1h 38min |Titre
original Small Things Like These Drame
Synopsis
Tout public
Irlande, 1985. Modeste entrepreneur dans la vente de
charbon, Bill Furlong tache de maintenir à flot son
entreprise, et de subvenir aux besoins de sa
famille. Un jour, lors d’une livraison au couvent de
la ville, il fait une découverte qui le bouleverse.
Ce secret longtemps dissimulé va le confronter à son
passé et au silence complice d’une communauté vivant
dans la peur.
Lorsque
Christophe Colomb débarque sur l’île, sur la plage
du Carbet, lors de son quatrième voyage, le 15 juin
1502, il y rencontre les Caraïbes. Il la baptise,
mais rembarque sans laisser de colons sur place. A
cette époque, Espagnols et Portugais se partagent le
Nouveau Monde, tandis que la France, empêtrée dans
de longues guerres, a d’autres chats à fouetter. Les
Espagnols tentent bien, à plusieurs reprises, de
mettre la main sur les petites Antilles, mais les
Caraïbes se montrent très tenaces. Pendant
longtemps, seuls quelques navires y font escale pour
se ravitailler avant de reprendre la mer, ce qui
donne l’occasion aux Caraïbes de faire quelques
échanges : cassaves de manioc, fruits et légumes
contre pacotille et objets en métal.
Vers 1618, des Français, équipiers du capitaine
Fleury, font naufrage près de la Martinique et
trouvent refuge sur l’île. Ils y vivent pendant près
d’un an, parmi les Caraïbes. A leur retour, ils en
parlent avec enthousiasme, suscitant l’intérêt.
Documentaire-événement
contre le racisme et les discriminations
Diffusée sur France 2, l’émission
« Sommes-nous
tous racistes ? » propose une plongée inédite
et dérangeante dans les méandres de nos biais
inconscients. Ce programme, présenté par Marie
Drucker et Jamy Gourmaud, accompagné de l’acteur et
réalisateur Lucien Jean-Baptiste et du
psychosociologue Sylvain Delouvée, s’appuie sur une
série d’expériences scientifiques rigoureusement
validées pour interroger une question aussi simple
qu’essentielle : sommes-nous tous, malgré nous,
porteurs de préjugés racistes ?
Pour le découvrir, 50 volontaires – représentatifs
de la société française – ont accepté de participer
à ce qu’ils pensaient être une émission sur les
mystères du cerveau. En réalité, ils sont soumis à
des mises en situation conçues pour révéler, à leur
insu, leurs réflexes discriminatoires.
Parmi ces tests : dans une salle d’attente, à côté
de qui vont-ils s’asseoir, entre un homme blanc et
un homme noir, tous deux vêtus de la même manière ?
Jugent-ils de la même façon un accusé blanc et un
autre d’origine maghrébine ? Reconnaissent-ils aussi
facilement un visage asiatique qu’un visage européen
?
« La
guerre n’a pas un visage de femme », titre de
l’ouvrage de Svetlana ALEXIEVITCH publié en 1985 en
URSS (censuré pendant plusieurs années), constitue
d’emblée un acte de subversion littéraire et
mémorielle.
L’auteure y dénonce à
la fois une invisibilisation historique et un
stéréotype profondément enraciné dans les
représentations collectives : celui d’une guerre
fondamentalement masculine. Ce titre fonctionne donc
comme un renversement symbolique destiné à
interroger non seulement le statut des femmes dans
les conflits armés, mais aussi la manière dont les
récits de guerre sont construits, transmis et
légitimés dans les discours.
La négation
paradoxale : La guerre n’a pas un visage de femme,
suggère qu’elle (la guerre – nom féminin) devrait ou
quelle pourrait en avoir un, et qu’il existe une
dimension féminine occultée du conflit. Dans
l’Histoire, le récit de guerre a longtemps été
monopolisé par une écriture virile, épique ou
tragique, centrée sur l’héroïsme, le commandement,
le sacrifice et la victoire… Or, en relevant la
parole de femmes ayant participé activement à la
Seconde guerre mondiale — infirmières, tireuses
d’élite, mécaniciennes, télégraphistes ou soldates
–Alexievitch reconfigure la topographie de la
mémoire : elle rompt avec une conception
monolithique de l’Histoire militaire, pour ouvrir un
espace discursif où l’émotion, la subjectivité, la
mémoire intime ont droit de citer.
Depuis
février 2024, le Téyat Otonom Mawon,
plus connu sous le nom de TOM, connaît une nouvelle
dynamique. Autrefois théâtre emblématique de la
Croix Mission, ce lieu historique renaît aujourd’hui
comme un tiers-lieu citoyen, culturel et
polyvalent, accessible à toutes et à tous.
Un espace municipal cogéré, ouvert à la
diversité des initiatives
Coordonné par Mathieu Petit, chargé
de projet au cabinet du maire, le TOM fonctionne
désormais en cogestion entre la
Ville, l’association Dynamique foyalaise,
et plusieurs acteurs locaux. Ensemble, ils
construisent une programmation riche et variée,
alternant événements gratuits et
payants, pour favoriser l’émergence
de nouvelles voix et de nouveaux talents.
« Le TOM est un lieu d’expression libre,
complémentaire à la programmation du Sermac. Il
accueille des événements à taille humaine,
participatifs et engagés », explique Mathieu
Petit.
Une programmation foisonnante, entre
culture, citoyenneté et expérimentation
Concerts live, théâtre, conférences-débats,
projections de films, poésie, ateliers artistiques
ou encore rencontres littéraires : la programmation
du TOM se veut inclusive, expérimentale et
militante. Elle donne autant la parole à
des citoyens engagés qu’à des
professionnels de la culture.
Le
Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme,
Volker Türk, a indiqué que « l’héritage brutal du
colonialisme persiste. Le racisme reste un fléau ».
Les droits des
femmes et des minorités dans le monde souffrent d’un
« retour de bâton » et sont devenus des « boucs
émissaires », a dénoncé le Haut-Commissaire de l’ONU
aux droits de l’homme.
« Le monde
d’aujourd’hui est plus égalitaire pour les femmes et
les filles qu’il ne l’a jamais été auparavant, mais
les progrès sont encore trop lents, trop fragiles et
trop inégaux. Toutes les 10 minutes, une femme est
assassinée par un membre de sa propre famille. La
représentation des femmes dans la population active
est restée inchangée depuis des décennies. Les
femmes et les filles contribuent le moins au
changement climatique et, elles en subissent
pourtant les pires conséquences. À ce rythme, une
fille née aujourd’hui aura 40 ans le jour où les
femmes occuperont autant de sièges que les hommes au
sein des parlements », a déclaré l’ONU Femmes.
Les programmes de
diversité ont fait beaucoup parler d’eux depuis le
retour à la Maison Blanche de Donald Trump,
notamment pour la suppression des budgets qui leurs
sont alloués.
La
Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a clos
l’année 2024 sur un équilibre budgétaire fragile
mais réel, après avoir traversé plusieurs exercices
marqués par des déficits structurels, des tensions
de trésorerie et des retards accumulés dans ses
projets d’investissement. Le compte administratif
présenté en juin 2025 par Justin Daniel, professeur
émérite de science politique et ancien président du
CESECEM, dresse un bilan lucide et met en lumière
les leviers indispensables pour assurer une
trajectoire plus durable.
Un déficit de fonctionnement inédit, en partie
compensé
Pour la première fois depuis la fusion
Région-Département, la CTM a enregistré un déficit
de fonctionnement de 26,2 millions d’euros en 2024.
Ce déséquilibre est dû principalement à la hausse
continue des dépenses sociales : RSA (près de 150
M€/an), APA et autres aides sociales, qui ne sont
pas compensées intégralement par l’État.
Face à ce déficit, la section investissement a
dégagé un excédent de 40,9 M€, ramenant le solde
global à +26,7 M€ avant prise en compte des restes à
réaliser (RAR), puis à un quasi-équilibre (-2,5 M€)
après intégration des engagements non soldés.
La CTM a ainsi évité un creusement de son déficit
global, mais ce rétablissement reste précaire :
aucun excédent significatif n’a pu être dégagé pour
renforcer le fonds de roulement ou anticiper
d’éventuels chocs futurs.
Assis
sur le canapé, je regardais ce séchoir pourtant
familier de notre maison depuis longtemps alors
qu’il était livré à la force du vent qui soufflait
alors.
Une fréquence, une intensité plus marquée et c’en
était fini, il était déraciné.
Emois ! Moi me précipitant tentant de parer au plus
pressé.
Pourtant le séchoir de mes parents, avec ses bras
ouverts comme en attente demeurait tout en
tremblotant un peu il est vrai, vacillant un peu sur
ses pieds ne perdant pas pied, nouveau roseau à
l’ossature si fragile.
Ce séchoir, le séchoir de mes parents, notre séchoir
tenait bon et décidément bon remplissant pour de bon
sa mission portant haut à bout de bras les vêtements
dont il avait la garde et la responsabilité portant
un peu la mémoire de notre maisonnée.
Ce séchoir, le séchoir de mes parents, notre séchoir
qui tremblait sous le vent malgré ses pieds en
« x », nous rappelant notre fragilité face aux jeux
aléatoires du cosmos, redistribuant les vêtements
d’une maisonnée la nôtre au gré de ses rayonnages :
unité mêlée des signes ou insignes de nos corps et
personnes.
Une surveillante poignardée par un élève de 14 ans !
Un enfant kidnappé ! Une femme assassinée par son
conjoint ! Un jeune abattu par deux individus
cagoulés pour lui voler sa moto ! Pas un jour ne se
passe sans que les médias ne nous rapportent un fait
divers tragique.
Chaque fois, l’émotion est vive dans l’entourage des
concernés et chez tous ceux à qui les médias
relatent l’événement longuement et dans les moindres
détails. La population, sincèrement compatissante,
dépose des fleurs sur les lieux de l’événement,
organise des «Marches Blanches». Se sentant
personnellement menacée, elle appelle le
gouvernement à la protéger et à châtier durement les
criminels.
Mais qu’est-ce, donc, qui explique la généralisation
de ces violences dans tous les pays dits «modernes»,
«démocratiques» et «civilisés» ? Qu’est-qui pourrait
y mettre fin ? Les médias du système ne se
risqueront pas de répondre à ces questions, eux qui
s’en repaissent pour booster leur audimat ou la
vente de leurs périodiques. Pas plus d’ailleurs que
l’État, qui y trouve une aubaine pour diviser les
peuples en désignant des boucs émissaires (immigrés,
noirs, arabes, musulmans, jeunes des banlieues,
etc.)
« Ceux qui veulent la liberté sans agitation
sont des gens qui veulent la pluie sans orage. » (Mark Twain)
La mort du Lider maximo, Fidel Castro, survient à un
moment où la République d’Haïti affronte une autre
crise électorale qui risque cette fois-ci de la
basculer dans l’explosion sociale. Lundi 28 novembre
2016, le Conseil électoral provisoire du nébuleux
Léopold Berlanger a proclamé Jovenel Moïse – un
cultivateur douteux et occulte – président du pays
pour les cinq prochaines années. L’équipe des «
charognards » reviendra donc en force au palais
national, si le peuple ne se mobilise pas comme il
l’a fait le 25 janvier 2016. Léopold Berlanger a
montré à l’opinion publique qu’il ne vaut pas mieux
que son « compère » Pierre-Louis Opont.
L’institution que l’individu dirige se révèle aussi
corrompue, aussi dépendante du Core Group de Peter
F. Mulrean, Sandra Honoré, que celle qui a réalisé
les magouilles du 9 août et du 25 octobre 2015. Les
ambassades accréditées à Port-au-Prince sablent le
champagne. Les « crânes glabres » se saoulent de «
clairin » et de « rhum ».
Sémantique
du créole, aménagement linguistique : les Éditions
Zémès publient en juin 2025 deux ouvrages innovants en Haïti
— Par Robert Berrouët-Oriol —
Incessantes attaques armées des gangs contre la
population à Port-au-Prince et en province.
Augmentation significative du nombre de « déplacés
de l’intérieur » et migration forcée vers des villes
de province. Fermeture de nombreuses écoles dans la
capitale et diminution accélérée de la fréquentation
scolaire. Accroissement du nombre de décès dans
plusieurs quartiers de la capitale et dans des
villes de province. Recrutement interrompu de
nombreux jeunes par les gangs armés. Pénurie de
denrées alimentaires et risque de famine d’environ
600 000 Haïtiens à l’échelle du pays,
taxation/« rakèt » par les gangs au sortir de la
capitale… Ainsi va la vie –plus justement : la
survie– de centaines de milliers d’Haïtiens depuis
de longs mois. Sur le terreau d’un mortifère chaos
aux mille visages qu’il est incapable de juguler, le
Conseil présidentiel de transition (CPT) –un pouvoir
illégal, inconstitutionnel et comateux–, annonce
pourtant tous les cinq lundis du mois qu’il œuvre à
la sécurisation du pays… La presse locale, la presse
diasporique et des organisations internationales
font régulièrement état du « chaos haïtien » sur
plusieurs tribunes et de différentes façons.
Du 12 au 22
juin 2025 Partout en
Martinique 20
randonnées |
Longe Côte
| Nature,
patrimoine et rencontres
Une 8e
édition sous le signe de la diversité et de la
découverte
Le Festival
International de Randonnée Pédestre de Martinique
revient du
12 au 22
juin 2025 pour une 8e édition riche
en émotions, en paysages somptueux, en rencontres
humaines et en efforts partagés. Organisé par la
Fédération
Française de la Randonnée Pédestre (FFRandonnée 972),
cet événement désormais bien ancré dans le
calendrier insulaire propose une exploration à pied
de l’île aux fleurs à travers
sites
emblématiques, chemins forestiers, sentiers côtiers
et patrimoine méconnu.
Ce festival se distingue cette année par une
programmation inédite :
deux
randonnées convergentes par jour, avec
deux
niveaux de difficulté, permettant à tous
les profils – du randonneur aguerri au promeneur du
dimanche – de participer.
Les
scolaires ouvrent le bal les 12 et 13 juin,
tandis que le grand public entre en scène dès le
samedi 14
juin. Le
longe-côte
fait aussi son apparition avec des séances
d’initiation pour petits et grands.