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Manifestations culturelles

Protéger, écouter, agir : la Martinique face aux défis de l’Enfance

 

La Journée mondiale de l’Enfance, célébrée chaque 20 novembre, commémore deux événements fondamentaux :

  • 1959 : adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration des droits de l’enfant.
  • 1989 : adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant (CIDE), traité international le plus ratifié au monde, qui reconnaît des droits fondamentaux à tous les enfants.

Depuis 1990, le 20 novembre marque officiellement la Journée mondiale de l’enfance.
Elle constitue :

✔️ Une journée de sensibilisation

Parents, enseignants, professionnels de santé, éducateurs, élus, associations, médias, jeunes et enfants y participent pour faire connaître les droits de l’enfant, les promouvoir et encourager leur respect partout dans le monde.

✔️ Une journée d’engagement

Elle invite chacun à transformer les principes de la CIDE en actions concrètes : lutte contre la violence, accès à l’éducation, protection, bien-être, santé, participation des enfants…

✔️ Un moment éducatif

Dans les écoles, collèges et lycées, la date permet de :

  • mettre en valeur les actions pédagogiques réalisées toute l’année ;
  • rappeler l’obligation d’une séance annuelle de sensibilisation à la maltraitance (article L.542-3 du Code de l’éducation) ;
  • proposer ateliers, concours, projets citoyens, ressources (Eduscol).

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Théâtre

"Mama Wanakaéra"
texte Olivier Ernest Jean-Marie, m.e.s. José Exélis

Jeudi 20, vendredi 21 & et samedi 22 novembre | 19h30 |T.A.C. (Théâtre Aimé Césaire) FdF

La pièce

La famille Germano est une famille martiniquaise de militants nationalistes.

Papy Pierre et Mamy Monique se sont connus dans les années 70 dans le nord Atlantique de la Martinique. Lui, petit bourgeois foyalais, militant maoïste préparant la révolution avec les ouvriers agricoles des campagnes du Marigot, du Lorrain et de Basse-Pointe, Elle, ouvrière agricole sur l’habitation Vivé au Lorrain.

Fin d’année, c’est l’anniversaire de leur mariage, la fête réunit la famille, et à l’occasion s’y invite un sujet sulfureux : la politique ; dans le dédale des discussions Laura, une des petites filles va involontairement atteindre grièvement sa grand-mère.

Sortie du coma, « Pas sé lespri kò ki mèt kò » Mamy Momo échange avec sa famille à propos de sa rencontre avec Mama Wanakaéra, l’esprit de la Martinique. (Expérience de mort imminente ou de traversée d’un ailleurs ?)

C’est dans un contexte grave de dérèglement climatique que mama Wanakaéra se joint à la conversation familiale tressée par toutes les tensions, toutes les énergies et toutes les visions qui irriguent la Martinique aujourd’hui.

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Théâtre

À Tropiques-Atrium, un « Ubu Président » déchaîné conquiert le public martiniquais

— Par M’A —

Samedi 15 novembre, la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium affichait complet pour accueillir Ubu Président, la farce politico-musicale de Mohamed Kacimi mise en scène par Isabelle Starkier. Devant un public martiniquais peu habitué aux comédies musicales, souvent sidéré, parfois rieur, parfois glacé d’effroi, mais finalement conquis, la troupe a livré un spectacle qui fait vibrer l’héritage d’Alfred Jarry en plein cœur de notre époque – et de nos inquiétudes.

Dès les premières minutes, le fameux « Merdre » résonne comme un coup de tonnerre. Bienvenue en absurdie : un territoire où la démagogie devient sport national, où le grotesque sert de guide politique, et où chaque sondage se joue comme un round de boxe. Tout se passe sur un ring, littéralement, métaphore limpide d’une vie politique transformée en combat de spectacle. Quand le public rit, le rire se coince  dans la gorge : la caricature ressemble étrangement à l’actualité.

Un Ubu terrifiant et hilarant

Au centre du chaos, Stéphane Miquel campe un Père Ubu monumental, grotesque, terrifiant, mélange de bouffonnerie et de tyrannie infantile.

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Arts de la scène, Théâtre

« Ubu président » : engagé et déjanté

— par Selim Lander —

Ubu président et non plus Ubu roi, les spectateurs sont avertis d’emblée qu’il ne vont pas assister à la pièce d’Alfred Jarry mais à quelque chose d’autre, que les références ne seront pas les mêmes. Et de fait le texte de Mohamed Kacimi – bien connu à la Martinique – est bien plus qu’une adaptation, une véritable réécriture où surnagent malgré tout quelques termes emblématiques de la pièce initiale comme « la chandelle verte », « merdre » ou « cornegidouille » et où domine comme chez Jarry un esprit farcesque. Pour le reste la viande de cheval distribuée au peuple est remplacée par des pizzas et tout est à l’avenant. La distribution de l’or de la cassette royale demeure néanmoins (car l’Ubu président de M. Kacimi se fera finalement proclamer roi).

Ce qui n’empêche pas l’auteur de nous délivrer son message  : les Français (« de souche ») sont racistes (ils veulent se débarrasser des immigrés), idiots (puisque ayant élu un président aussi nul et prétentieux qu’Ubu) et bigots. Chacun en jugera et après tout pourquoi pas ?

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Cinéma, Sociologie

Un cinéma décolonial : les personnages du cinéma antillais

— Par Sarha Fauré —

La Faculté Jean Bernabé a l’honneur de recevoir Guillaume Robillard pour une présentation approfondie de son ouvrage majeur, Un cinéma décolonial : les personnages du cinéma antillais, publié aux Presses universitaires des Antilles dans la collection Arts et esthétique. Cette rencontre propose une plongée rare au cœur d’un champ cinématographique encore peu étudié, mais d’une richesse esthétique et politique considérable : le cinéma des Antilles françaises.

Un ouvrage fondateur sur l’ensemble du cinéma antillais

Première étude systématique consacrée à l’intégralité des longs-métrages de fiction réalisés par des cinéastes antillais ou d’origine antillaise, ce livre interroge la possibilité d’un véritable regard de l’intérieur (insider’s view) dans la représentation de la Guadeloupe, de la Martinique et, plus largement, de la Caraïbe.
Guillaume Robillard y analyse près d’un demi-siècle de films dont il cherche à comprendre les continuités, les singularités et les logiques esthétiques.

L’auteur distingue trois espaces cinématographiques :

  • le cinéma antillais-péyi, ancré dans les territoires de Guadeloupe et de Martinique ;
  • le cinéma antillais-lòtbòdlo, réalisé en France hexagonale ;
  • le cinéma antillo-tout-bò, tourné ailleurs dans le monde (Afrique, États-Unis, autres espaces diasporiques).

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Cinéma

 

 

Bande dessinée

Angoulême : la bande dessinée en révolte contre la reconduction de 9eArt+

— Par Jean Samblé —

Le monde de la bande dessinée est en ébullition. Vingt-deux lauréats du Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême – parmi lesquels Florence Cestac, Riad Sattouf, Jacques Tardi, Art Spiegelman, Lewis Trondheim ou encore Anouk Ricard – ont signé une tribune dans L’Humanité pour dénoncer la reconduction de la société 9eArt+ à la tête de l’événement.
Selon eux, le festival, créé en 1974 et considéré comme l’un des plus prestigieux au monde, est aujourd’hui « en danger de mort ».

Les signataires pointent du doigt une gestion jugée « opaque », des « scandales à répétition », des « erreurs de communication » et un « manque d’ambition » qui, affirment-ils, menacent la réputation internationale du rendez-vous. « Il est grand temps de tourner la page 9eArt+ pour que le Festival retrouve, avec de nouveaux opérateurs, les valeurs qui ont construit sa notoriété », écrivent-ils, avertissant que « sans un changement rapide et profond, l’édition 2026 risque fort d’être la dernière ».

Un secteur en crise de confiance

La décision, annoncée samedi par l’association du Festival d’Angoulême (FIBD), de reconduire 9eArt+ à l’issue d’un appel d’offres très critiqué, a mis le feu aux poudres.

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Agenda culturel de la semaine

 

Jeudi 20 novembre dès 19h
Isma Tree
Tipi Vibes Place Desnambuc Saint-Pierre

Jeudi 20 novembre à 19 heures
Soirée autour de la clarinette
Centre International de Séjour à l’Etang Z’Abricot-

Samedi 22 novembre de 10h à 15h
Mini-marché de l’Ecolieu de Tivoli !
Ecollieu de Tivoli à FdF

Samedi 22 novembre de 15h à 18h
Kolé vwa pou lapé
Tropiques Atrium Plateau de la salle Aimé Césaire

Mardi 25 Novembre de 16h30 à 21h
Ciné-débat autour du film « Muganga – Celui qui soigne », réalisé par Marie-Hélène Roux
Madiana

Jeudi 27 Novembre, à 18h
« Déconstruire le mythe de la jalousie dans les relations amoureuses »
Mairie de Schoelcher

Jeudi 27 novembre 2025 – 19h30
Lecture de la bou sou po
Case de Presqu’Ile. Saint-Joseph

Samedi 29 novembre de 16h à 22h
Jazz An Ba Tol 2 « la Wond’ Des Bassistes » Saison 2025
Le Jardin de Monique (Le François)

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Féminismes

Violences sexistes et sexuelles dans les forces de l’ordre

Une réalité systémique que de nouveaux témoignages dévoilent

— Par Sarha Fauré —

Les violences sexistes et sexuelles au sein des forces de l’ordre en France prennent une ampleur que de nombreuses victimes, associations et journalistes s’efforcent depuis plusieurs années de rendre visible. Une nouvelle enquête, publiée le 15 novembre 2025 par le collectif féministe NousToutes en collaboration avec Disclose, apporte une pierre supplémentaire à l’édifice, révélant une série de témoignages glaçants et un système qui, selon les militantes, demeure profondément marqué par la culture de l’impunité.

207 témoignages en quatre mois : une parole qui s’ouvre malgré la peur

Entre juin et octobre 2025, un questionnaire en ligne a permis de recueillir 207 témoignages de victimes, de proches ou de témoins. Le collectif précise d’emblée que son objectif n’est pas de produire une analyse statistique représentative, mais d’offrir une photographie qualitative des violences commises par des policiers, des gendarmes et des agents municipaux.

Malgré une diffusion limitée, les retours sont nombreux et convergents. Une majorité écrasante des répondant·es s’exprime en tant que victimes directes, souvent après des mois ou des années de silence.

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Procès Letchimy-Laguerre : deuxième jour d’audience à Paris, les autres protagonistes devant les juges

« Faire des outre-mer une priorité n’est pas une faveur : c’est une obligation républicaine », 70 personnalités interpellent l’État sur la situation des Outre-mer

Les anguilles de la Caraïbe menacées par les consommateurs d’Asie

Christiane Taubira : « l’inégalité dans la justice, c’est le summum des inégalités »

Oursins blancs : la pêche reste fermée

Le budget des missions locales menacé, 30 000 jeunes sur la sellette

605 collégiens découvrent la pensée d’Édouard Glissant

Sexe, drogue et alcool : pourquoi les seniors deviennent la nouvelle génération à risques ?

Système immunitaire : la science explique enfin la supériorité des femmes

Au Congrès des maires de France, des édiles ultramarins démunis rappellent l’État à ses engagements

Accès à l’eau potable en Outre-mer, un si long combat

Mémoire partagée : Martinique, Guadeloupe, Guyane et La Réunion unies autour du futur Mémorial national de l’esclavage à Paris

L’avocat Ursulet acquitté dans le procès pour le viol d’une stagiaire

 

 

Peinture

Alex Saturnin – Artiste-peintre : « Je m’émerveille toujours quand mon travail est accompli, quand une toile est terminée ! »

— Un entretien avec Rodolf Étienne

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nstallé à la campagne de Ducos en Martinique, Alex SATURNIN, après avoir longtemps vécu au Canada en qualité de peintre, développe un art enraciné dans la nature, la mémoire et la lumière. Loin des effets de mode comme des « réseaux » du marché de l’art, il revendique une pratique intérieure, lente et sensuelle : une peinture qui se nourrit d’odeurs, de végétations, de couleurs exagérées et transposées. Rencontre avec un artiste pour qui peindre n’est pas représenter — mais tout simplement être.

Propos recueillis par Rodolf ÉTIENNE

Rodolf ÉTIENNE : Depuis ton installation en Martinique, il y a forcément eu une évolution, un changement dans ton rendu artistique. Mais qu’est-ce que la Martinique a amené à ta peinture ? Certains parlent de couleurs, d’autres de thèmes, de traditions, de retour aux sources.

Alex SATURNIN : Pour moi, c’est le sentiment du retour aux sources, à la nature, à l’exotisme. C’est-à-dire retrouver tout ce qui a bercé mes rêves, intérieurement, comme mes cocotiers, mes mangots, ce que je ne retrouvais pas là-bas. Là-bas, pour moi, ça a été une étape.

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Expositions

Siyonnaj : 1ère exposition de l’artiste Syal.

Du 6 au 26 novembre à l’Insolite, rue Garnier Pages, FdF

Vous avez déjà pu voir ses oeuvres sur les murs de la ville à travers des projets collectifs. Cette fois-ci, Syal, s’expose pour la première fois en solo, avec un commissariat de Medhi Michalon et Kelly Barast et nous ouvre les portes de sa forêt enchantée, au coeur du vivant. Feuilles séchées, fragments de bois, encres végétales et pigments deviennent matière pour recomposer le vivant. Siyonnaj est un carnet de passages, à la manière d’un herbier contemporain où chaque oeuvre est une halte et chaque feuille tombée, une empreinte laissée, l’exposition est à découvrir jusqu’au 26 novembre, au bar l’Insolite à Fort-de-France.

 

A propos de l’artiste Syal

Dessinatrice et peintre autodidacte, Alice Arnaud s’intéresse aux relations entre les êtres vivants. Elle passe sa jeunesse en banlieue parisienne, où elle suit des études scientifiques, tout en ayant la passion du dessin. Un coup de coeur pour la forêt tropicale l’amène dans les Antilles, en Guadeloupe, puis en Martinique, où elle devient botaniste de terrain. Fascinée par la beauté du végétal, elle ramasse des feuilles mortes et autres trouvailles en forêt, qu’elle commence à mettre en valeur dans des tableaux.

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Philosophie

 

Arts de la scène

Kabaré Z, le premier cabaret institué de Martinique

Un espace de libération, de création et de plaisir partagé

Kabaré Z s’affirme comme le premier cabaret queer, féministe et caribéen de Martinique. Porté par l’association Zanmi et initié par Nadia Chonville, écrivaine et docteure en sociologie, le projet propose des spectacles réguliers, chaque premier week-end du mois, dans la salle foyolaise L’Arobase, à Schoelcher.
La grande première, déjà complète, aura lieu ce vendredi 14 novembre.

Nadia Chonville définit ainsi sa démarche :

« Le Kabaré Z proposera des spectacles présentant des stratégies de libération féministes et queer pour la Caraïbe, dans une esthétique empruntant aux imaginaires martiniquais, à leurs rituels sacrés et jouissifs. Nous glorifierons les danses, les mouvements, les couleurs et les sons de nos innovations culturelles féminines caribéennes. »

Elle poursuit :

« Quand les femmes caribéennes bougent, parlent, dansent, chantent, leur expression est souvent interprétée comme une provocation sexuelle destinée aux hommes hétérosexuels. Or, nous affirmons que ces mouvements ont d’abord pour objet la libération et le plaisir de celles et ceux qui les accomplissent. Le plaisir reçu par le public n’est pas un plaisir de chasse, mais un plaisir partagé, une invitation à la transe collective.

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 Poésies

 
 

Parutions

Parutions – Automne 2025

 

L’Europe entre Poutine et Trump

Pierre Ménat
Collection : Éditions Pepper

L’agression russe en Ukraine en 2022 marque le retour de la guerre en Europe. La réélection de Donald Trump en 2025 fragilise davantage la relation transatlantique. L’ouvrage analyse les nouveaux déséquilibres géopolitiques qui en résultent.

EAN : 9782336571225
Parution : 16/10/2025
Format : 135 × 215 mm — 206 p.
Prix : 20,00 €

Politique américaine — Alliances et allié·es du socialisme

Quête de légitimité, coalitions stratégiques, radicalité et normalisation
Collection : Revue Politique Américaine

Ce numéro explore les alliances politiques du socialisme américain, son rapport au Parti démocrate et les stratégies pour légitimer ses idées dans un contexte marqué par un imaginaire anticommuniste persistant.

EAN : 9782336536545
Parution : 23/10/2025
Format : 155 × 240 mm — 232 p.
Prix : 30,00 €

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La Lettre de Madinin'Art
est publiée le
1er, le 10 & le 20
de chaque mois
  

 
 
 
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Psy_choses etc.

La santé mentale des jeunes ultramarins : une priorité nationale et un défi territorial

— Par Sarha Fauré —

La santé mentale est devenue l’un des enjeux sociaux majeurs de notre époque. Si l’ensemble de la population est concerné, la jeunesse apparaît comme particulièrement vulnérable, exposée à la précarité, à l’isolement, à la pression sociale ou encore à une incertitude croissante face à l’avenir. Dans les outre-mer, ces fragilités prennent une ampleur singulière : les inégalités territoriales, l’accès limité aux soins et les difficultés économiques accentuent la détresse psychique des jeunes.

À travers ce focus dédié à la santé mentale des jeunes ultramarins, L’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas) souhaite mettre en avant la mobilisation exemplaire des CCAS et CIAS, qui, malgré des moyens souvent insuffisants, innovent, expérimentent et s’adaptent pour offrir des solutions de proximité. Formation aux premiers secours en santé mentale, lieux d’écoute, actions socio-éducatives, accompagnement des familles, initiatives culturelles : les équipes locales inventent chaque jour des réponses là où les dispositifs nationaux peinent à atteindre ces territoires.

Ces actions rappellent que la santé mentale dépasse largement la seule prise en charge médicale. Elle se construit aussi dans la relation de confiance, l’attention quotidienne, l’accès à des espaces d’expression et la solidarité.

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Echos d'éco

La fulgurante hausse des hauts revenus

Les revenus des les plus aisés poursuivent leur envolée, selon les dernières analyses de l’Insee

— Par Jean Samblé —

Les travaux récents de l’Insee dressent un portrait sans équivoque de l’évolution des inégalités en France : en vingt ans, les revenus et le patrimoine des ménages les plus riches ont progressé bien plus vite que ceux du reste de la population, creusant un fossé qui ne cesse de s’élargir.

L’étude, qui s’appuie sur les données fiscales de 2022, révèle qu’environ un foyer sur mille appartient désormais à la catégorie des « très hauts revenus ». Pour intégrer ce groupe extrêmement restreint – un peu plus de 40 000 foyers – il fallait déclarer au moins 463 000 euros cette année-là. Leur revenu moyen avoisine pour sa part un million d’euros annuels, provenant en grande partie des revenus du capital (dividendes, plus-values, intérêts), bien davantage que des salaires ou retraites.

Un profil très spécifique : masculins, âgés et parisiens

Ces contribuables se démarquent nettement du reste de la population :

  • Ils vivent majoritairement en Île-de-France, particulièrement à Paris et dans les Hauts-de-Seine.

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Échos d'éco

 

Chroniques de J-M Nol

 

 

Ecologie

L’échec de nos politiques sur l’EAU !!!

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —

Comment expliquer que nos élus se complaisent à nager en eau trouble ? Dans la question de l’eau l’échec est total ! Et la première victime est le consommateur. Cela fait près d’un demi-siècle que nous travaillons sur ce sujet. C’est pourquoi nous nous autorisons à en parler en toute quiétude. Indépendamment de l’organisation du service public de l’eau potable, le Maire détient les compétences qui font de lui le garant de la salubrité publique de l’eau sur sa commune. De plus, c’est lui qui en fixe le prix.

La Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (ou DDASS) était une administration française départementale déconcentrée de l’État. A cette époque, sous son contrôle, nous consommions massivement de la matière fécale. Avec feu Pierre DAVIDAS, il nous a fallu une forte mobilisation pour mettre un terme à cette tromperie.

Puis les Agences Régionales de Santé (ARS) sont instaurées par la ‘’loi Hôpital, patients, santé et territoires’’ du 21 juillet 2009 (« Loi HPST »). Le premier Directeur de cette agence actuellement à la retraite, a été Mr Christian URSULET.

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Echos d'éco, Ecologie

« A Tè Matnik », une initiative citoyenne pour la Martinique

— Communiqué de presse —

Le solaire autrement :

Dans un contexte où les offres solaires se multiplient et où la confiance s’effrite, « A Tè Matnik », première coopérative citoyenne dédiée à la transition énergétique de la Martinique, apporte un repère clair et indépendant. Son ambition : accompagner les Martiniquais.es vers des installations photovoltaïques fi ables durables et réellement adaptées à leurs besoins.

Un collectif citoyen, au service des citoyen.nes

Née de la volonté de deux dirigeants, Jean-Nicolas François et Michel Juston, « A Tè Matnik » est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) implantée en Martinique, qui œuvre pour une transition énergétique locale, juste et durable. Leur vision a su réunir une équipe de 5 personnes actives, 30 sociétaires et plus de 150 sympathisant.es leur des différentes actions de sensibilisation qu’il ont su mener.

Son équipe de 5 personnes réunit des expertises complémentaires : deux spécialistes des énergies renouvelables avec plus de 10 ans d’expérience, une docteure en écotoxicité, biodiversité et écosystèmes, un directeur commercial et une directrice de la communication.

Ensemble, ils accompagnent les Martiniquais.es pour reprendre le pouvoir sur leur consommation électrique, comprendre ce qu’ils signent avant tout engagement, et éviter les mauvaises surprises.

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Ecologie

Rapport parlementaire sur l’urgence de protéger les cours d’eau en France, et en Guyane

— Par Sabrina Solar —

Un rapport parlementaire paru ce mercredi 12 novembre alerte sur l’état global des cours d’eau dans le pays. « Protéger nos cours d’eau, c’est avant tout protéger notre avenir » préviennent les députés qui s’inquiètent des pressions qui pèsent sur la ressource en Outre-mer.

Un enjeu majeur pour la biodiversité

Les cours d’eau français se trouvent dans une situation préoccupante. En 2019, à peine 43 % des cours d’eau étaient jugés en bon état écologique, et 44 % en bon état chimique. Cette dégradation s’explique par une combinaison de facteurs multiples, notamment des pressions agricoles, industrielles et liées aux usages de l’eau. Un enjeu majeur pour la préservation de la biodiversité, la santé publique et le maintien des écosystèmes aquatiques.

L’état alarmant des cours d’eau

L’évaluation de l’état des cours d’eau révèle des disparités territoriales importantes. Les conditions varient considérablement entre la métropole et les territoires ultramarins. Si la Guyane affiche une bonne performance avec 76 % de ses cours d’eau en bon état écologique, des régions comme Mayotte (4 %) et La Réunion (8 %) peinent à atteindre des résultats similaires.

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HAÏTI

 

 

Politiques, Yékri

Vertières, 18 novembre 1803 , le droit à l’afro descendance et à la citoyenneté  triomphe

Valmy, Austerlitz, Ulm, Waterloo… autant de batailles dont les noms nous sont familiers. Mais qui, en dehors d’Haïti, a déjà entendu parler de la bataille de Vertières, point d’aboutissement spectaculaire et sanglant de la guerre d’indépendance haïtienne ? Qui sait que cet affrontement s’est soldé, le 18 novembre 1803, par l’une des pires défaites napoléoniennes ? Que les Noirs s’y réclamaient des idéaux de la Révolution ? Ceux qui connaissent cette histoire sont peu nombreux, car la France vaincue s’est employée à effacer les traces de sa déconfiture dès la bataille terminée. Depuis 220 ans, Vertières est tour à tour occultée, à peine mentionnée ou encore mal datée, sans parler de l’argument encore prévalent selon lequel les soldats de l’armée indigène n’auraient pu triompher n’eussent été de la fatigue et du découragement des soldats français et de l’aide militaire de l’ennemi britannique allié à Jean-Jacques Dessalines. Pourtant, Vertières aurait dû faire date : son issue, désastreuse pour la puissance coloniale française, allait fissurer de manière irrémédiable les assises de l’esclavage et du colonialisme.

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Politiques

« Dans les outre-mer, les réponses de l’Etat demeurent timides, bureaucratiques ou méprisantes »

 

Tribune | Collectif

Les territoires ultramarins sont les grands oubliés des politiques nationales, alertent plus de 70 personnalités des mondes politique et associatif, dont Patrick Karam et Marie-José Pérec, dans une tribune au « Monde ». Face aux multiples crises, elles demandent un plan d’investissement massif.

Dans les outre-mer, les réponses de l’Etat demeurent timides ou méprisantes collectif Les territoires ultramarins sont les grands oubliés des politiques nationales, alerte un de plus de 70 personnalités des mondes politique et associatif. Face à des crises multiples, elles demandent un plan d’investissement massif collectif La situation des outre-mer est plus critique que jamais. Confrontés à des crises sociales, économiques, institutionnelles et sécuritaires d’une ampleur inédite, ces territoires essentiels à la présence de la France dans le monde entier, à la richesse et à la diversité de notre pays subissent de plein fouet pauvreté, chômage, vie chère, retards économiques et carences criantes des systèmes de santé, d’éducation et d’infrastructures. Les crises à répétition révèlent des failles structurelles profondes et une paupérisation dramatique. Il est temps de repenser la relation entre la République et ses outre-mer, non de différer encore cette question.

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Politiques

 

Sociologie

Viol présumé : la justice acquitte Alex Ursulet faute de certitude

Le parquet général fait appel…

— Par Jean Samblé —
Au terme d’un procès dense et souvent tendu, la cour criminelle de Paris a acquitté, samedi 15 novembre, l’avocat Alex Ursulet, poursuivi pour le viol aggravé d’une élève avocate au sein de son cabinet en janvier 2018. Après près de trois heures de délibération, les cinq magistrats professionnels ont reconnu l’existence d’actes de pénétration sexuelle ce jour-là, tout en estimant impossible d’établir avec certitude qu’ils avaient été imposés par surprise ou contrainte. L’avocat de 68 ans, qui niait farouchement toute relation sexuelle, a ainsi bénéficié du doute.
Dans les motivations du jugement, la cour souligne plusieurs zones d’ombre : la configuration des lieux rendant difficile de reconstituer précisément les positions de chacun, la brièveté du stage – cinq jours seulement – qui ne permet pas, selon elle, d’étayer fermement l’hypothèse d’une emprise, et l’existence d’un « jeu de séduction sexualisé » initié avant même l’entrée de la stagiaire au cabinet, nourri notamment par des échanges de SMS. Les juges relèvent également que les messages envoyés par Alex Ursulet après les faits laissent penser qu’il ne percevait pas avoir commis un acte pénalement répréhensible.

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Écrits, Sociologie

Le cercle apoétique – L’achronique continu(e)

– Saison 2, épisode 1 –

Comment vous dire ?

Il existe différents types de champs de matière mouvante, diverses sortes de plans dessinant de belles lignes de force, je ne vous apprends rien. Certains sont faits pour les cartésiens habitués aux espaces plats et euclidiens, d’autres pour les projectifs préférant les points de fuite à l’infini, ceux qui aiment les surfaces courbes et les grands cercles à tendances elliptiques, d’autres encore pour les amateurs de vies conformes, complexes ou plus discrètes.

Mais de l’endroit où je regarde bouger le monde, recueil de corps et d’esprits, le plan semble gâché à l’équateur. Plus grand-chose à tenir ferme et bon sans perdre la tête ou l’équilibre. Pourtant, dit-on, il nous faut rendre hommage à la destinée manifeste comme à ceux qui nous ont précédés. Garder la force de regarder demain en mangeant notre paquet de courage. Entre cyclopes et cyclones, en dépit de ce qui nous poisse comme jamais, il nous faudrait prendre la vie à bras le corps, de front, comme des gladiateurs affrontent le diable dans tous les détails.

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Sociologie

 

 

Politiques

Procès des retraites : l’affaire Letchimy–Laguerre

Procédure de retraite contestée : un procès déterminant pour plusieurs responsables politiques martiniquais

Une affaire administrative vieille de plus de vingt ans revient aujourd’hui au premier plan de la scène judiciaire et politique. À partir du 17 novembre, quatre personnalités majeures de la vie publique martiniquaise – Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, son premier adjoint Yvon Pacquit, ainsi que l’ancien directeur général des services municipaux Max Bunod – sont appelées à comparaître devant la 32ᵉ chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Ils sont poursuivis pour détournement de fonds publics, recel ou complicité, dans une affaire complexe mêlant règles statutaires, principes constitutionnels et décisions administratives contestées.

Un dispositif d’incitation au départ anticipé au cœur de l’affaire

L’origine du dossier remonte à 2002, lorsque la municipalité de Fort-de-France instaure un dispositif d’incitation financière destiné à réduire les effectifs de la collectivité, alors jugés en surnombre. L’objectif : alléger la masse salariale en encourageant les départs à la retraite de fonctionnaires proches de la fin de carrière. Ce plan prévoyait le versement de primes pouvant atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros.

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Arts de la scène, Disparitions

Fanny Auguiac : Une vie consacrée à la culture martiniquaise

Le monde culturel martiniquais pleure la disparition de Fanny Auguiac, à l’âge de 87 ans, figure emblématique de la culture de l’île. C’est son époux, Max Auguiac, qui a annoncé cette triste nouvelle dans un message poignant et personnel :
« À tous mes parents et amis, j’ai la douleur de vous faire part du décès de Fanny, ma femme, ma compagne depuis plus de soixante ans ! Je suis dévasté… » La perte de Fanny laisse un vide immense dans la scène culturelle martiniquaise, mais aussi dans la vie de ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin.

Une vie dédiée à l’art et à la culture
Née à Paris le 20 novembre 1937, Fanny Auguiac a vécu une enfance marquée par les horreurs de la guerre. Orpheline de guerre, elle grandit dans un environnement où l’art et la culture ont toujours joué un rôle primordial. Très tôt, elle montre un intérêt pour la musique, qu’elle étudie de façon approfondie, notamment le piano, avant de s’orienter vers le cinéma. C’est dans l’industrie cinématographique qu’elle fait ses premiers pas professionnels, travaillant aux côtés de figures telles que Beckett, Sartre et Duras.

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