Pour leur 18ème édition en France et la 3ème édition en Europe, les Rendez-vous aux Jardins vous invitent à partager « la transmission des savoirs » avec les nombreux acteurs passionnés de jardins.
Autour de ce thème, prévu initialement pour l’édition 2020, reportée cette année, vous pourrez partir à la rencontre des jardiniers, jardiniers d’art, paysagistes, botanistes, propriétaires de jardins… Ils se mobiliseront, spécialement pour les scolaires, dès le vendredi 4 juin, en partenariat avec l’Académie de la Martinique puis, plus largement auprès de tous les publics, le samedi 5 et le dimanche 6 juin 2021, afin de partager leurs connaissance et leur savoir-faire.
Tous ces acteurs en Martinique vous proposeront également des animations, des circuits de visites et des événements organisés uniquement à cette occasion.
Le public familial est attendu nombreux cette année en Martinique pour explorer la richesse et la variété de nos parcs et jardins, privés et publics et de nos jardins remarquables.
Le programme détaillant la dizaine de jardins ouverts sur 8 communes avec 24 événements en Martinique est disponible à l’adresse :
— Par Jean-Christophe Gay, professeur de géographie à l’université Côte d’Azur, UMR Urmis —
Dispersés aux quatre coins de la planète, les outre-mer occupent une place importante dans la France d’aujourd’hui. Pourtant ces tout petits territoires sont l’héritage d’un système colonial fondamentalement inégalitaire sur lequel la France a bâti sa grandeur au temps des empires. Si aujourd’hui cette période est révolue, les outre-mer n’en portent pas moins les stigmates, comme autant de blessures venant parfois compliquer leurs rapports avec l’État.
Un ensemble aux quatre coins du monde De l’immense territoire français qui couvrait 12,5 millions de kilomètres carrés à l’apogée de l’empire colonial, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il ne reste plus que le centième, soit 120 000 km². La colonisation est au fondement de la France d’outre-mer (FOM) et l’exploitation de l’empire, au profit de la mère patrie et de ses colons, a laissé des traces sur le plan à la fois humain et économique dans tous les territoires ultramarins. L’empreinte de l’héritage colonial y est variable, mais partout caractérisée par l’ambiguïté d’une décolonisation sans indépendance, combinée à une sujétion économique et à un assistanat que traduit le toponyme « outre-mer », définition exogène donnée par un centre dominant à des périphéries dominées.
Du jeudi 1 er au dimanche 4 juin Port de plaisance de l’Etang Z’Abricot à Fort-de-France Martinique Boat Show Le rendez-vous de la plaisance caribéenne, Le Martinique Boat Show est l’occasion de rencontrer des passionnés de navigation, des professionnels de l’industrie maritime… Du jeudi 1 er au dimanche 4 juin, de 10h à 18h, nocturne le vendredi jusqu’à 20h / Tarifs : 6 euros adulte et gratuit pour : enfants (– de 12 ans), étudiants et chômeurs *****
Jeudi 1 er juin à 19h centre culturel de Basse-Gondeau au Lamentin À la rencontre d’Olivier-Marie Lucenay L’ex-prêtre Olivier-Marie Lucenay sera l’invité de la rencontre littéraire du centre culturel. Au programme, son livre « L’Éclosion du Malfini », sa vie ecclésiastique ou sa nouvelle vie hors du clergé… En interlude musical : Mali Flow 55 degrés et Guy-Marc Vadeleux, GMX. : centre culturel de Basse-Gondeau au Lamentin Gratuit / Contact : 0696 16 83 10 Inscription obligatoire sur : bizouk *****
Vendredi 2 juin 2023 Samedi 3 et dimanche 4 juin 2023 Rendez-vous aux jardins en Martinique Sur le thème de la « transmission des savoirs » Pour leur 18ème édition en France et la 3ème édition en Europe, les Rendez-vous aux Jardins vous invitent à partager « la transmission des savoirs » avec les nombreux acteurs passionnés de jardins
Vendredi 2 juin à 19h Espace Camille-Darsières (ex-palais de justice) à Fort-de-France « 3 fous dans la rue parlent », de Francine Narèce L’atelier théâtre du Sermac invite le public à ses représentations de fin saison.
“Les ragnanas”, “être indisposée”, “les anglais ont débarqué”, “les chutes du Niagara”… Vous savez ce que ça signifie ? Nous les femmes oui !
Il existe plus de 5 000 expressions dans le monde pour parler des règles sans les nommer !
Encore trop de filles, y compris chez nous, ont leurs règles pour la 1° fois dans la surprise, l’angoisse, la honte, l’inconfort, les injonctions…
C’est dire combien ce sujet, quoi qu’on en pense, reste encore tabou.
C’est la raison de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, le 28 mai.
L’instauration de cette journée date de 2014.
Pourquoi le 28 mai ?
Parce que c’est une date symbolique :
Le 28ème jour du mois, parce que c’est la durée moyenne d’un cycle menstruel.
Le mois demai est le 5ème de l’année, soit le nombre de jours moyen de la durée des règles.
Son but est de rompre le silence sur la gestion de l’hygiène menstruelle., et d’interpeller les décideurs afin d’améliorer la vie des personnes pendant leurs règles.
Parce que la santé menstruelle est une question d’hygiène et de dignité, mais aussi qu’une mauvaise santé et hygiène menstruelle entravent les droits fondamentaux des femmes
Parce qu’elle concerne directement plus de la moitié de la population de notre pays et du monde.
Le président brésilien avait promis de faire de la préservation de l’environnement une priorité pour son pays. Le Brésil était censé accueillir la COP en 2019, mais les autorités avaient renoncé à l’organiser après l’élection du président d’extrême droite Jair Bolsonaro.
C’était attendu et c’est maintenant confirmé. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé ce vendredi que l’ONU avait choisi la ville de Belem, en Amazonie, pour accueillir la conférence sur le climat COP 30, en 2025. « Ce sera un honneur pour le Brésil de recevoir des représentants du monde entier dans notre Amazonie », a écrit Lula sur les réseaux sociaux. Capitale de l’Etat du Para (nord), Belem est une ville d’environ 1,5 million d’habitants, située près de l’embouchure du fleuve Amazone.
« J’ai déjà participé à la COP en France, en Egypte, et tout le monde parlait sans arrêt d’Amazonie. Alors je me suis dit : pourquoi ne pas faire la conférence ici, pour que tout le monde connaisse l’Amazonie ? », a-t-il ajouté, dans une vidéo publiée avec le message. Aux côtés de Lula sur la vidéo, le ministre des Affaires étrangères du Brésil, Mauro Vieira, a précisé que le choix de l’ONU datait du 18 mai.
Novembre 2022 : la COP27 s’achève sur des engagements manquant d’ambition, étouffés par les producteurs d’énergies fossiles et des garanties financières nettement insuffisantes ; cette fin de conférence mondiale sur le réchauffement climatique avait ainsi laissé les observateurs frustrés et déçus. Malgré la déception, l’espoir de trouver des solutions à la hauteur de ces problématiques de plus en plus complexes demeure.
Le constat est bien connu : les politiques ambitieuses, à l’image d’un Green New Deal européen ou des traités approuvés par l’ONU, se heurtent à l’éternelle difficulté d’emporter l’adhésion politique, et sont en outre notoirement peu fiables. Parmi les échecs récents, citons le fiasco qu’a constitué en 2017 la sortie des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Donald Trump avait alors clamé avoir été élu pour représenter « les habitants de Pittsburgh, pas ceux de Paris ».
Lors des démarches pour la création de la Fondation de la Mémoire de l’Esclavage, créée en 2019, les responsables du projet avaient pris contact avec la CTM, pour un partenariat, pour envisager des actions en commun. Alfred Marie-Jeanne était Président du Conseil Exécutif. J’étais Conseillère exécutive en charge de la Culture et du Patrimoine. Nous avons refusé d’intégrer cette Fondation. Nous estimions que la mémoire de l’esclavage, telle qu’elle est vécue de l’autre côté de l’Atlantique, ne peut être celle des descendants d’esclavisés. On ne peut fusionner dans le même sac, d’un côté, l’Etat qui a institutionnalisé le système esclavagiste à travers le Code Noir, qui l’a ensuite aboli au moment où le système n’était plus rentable, et d’autre part, les descendants de ceux qui ont subi le crime. La mémoire ne peut fusionner le bourreau et la victime.
Adhérer à la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage, réaliser des actions en commun, c’est laisser à d’autres, à la République, à l’Etat français, le soin de construire pour nous notre mémoire de l’esclavage. Il est temps que nous regardions notre histoire du dedans, et non à travers le prisme imposé par l’Etat français.
Depuis le début du mois de mai, et en lien avec l’opération « Wuambushu », une série d’événements a conduit à une perturbation importante de l’accès aux services de santé. Aujourd’hui, Médecins du monde appelle à sanctuariser ces lieux de soins.
L’accès aux soins est une problématique centrale à Mayotte. En 2019, 45% des habitants de plus de 15 ans déclaraient avoir dû renoncer à des soins. Alors, début mai, les collectifs pro-« Wuambushu » ont utilisé les différents lieux de santé pour se faire entendre et ont organisé des blocages pour réclamer le départ des étrangers en situations irrégulières.
Ces blocages ont été levés au moment où les rotations vers les Comores ont repris. Mais ces manifestantes – des femmes pour l’essentiel – continuent de se rassembler devant certains lieux, comme au dispensaire de Jacaranda (Mamoudzou), où elles affirment soutenir les soignants exerçant leur droit de retrait. En effet, l’intrusion violente dans le dispensaire de Dzoumogné et le caillassage d’un bus où se trouvaient des membres du personnel hospitalier ont entraîné droits de retraits et déclenchement du plan blanc par le Centre Hospitalier de Mamoudzou (CHM).
DÉCRYPTAGES L’économiste français et l’historien américain ont débattu, le 16 mai à Paris, des ressorts complexes qui relient la richesse économique, les modalités de sa répartition et l’histoire des conflits politiques et sociaux. Compte rendu.
La fulgurante croissance économique qu’a connue à partir du milieu du XVIIIe siècle l’Europe de l’Ouest est-elle indissociable de sa domination coloniale sur les autres continents, et de l’esclavage des Africains en particulier ? Esclavage et colonialisme sont-ils les facteurs d’explication des inégalités actuelles entre nations et, au sein des nations les plus riches, entre des classes sociales de plus en plus « racisées » par l’héritage de l’esclavage et l’immigration depuis les anciennes colonies ?
Ces sujets lourds d’enjeux idéologiques et politiques méritaient d’être débattus entre l’économiste qui a su mettre la question des inégalités au sommet de l’agenda de sa discipline, Thomas Piketty, et l’historien qui a lancé le débat sur les origines de la « grande divergence » entre l’Europe et le reste du monde au XIXe siècle, Kenneth Pomeranz.
Pour Thomas Piketty, Une grande divergence, le livre-phare de Kenneth Pomeranz, paru en 2000, et son propre livre Une brève histoire de l’égalité, paru en 2021 – « celui qui résume le mieux le message que je veux porter », précise-t-il –, ne racontent pas deux histoires différentes ou contradictoires, mais complémentaires.
Cette mesure temporaire prise par le préfet de Guadeloupe vient en réponse à l’augmentation de la délinquance à main armée constatée sur le terrain par les forces de l’ordre
Le préfet de Guadeloupe Xavier Lefort a interdit par arrêté plusieurs catégories d’armes dans l’archipel antillais, confronté à une augmentation de la délinquance à main armée, a-t-il annoncé vendredi.
Les armes de catégorie C3 (armes de poing non létales) et D (historiques, de collection…) sont interdites « à la vente, détention » et au « port ou transport », précise un communiqué. L’arrêté vise à lutter contre « la circulation des armes, à empêcher que les armes de catégorie D ne soient transformées en armes létales ou utilisées pour commettre des vols à main armée », poursuit la préfecture.
« Depuis le début de l’année 2023, la police nationale de la Guadeloupe a saisi 90 armes et plus de 12 000 munitions », ont indiqué ses services sur Facebook. « En 2022, 137 armes ont été saisies », ajoutent-ils. La gendarmerie des îles de Guadeloupe a relevé fin avril « 112 armes saisies depuis le début de l’année » pour la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Attentif à toutes les musiques, maître en mélodies subtiles, soucieux du texte qu’il habitait d’une manière inimitable, beaucoup de ses chansons sont maintenant des classiques…
Fred, ce que la main blessée à ordonné à l’orgue, je l’ai gardé comme un poème : la leçon est de sublimation, le don fut de fraternité, et l’exemple, toujours, merci, de claire humanité.
Frère, Dans ce que dit le vent Dans ce que charge la nuit Tu fais musique fout’, et chante encore.
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Samedi 03 juin 19h30 Tropiques-Atrium – Salle Frantz Fanon
Plein emploi Mise en scène – Scénographie – Univers sonore : Éric DELOR
Avec Rita Ravier Fiona Soutif Virgil Venance Marc julien Louka
C’est la veille de Noël. Chez Plein Emploi, c’est la période des bilans, il faut rendre des comptes à tous les « subventionneurs » qui font vivre l’association. Chacun doit aussi faire face à des ennuis personnels. Paule-Anne a un avion à prendre. Philomène a maille à partir avec son fils. Il faut aussi embaucher une nouvelle collaboratrice en vue d’un projet gigantesque que fomente Paule-Anne. Projet qui rend Philomène dubitative étant donné que « Plein Emploi » est exsangue et ne continue à fonctionner que grâce aux amitiés politiques et aux petits arrangements de Paule-Anne. Il ne manquerait plus que débarque un contrôleur de l’Union européenne pour que ce soit la pagaille la plus complète et que le réveillon se transforme en cauchemar… Une soirée qui s’annonce distrayante et à ne pas manquer. Chez « PLEIN EMPLOI », pour Philomène et Pierre-Antoine c’est l’effervescence ! C’est Noël à Fort-de-France !
De : Steffi Nierderzoll Avec : Zar Amir Ebrahimi, Reyhaneh Jabbari, Shole Pakravan, Fereydoon Jabbari, Shahrzad Jabbari, Sharare Jabbari
Synopsis : En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, Sept hivers à Téhéran montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.
« Chili 1976 », un film de Manuela Martelli Quinzaine des Réalisateurs – Festival de Cannes 2022:div Prix du public – Biarritz 2022 Argentine – 1h38 – 2023 Drame Avec : Aline Küppenheim, Alejandro Goic
Synopsis : Chili, 1976. Trois ans après le coup d’état de Pinochet, Carmen part superviser la rénovation de la maison familiale en bord de mer. Son mari, ses enfants et petits-enfants vont et viennent pendant les vacances d’hiver. Lorsque le prêtre lui demande de s’occuper d’un jeune qu’il héberge en secret, Carmen se retrouve en terre inconnue, loin de la vie bourgeoise et tranquille à laquelle elle est habituée.
Rhinite, conjonctivite, asthme… Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) alerte sur un niveau élevé de risque allergique aux pollens et propose une carte des départements les plus touchés. [On] fait le point sur ce phénomène qui touche 20 % des enfants à dès 9 ans et 30 % des adultes.
Selon le Réseau national de surveillance aérobiologique, tous les départements font face à un niveau élevé de risque allergique aux pollens . Les pluies favorisent la croissance des graminées, dont les pollens se dispersent à la faveur d’un retour de températures plus élevées et d’un temps ensoleillé, comme l’indique le RNSA.
Le risque allergique prévisionnel est établi notamment à partir des quantités de pollens mesurées et des prévisions météorologiques.
Découvrez les risques d’allergie en fonction de votre département grâce à la carte proposée par le Réseau national de surveillance aérobiologique.
Comment se manifeste l’allergie aux pollens
Les pollens sont responsables de réactions allergiques appelées pollinoses au niveau des muqueuses respiratoires et oculaires. Plus rarement, des réactions cutanées comme l’eczéma ou l’urticaire peuvent se développer.
Les principales manifestations de l’allergie pollinique sont la rhinite allergique ou la rhino-conjonctivite allergique, souvent appelée « rhume des foins », bien que cette dernière appellation fasse plus particulièrement référence à l’allergie aux pollens de graminées et à l’asthme allergique.
Une équipe américaine a étudié le changement d’attractivité de la peau pour les moustiques selon le savon utilisé, qui peut changer notre odeur.
C’est injuste, c’est toujours vous qui attirez les moustiques ? Et bien c’est peut-être à cause de votre savon ! Son rôle a en tout cas été démontré par une équipe scientifique américaine. Les précisions de Géraldine Zamansky, journaliste au Magazine de la Santé sur France 5.
franceinfo : Cette recherche n’a pas sciemment exposé des volontaires aux piqûres de moustiques ?
Géraldine Zamansky : Cette équipe s’est servie de petits bracelets de tissus que 4 volontaires avaient juste gardés sur leur peau, pendant une heure. Ces bracelets ont été mis dans une cage remplie de moustiques femelles, affamées. Car ce sont elles qui nous piquent pour « nourrir » leurs œufs. Elles se servent des odeurs pour trouver leur repas préféré. Du sang bien sûr. Mais aussi du sucre issu du nectar de certaines fleurs.
Samedi 3 Juin 2023 de 9h à 19h à l’Habitation La Fontane
Depuis 2017, le Salon Serenity Islands a pour objectif de réunir les acteurs du bien-être de Guadeloupe et de la Caraïbe!
Après six édition réalisée en Guadeloupe, l’évènement se déroulera aussi en Martinique pour la 1ère fois cette année! Venez découvrir cette rencontre le Samedi 3 Juin 2023 de 9h à 19h à l’Habitation La Fontane, située au 151 Route de Balata, Fort-de-France.
De nombreux exposants seront présents différenciés en 5 pôles: *Destination bien-être (Caraïbes) *Pratiques et techniques pour un mieux-être *Alimentation locale et végétale *Cosmétiques naturelles & artisanales *Art de vivre (Artisanat, initiatives citoyennes…)
Pendant toute une journée le public découvrira ainsi des pratiques pour un mieux-être du Corps et de l’Esprit au travers des exposants et des conférences : yoga, médecines alternatives, soins énergétiques et thérapies brèves, destination bien-être, cosmétiques artisanaux, produits locaux, agriculture et développement durable, ainsi qu’une rencontre dédicaces avec des auteurs!
La philosophie de cet évènement repose sur le fait d’ « Aller à la rencontre de l’autre pour aller à la rencontre de soi », par la connexion avec les bonnes personnes au bon moment dans un espace où tous les sens sont en éveil !
Monsieur Fred-Michel THIRAULT, Maire de la Ville du Saint-Esprit, Monsieur Christophe POMEZ, Directeur des Affaires Culturelles Mesdames, Messieurs les Elus Mesdames, Messieurs les Poètes d’ici et d’ailleurs, Mesdames, Messieurs Membres de Balisaille, Chers amis, Vous qui nous faites l’honneur et l’amitié de partager ce moment de convivialité, soyez les bienvenus.
Notre rassemblement ici et aujourd’hui, témoigne de notre engagement commun pour la promotion de la Poésie.
Mesdames et Messieurs, Je suis très heureux et honoré d’avoir été choisi par mes pairs pour ouvrir ce Mai-Poésie.
La poésie est une forme d’art majeur qui permet d’exprimer des émotions et des sentiments les plus intimes. Il est donc très important de redonner à la poésie la place qu’elle mérite et de promouvoir sa pratique en Martinique.
Ce festival est une belle occasion d’explorer les différentes formes de poésie et de se connecter à sa propre créativité. Nous aurons la chance d’entendre des poètes de toutes les régions et de tous les âges, qui partagent des visions et des expériences uniques.
— Yves Untel Pastel, écrivain-poète, Martiniquais de l’autre-bord —
Le nègre, le gibier des nations
Nègres de la terre, Nègres de toutes terres Nous sommes de ce peuple de damnés Partout condamnés pour n’être Que ce que nous sommes : nègres ! Nègres du monde, damnés de toute terre Nous sommes ce troupeau de gibiers pourchassés Bétails attaqués en leurs terres, braconnés, exilés ailleurs Les lions féroces de partout nous traquent sans relâche Que ces mangeurs de nègres soient des hommes blancs Monstres à sang froid d’occident Ou des tigres rampant venus du levant Ou des panthères noires, ces autres nègres impériaux, impitoyables Traîtres vénaux et avides, vassaux cupides et fratricides ! Nègres du monde, viande rouge, tranchée sur les étals mercantiles Nous n’avons nulle part où trouver un juste repos Nulle rivière fraîche ou apaiser nos soifs Nulle paisible prairie où paître Sans craindre d’être déchiquetés Tous ces ports où nous échouons Sont des portes qui donnent sur l’enfer Des centres de rétention Où notre chair est massacrée Où notre âme est abreuvée de fiel Où notre destin touche au chaos.
Cet article se propose d’expliquer l’usage actuel de l’expression « Bwa kale » dans le cadre de l’opération portant le même nom, initiée par des membres de la population haïtienne complètement abandonnée par les tenants du pouvoir afin de se défendre contre les bandits armés qui les massacrent sans pitié. À l’aide d’arguments scientifiques appropriés, il tentera d’appréhender la réalité en tenant compte de la situation de communication, du contexte dans lequel le syntagme nominal « Bwa kale » est utilisé. Il prendra le contre-pied des traductions et définitions relevées dans certains articles francophones de l’étranger.
Les mouvements sociaux, politiques, économiques, culturels, etc. donnent souvent naissance à de nouveaux mots ou donnent lieu à l’usage nouveau de mots existant déjà dans la langue. Il en est ainsi, dans ce dernier cas, de l’expression « bwa kale » revenue en force ces temps -ci à la fois comme slogan, mouvement de révolte, moyen de défense. En effet, elle est en usage depuis plusieurs mois déjà dans certaines stations de radio de Port-au-Prince, soit comme slogan, soit dans des commentaires visant à mobiliser la population haïtienne (voir par exemple, radio Regard FM/ plateforme Vouzan en ligne).
Il est des pays contre lesquels le malheur semble s’acharner. Haïti en est hélas l’un des tristes exemples. De l’asservissement à l’insurrection, les esclaves haïtiens chassent les colons français et fondent leur propre nation. Le monde occidental, en particulier, les États-Unis d’Amérique, la France, l’Angleterre et l’Espagne feront payer cher sa témérité pendant des générations à la première république noire d’avoir osé se rebeller. Ils ne reconnaîtront pas son indépendance qu’ils considèrent comme un mauvais exemple pour leurs propres esclaves et feront tout pour la rendre instable. Et depuis, c’est le chaos politique, le marasme économique, la mise sous tutelle, le pillage des richesses, le vol, la corruption, la mauvaise administration, ajouter à cela, les multiples catastrophes, à répétition, liées aux phénomènes climatiques. Le destin a toujours été cruel avec le peuple haïtien.
Privée d’État et d’élites, pillée par les étrangers et trahie par ses propres fils, Haïti est un pays martyr. Et des soi-disant amis de la communauté internationale portent une part énorme de responsabilité dans le désastre. Aujourd’hui, on a le sentiment de vivre dans un territoire délaissé des pouvoirs publics au profit des bandes armées.
Exposition » Apesanteur à la galerie « Entre Nous & Co » à partir du 25 mai
L’exposition Apesanteur est un itinéraire qui prend comme point de départ le marronnage dans les mornes et les forêts que Wifredo Lam a pu célébrer comme « espace de résistance ». Aujourd’hui, ce même espace fait écho à l’âme de ces autres résistants que sont les acrobates.
Je conçois mes propres péripéties transitant dans le métissage d’images, du coloriage et de la retouche, comme une forme d’affranchissement des règles qui nous rendent esclaves des systèmes hiérarchiques de dominances et qui imposent des frontières temporelles et stylistiques. L’acrobatie, exercice virtuose qui surprend ou déconcerte, permet à mon sens, d’échapper aux autoroutes de la pensée et des supermarchés de l’art.
Au travers de l’apesanteur et de la grâce des acrobates, il me semble introduire dans la verticalité des règles et des lois, la joie et la puissance de la transgression. Celle de ma propre fille, par rapport aux modèles parentaux, en rupture avec son propre parcours professionnel.
Les titres de mes œuvres corroborent à mes propos.