Mardi 16 avril 2019 à 19h Le Robert
Théâtre musical d’objets sonores
Association Lanbéli (Quartier Monnerot)
Muriel Morelle de la Compagnie Vent de Sable ( France) nous revient avec To to to! Ki moun ki la?
Chansons des îles, chansons françaises, bilinguisme franco-créole, une histoire où se mêlent des personnages issus des fables de la Fontaine à certaines entités emblématiques de la Martinique
Une mise en scène dynamique et amusante où les instruments de musique deviennent des personnages et s’invitent successivement pour partager un délicieux gâteau coco…
Un spectacle jeune public de 3 à 10 ans

La « Lwa pou kreyasyon Akademi kreyol ayisyen an » (« Loi portant création de l’Académie du créole haïtien »), publiée uniquement en créole dans Le Moniteur, est datée du 7 avril 2014. Cette micro structure est donc vieille de cinq ans et les éléments de bilan public de son action appellent une sereine réflexion. Selon la « Loi portant création de l’Académie du créole haïtien », sa mission consiste, entre autres, à « c) faire tout le nécessaire pour assurer un grand prestige et un très haut rayonnement du créole auprès du peuple haïtien et à d’autres populations dans le monde ; e) faire en sorte que les institutions de l’État appliquent la Constitution en publiant tous les documents officiels dans la langue créole ; f) soumettre des propositions quant aux façons d’utiliser la langue créole dans les communication publiques au pays ».
Comment était-il arrivé là, enfermé dans cette cage plongée dans la pénombre? A peine sorti de la brume du sommeil, encore tout accablé de fatigue, il avait froid malgré la chaleur ambiante. On l’avait jeté là, sans même une couverture, sa chemise en lambeaux et son short déchiré pour tout vêtement. Quelques images lui revenaient à l’esprit et tournaient en boucle, le rafiot pourri qui tanguait dangereusement, et puis les plaintes des femmes. La mer démontée qui s ‘était brusquement fâchée au lever du jour et ensuite le grand trou noir. Sur quelle terre étaient ils arrivés, lui et ses compagnons? Une terre qui offre l’oubli? Ou bien une île? Bienveillante et amnésique comme celle des Lotophages?
Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).
Ce roman 
— Par Simonne Henry Valmore —
Ces ouvrages précédemment publiés par les Editions Pellican des Isles ont été acquis par Caraïbéditions, ont été reformatés et remis en page au sein d’une même et unique collection.
L’Association Martinique Images (AMI) :
Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).



Après Le Talisman de la présidente signé par Corinne Mencé-Caster, voici L’Enlèvement du Mardi-Gras de Raphaël Confiant. Deux ouvrages sur l’affaire dite du Ceregmia qui a défrayé la chronique martiniquaise ces dernières années. Dans les deux cas, plutôt que de produire un compte-rendu des faits qui aurait pu être discuté, critiqué, l’ancienne présidente de l’ex-Université des Antilles de la Guyane et celui qui, en tant que doyen de la faculté des lettres, fut à la manœuvre à ses côtés, ont préféré chacun la forme du roman à clé qui permet toutes les fantaisies, toutes les approximations, le but n’étant pas de dire la vérité mais de présenter un plaidoyer pro domo en exagérant les torts de l’adversaire et en gommant soigneusement toutes les fautes, toutes les irrégularités commises par son parti (comme par exemple le fait de bloquer l’accès à l’université).Tout cela pour finir par un appel au lecteur invité à compatir au sort de deux héros, pures victimes du conflit, la première si épuisée par le combat qu’elle ne put assumer davantage la charge de la présidence (alors qu’elle était tenue de laisser la place à un autre), le second « sujet à de fréquents et violents maux de tête » et « conscient de bâcler ses livres depuis quatre ans »
De tout temps, les femmes ont écrit. Formidablement. Les noms et les œuvres restent pourtant méconnus. Chercheurs et éditeurs tentent aujourd’hui d’y remédier.
— Par Daniel M. Berté —
Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).
Chevalier d’hystérire
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue
«Qu’est-ce que cela peut être dur de voir un de ses petits quitter le nid, avec l’assurance qu’il ne reviendra pas ou pas de la même façon ! » C’est un départ, d’abord un départ, celui d’Anita, une des héroïnes du roman « D’autres vies sous la tienne », qui va nous conduire et nous mènera vers une recherche d’origine, une quête d’identité, qui va tomber sur les secrets de famille, les peurs à affronter, (toute l’histoire de vie se résume à un seul mot : la peur), les malédictions à transgresser, les croyances indélébiles en l’existence de dorlis, ces incubes et autres soucougnans, les traumatismes et avec eux les frustrations à surmonter.
Alors qu’en 2018 les actes antisémites étaient en France, « en hausse de 74% par rapport à l’année précédente » ; que tout récemment à Paris les portraits de Simone Veil — rescapée elle-même de la Shoah où elle eut le malheur de perdre ses parents et son frère — furent ignominieusement tagués de croix gammées ; que le président Macron soulève la polémique en disant vouloir intégrer l’antisionisme à la définition juridique de l’antisémitisme ; à cette heure donc où la « bête immonde » redresse la tête, il est des écrivains qui par la générosité, l’intelligence et l’engagement de leurs écrits, fussent-ils de fiction, nous rappellent que le danger est toujours là, qui guette et s’invite jusqu’au cœur de nos démocraties européennes ! Sans polémiquer, mais par le truchement du conte, du conte philosophique ou de la fable, ils se font éveilleurs de conscience, en cela qu’ils s’adressent autant à nous autres adultes qu’aux plus jeunes, pour lesquels ils apparaissent suggestifs, compréhensibles et sans nul doute aptes à faire réfléchir.