Catégorie : Cinéma

« La Réparation », un film de Régis Wargnier

Dimanche 15 juin – 11h | Mercredi 18 juin – 19h | Vendredi 20 juin – 14h | Mardi 24 juin – 19h | Jeudi 26 juin – 14h| Madiana
Drame Avec Julia de Nunez, Clovis Cornillac, Julien De Saint-Jean | France | 2025 | 1h38
Synopsis :
Quelques heures avant l’attribution de sa 3ème étoile, le célèbre chef Paskal Jankovski disparait avec son second lors d’une partie de chasse. A 20 ans, sa fille Clara se retrouve seule aux commandes du restaurant. Deux ans plus tard, elle reçoit une mystérieuse invitation pour Taïwan…
La presse en parle :
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Espérons que cette belle réussite convaincra Régis Wargnier de ne pas nous laisser encore dix ans à attendre un nouveau film.

Le Figaro par Olivier Delcroix
Entre thriller psychologique, conte de fées onirique et quête de soi, La Réparation ausculte tout autant l’univers de la gastronomie que la manière dont un enfant tente de faire un deuil impossible ou de gérer un pesant héritage familial.

Sud Ouest par Stéphane C. Jonathan
Un thriller aux saveurs mystérieuses.

Le Parisien par Catherine Balle
On se laisse porter par ce scénario légèrement improbable avec plaisir.

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« A Normal Family »: Un regard acerbe sur la décomposition des repères familiaux et sociaux

Mardi 17 juin – 14h | Jeudi 19 juin – 19h | Dimanche 22 juin – 11h | Madiana | ★★★★★ |

— Par Sabrina Solar —

Avec A Normal Family, le réalisateur sud-coréen Hur Jin-ho livre une analyse acérée et complexe des fractures qui traversent à la fois les structures familiales et la société coréenne contemporaine. Dans ce thriller psychologique, où la question morale se confronte sans cesse à la réalité sociale, le film met en lumière l’impact de la richesse, du pouvoir et des rôles sociaux sur l’équilibre fragile des relations humaines.

À l’origine de cette introspection, une première scène tragique et choquante : un conducteur de voiture écrase volontairement un homme, menaçant d’endommager son pare-brise, et provoque la mort de la fille de ce dernier. L’introduction de cet acte, plus que simplement violent, est un catalyseur d’une réflexion éthique qui déchire les personnages et le spectateur. D’un côté, l’avocat de la famille du conducteur défend son client avec des arguments d’un cynisme implacable, profitant de l’argent familial pour manipuler la justice et acheter le silence des proches de la victime.

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« A normal family », un film de Hur Jin-ho

Mardi 17 juin – 14h | Jeudi 19 juin – 19h | Dimanche 22 juin – 11h | Madiana | ★★★★★ |
Thriller Avec SUL Kyung-gu, JANG Dong-gun, KIM Hee-ae, Claudia KIM |2025 | 1h49
Synopsis :
Un avocat accepte de prendre comme client le fils d’un patron de grande firme, qui vient de foncer dans un gars qui était sorti de sa voiture pour lui reprocher sa conduite dangereuse. Un chirurgien s’occupe de la fille de la victime, hospitalisée dans un état critique. Tous deux sont frères, le premier, juste cinquante ans, veuf, remarié à une femme plus jeune, avec une fille adolescente attendant les résultats d’un concours d’entrée dans une grande école, le second marié, avec un fils adolescent harcelé à son lycée. Quand les deux familles se retrouvent dans un restaurant huppé de Séoul et qu’il est question de placer la grand mère qui perd la boule, habitant pour l’instant chez le chirurgien, les questions de morale et d’argent reviennent sur le tapis, gâchant un peu l’ambiance…
Lire sur Madinin’Art la critique de Sabrina Solar

La presse en parle :
Madinin’Art par Sabrina Solar
[…] un film sur l’impossibilité de maintenir des repères dans un monde où tout peut être acheté, où le sens de l’humanité et de la justice s’érode au contact d’une réalité implacable.

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Festival Prix de Court 2025 – Une édition sous le signe des voix ultramarines

Du 11 au 15 juin 2025 – Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion

Le Festival Prix de Court revient pour sa 12e édition, du 11 au 15 juin 2025, et célèbre la richesse et la vitalité du cinéma ultramarin. Festival itinérant et simultané, il se déploie en Martinique, Guadeloupe, Guyane et à La Réunion, avec pour mission de révéler des talents, valoriser les cultures locales et encourager la création cinématographique dans nos territoires.


✨ Un tremplin pour les talents d’outre-mer

Né il y a 12 ans d’un besoin urgent : donner de la visibilité aux productions audiovisuelles ultramarines, encore trop rares et souvent inaccessibles, Prix de Court s’impose aujourd’hui comme un vivier de talents. Des réalisateurs comme Nelson Foix (Zion) ou Julien Silloray ont fait leurs débuts ici avant de connaître un véritable envol professionnel.

Chaque année, le festival attire une nouvelle génération d’auteurs-réalisateurs, des plus jeunes aux autodidactes, en passant par les diplômés d’écoles de cinéma. Il rassemble des voix singulières, des récits ancrés dans le réel, mais toujours tournés vers l’universel.


️ Programme 2025 – Une sélection audacieuse et engagée

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Soirée projection & échanges autour du film documentaire “ANAÏS”

Cinéma Madiana – Jeudi 5 juin 2025 – 19h

L’AKAM (Association des Kinésithérapeutes de Martinique) vous convie à une soirée exceptionnelle le jeudi 5 juin 2025 à 19h au cinéma Madiana, pour la projection du court-métrage ANAÏS, un film poignant qui mêle sport, santé et résilience.

Le film : une histoire vraie, un message d’espoir

Réalisé par Hélène Hadjiyianni (@hlenie) et produit par Shanice Mendy (@shanice.mendy), ce documentaire retrace le parcours d’Anaïs Quemener, aide-soignante et athlète de haut niveau. À seulement 24 ans, Anaïs est diagnostiquée d’un cancer du sein de stade III. Loin de renoncer, elle continue de courir, s’accroche à sa passion, et en fait une force pour avancer.

Malgré les traitements, la fatigue et les doutes, elle devient championne de France de marathon en 2016 et 2022, et première Française au Marathon de Paris 2023. Ce film, salué à l’international et déjà primé à plusieurs reprises, raconte comment elle a transformé l’épreuve de la maladie en un combat victorieux, aussi bien sur le plan physique que mental.

À travers des images sensibles et un témoignage fort, « ANAÏS » met en lumière la force de caractère, la discipline sportive, et la solidarité humaine.

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« Carmen », comme en 1875 !

— Un opéra ressuscité à voir sur France 4, lundi 2 juin à 21h —

Et si vous pouviez voir Carmen comme les tout premiers spectateurs de 1875 ? Ce lundi soir sur France 4, replongez dans l’éclat d’une époque avec une version exceptionnelle de l’opéra de Bizet, telle qu’elle fut imaginée pour sa création à l’Opéra-Comique. Une expérience rare, conçue comme une véritable machine à remonter le temps.

Grâce au travail minutieux de l’Opéra de Rouen Normandie et au soutien scientifique du Palazzetto Bru Zane, cette production redonne vie à la mise en scène, aux costumes et aux décors d’origine de Carmen. Le tout sublimé par les créations hautes en couleur de Christian Lacroix, qui marient avec finesse reconstitution historique et élégance théâtrale.

On redécouvre ainsi l’histoire brûlante de Carmen, la cigarière sévillane, libre et insaisissable, qui entraîne Don José dans une spirale de passion et de perte. Une tragédie en musique devenue l’un des opéras les plus joués au monde — et dont les airs vous trottent sûrement déjà en tête.

Cette reconstitution, fondée sur des archives rares (aquarelles, plans de scène, livrets annotés), redonne corps à la Carmen d’origine, celle qui, à l’époque, choqua autant qu’elle fascina.

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« We want Sex Equality », un film de Nigel Cole

Mercredi 4 juin à 18h 30 au T.O.M. Croix Mission à FdF

Reprise de l’article publié le 26 avril 2015 sur Madinin’Art

Comment avancent les droits des femmes dans le monde du travail ?

Au printemps 1968 en Angleterre, une ouvrière d’une succursale de Ford, sous l’impulsion de son supérieur et partant d’une simple demande d’augmentation de salaire promise par sa direction depuis longtemps pour elle et ses collègues, va mener un mouvement visant à instaurer l’égalité de salaire entre les hommes et les femmes…

We Want Sex Equality ou Les Dames de Dagenham au Québec (Made in Dagenham) est un film britannique réalisé par Nigel Cole et sorti en 2010 (2011 en France). Scénarisé par William Ivory, ce film historique traite de la première grève des ouvrières de l’usine automobile du constructeur américain Ford à Dagenham, ainsi que des négociations que conduisirent ses meneuses pour obtenir une complète égalité salariale entre hommes et femmes, notamment auprès de la secrétaire d’État travailliste Barbara Castle⋅ Il met en scène Sally Hawkins dans le rôle principal, ainsi que Daniel Mays, Miranda Richardson et Rosamund Pike⋅

La véritable histoire de « WeWant Sex Equality »
La grève
Pour la première fois en Angleterre, des femmes décident de faire grève.

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 » Un chapeau de paille d’Italie » de Labiche, m.e.s. d’Alain Françon

Dimanche 1er juin à 21h sur France 4

Un vaudeville en cavale : Labiche ressuscité par Alain Françon et Vincent Dedienne

Dans un tourbillon de quiproquos et de chapeaux envolés, Un chapeau de paille d’Italie, chef-d’œuvre comique d’Eugène Labiche créé en 1851, retrouve un éclat neuf sous la direction d’Alain Françon au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Mis en scène pour la première fois par ce pilier du théâtre public, le vaudeville se pare ici d’une énergie électrisante, soutenue par la musique en live de Feu! Chatterton et porté par une troupe de comédiens d’exception, avec Vincent Dedienne en Fadinard étincelant.

Le point de départ est aussi absurde qu’irrésistible : le jour de son mariage, Fadinard, jeune rentier parisien, voit son cheval dévorer le chapeau de paille d’une dame surprise en plein adultère dans un bois. Pour sauver l’honneur de cette dernière et éviter un drame conjugal, il doit impérativement trouver un chapeau identique — tout en cachant cette affaire rocambolesque à sa future épouse et à sa belle-famille, fraîchement débarquée de la campagne.

La force de cette mise en scène réside dans son alliance improbable mais réussie entre tradition et modernité.

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« Chœurs Atlantiques | Tales from the Atlantic Beyond », un film de Safoi Babana-Hampton

Samedi 31 mai à 18h, à Tropiques-Atrium
Chœurs Atlantiques | Tales from the Atlantic Beyond est un film documentaire saisissant qui plonge dans une quête de mémoire personnelle, marquée par une réflexion profonde sur les identités, l’histoire et la diaspora noire. À travers les yeux de l’artiste martiniquais Laurent Valère, le film nous invite à traverser plusieurs continents, en partant de la Baie du Diamant en Martinique pour rejoindre la France, l’Afrique de l’Ouest, et les États-Unis. Il explore la manière dont l’histoire de l’esclavage et de la traite transatlantique façonne la réalité de l’humanité, tout en interrogeant ce que signifie être noir aujourd’hui dans un monde globalement interdépendant.

Le film, réalisé par Safoi Babana-Hampton, s’inscrit dans une démarche de dialogue transatlantique entre les artistes et intellectuels de la diaspora noire. Ce dialogue s’articule autour des questions essentielles de souveraineté, de justice sociale et de solidarité humaine. Le projet se nourrit des idées de grands penseurs comme Édouard Glissant, Jacques Derrida, ou encore des perspectives panafricaines et diasporiques.

Synopsis :
À partir de la Baie du Diamant en Martinique, Laurent Valère engage une exploration qui va au-delà des frontières géographiques, politiques et sociales, pour interroger les mémoires du passé et les perspectives de l’avenir.

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Mohamed Lakhdar-Hamina, (1934- 2025)

Mohamed Lakhdar-Hamina, cinéaste algérien de renom, s’est éteint à l’âge de 91 ans, le 23 mai 2025, à Alger, jour même où le Festival de Cannes célébrant les 50 ans de sa Palme d’or pour Chronique des années de braise, projeté dans sa version restaurée. Ce film, fresque monumentale sur la guerre d’Algérie, reste à ce jour l’unique œuvre africaine à avoir remporté la prestigieuse distinction. Lakhdar-Hamina, un homme du combat et de la création, laisse derrière lui une œuvre marquante, fidèle à son engagement pour la dignité de son peuple et la mémoire de son pays.

Né le 26 février 1934 à M’Sila, dans les montagnes de l’Aurès, il grandit dans une famille modeste, marquée par la dureté des conditions de vie et l’oppression coloniale. La guerre d’Algérie fut un tournant dans sa vie. Son père fut enlevé, torturé et assassiné par l’armée française, un drame qui forgea en lui une volonté de résistance. Mohamed Lakhdar-Hamina, en désertant l’armée française en 1958, rejoint la lutte pour l’indépendance aux côtés du FLN, tout en poursuivant sa passion naissante pour le cinéma.

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Marcel Ophüls (1927-2025)

L’Histoire en question

Le cinéma perd une figure marquante. Marcel Ophüls, réalisateur oscarisé et pionnier du documentaire historique, est décédé le 24 mai 2025, à l’âge de 97 ans, dans sa maison du sud-ouest de la France, où il vivait depuis plusieurs années. Fils du cinéaste Max Ophüls, il s’était fait un nom au-delà des frontières grâce à sa capacité unique à interroger l’Histoire, à déconstruire les mythes et à nous confronter à la mémoire du XXe siècle.

Né Hans Marcel Oppenheimer le 1er novembre 1927 à Francfort-sur-le-Main, dans la République de Weimar, Marcel Ophüls a connu dès son enfance les tumultes du siècle. Fuyant l’Allemagne nazie avec sa famille en 1933, il se réfugie d’abord en France avant de traverser l’Atlantique vers les États-Unis en 1941. Après une expérience en tant que G.I. au Japon, il s’installe à Paris en 1950, où il travaille comme assistant-réalisateur, notamment sur le dernier film de son père, Lola Montès.

L’empreinte de son père, mais aussi son propre parcours et ses origines multiples, nourriront toute son œuvre. Tout au long de sa carrière, Ophüls a su naviguer entre fiction et documentaire, mais c’est bien dans ce dernier genre qu’il marquera son époque.

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Cannes 2025 : une Palme pour la résistance, dans un festival sous tension

Le verdict du jury, présidé par Juliette Binoche, a résonné comme un geste fort, presque nécessaire : la Palme d’or a été remise à Jafar Panahi pour Un simple accident.

Un film clandestin, un prix engagé

Tourné en secret à Téhéran, ce thriller tendu met en scène un van transformé en tribunal improvisé par des victimes du régime iranien, persuadées d’avoir retrouvé leur bourreau. Comme toujours chez Panahi, le cinéma devient à la fois un exutoire et un acte de résistance. Le geste est politique, mais il est aussi de pur cinéma : une mise en scène précise, une tension permanente, un regard sans compromis sur la société iranienne. Cate Blanchett, venue remettre le trophée, a justement rappelé que « le cinéma est dangereux, impoli, hilarant, il fend le cœur ». Rarement une Palme aura autant symbolisé ces mots.

Un palmarès audacieux… mais bien rangé

Aux côtés de ce choix fort, le jury a composé un palmarès qui oscille entre radicalité formelle et classicisme maîtrisé. Le Grand Prix est allé à Valeur sentimentale de Joachim Trier, une œuvre élégante et mélancolique sur les liens entre art et famille, portée par un trio de stars (Elle Fanning, Stellan Skarsgård, Renate Reinsve).

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« Origine Kongo », un film documentaire de Laura Chatenay-Rivauday

Vendredi 23 mais à 14h et 16h au Téyat Otonom Mawon – Croix Mission, FdF

« Origine Kongo« , un film documentaire de Laura Chatenay-Rivauday, explore une page méconnue de l’histoire post-esclavagiste des Antilles françaises : celle des travailleurs africains dits « Kongos », envoyés entre 1854 et 1864 en Martinique et en Guadeloupe pour remplacer la main-d’œuvre servile après l’abolition de l’esclavage.

Souvent qualifiés de « captifs rachetés », ces hommes, femmes et enfants, arrachés à plusieurs régions d’Afrique, ont été soumis à un contrat d’engagement qui les liait aux plantations de canne à sucre. S’ils étaient officiellement « libres », leurs conditions de travail et de vie témoignaient d’une nouvelle forme de servitude déguisée.

Aujourd’hui, à travers les récits de leurs descendants, le documentaire révèle un héritage culturel vibrant et une quête identitaire profonde. De la cérémonie du grap a kongo en Guadeloupe aux chants en kikongo, en passant par l’agriculture créole ou la création artistique, chaque témoin s’approprie cette mémoire, parfois oubliée, souvent effacée, pour la faire revivre et la transmettre.

« Origine Kongo » a été sélectionné au Festival International du Film documentaire Amazonie Caraïbes – FIFAC 2023, dans la catégorie Écrans parallèles.

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« Au pays de nos frères », un film de Raha Amirfazli, Alireza Ghasemi

Lundi 19 & Mercredi 21 mai à 19h à Madiana
Par Alireza Ghasemi, Raha Amirfazli
Avec Mohammad Hosseini, Hamideh Jafari, Bashir Nikzad
Titre original In the Land Of Brothers | 2 avril 2025 en salle | 1h 35min | Drame
Synopsis :
Iran, années 2000 : dans l’ombre de l’invasion américaine, une famille élargie de réfugiés afghans tente de reconstruire sa vie dans « le pays des frères ». Une odyssée sur trois décennies où Mohammad, un jeune étudiant prometteur, Leila, une femme isolée et Qasem, qui porte le poids du sacrifice pour sa famille, luttent pour survivre à ce nouveau quotidien incertain.
La presse en parle :
Abus de Ciné par Olivier Bachelard
Un triple récit, aussi cruel que d’une sublime beauté.

Ouest France par Pascale Vergereau
D’une honnêteté déchirante.

L’Humanité par Vincent Ostria
Les dilemmes et drames cachés de la communauté des réfugiés afghans en Iran sont dépeints dans « Au pays de nos frères » avec une certaine élégance et un vrai sens de la synthèse à travers trois récits, touchants et dignes, d’Alireza Ghasemi et Raha Amirfazli.

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« Simón de la montaña », un film de Federico Luis

Dimanche 18 mai – 19h — Madiana
Par Federico Luis, Agustin Toscano
Avec Lorenzo Ferro, Kiara Supini, Pehuén Pedie | 23 avril 2025 en salle | 1h 38min | Drame
Synopsis :
Tout public
Simón a 21 ans et vit en Argentine. Depuis peu, il fréquente une nouvelle bande d’amis inattendue. Auprès d’eux, pour la première fois, il a le sentiment d’être lui-même. Mais son entourage s’inquiète et ne le reconnaît plus. Et si Simón voulait devenir quelqu’un d’autre ?

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
« Simón de la montaña » est une drôle d’aventure. La révélation fascinante d’un cinéaste qui regarde de biais la réalité du monde, et offre le portrait réjouissant d’une jeunesse revigorante.

Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
Le cinéaste fait à la fois un teen movie d’une splendide et vigoureuse normalité […] et un écran de mystère et d’étrangeté où vient buter le regard.

CinemaTeaser par Perrine Quennesson
Une audace qui aurait été impossible sans un casting parfait, à commencer par son Simón, joué par un Lorenzo Ferro (vu dans L’ANGE) aussi talentueux que promis à une belle carrière, et son acolyte Pehuén Pedie, au timing comique parfait.

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« La Chambre de Mariana », un film d’Emmanuel Finkiel

Vendredi 9 à 19h, Dimanche 11 à 11h, Jeudi 15 à 19h, Mardi 20 mai à 19h | Madiana |★★★★★ |

Avec Mélanie Thierry, Artem Kyryk
— Par Sarha Fauré —

Avec La Chambre de Mariana, Emmanuel Finkiel signe une œuvre bouleversante, sensorielle et singulière, à la croisée de l’histoire, du conte et du film d’apprentissage. Adapté du roman d’Aharon Appelfeld, le film nous plonge dans l’Ukraine de 1943, à travers le regard d’un enfant caché dans un placard pour échapper à la déportation. Un huis clos étouffant qui devient pourtant le théâtre d’un éveil à la vie.

Hugo a 12 ans. Pour le sauver, sa mère le confie à Mariana, une prostituée qui l’abrite secrètement dans sa chambre, au sein d’une maison close. L’enfant, enfermé dans l’obscurité, perçoit le monde par bribes : les voix, les bruits, les gestes entrevus par une fente dans le mur. Ce qui pourrait n’être qu’un exercice de style devient un puissant dispositif narratif. Emmanuel Finkiel filme l’enfermement sans jamais enfermer son spectateur : à l’image des perceptions fragmentaires de Hugo, le film avance par éclats, entre songe et réalité, dans une tension permanente entre le dehors menaçant et le dedans ambivalent.

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« All We Imagine as Light », un film de Payal Kapadia

Lundi 5 mai à 20h50 Ciné+Festival

Avec Kani Kusruti, Divya Prabha, Chhaya Kadam
2 octobre 2024 en salle | 1h 58min | Drame |Festival de Cannes 2024 :Grand prix | Prix des cinémas Art et Essai – Mention spéciale |★★★★★|
Synopsis
Tout public
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes empêchées dans leurs désirs entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle.
La presse en parle :
Bande à part par Léo Ortuno
Après Toute une nuit sans savoir, documentaire ayant remporté l’Oeil d’Or en 2021, Payal Kapadia réussit à merveille son passage à la fiction avec All We Imagine as Light, Grand Prix au Festival de Cannes.

Culturopoing.com par Vincent Roussel
Payal Kepadia signe une œuvre en état de grâce, entre gravité et légèreté, qui progresse lentement mais sûrement vers le sensoriel et l’aérien. Rarement on aura vu un film indien si directement branché sur le mouvement de la ville et le contemporain.

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« Pentagon Papers », un film de Steven Spielberg

Dimanche 4 mai à 21h05 Sur Arte

Pentagon Papers (The Post), ou Le Post au Québec, est un film historique américano-indien réalisé par Steven Spielberg, sorti en 2017.

Le film est inspiré de faits authentiques : la publication des Pentagon Papers par le New York Times puis le Washington Post au début des années 1970. Cette expression désigne le document United States-Vietnam Relations, 1945-1967: A Study Prepared by the Department of Defense (« Relations entre les États-Unis et le Viêt Nam, 1945-1967 : une étude préparée par le département de la Défense »), soit plus de sept mille pages top secret dévoilant l’implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam, qui durera de 1955 à 1975.

Considéré comme « un grand film sur la liberté de la presse », et un symbole du journalisme d’investigation, il est dédié à la réalisatrice Nora Ephron, morte en 2012.

Synopsis
En 1965, l’analyste Daniel Ellsberg se rend sur le front de la guerre du Viêt Nam pour y observer l’avancement des troupes américaines, pour le compte du secrétaire à la Défense, Robert McNamara.

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Pensionnats catholiques de Guyane, la blessure

Dimanche 4 mai à 22h40 sur France 5 et sur france.tv
Synopsis :

Franck, Guillaume, Kadi, Antoine n’ont pas grandi auprès de leurs parents, mais sous la tutelle de religieux catholiques. Pour la première fois devant une caméra, ils et elles racontent leur enfance dans les « homes indiens » de Guyane, des pensionnats catholiques destinés spécifiquement aux enfants amérindiens et noirs-marrons, populations qualifiées de « primitives » par les autorités étatiques jusqu’à tard dans le XXe siècle.

Des années 1930 jusqu’à 2023 – date de la fermeture du dernier home de Guyane –, plus de 2 000 enfants ont grandi dans ces établissements. Ils y ont été éloignés de leur famille et coupés de leur culture, soumis à une évangélisation et une assimilation forcée. En finançant avec l’argent public la formation des jeunes « primitifs » dans des pensionnats catholiques initiés et tenus par des congrégations religieuses, les représentants de la République et de l’Église se sont-ils rendus coupables de « génocide culturel » ? C’est la question que soulèvent aujourd’hui des juristes et d’anciens pensionnaires.

À l’aide d’archives inédites, Pensionnats catholiques de Guyane : la blessure plonge dans cette histoire encore méconnue de la France en Guyane, une vieille colonie devenue un jeune département d’Outre-mer.

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« Les cendres du temps », un film de Wong Kar-Wai

Lundi 28 avril – 14h | Mardi 29 avril – 19h | Madiana
Avec Leslie Cheung, Brigitte Lin Ching-hsia et Tony Leung Chiu-Wai
En Compétition Officielle – Festival de Cannes 2024
1996 | 1h40 | VOSTFR | Drame historique, Action
Synopsis :
Depuis que la femme qu’il aimait l’a quitté, Ouyang Feng vit seul dans le désert de l’Ouest, engageant des tueurs à gages experts en arts martiaux pour exécuter des contrats. Son coeur meurtri l’a rendu cynique et sans pitié, mais ses rencontres avec amis, clients et futurs ennemis vont lui faire prendre conscience de sa solitude.

La presse en parle :
Critikat par Anne-violaine Houcke
Dans la filmographie de Wong Kar Wai, Les Cendres du temps, sorti en 1994, fait figure de mouton noir. Une réalisation éreintante (deux ans d’aller-retour entre Hong Kong et le désert de Yuli en Chine), un budget explosé, un accueil critique et public décevant. Le cinéaste hongkongais n’aurait peut-être pas dû s’essayer au wuxia pian (film de sabre) ?[1] Près de quinze ans plus tard, Wong Kar Wai revient vers un film menacé : trop de versions non reconnues par le cinéaste circulent, les négatifs sont dans un état lamentable, il faut partir à la recherche des copies existantes.

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Pawol Fanm

Jusqu’au samedi. 26 avril à 21h30
Hôtel de la CTM et Tropiques-Atrium
À propos
Pawol Fanmest une manifestation qui célèbre des femmes inspirantes et engagées du cinéma et de la télévision, en mettant en valeur leurs créations et en popularisant leurs messages. Cet événement vise à sensibiliser, inspirer et éveiller les consciences, tout en offrant plus de visibilité aux femmes. Il se veut le vecteur d’une révolution intérieure.
La marraine de cette édition, France ZOBDA, sera présente la soirée du 25 avril. Venez l’écouter, échanger avec elle et découvrir son extraordinaire parcours.

Samedi 26 avril – Tropiques-Atrium –
2 séances de projections à Tropiques Atrium de films réalisés par des femmes portant un message fort. Ces projections seront aussi suivies de courts moments d’échanges avec les réalisatrices présentes.

PROMOTION
2 tickets de cinéma pour 20€ avec le code : PROMO10

A 14h – Séance n°1 Courts Ô Féminin
6 courts métrages réalisés ou co-réalisés par des femmes martiniquaises en présence de : Florence COMBALUZIER, Nadia CHARLERY, Dr Aurélie MERLIN et d’un représentant de l’association KAP Caraïbe

PROJET H – MAHARAKI
DORLIS – Enricka MH MOUTOU
CONTE POUR ELLE – Florence COMBALUZIER
ZANMI – Nadia CHARLERY
16 SOUPAPES – Nadia CHARLERY
ABYSSE – Peggy EBRING & Junsunn LO

A 17h30 La Fête des Pères

Synopsis :
Après le succès de son premier long-métrage « Le Mythe de la Femme Noire », Ayana O’Shun nous présente « La Fête des Pères ».

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La Jeune femme à l’aiguille, un film de Magnus von Horn

Jeudi 25 avril & Dimanche 27 avril à 19h | Vendredi 2 mai à 14h | Madiana

Par Line Langebek Knudsen, Magnus von Horn
Avec Victoria Carmen Sonne, Trine Dyrholm, Besir Zeciri
Titre original Pigen med nålen | 9 avril 2025 en salle | 2h 02min | Drame, Historique
Synopsis
Interdit – 12 ans
Copenhague, 1918. Karoline, une jeune ouvrière, lutte pour survivre Alors qu’elle tombe enceinte, elle rencontre Dagmar, une femme charismatique qui dirige une agence d’adoption clandestine. Un lien fort se crée entre les deux femmes et Karoline accepte un rôle de nourrice à ses côtés.
La presse en parle :
Abus de Ciné par Olivier Bachelard
Une terrible histoire enveloppée dans un sublime noir et blanc.

Culturopoing.com par Audrey Jeamart & Olivier Rossignot
La Jeune Femme à l’Aiguille illustre l’art vénéneux des belles et des bêtes notamment dans son somptueux catalogue de monstruosités, qu’elles soient physiques et morales, qui finit par servir de fil rouge à l’oeuvre.

Elle par Françoise Delbecq
Si les hommes n’apparaissent ici que faibles ou lâches, la force de ce film tient au lien entre les deux femmes (…).

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« Tardes de Soledad », un docu d’Albert Serra

 Mercredi 1er mai à 14h | Madiana

Par Albert Serra | 26 mars 2025 en salle | 2h 05min | Documentaire ||
Synopsis
Interdit – 12 ans avec avertissement
A travers le portrait du jeune Andrés Roca Rey, star incontournable de la corrida contemporaine, Albert Serra dépeint la détermination et la solitude qui distinguent la vie d’un torero. Par cette expérience intime, le réalisateur de PACIFICTION livre une exploration spirituelle de la tauromachie, il en révèle autant la beauté éphémère et anachronique que la brutalité primitive. Quelle forme d’idéal peut amener un homme à poursuivre ce choc dangereux et inutile, plaçant cette lutte au-dessus de tout autre désir de possession ?

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
Tardes de Soledad montre la corrida avant qu’elle ne soit musique, poésie ou danse (puisqu’elle a souvent été comparée à ces arts) : la corrida décomposée, dépoétisée, toute crue.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Le film s’ouvre sur une séquence aux ténèbres inquiétantes : un taureau dans la nuit, inquiet, agité, au regard d’effroi.

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  Une île et son cinéma – Fémi, Festival de Guadeloupe

Un ouvrage de Felly Sédécias
Résumé :
Dans cet ouvrage l’auteure raconte vingt cinq ans de rencontres avec les stars de divers pays du monde, venus nous visiter dans notre archipel : la Guadeloupe.
Ce festival, débuté en 1992, consacré au  cinéma d’auteur, fut, chaque année, le seul lieu où les réalisateurs et les écrivains de la diaspora, de la Caraïbe et de pays étrangers venaient montrer leurs œuvres filmiques ou littéraires aux guadeloupéens.
En 2025, jetons un regard sur la progression réalisée de ces cinéastes.Auteur : Felly Sédécias
Felly Sédécias est née à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.
Elle commence sa carrière professionnelle à Paris. Elle assure différentes fonctions en France : Secrétaire administrative, Attachée de Presse. En Guadeloupe : Institutrice, Formatrice au centre Attitudes Institut des Abymes.
Elle a été Directrice du Ciné Théâtre du Lamentin de 2004 à 2012. Puis, Fondatrice et Déléguée Générale du FEMI
« Festival Régional & International du Cinéma de Guadeloupe » de 1992 à 2019, soit vingt-cinq éditions.
Parallèlement, elle s’est investie dans la formation aux techniques d’écriture de scénario et de prises de vues, mais aussi des séminaires et cycles de formation dans le domaine des relations humaines.

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« Pepe » :l’exil d’un hippopotame, une allégorie de l’histoire et de la violence

Jeudi 10 avril – 14h | Madiana

— Par Sarha Fauré —

Nelson Carlo de Los Santos Arias, né en 1985 en République dominicaine, signe avec « Pepe », son quatrième long-métrage, une œuvre aussi déconcertante qu’hypnotique, qui lui a valu l’Ours d’argent du meilleur réalisateur à la Berlinale 2024. Ce film, centré sur un hippopotame échappé du zoo privé de Pablo Escobar, est autre chose  qu’une simple histoire animalière ou un fait divers étonnant. À la manière de Miguel Gomes ou de Radu Jude, de Los Santos Arias transforme un incident insolite en une réflexion poignante sur l’histoire, l’exil et les violences humaines.

« Pepe » raconte l’incroyable épopée de cet hippopotame, l’un des trois introduits clandestinement par Escobar en 1981 dans son parc animalier. Après la mort du narcotrafiquant, ses animaux sont abandonnés, et Pepe, suite à une défaite dans un combat territorial, fuit en 2009 avant de trouver une fin tragique, abattu par des militaires. Mais au-delà de cette trajectoire singulière, le film prend une ampleur beaucoup plus large, s’aventurant dans des territoires complexes de l’histoire coloniale et des migrations.

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