— Par Hélène Lemoine —
C’est un roman de chair, de mémoire et de silence qui vient d’être couronné par le prix Goncourt 2025. Avec La Maison vide (Éditions de Minuit), Laurent Mauvignier signe une œuvre magistrale, ample et bouleversante, qui explore les blessures enfouies de sa lignée familiale sur quatre générations. Né en 1967 à Tours, l’écrivain, ému à son arrivée au restaurant Drouant, a salué une récompense « énorme », dédiée à l’enfance et à la transmission : « C’est un livre qui vient de plusieurs générations », confiait-il.
Fils d’un ouvrier et d’une femme de ménage, Mauvignier a grandi dans une maison modeste, mais riche d’histoires tues. Dans son parcours, la littérature s’est imposée comme une nécessité vitale. D’abord formé aux beaux-arts, il est devenu un véritable plasticien des mots, modelant la langue comme une matière organique. Depuis son premier roman Loin d’eux (1999), il s’attache à rendre visibles les existences ordinaires, à sonder les silences et les blessures d’un monde souvent oublié.
Une maison comme métaphore du roman
Depuis ses débuts, Laurent Mauvignier imagine chaque roman comme une « maison » à habiter.


Par Thomas Ngijol | Avec Thomas Ngijol, Danilo Melande, Bienvenue Mvoe | 11 juin 2025 en salle | 1h 21min | Policier

Le village d’arrivée de la Transat Café L’Or Le Havre – Martinique ouvre ses portes sur le Malecon de Fort-de-France, au pied de la Tour Lumina.
Une formation d’élite au service d’une volonté culturelle
Exégèse d’un scénario inédit, déjà virtuellement écrit, d’un rattachement institutionnel de l’outre-mer à l’Union Européenne.
Un événement indésirable associé aux soins (EIAS) est défini, selon le décret n°2010-1408 du 12 novembre 2010, comme tout incident préjudiciable à un patient, survenu lors d’un acte de prévention, de diagnostic ou de traitement.
— Par Hélène Lemoine —
Texte de Madjanie Leprix
Le futur de la Guadeloupe et de la Martinique en question à travers cinq incontournables grands chantiers
Errance au pays des âmes bleues

— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Jean-Bernard Bayard —
— Par Hélène Lemoine —
— Par Camille Loty Malebranche —
Le Modem Martinique, conscient des difficultés engendrées en Jamaïque, une de nos îles sœurs anglophones des Antilles, par le cyclone Melissa, témoigne de sa profonde sympathie à son gouvernement ainsi qu’à toute sa population. 
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Sabrina Solar —

L’énorme risque systémique du changement climatique pour la Guadeloupe et la Martinique.
par Michel Herland
— Par Sarha Fauré —
Par Maxime Jean-Baptiste, Audrey Jean-Baptiste | Avec Melrick Diomar, Yannick Cébret, Nicole Diomar | 16 juillet 2025 en salle | 1h 17min | Drame
A l’occasion de la présentation de l’ouvrage de traduction créole « L’Histoire du soldat/Listwa solda a« , de Charles Ferdinand RAMUZ et Rodolf ETIENNE, paru aux Editions L’Harmattan en février 2024, le vendredi 21 octobre 2025, à partir de 18h30, à la Bibliothèque Schoelcher, 1, rue de la liberté à Fort-de-France, voici une présentation par le traducteur de la fameuse pièce. Une présentation que vous redécouvrirez lors de cette rencontre.
L’unilatéralisme créole, promu par les Ayatollahs fondamentalistes
— Par Robert Saé (*) —
— Par Jean-Marie Nol —





— Par Hélène Lemoine —
Après “Ile aux esclaves”, “Ile empoisonnée”, devrait-on terminer la trilogie par le label “Ile du Shatta” ? Alors que la société martiniquaise se délite à vive allure, son élite politique ne se retrouvant que sur les lieux et durant les jours de barnums populistes, il me vient en mémoire cet article publié par votre serviteur le 10 mai 2005, repris dans son ouvrage En finir avec les blessures de la peau (2023) et reproduit ci-dessous : “A quand une autorité morale martiniquaise ?” La future autonomie pourra-t-elle se passer d’une telle autorité ?
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Sarha Fauré —
O énigme du mal
— Par Gary Klang —

(Editions 2025 chez Matthes et Seitz (Berlin, Allemagne) Spécialistes de l’Afrique et des Caraïbes
— Par Jean Marie Nol —
Pendant dix-sept ans, le réalisateur new-yorkais (USA) Rico Speight a sillonné le monde – de la Caroline du Nord à Fort-de-France, en passant par l’Algérie – pour réaliser Rediscovering Fanon, un documentaire profond, humaniste et exigeant, qui interroge la persistance du racisme, les fractures postcoloniales et l’actualité brûlante de la pensée fanonienne. Le film était présenté au François en Martinique en juillet 2025 dans le cadre du Centenaire de Frantz Fanon organisé par l’Association Caribéenne de Philosophie (ACP). Rencontre bilingue avec un cinéaste engagé, entre héritage, conscience et transmission.
L’ignorance est, on le sait, l’état naturel de l’homme. Ainsi, tout humain a pour mission dévolue ici-bas de faire reculer l’ignorance selon le petit empan d’apprentissage qu’il a à sa portée. Désapprendre préjugés et réflexes animaux pour transcender l’animal humain par la faculté d’intelligence de l’esprit, est la bonne foi naturelle de l’homme équilibré. Car si l’homme est « le seul animal qui sait qu’il sait » comme le dit Teilhard de Chardin, il est à fortiori, la seule conscience qui sait qu’elle ne sait pas, qui connaît son ignorance et qui, lorsqu’elle est normale assumée selon sa nature de non sachant, cherche à savoir tout en respectant les bonnes balises. La sottise, elle, est de l’insanité agressive et prétentieuse, qui, non seulement refuse d’apprendre, mais aussi brandit ses conneries immondes en les imposant avec autorité comme pour en faire un empire, un ordre, au nom de sceaux institutionnels et de parchemins scolaires ou de structures officielles qui cooptent ça et là des histrions pour jouer au nom du système établi, leur sinistre ouverture cosmopolitique, leur soi disant universalité.
Dans les années 1960, Nicolás Guillén Landrián (1938-2003) devient le premier cinéaste noir de Cuba. Neveu du poète de la négritude Nicolás Guillén, il s’impose rapidement comme une figure singulière du jeune cinéma révolutionnaire. Peintre, poète du réel, documentariste audacieux, Landrián développe un langage cinématographique d’une grande modernité, marqué par la liberté formelle, la force visuelle et la sensibilité sociale.
Avec la chorale « Joie de Chanter » et l’autrice Léa Mormin-Chauvac
— Par Karl Paolo —