L’éphéméride du 15 juin

Colomb découvre la Martinique le 15 juin 1502. Sa caravelle mouille au Carbet

Invention du paratonnerre par Benjamin Fanklin le 15 juin 1752

Lorsque Christophe Colomb débarque sur l’île, sur la plage du Carbet, lors de son quatrième voyage, le 15 juin 1502, il y rencontre les Caraïbes. Il la baptise, mais rembarque sans laisser de colons sur place. A cette époque, Espagnols et Portugais se partagent le Nouveau Monde, tandis que la France, empêtrée dans de longues guerres, a d’autres chats à fouetter. Les Espagnols tentent bien, à plusieurs reprises, de mettre la main sur les petites Antilles, mais les Caraïbes se montrent très tenaces. Pendant longtemps, seuls quelques navires y font escale pour se ravitailler avant de reprendre la mer, ce qui donne l’occasion aux Caraïbes de faire quelques échanges : cassaves de manioc, fruits et légumes contre pacotille et objets en métal.

Vers 1618, des Français, équipiers du capitaine Fleury, font naufrage près de la Martinique et trouvent refuge sur l’île. Ils y vivent pendant près d’un an, parmi les Caraïbes. A leur retour, ils en parlent avec enthousiasme, suscitant l’intérêt.

1635 : la colonisation en marche

Le 15 septembre 1635, Pierre Belain d’Esnambuc, qui a déjà fait de la colonisation de Saint-Christophe un succès, débarque en Martinique avec une centaine d’hommes expérimentés. Il fait construire hâtivement le Fort Saint-Pierre, ainsi qu’une habitation, et, après seulement deux mois passés sur l’île, retourne à Saint-Christophe. Il charge son successeur, Jacques du Pont, de maintenir la paix avec les Caraïbes.

Le 20 janvier 1637, après la mort de d’Esnambuc, son neveu et héritier, Jacques du Parquet, arrive en Martinique. Il est nommé Lieutenant Général de la Martinique par la Compagnie des Iles d’Amérique, propriétaire de l’île, chargée par le roi de la coloniser et d’en exploiter les richesses.
Petit à petit, une société se forme, composée de deux classes : celle des colons et celle des engagés, presque uniquement des hommes originaires des milieux ruraux du nord-ouest de la France. En 1640, ils sont environ un millier, installés sur la côte caraïbe, entre le Prêcheur et Case-Pilote. Leur priorité est de défricher les terres concédées par la Compagnie et d’y planter principalement du pétun (tabac), utilisé comme monnaie, et du coton. A cette époque, il n’existe pas encore de bourgs, les cases sont éparpillées le long de la côte et les conditions de vie sont difficiles.

Les Caraïbes voient d’un mauvais oeil cette intrusion, et se rebellent dès 1636 en attaquant Saint-Pierre. En 1639, ils signent avec du Parquet un traité de paix qui partage l’île dans le sens de la longueur, en deux parties à peu près égales. C’est chacun chez soi, ou presque.

La Compagnie joue un rôle central sur l’île. Elle est chargée de l’administrer, de la « développer » et de la défendre, mais elle détient également le monopole du commerce. C’est à elle que les colons doivent vendre leur tabac, et c’est auprès d’elle aussi qu’ils se procurent denrées alimentaires et outillage. Ce système de l’Exclusif est défavorable aux colons, qui, se sentant exploités par la Compagnie (qui par ailleurs n’est pas en mesure d’approvisionner l’île régulièrement), transgressent l’interdiction de commercer avec l’étranger en échangeant avec les Hollandais, et se révoltent en 1646 contre le paiement des droits à la Compagnie..

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Invention du paratonnerre par Benjamin Fanklin le 15 juin 1752

Le paratonnerre est un dispositif qui, selon l’histoire officielle, est inventé le 15 juin 1752 par Benjamin Franklin à Philadelphie. Il est conçu afin d’« écouler à la terre le fluide électrique contenu dans le nuage orageux et ainsi empêcher la foudre de tomber ». Depuis, ces notions portent le nom d’effet de pointe en électrostatique et de cage de Faraday. Pour établir une protection contre la foudre, il faut construire une cage de Faraday enveloppant l’édifice à protéger.

Historique
Benjamin Franklin se passionne pour l’électricité et pense que la foudre est un phénomène électrique. Si le physicien est le premier à émettre l’idée, le 29 juillet 1750 de se protéger de la foudre au moyen de tiges de métal fixées vers le ciel et reliées au sol, Franklin n’est pas le premier à mener cette expérimentation. L’histoire officielle rapporte l’expérience du cerf-volant de Franklin qui a lieu le 15 juin 1752 mais il est fort probable qu’il n’ait pas réellement conduit cette expérience et, en outre, il est précédé par le français Thomas-François Dalibard qui utilise une barre de fer le 10 mai 1752 et M. Delor qui répète l’expérience à Paris une semaine plus tard1. Par ailleurs, Jacques de Romas réalise le 7 juin 1753 l’expérience où il prouve publiquement la nature électrique de la foudre en envoyant son cerf-volant vers la nuée orageuse. De la corde (entourée d’un fil métallique) qui le retenait au sol, il obtient des étincelles de plus de dix pieds de long et d’impressionnantes détonations. Jacques de Romas a décrit dès 1752 le processus à mettre en place avec son « cerf volant électrique » avant que Franklin ne réalise son expérience. C’est par une facheuse erreur de l’académie des sciences de Bordeaux que l’invention ne lui a pas été attribuée. Erreur reconnue et réparée par les rapports du 1er et 4 février 1764. Même benjamin Franklin a reconnu l’antériorité des conclusions de Jacques de Romas. Mais pour la postérité, c’est Benjamin Franklin qui restera l’inventeur.2

Principe de fonctionnement
Son fonctionnement est aujourd’hui mieux connu. La structure d’un paratonnerre est composée d’une tige placée en hauteur puis connectée à la terre par un ou plusieurs éléments métalliques appelés conducteurs de descente, capables de conduire cette électricité : ces conducteurs peuvent faire partie de la cage de Faraday.

Le paratonnerre n’attire pas la foudre mais rend plus probable, grâce à l’effet de pointe, le parcours d’un claquage du diélectrique que constitue l’atmosphère. Ce claquage suit un parcours souvent initié par un précurseur. Le paratonnerre captera donc la foudre dans sa zone d’influence (zone de protection), mais les éclairs qui auraient eu tendance à tomber en dehors de cette zone continueront à le faire.

Différents types de paratonnerres existent mais les trois plus courants sont : la pointe simple (dite pointe de Franklin), le paratonnerre à dispositif d’amorçage (PDA) et la cage maillée (cage de Faraday).

Le PDA a une plus grande zone de protection.

La pointe simple
Le système de protection est constitué, outre l’organe de capture, d’une ou deux descentes associées chacune à une prise de terre.
La pointe d’une tige est entourée d’un champ électrique en période orageuse. Si l’arc électrique (l’éclair) se dirige vers l’une des pointes, alors il finira sa course dans les câbles de descente (au lieu de passer par le bâtiment).
Une pointe unique a une utilité réduite, car rien ne garantit que l’éclair tombera à cet endroit et il existe de nombreux témoignages confirmant que la foudre peut tomber juste en dessous ou à côté d’un paratonnerre, dégradant ainsi le bâtiment supposé être protégé.
Le paratonnerre à dispositif d’amorçage (PDA)
Voir la section Paratonnerres à dispositifs d’amorçage de l’article.
La cage maillée
Le système de protection est constitué de plusieurs pointes, couvrant toute la toiture et les arêtes du bâtiment à préserver. Les pointes sont reliées entre elles par des filins conducteurs interconnectés, reliés à la terre et formant une cage (dite cage de Faraday). Il est inutile de l’élever très haut.
Il existe tout autant de témoignages montrant des coups de foudre à l’intérieur de la maille de la cage… En vérité ces cas d’échec de capture sont très rares quel que soit le type de protection. Que la pointe soit seule n’a pas d’importance en termes de capture… ce qui compte c’est que la structure à protéger soit bien dans la zone de protection du paratonnerre…

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