Ce festival se tient tous les deux ans. La 6e édition a débuté, ce jeudi 14 novembre 2019 à Trinité et ce jusqu’à ce week-end. Pour l’occasion, une vingtaine d’auteurs, venus de France, d’Espagne, d’Haïti, de la Guadeloupe et de chez nous en Martinique vont présenter leurs albums de BD.
C’est une occasion pour les dessinateurs, écrivains d’échanger. Parmi ces plumes, on retrouve le musicien et chanteur Esy Kennenga. Ce vendredi, il présentera sous cette double casquette, un concert dessiné. Le public pourra aussi découvrir le tout premier livre qu’il a écrit, un bouquin baptisé « Pomme Cannelle » du surnom qu’il a donné à sa fille.
Programme de ce vendredi
9 h et 13 h 30 : Méli-mélo/Conte illustré avec Lady-Ramy 9 h et 14 h : Le jeu du détective 9 h 30 : Conte illustré avec Pidou 9 h 30 : Mots cassés 9 h 30 : « An moman kozé alantou Bumidon », conférence intergénérationnelle avec Jessica Oublié, auteure de « Péyi an nou », à la Maison de la culture
10 h : Théâtre de marionnettes & mascottes 10 h 30 – 15 h 30 – 17 h 30 : Sortie des mascottes 11 h : Docteur, ma BD est muette 14 h 30 : Atelier sur table lumineuse/Conte illustré (Dame Blanche) plus de 6 ans 15 h 30 : La BOX Matnikishango épi José Clavot (Djozer) 16 h 45 : Dé ti mo kozé épi Roland Monpierre « Le gouverneur des dés »
Vendredi 15 et samedi 16 novembre/Horaires : 9 h- 20 h/Place Joyeuse, à Trinité/Gratuit/Contact : 0596.58.52.05.

« Ma rue raconte l’histoire du monde avec une odeur de poubelles. Elle s’appelle rue Léon, un nom de bon Français avec que des métèques et des visages bruns dedans ».
Avec l’attribution du Wepler à Lucie Taïeb et de sa mention à Bruno Remaury, les jurys des prix d’automne ont presque tous rendu leur verdict. Premier bilan de la cuvée 2019.
L’épineuse question linguistique en Haïti, telle qu’
— Tribune. —
Il y a soixante ans, le prestigieux prix littéraire couronnait le roman « Le Dernier des Justes ». Salué comme une œuvre importante de la mémoire de la Shoah, il suscitera alors une « curée inouïe », dans un contexte de rapprochement franco-allemand et de résurgence de l’antisémitisme, souligne l’historienne Malka Marcovich dans une tribune au « Monde ».
Le prix Goncourt a été décerné ce lundi à Jean-Paul Dubois pour « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon ». Une consécration synonyme de gloire, mais aussi de nouveaux revenus puisqu’elle entraîne des ventes importantes pour le lauréat, suivie ensuite d’une tournée internationale de dédicaces. Quatre écrivains étaient en course pour le prix Goncourt 2019 le plus prestigieux du milieu littéraire français : Amélie Nothomb, Jean-Luc Coatalem, et Olivier Rolin étaient aussi dans la course.
— Par Philippe Pilotin —
Né en 1882, Alfred est un enfant chti, pauvre et délaissé. Vif et curieux, il est remarqué par son instituteur, un « hussard noir de la République », qui lui révèle son potentiel, l’incite à la lecture et aux valeurs laïques et républicaines.
Nou di sa an Kréyol
Dans le cadre de ses politiques de développement culturel, de valorisation de la langue créole et de soutien du livre, la Collectivité Territoriale de Martinique organise les Journées de la langue créole et du livre en Martinique, Pawol palé, Pawol matjé atè Matinik, du 24 au 26 octobre 2019, à l’Hôtel de la CTM et ses sites culturels (Bibliothèque Schœlcher, Bibliothèque de Prêt, Domaine de la Pagerie, Archives…).
Parus récemment à Port-au-Prince, deux articles ont retenu l’attention des enseignants et des linguistes :
J
Dé pwen nwè lévé wo
Pour l’année 2018, le jury a distingué l’autrice polonaise Olga Tokarczuk, née en 1962. 15e femme seulement à recevoir le Graal des écrivains depuis sa création en 1901, Olga Tokarczuk est récompensée pour « une imagination narrative qui, avec une passion encyclopédique, symbolise le dépassement des frontières comme forme de vie », a déclaré le secrétaire perpétuel de l’Académie suédoise, Mats Malm, à Stockholm.
La parution en 2018, en Haïti, du livre de Gérard-Marie Tardieu, « Yon sèl lang ofisyèl » (Éditions Kopivit laksyon sosyal) n’a pas soulevé grand intérêt chez les créolistes, les enseignants et les linguistes. Hormis un article du Nouvelliste paru le 30 mai 2018, «
Dans un entretien datant de 2013, l’écrivain haïtien Jean-Robert Léonidas nous révélait le fait que ses romans avaient «un double enracinement dans le silence et le chaos»[1]. Quatre années plus tard, il nous propose deux autres éléments tout aussi significatifs, extraits cette fois de la symbolique que porte son nouveau roman «Retour à Gygès», ceux de la mémoire et du déracinement. Rien d’étonnant, dirions-nous, pour un écrivain qui a fait lui-même cette expérience dans son aller-retour entre la beauté pure de Haïti, son île natale, et une autre île, Coney Island, au sud de Brooklyn, dans le quartier new-yorkais d’East Flatsbush où il fait d’ailleurs habiter Anita, son héroïne.
« Pour me tromper et pour la seconde vie, écrit le poète Ensfelder… je suis l’ignorant, le poète de ton énigme ; tu possèdes précairement son nom vacant, un astre englouti parmi les étoiles. »
— Par Michèle Bigot —