
Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).
La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

En 1970, Éden, Éden, Éden avait été interdit de publicité et avait manqué le Médicis. Il recevra ce même prix en 2018 pour L’Idiotie.
Bououou !!! Anmwééé !!! Nou pèd !!!
Évènement national et international sous l’égide de l’Institut Français, La Nuit des Idées aura lieu jeudi 30 janvier 2020, autour du thème « Être vivant », réunissant des intervenants de tous horizons – intellectuels, chercheurs, artistes – invités à débattre dans les lieux partenaires de la manifestation, sur les cinq continents.
– de 18 h à 19 h : La Guyane en Toutes Lettres
La question de l’aménagement et de la « didactisation » du créole dans le système éducatif haïtien n’est pas nouvelle en Haïti. « En 1898 déjà, Georges Sylvain [déclarait] que «le jour où (…) le créole aura droit de cité dans nos écoles primaires, rurales et urbaines, le problème de l’organisation de notre enseignement populaire sera près d’être résolu ». Depuis le début des années 1980,Dejeanfait un plaidoyer dans cette perspective, dont l’essentiel est consigné dans Dejean (2001,2006). Michel DeGraff (2014)poursuit ce plaidoyer en faveur de l’utilisation du créole haïtien comme langue d’enseignement pour une meilleure rentabilité de l’action éducative » (Renauld Govain : « Le créole haïtien : de langue d’alphabétisation des adultes à langue d’enseignement », researchgate.net, 11 avril 2018.) Dans les années 1940, cette question a été entrevue notamment par Christian Beaulieu, compagnon de lutte de Jacques Roumain et auteur de « Pour écrire le créole » (Les Griots, 1939), et qui fut l’un des premiers, à cette époque, à réclamer l’utilisation du créole à des fins pédagogiques. De manière plus programmatique, la question de l’aménagement et de la « didactisation » du créole dans le système éducatif haïtien a été posée avec la réforme Bernard de 1979, mise en veilleuse en 1987, et qui faisait du créole langue d’enseignement et langue enseignée.
Lé bonmaten dépi’w lévé
L’aménagement du créole dans le système éducatif haïtien a retenu depuis nombre d’années l’attention de plusieurs spécialistes auteurs de « plans » et de « programmes » ou celle de diverses « commissions », et il a été timidement abordé dans des projets de « réforme » et dans des « directives ministérielles » visant le secteur de l’éducation. Ainsi, le Groupe de travail sur l’éducation et la formation, le GTEF, a produit en 2010 des analyses et recommandations qu’il importe de rappeler :
Six décennies après sa mort, l’héritage laissé derrière lui par Albert Camus demeure intact. Ses écrits et ses déclarations continuent d’inspirer, et servent encore de support aux mouvements de lutte pour la liberté, des Printemps arabes, il y a dix ans, aux manifestations prodémocratie actuelles à Hong Kong.
Ta vie n’en fut pas un !
Bònané toulong an Démilven…
L’année nouvelle est là !
Révéyaj lézòm a katrèd-maten
Le Prix Littéraire Fetkann! Maryse Condé, dans la catégorie Mémoire, a été décerné à Christiane Taubira, pour son dernier ouvrage Nuit d’épine. À cette occasion, une pétition a été lancée pour son élection à l’Académie française. Outre le symbole qu’elle y représenterait, c’est la force de son engagement, la puissance de son éloquence et la richesse de sa langue qui motive cette initiative.
Plusieurs observateurs intéressés par la problématique linguistique haïtienne ont été interloqués à la lecture du bilan quinquennal (2014-2019) de l’Académie du créole haïtien (Akademi kreyòl ayisyen, AKA) paru à Port-au-Prince dans Le Nouvelliste du 4 décembre 2019 sous le titre « 
Le prix littéraire « Fetkann! Maryse-Condé » récompense depuis seize éditions la création littéraire des pays du sud. Créé par José Pentoscrope, Président du CIFORDOM, il intervient dans le cadre de l’application de la loi Taubira du 10 mai 2001 qui reconnaît la Traite négrière et l’Esclavage comme crimes contre l’Humanité. Texte de loi Il met l’accent sur les principes républicains « Liberté, Égalité, Fraternité » et favorise le travail de Mémoire des pays du Sud et de l’Humanité toute entière. Ce concours récompense les ouvrages, recueils, travaux de recherche et essais qui mettent l’accent sur l’affirmation des droits de l’homme et favorisent le travail de Mémoire des pays du Sud et de l’Humanité toute entière.
« La beauté devant moi fasse que je marche »