Janine Bailly

En salle ou  sur internet, des spectacles pour se divertir et pour réfléchir.

Mercredi 6 janvier à 19h

En salle, au cinéma : « Le lien qui nous unit ».

À Madiana, le 26 décembre de cette bien triste année 2020 avait lieu, en présence du réalisateur Pélagie Serge Poyotte et de ses trois acteurs principaux, l’avant-première du film “Le lien qui nous unit”.

Un titre alléchant s’il en est, en une période de “distanciation physique” nécessaire autant qu’imposée… Un film que l’on peut qualifier tout à la fois de road movie et de thriller psychologique : quelque part sur une route de Guyane, Solange en habit bleu de Touloulou (Jessica Martin) et son père Paul, personnage perdu dans une existence chaotique (Ricky Tribord), marchent, s’assoient un instant, font du stop et d’étranges rencontres. Ils tentent de nouer des liens, il faut le dire jusqu’alors fort inexistants, après de longues années d’absence et de silence… Mais le chemin l’un vers l’autre est difficile, qui sera aussi l’occasion de découvrir le pourquoi de ce costume de Carnaval porté hors saison de Carnaval… D’autres “masques”, rouges ou blancs, feront dans l’histoire de mystérieuses apparitions, accentuant cette impression de décalage et d’étrangeté ressentie par le spectateur.

→   Lire Plus

Hommage à Jeannine Lafontaine, dite JALA

Sur le site MontrayKreyol, L’Association Les auteurs de Martinique proclame : « Lanné tala sé lanné Jala ! »

« Il était une fois deux amies, Sabine et Arlette, qui ont eu une idée géniale : rendre hommage à leur amie Jala de son vivant ! Eh oui, apprenons à dire aux gens que l’on aime, tout simplement qu’on les aime ! Ainsi, avec le groupe « Les Auteurs de Martinique¹ », fort de ses quatre ans d’existence, a été proclamée “Lanné tala sé lanné Jala”. »

Le groupe «Les Auteurs de Martinique», fondé pour fédérer les auteurs indépendants, auto-édités ou sous contrat d’édition, afin de leur donner une visibilité et créer un véritable marché du livre, est heureux de cette belle initiative autour de l’une de ses fondatrices. 

Les fondatrices, dites les «SAJ», sont : S : Sabine ANDRIVON-MILTON, A : Arlette PUJAR, J : JALA

L’hommage à Jala, la célébration d’une œuvre

Jala, ses deux tresses et ses tenues colorées, c’est plus de trente ans d’écriture, plus de trente ans d’animation et de proximité avec son public, avec les petits et les grands, d’ici et d’ailleurs.

→   Lire Plus

À La Martinique, le Théâtre  à l’école, ou « le blé en herbe » !

–– par Janine Bailly ––

Depuis de trop longues semaines déjà, le théâtre nous manque cruellement, et l’on se languit de reprendre le chemin interdit des salles de spectacle, où seule veille encore « la Servante », cette petite lampe qui la nuit reste allumée sur les plateaux quand le théâtre est fermé… fidèle éclaireuse dans l’ombre, pour que perdure et nous revienne bientôt la magie du rideau qui s’ouvre, ou plus simplement aujourd’hui la magie de l’obscurité qui se fait, laissant place à l’éblouissement des feux de la scène, à l’enchantement des mots, des textes, des voix et des corps. « Pour que la lumière jamais ne s’éteigne », dit Emmanuel Demarcy-Mota, qui sans faillir a maintenu le lien avec son public par des spectacles originaux, transmis en direct depuis le Théâtre de la Ville, précisant aussi que rien jamais ne remplacera le spectacle vivant, l’émotion partagée d’une salle frémissante, complice et, dans l’ombre, conquise.

Certes, ainsi que le dit le proverbe, “faute de grives on mange des merles”, et nous fûmes tenus de nous contenter, pour tromper notre impatiente attente, de captations et visioconférences offertes sur nos écrans… mais ici, à la Martinique, la vie culturelle lentement mais sûrement a repris son cours, puisqu’aussi bien, en raison d’une évolution épidémique différente, nous ne sommes plus soumis aux règles drastiques que la France se voit encore imposer.

→   Lire Plus

Sur France Inter, la chronique de François Morel

Paris, France, mardi 15 décembre 2020, Les Inrocks : « Rendez-vous est donné à midi sur la place de la Bastille. Les banderoles des syndicats sont portées par des gens en costume de clowns ou de Monsieur Loyal – leurs habits de travail ? – et les slogans pleuvent. “On va mourir, et même pas sur scène”, “Rideau sur la culture”, ou encore “La culture, nourriture essentielle”, peut-on lire sur les pancartes. La foule s’étend du haut des marches de l’Opéra Bastille à l’ensemble de la place, bondée. »

France Inter, vendredi 18 décembre 2020 : Incroyable François Morel ! Qui pour dénoncer une situation tragique passe par l’ironie. Qui dit à sa façon la souffrance qu’éprouvent les artistes à ne pas pouvoir être sur une scène de théâtre, à ne plus apparaître que sur nos petits écrans. Qui le dit avec son élégance, sa singularité et sa sensibilité coutumières. Toujours entre humour et poésie. Et en alexandrins, s’il vous plaît ! 

« Chacun a ses manies, chacun a son histoire.
La mienne comme d’autres est assez dérisoire.
J’aime aller me vêtir vers les huit heures du soir,
En prince ou en mendiant devant un auditoire.

→   Lire Plus

Disparition de Noureddine Saïl, pionnier du Septième Art marocain

— par Renaud de Rochebrune, dans Jeune Afrique —

Toute sa vie, il s’est battu pour développer l’industrie et la création cinématographique dans son pays, le Maroc, et en Afrique. Le Covid-19 l’a emporté : Noureddine Saïl est mort dans la nuit du 15 au 16 décembre à l’âge de 73 ans. Celui que tout le monde considérait à juste titre comme le « Monsieur-Cinéma » du Maroc, et comme une grande figure du cinéma africain, disparaît. Un homme de caractère mais aussi un homme d’action, parfois craint mais toujours respecté, qui a consacré sa vie au rayonnement du septième art sur le continent.

Impossible de ne pas être frappé par sa personnalité et sa grande culture quand l’on croisait son chemin. La première fois que nous l’avions vu, c’était il y a une trentaine d’années au Fespaco de Ouagadougou, où nous avions été étonné et séduit, lors d’un colloque quelque peu convenu, par la brillante intervention d’un orateur. Capable de disserter sans pédanterie et avec une évidente compétence sur l’avenir du cinéma africain en citant toute une série de grands penseurs, à commencer par Lacan, Noureddine Saïl tranchait assurément avec ses camarades de la tribune.

→   Lire Plus

Un texte en forme de pamphlet, par CharlElie Couture

Qui est-il ? CharlElie Couture, artiste franco-américain, est tout à la fois chanteur, compositeur, peintre, écrivain, graphiste et photographe… artiste « multiste » – comme il aime à être présenté – explorant de multiples disciplines artistiques. Son pseudonyme est l’association des prénoms de ses deux grands-pères.

De retour dans sa ville lorraine, après un exil de 14 ans aux États-Unis

15 août 2020 : « Nancy, c’est la terre de mes racines. J’ai évolué et la ville a évolué. C’est une ville qui s’est désenclavée ». Dans la capitale lorraine, beaucoup de gens connaissent son allure rock et ses lunettes noires. Retour aux sources pour Charlélie Couture. À Nancy, sa ville en Meurthe-et-Moselle, cela commence par un petit café sur la place Stanislas avec son frère, le chanteur et comédien Tom Novembre.

« La place Stanislas est un lieu de convergence. C’est un endroit que tout le monde connaît, reconnaît », affirme l’artiste, qui est resté à Nancy jusqu’à l’âge de 17 ans. Chez Adam, Charlélie a toujours son gâteau préféré : le Saint-Epvre, un délice à la meringue.

→   Lire Plus

À la Martinique, semaine de présentation du roman graphique « Tropiques Toxiques »

— par France Antilles Martinique du 15 décembre 2020 —

La semaine-marathon de présentation du roman graphique « Tropiques Toxiques, le scandale du chlordécone », de Jessica Oublié, a débuté ce samedi 12 décembre par une séance de dédicaces à la librairie La Kazabul.

La semaine sera chargée car l’auteure martiniquaise, qui vit désormais en Guadeloupe – l’île de ses grands-parents maternels – désire rencontrer aussi bien le grand public que les élèves des collèges et lycées, et les étudiants.

Pourquoi a-t-elle choisi le style BD, ou roman graphique, pour parler d’un sujet grave ? Justement parce que Jessica désirait que « tous les lecteurs soient interpellés par le problème… Le roman graphique intéresse les lecteurs de tous les âges… un vecteur intéressant pour communiquer des informations à un très large panel de la population… ».

L’ouvrage est paru le 22 octobre 2020, dans la collection Témoins du monde ( Jessica Oublié pour le scénario, Nicola Gobbi et Kathrine Avraam pour le dessin et l’illustration , Vinciane Lebrun pour la photographie). 

Roman interactif à partir du 20 janvier 2021

Notez que son roman graphique sera également interactif à partir du 20 janvier 2021.

→   Lire Plus

À Saint Pierre, du 17 au 20 décembre 2020, deuxième édition du Festival Filao

Fabrice di Falco, chanteur lyrique martiniquais, est amoureux de la ville de Saint-Pierre depuis sa tendre enfance. Il organise depuis 2017 des évènements culturels dans l’Hexagone pour faire connaître cette ville d’art et d’histoire à son public, comme  à ses amis musiciens, comédiens ou journalistes. Il a créé le spectacle « Begin the Beguine » qui retrace l’histoire de Saint-Pierre, entre  musique classique et  musique traditionnelle. Grâce à des films comme Une voix lyrique au delà des mers (Production AxeSud), le chanteur d’opéra met l’accent sur Saint-Pierre car il souhaite rendre hommage à cette ville de culture, anciennement appelée « la Venise tropicale ». C’est pourquoi il a eu la volonté que le concours « Voix des Outre-mer » s’y installe, dès sa création. Depuis deux ans, le chanteur s’implique aussi dans le festival « le Mai de Saint Pierre ». Pour rappel, la ville a obtenu le label « Ville d’art et d’histoire » en 1990.

En ce mois de décembre 2020, Fabrice di Falco présente donc un festival d’art et d’histoire : le festival Filao, organisé par l’Association « Les Contre Courants », que préside Julien Leleu et dont Fabrice est le directeur artistique.

→   Lire Plus

Le Théâtre de la Ville, à Paris, toujours au devant de la scène !

Après avoir « laissé la lumière allumée » dans le théâtre pendant toute la durée de ce deuxième confinement, toute l’équipe s’apprêtait dans la fièvre à faire que le rideau se lève, que la salle à nouveau s’emplisse dans le respect strict des mesures sanitaires. Hélas, il n’en fut rien ! Mais d’autres « Directs » maintiendront le lien, et ils seront d’aussi grande qualité que les précédents, n’en doutons pas !

Il me reste, indélébile, le souvenir de Nicole Garcia interprétant de façon magistrale le texte de Marie Ndiaye, Royan, la professeure de français, l’actrice entrant dans les replis les plus secrets de son personnage. Ou celui, vivace, d’un week-end enchanté aux côtés de la danseuse sénégalaise Germaine Acogny !

Oui, d’autres moments viendront pour que ne soit pas rompu le charme, que ne meure pas la culture, Emmanuel Demarcy-Mota nous l’a d’ores et déjà promis, alors que très ému mais non démotivé par la triste nouvelle, il nous présentait en ligne le dernier spectacle en date, Louder is not always clearer. Un moment intense, Jonny Cotsen interprétant sur scène sa propre vie… Un voyage singulier dans le quotidien des sourds, une mise en scène pleine d’esprit et d’humour, qui me fit osciller entre sourires, rires et larmes discrètes : « Jonny Cotsen est papa, consultant et Gallois.

→   Lire Plus

Au Parc de Tivoli : Andrise Pierre, écrivaine et femme engagée

Venez découvrir Andrise Pierre ce samedi 12 décembre à 18h, dans le Parc naturel de Tivoli à Fort-de-France, à l’invitation de ETC-Caraïbe, en partenariat avec L’Institut Français et Terre d’Arts

Qui est Andrise Pierre ?  Faisons sa connaissance sur le site D’île en île !

À l’occasion de l’ouverture à Limoges du Festival « Les Francophonies – des écritures à la scène », la SACD a désigné l’écrivaine haïtienne Andrise Pierre lauréate 2020 du “Prix de la Dramaturgie Francophone”, pour son texte Elle voulait ou croyait vouloir et puis tout à coup elle ne veut plus !

Partenaire des Francophonies en Limousin, devenues en 2019, sous l’impulsion de leur directeur Hassane Kassi Kouyaté, Les Francophonies – Des écritures à la scène, la SACD¹ défend la francophonie dans le spectacle vivant. Durant Les Zébrures d’automne qui se tiennent à Limoges du 23 septembre au 3 octobre 2020, à l’occasion de la remise de son Prix la SACD met à l’honneur la vitalité des écritures francophones venues du monde entier. Elle réaffirme son soutien sans faille à la défense de la culture et de la diversité, enjeu devenu encore plus fondamental avec cette crise sanitaire qui traverse le monde et qui n’a pas de frontières.

→   Lire Plus

Les offres d’aujourd’hui à la Fondation Clément

Trois expositions et des ateliers créatifs pour petits et grands, en décembre 2020

Dans le cadre des expositions de Mounia, D’escales en escapades, de Fred Eucharis : Figurabstraction, et de Wolfic : Code underground, la Fondation Clément vous propose un programme d’activités créatives pour les petits et pour les grands.

Les Trois expositions en cours

Wolfic, Code underground (La Nef)

Comme un processus de réélaboration ou de reconstruction d’idées, le travail de Wolfric passe par la remise en question des valeurs intrinsèques et extrinsèques de sa pratique. Exister de manière authentique et porter une réelle contribution à la peinture sont des préoccupations importantes de l’artiste.

Avec les séries les Signes métalliques, Code underground et les Coutures métalliques, il s’affranchit de la traditionnelle toile servant de support à la peinture, au profit de plaques offset. Ces dernières sont sculptées, découpées, liées par du fil de nylon. La peinture elle-même laisse place à de l’encre, que ce soit celle déjà présente sur les plaques d’imprimerie ou celle utilisée par l’artiste. Les messages que véhiculent les œuvres de Wolfric sont portés par un langage non académique possédant sa propre iconographie : les signes hobo.

→   Lire Plus

Wendie Renard, un parcours d’exception, un rêve réalisé !

Un rêve de petite fille, devenu réalité : « J’ai vécu toute ma vie pour ça… J’ai toujours dit à ma mère : je veux porter le maillot de l’équipe de France. Même à l’école, quand ils nous demandaient ce qu’on voulait faire, moi, j’écrivais : footballeuse professionnelle. »

L’actualité fait la part belle à Wendie Renard. Élue en octobre « défenseure de l’année 2019 » par l’UEFA, la joueuse martiniquaise, nommée pour « The best FIFA Football Awards », dont le résultat des votes ouverts au public sera publié le 17 décembre, compte depuis la semaine au rang des « onze personnalités qui font le plus avancer le foot féminin ». Les The Best FIFA Football Awards sont des récompenses remises chaque année, depuis 2016, par le conseil d’administration de la FIFA.

Une autobiographie intitulée « Mon étoile » et une interview dans la presse

Avec treize titres de Championne de France, six Ligues des champions et plus de cent sélections en Équipe de France, il n’y a plus à présenter Wendie Renard sur le plan sportif. De par son palmarès, son expérience, sa notoriété, elle est probablement la plus grande joueuse française actuelle.

→   Lire Plus

Artekino Festival, édition 2020 du festival de cinéma européen en ligne

Du 1 au 31 décembre 2020, chacun peut regarder gratuitement, en ligne, les dix films en compétition, et leur attribuer une note afin de participer à l’attribution du Prix du Public.

LE FESTIVAL

ArteKino Festival est une manifestation innovante lancée en 2016, destinée aux cinéphiles et aux spectateurs de toute l’Europe désireux de découvrir une sélection de productions européennes, récentes, parmi les plus originales et les plus stimulantes.

Depuis sa création, ARTE¹ prône un socle commun de valeurs culturelles européennes en plaçant l’imaginaire et la pluralité au cœur de son projet. Cet idéal européen infuse dans tous ses programmes, et le numérique permet à la chaîne de le partager avec de plus en plus d’Européens. Une vraie politique culturelle ne peut pas en effet se limiter aux initiés et elle n’a de sens que si elle s’adresse à tous et en particulier à ceux qui n’ont pas accès à la culture ou pourraient s’en sentir exclus. C’est pourquoi, ARTE tient à s’adresser au public là où il se trouve, sur les réseaux numériques.Le festival ArteKino, lancé en 2016, est donc un des emblèmes de cette ambition qu’ARTE défend, pour faire rayonner et circuler la richesse du cinéma d’auteur européen au bénéfice du plus grand nombre.

→   Lire Plus

D’un continent à l’autre, la musique au cœur, et pour changer le monde !

Hélas, je prends connaissance un peu tard de cette opportunité offerte : découvrir d’autres musiques africaines, et réentendre cet hymne, Indépendance Cha‑Cha, que nous avons pu découvrir, ou redécouvrir selon notre âge, en octobre dans le spectacle Congo jazz band, donné à Tropiques-Atrium-Scène Nationale. Un hymne que le journal Le Monde présente ainsi : « Dans les années 60, alors que la plupart des pays d’Afrique noire francophone entraient les uns après les autres dans l’ère des Soleils des indépendances, on entendait en boucle Joseph Kabasele, alias Grand Kallé, qui entonnait les paroles d’Indépendance cha-cha. Qu’est-ce qu’une révolution si elle ne se fait pas en chantant ? ». Vous pouvez entendre ici la chanson dans sa version initiale !

Néanmoins, il nous reste encore quelques dates en décembre, et retenons ce site, Pam, et la page Facebook, qui nous informent sur un monde musical trop peu connu du grand public européen, occidental…

Afrique : Le  festival Africolor : « Sous le soleil des indépendances « 

À retrouver aussi sur sa page Facebook.

Chaque mardi à 21h, et ce jusqu’au 15 décembre, PAM se branche en direct au festival Africolor pour suivre l’histoire des Indépendances africaines, une série en six épisodes, de Vladimir Cagnolari :

« Mais l’indépendance, qu’est-ce que ça voulait dire il y a soixante ans ?

→   Lire Plus

Animations en temps de Covid

À la Martinique, quelques initiatives heureuses, qui montrent comment la vie culturelle est tenace, comment la vie continue en dépit des obstacles sur le chemin… 

Mardi premier décembre, à 17 heures : Orgue et Kora à la Cathédrale de Fort-de-France

Dans le cadre des « Mardis de l’orgue » à la Cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France, l’Association pour le rayonnement des orgues en Martinique reçoit Lisette Biron. La musicienne donnera une conférence-concert, de 17 à 19 heures, autour de la kora. L’entrée est gratuite. Toutefois, une libre participation sera la bienvenue.

La kora est un instrument à cordes originaire de l’Afrique de l’Ouest. C’est aussi l’instrument qui accompagne les liturgies à l’abbaye de Keur Moussa au Sénagal. Lisette Biron représente cette abbaye en Europe.

 

Mardi premier décembre, à 20 heures : Film : Les Orphelins de Sankara, à la télévision

Martinique la 1ère : Ce mardi dans l’émission Mémoire Vive, découvrez une histoire incroyable et méconnue, celle des orphelins de Sankara !

Un communiqué  envoyé par « Les Révoltés de l’Histoire-Association Protéa », organisatrice du  Festival International du film Documentaire de Martinique, nous avertit également ce jour :

« Nous vous informons que le film Les Orphelins de Sankara, écrit et réalisé par Géraldine Berger (Les Films d’un Jour et Vosges-Télévision) sera diffusé ce soir à 20 heures, sur Martinique la 1ère.

→   Lire Plus

Le Festival international d’art mural à Fort-de-France

L’IPAF (International Public Art Festival) revient en Martinique pour une nouvelle édition. Après leur passage en juin 2019 au coeur de ville de Fort-de-France, qui a vu la création de douze murales, les organisateurs du Festival sont de retour ! Milmurs investit cette année le quartier des Terres Sainville. Naviguant entre le street art et les arts numériques, Milmurs est une maison de production évènementielle artistique : « Nous possédons la rue. Tout ce qui nous entoure ne dépend que de nous-mêmes ».

Sous l’égide de l’équipe, en collaboration avec la ville de Fort-de-France, de nombreux partenaires comme la SARA, mais aussi du Parc naturel marin de la Martinique, l’art mural aura pour ambition de « métamorphoser » les rues du quartier, sélectionné pour la manifestation.

Pas moins de six fresques monumentales ainsi qu’un projet photographique géant contribueront à donner aux Terres Sainville un aspect artistique, avec pour objectif de sensibiliser les habitants aux enjeux environnementaux, et d’améliorer pour tous l’accessibilité à l’art.

26 novembre… « Les astres sont alignés… les artistes sont arrivés »… Venez rencontrer les artistes et  découvrir, pendant leur réalisation puis quand elles seront achevées, les fresques murales de : @afrodite_glad @viniegraffiti @loraine_mti @bahboufloro @veksvanhillik @murmurestreet 

Les six artistes, ainsi que la carte des lieux, sont à découvrir sur la page Facebook de Milmurs.

→   Lire Plus

Disparition de  Marvin Fabien, artiste martiniquais d’adoption

Une disparition brutale

Le monde de l’art caribéen est en deuil. L’artiste dominiquais Marvin Fabien, martiniquais d’adoption, est décédé à l’âge de 42 ans. Le montage de l’exposition qui lui est consacrée venait tout juste de s’achever, que le public pourra prochainement admirer à la galerie La Véranda de Tropiques Atrium Scène Nationale.

Le site culturel de Tropiques Atrium rend hommage à l’artiste, et salue ainsi sa mémoire : 

« À l’heure où s’achève le montage de son exposition, nous apprenons le départ « au pays sans chapeau » de Marvin Fabien, fauché brutalement par la maladie, à l’âge de 42 ans.

Diplômé de l’Institut Régional d’Arts Visuels (IRAV), ce jeune Dominiquais, résidant en Martinique, y a laissé l’image d’un étudiant généreux, curieux et agréable. Il incarnait l’artiste complet, sans barrières esthétiques ni techniques.

Doctorant en art et musicien-compositeur, il développe une création artistique multimédia qui questionne la Caraïbe, son identité, ses pratiques culturelles et populaires, à travers des performances, le mixed media ou des installations digitales développant parfois l’interaction avec le spectateur.

Ce jeune talent s’est produit dans plusieurs manifestations internationales en Martinique, aux États-Unis et dans la Caraïbe, suscitant un vif intérêt et nouant des collaborations avec d’autres artistes.

→   Lire Plus

Prix Goncourt 2020 : quatre romans encore en lice

Les impatientes, de Djaïli Amadou Amal (Emmanuelle Collas), L’anomalie, d’Hervé Le Tellier (Gallimard), Thésée, sa vie nouvelle, de Camille de Toledo (Verdier) et L’historiographe du royaume, de Maël Renouard (Grasset), sont les quatre romans finalistes d’un Goncourt 2020 un peu particulier, puisqu’il a fallu dès les premières sélections délibérer à distance. Le verdict est attendu lundi 30 novembre 2020. Pour vous faire une idée de ces quatre finalistes voici un aperçu de chacun des quatre romans du carré final. 

« Les impatientes », de Djaïli Amadou Amal : un roman « coup de poing » contre l’obscurantisme et la soumission aux hommes

C’est l’une des grandes plumes actuelles de l’Afrique, qui porte la voix des femmes victimes de violences, mariages forcés, excision, viols… On ne l’attendait pas forcément au Goncourt, mais son livre, Les impatientes, qui raconte l’histoire de trois de ces femmes et de leur combat pour la liberté prend le lecteur aux tripes, sans concession, mais sans voyeurisme. Un roman « coup de poing » contre l’obscurantisme et la soumission aux hommes via un dogmatisme religieux qui s’étend en Afrique qui, s’il obtient la reconnaissance des jurés du Goncourt, pourrait donner de la visibilité à un combat féministe digne héritier des Lumières.

→   Lire Plus

Les rencontres « Films Femmes Méditerranée », Marseille, 15e édition

Séances en ligne, du 20 au 26 novembre 2020 : 9 films à visionner gratuitement sur la plateforme UniversCiné.

Elles sont femmes, elles sont d’ici, elles sont d’ailleurs, mais c’est toujours un regard personnel et singulier qu’elles portent sur le monde, avec leurs yeux de femmes grand ouverts, leur sensibilité de femmes, leurs engagements de femmes… Et par la caméra, en documentaire ou en fiction, elles nous découvrent de nouveaux horizons, que nous ne soupçonnions pas, ou que nous méconnaissions, ou que nous refusions de voir. Elles nous emmènent – nous qu’un fort vilain virus a contraints à l’immobilité –, dans leur sillage généreux ici et là-bas, si près et si loin, à la découverte de l’Autre, à la rencontre du Semblable et du Différent ! Regardons ces images fortes, intelligentes et belles, et qui donnent un peu plus de sens à nos vies. Ne laissons jamais s’éteindre les voix des femmes ! (Janine Bailly) 

Communiqué de l’association :

Principe de réalité : nous nous voyons dans l’obligation de renoncer aux séances en salle… Dans cette période d’incertitude et de replis divers liés à la situation sanitaire, nous avions fait le pari de l’engagement et de la résistance, et nous le tenons.

→   Lire Plus

Concert jazz offert en ligne : Grégory Privat

Grégory Privat et Kadans Caraïbe vous invitent à un concert en ligne gratuit le samedi 21 novembre 2020 à 20h00. Soit 15 heures à la Martinique !

Infos pratiques : Lieu : sur Instagram ou Facebook / Tarif : gratuit / Apéro autorisé

La culture – et en particulier le spectacle vivant – souffre de la situation sanitaire. Résistons ensemble pour soutenir les artistes ! L’équipe de l’association « Mamanthé » a souhaité vous proposer la 8ème édition du « Festival Kadans Caraïbe » en version numérique plutôt que de l’annuler totalement. Le premier concert aura lieu ce samedi 21 novembre avec Grégory Privat, un artiste grandiose et généreux qui a illuminé plusieurs de nos soirées depuis le premier confinement, en nous offrant des concerts depuis son salon.

Présentation sur Facebook

Né en Martinique, Grégory Privat est le fils du pianiste José Privat, connu pour sa participation au groupe antillais Malavoi. Il pratique le piano depuis l’âge de six ans, avec d’abord un apprentissage classique de dix ans avant de se tourner vers le jazz et les techniques d’improvisation. Étudiant en école d’ingénieurs à Toulouse, il joue le soir dans les clubs de la ville.

→   Lire Plus

De cause à effet : Librairies closes, prix Goncourt en attente ! 

— Par Virginie Jannière, sur le site Cnews, et par le site Europe 1

Qui succédera à Jean-Paul Dubois ? Le jury du prix Goncourt lançait le 29 octobre dernier un grand mouvement en reportant son prix, dans l’attente de la réouverture des librairies. Qu’en est-il aujourd’hui ?

L’espoir est au bout du mois de novembre. Le Renaudot, le Grand prix de l’Académie française, l’Interallié, le prix Décembre : excepté le prix Fémina et le prix Médicis, nombre de jurys des prix littéraires de cette saison d’automne avaient emboîté le pas à l’Académie Goncourt. Malgré ce geste symbolique et une pétition en ligne signée ce jour par plus de 200 000 personnes, le gouvernement n’a pas semblé ciller. Les librairies sont toujours fermées et tous les rayons «non essentiels» des grandes surfaces, dont ceux des livres, ont même, à leur tour, fermé, provoquant une vague d’indignation chez les amateurs de littérature.

Ce 10 novembre, alors que le prix Goncourt aurait dû être annoncé, le jury semble pourtant optimiste. « Il n’est pas question d’annuler le Goncourt, ni de le reporter à 2021. Les Académiciens attendent les annonces du président Macron prévues en fin de semaine.

→   Lire Plus

Prix Médicis du Roman étranger : Un promeneur solitaire dans la foule, d’Antonio Muñoz Molina

« Un promeneur solitaire dans la foule » : un regard acéré et une accumulation de notes sur notre époque : un livre dont se dégage une grande force (Isabelle De Larocque Latour pour Culture-Tops)

L’auteur

Antonio Muñoz Molina, né en 1956 en Andalousie, est un écrivain espagnol, auteur d’une œuvre considérable – il a déjà publié près d’une vingtaine de romans, de recueils de nouvelles, et de journaux. Membre depuis 1995 de l’Académie royale espagnole, il réside à Madrid et à New York, où il a dirigé l’Institut Cervantes jusqu’en 2006. Il a reçu, entre autres, le Prix Femina étranger en 1998 pour Pleine Lune et le Prix Prince des Asturies en 2013 pour son engagement littéraire.

Père de trois enfants, il est l’époux de Elvira Lindo, romancière et journaliste espagnole, qu’il évoque très joliment dans cet ouvrage, sans jamais la nommer.

L’écrivain est  un marcheur. Un marcheur urbain. Toute sa vie, il a parcouru les villes où il a vécu : Madrid, New York, Paris, Lisbonne. Il marche, sans but, mais à l’écoute de la vie, de la ville, de ses habitants, de ses décors, de ses publicités, de ses slogans…

→   Lire Plus

Le Théâtre de la Ville à Paris : comment garder ouvert le lien avec le public 

Pendant ce deuxième confinement, une invitation à suivre en direct les spectacles filmés sans public, depuis l’Espace Cardin, à Paris 

Pour garder le lien avec le public, lors du premier confinement, le Théâtre de la Colline proposait l’opération Au creux de l’oreille, et le théâtre de la Ville des Consultations poétiques et musicalespar le truchement du téléphone. Cette fois, le Théâtre de la Ville, à l’instar de la Comédie Française, offre des captations de pièces qui étaient à l’affiche, les artistes ayant été autorisés à répéter dans le respect des règles sanitaires.

Le succès a été immédiat, dépassant même les espérances des organisateurs. Ainsi, le spectacle Le Tambour de soie de Kaori Ito et Yoshi Oïda, qui a fait le bonheur de la Semaine d’art en Avignon, a été diffusé le 30 octobre, rassemblant  2300 spectateurs, plus que le Théâtre de la Ville et l’Espace Cardin réunis — en 2016, la Ville de Paris a mis le Théâtre des Ambassadeurs, à l’Espace Cardin, à disposition du Théâtre de la Ville pendant la rénovation du site, situé Place du Châtelet au cœur de Paris.

→   Lire Plus

 Faire le choix de la culture en rouvrant les librairies ?

L’Obs, 30 octobre 2020 —

« C’est l’endroit où vous pouvez trouver de l’espoir » : le critique littéraire François Busnel lance une pétition pour que les librairies restent ouvertes pendant le deuxième confinement. De nombreuses voix politiques, à gauche comme à droite, le réclament également.

Les librairies organisent leur résistance. Considérées comme des commerces non essentiels, elles ont dû à nouveau tirer le rideau à partir de ce vendredi 30 octobre, premier jour du second confinement, se retrouvant soumises à la concurrence des géants de la vente en ligne comme Amazon. De nombreuses voix s’élèvent contre cette décision, dont celle du critique littéraire François Busnel, qui a annoncé ce vendredi matin sur Franceinfo lancer une pétition contre la fermeture des librairies qui, selon lui, prive « du meilleur bataillon pour affronter l’obscurantisme ».

« J’étais hier soir avant la fermeture dans ma librairie de quartier à Paris. Il y avait une queue comme on n’en a jamais vu. Cela traduit un formidable appétit, un désir immense de continuer à se rendre dans ces librairies », explique l’animateur de « la Grande Librairie ».

→   Lire Plus

Des textes en hommage à Samuel Paty

Au cours de l’hommage à Samuel Paty, organisé ce mercredi dans la Cour de la Sorbonne en accord avec la famille de l’enseignant assassiné, des textes à valeur historique ont été lus, que tous les élèves de France et de Navarre se devraient de connaître… Mais aussi, écrit dans l’émotion, le poème d’un jeune chanteur… Pour que selon les mots d’Emmanuel Macron, « les lumières ne s’éteignent jamais ».  

De Jean Jaurès : extraits de « Lettre aux instituteurs et institutrices » (La Dépêche de Toulouse, 15/01/1888) 

Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire, à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de nos misères : l’égoïsme aux formes multiples ; quel est le principe de notre grandeur : la fermeté unie à la tendresse.

→   Lire Plus