25ème Édition du Festival régional et international du cinéma de Guadeloupe

Après une édition 2020 annulée, pour cause de crise sanitaire, le Femi ou Festival régional et international du cinéma de Guadeloupe, est programmé du 23 au 30 janvier 2021.

Les Organisateurs du Festival 2021

Présidente : Lucie Major. Déléguée Générale : Céline Major. Responsable de la programmation : Guillaume Robillard. Administratrice Générale : Valérie Vilovar. Responsable de la Communication : Com un bonheur.

Lucie Major : « 25 ans représentent le quart d’un siècle. De 1992 à 2018, nous avons réalisé 24 éditions d’un festival de cinéma, le FEMI. Aujourd’hui, nous vous proposons de célébrer la 25ème édition avec vous tous comme un anniversaire à partager. D’ores et déjà, nous présentons nos remerciements au public qui a toujours rehaussé cette manifestation par sa présence assidue ; aux communes, partenaires associées, qui ont enrichi grandement cet événement ; aux partenaires institutionnels et privés, qui ont soutenu, dès l’édition n°1, cette action culturelle. Celle-ci n’aurait pas pu avoir lieu sans leur apport financier et leurs avantages en nature… 2021 marquera ce 25ème rendez-vous du festival FEMI. »

Une édition sous le signe du souvenir

Placé sous le signe du souvenir, le Festival 2021 rendra hommage à Osange Silou  et Sarah Maldoror, cinéaste guadeloupéenne panafricaniste. Deux Guadeloupéennes primordiales du monde du cinéma, hélas disparues cette année !

Libération : La cinéaste Sarah Maldoror est morte le 13 avril, des suites du Covid-19, ont annoncé ses deux filles. Née Sarah Ducados en 1929 à Condom (Gers), d’une mère du Sud-ouest de la France métropolitaine et d’un père guadeloupéen, Sarah Maldoror est l’auteure d’une quarantaine de films composant une œuvre multiple et rebelle, faite de fiction, de documentaire et de poésie, et inaugurée par un chant de combat : le court-métrage Monangambée, tourné en 1969 à Alger, où elle vivait alors, et qui évoque la torture par l’armée coloniale portugaise d’un sympathisant de la lutte pour la libération de l’Angola, visité en prison par sa compagne.

Jeune Afrique : Osange Silou-Kieffer est morte dans la nuit du 31 mars au 1er avril à Paris, à l’âge de 73 ans. Non pas à cause du Covid-19, comme l’ont annoncé trop vite et imprudemment divers sites sur internet, mais à la suite d’une « longue maladie » dont elle souffrait depuis plusieurs mois, ainsi que l’a fait savoir sa famille. C’est une grande figure de l’univers des cinémas antillais et africain qui s’est éteinte. Un véritable personnage, au fort caractère, aussi attachant que haut en couleur, que connaissaient bien tous ceux qui fréquentent cet univers, et tous les festivals consacrés au septième art qui accordent un intérêt soutenu à ces cinémas.

Felly Sedecias : « Comment est-ce possible qu’à l’extérieur de ton île natale, à l’étranger, tu sois recherchée, appréciée, sollicitée pour l’expertise que tu apportes, pour ta riche expérience, ton abnégation et, qu’à l’intérieur de ton archipel tu demeures invisible, inexistante, annihilée par les dignitaires, inconnue du peuple que tu propulses partout ailleurs ? Mais que dis-je, cela rejoint parfaitement le proverbe : “Nul n’est roi ou prophète dans son pays”, toujours d’actualité… Bonne traversée Osange, tu es et tu demeures une de nos étoiles noires, une star au firmament du cinéma africain et caribéen que tu aimais tant. »

FEMI ou Festival Régional et International du Cinéma de Guadeloupe ?

Ce prénom nigérien, Femi, qui signifie « Aime-moi », rappelle les premières syllabes du mot « féminin ». Un intitulé parfait pour un événement initialement consacré aux films de femmes et organisé par des femmes, celui qui était le Festival « Femmes et Cinéma » est devenu le « Festival Régional & International du Cinéma de Guadeloupe ». Cependant, l’équipe organisatrice restant en grande majorité féminine, le nom du festival garde alors tout son sens.

La genèse du Festival

En 1992, deux Guadeloupéennes, Felly Sédécias et Patricia Lavidange, anciennes membres de l’Association Théâtre Noir de Paris, sont unies par le désir de mettre en place un événement culturel autour du cinéma afin de compléter l’offre cinématographique et permettre au public de découvrir un cinéma d’art et d’essai, autre alternative aux films commerciaux programmés sur les écrans des salles de la région. Trois autres femmes s’associent à cet évènement : Jeanne Fayard, Lucie Major et Maxe Custos.

Les objectifs : 

Le festival FEMI est organisé chaque année par l’association « Images et Cultures du Monde ». Cette structure a pour objet principal d’assurer sur le territoire guadeloupéen la diffusion d’œuvres cinématographiques de qualité, de genre et de formats diversifiés, venant de la Caraïbe et de l’international.

Par ailleurs, la mission du Festival est triple :
– favoriser l’accès au cinéma à un large public, notamment à ceux qui, habituellement, restent éloignés pour des raisons sociales, physiques ou géographiques,
– participer à la formation des publics au cinéma, et notamment au cinéma d’auteur,
– œuvrer à la professionnalisation des acteurs, de futurs acteurs du cinéma et de l’audiovisuel aux Antilles-Guyane et dans la Caraïbe, par la mise en place d’actions de formation.

« L’objectif souhaité est d’offrir un espace de promotion aux nouveaux talents, au cinéma dont les propositions répondent très clairement à des impératifs d’originalité, de qualités artistiques, de diversités techniques et thématiques. Cette programmation compétitive permettra de valoriser les œuvres de cinéastes originaires de la Caraïbe. »

Trois sélections sont proposées : longs-métrages, courts-métrages, documentaires

Le Festival Femi recherche des bénévoles

Nouvelle déléguée générale du Festival, Céline Major prépare activement, avec son équipe, la 25e édition du Femi. Issue du monde de l’audiovisuel, productrice, scénariste, co-fondatrice de DMP Productions, Céline Major a été membre du jury pour le Femi 2016. C’est donc en habituée de l’organisation et du monde de l’image qu’elle appréhende cette nouvelle édition. Pour que cette édition soit synonyme de nouveau départ, le Femi renforce son équipe en recrutant des bénévoles : Hôtesses, Community Managers, assistants régie…

« Nous recherchons plusieurs profils…  Pour le Community Management, l’assistance régie, la présentation des films et l’animation des débats. Nous recherchons aussi des hôtesses d’accueil, des assistants Presse, des Anges gardiens… Idéalement, ces postes pourraient convenir à des cinéphiles, des étudiants en cinéma, des personnes qui s’intéressent à l’événementiel ou qui sont tout simplement curieuses de vivre de l’intérieur l’organisation d’un festival. Les bénévoles devront être disponibles à partir de janvier, et évidemment, pendant la durée du festival. »

Les personnes intéressées trouveront les informations nécessaires sur le site du Femi .

Pour rejoindre l’équipe : contact@femifestival.com ou benevoles@femifestival.com

Contact : Ciné-Théâtre du Lamentin , Cité Jean Jaurès, 97129 Lamentin 0590 996 674