Un texte en forme de pamphlet, par CharlElie Couture

Qui est-il ? CharlElie Couture, artiste franco-américain, est tout à la fois chanteur, compositeur, peintre, écrivain, graphiste et photographe… artiste « multiste » – comme il aime à être présenté – explorant de multiples disciplines artistiques. Son pseudonyme est l’association des prénoms de ses deux grands-pères.

De retour dans sa ville lorraine, après un exil de 14 ans aux États-Unis

15 août 2020 : « Nancy, c’est la terre de mes racines. J’ai évolué et la ville a évolué. C’est une ville qui s’est désenclavée ». Dans la capitale lorraine, beaucoup de gens connaissent son allure rock et ses lunettes noires. Retour aux sources pour Charlélie Couture. À Nancy, sa ville en Meurthe-et-Moselle, cela commence par un petit café sur la place Stanislas avec son frère, le chanteur et comédien Tom Novembre.

« La place Stanislas est un lieu de convergence. C’est un endroit que tout le monde connaît, reconnaît », affirme l’artiste, qui est resté à Nancy jusqu’à l’âge de 17 ans. Chez Adam, Charlélie a toujours son gâteau préféré : le Saint-Epvre, un délice à la meringue. Ce gâteau fait partie du patrimoine de la ville. Il y a un an et demi, le musicien est enfin rentré de New York, après un séjour de quatorze ans aux États-Unis. Il a passé le confinement dans une maison familiale à quarante minutes de la capitale lorraine. Ce lieu en pleine nature lui a inspiré le thème de sa prochaine exposition de peinture.

Son  message d’espoir après avoir vaincu le Covid-19

« Le meilleur message, c’est celui des 98% de gens qui s’en sortent, tout simplement. Il faut y croire, et puis que l’amitié est quelque chose qui rassure beaucoup dans ces conditions-là, le fait que j’ai eu le soutien, même si ce n’est que des mots, mais encore une fois, quand on se retrouve à trois heures du matin à ne plus savoir à qui se raccrocher si je puis dire, là on s’accroche à ces messages et à ces liens d’amitié. Dès que je vais avoir repris un peu du poil de la bête, je vais certainement refaire des trucs sur internet, justement pour d’autres personnes. Je pense beaucoup aux gens dans l’isolement, à ceux qui vivent ça d’une manière solitaire. Et pour eux, ça doit être vraiment très dur. » 

·Le texte de colère du 11 décembre 2020, relevé sur la page Facebook de l’artiste :

« NOUS sommes en guerre, oui !
NOUS, les non-essentiels, NOUS, les inutiles, NOUS, les riens, NOUS, les Lumières plongées dans l’ombre, NOUS, les Gens de l’Esprit et de la Culture, NOUS, les restaurateurs, ceux des plaisirs de la bouche et du plaisir tout court, 

Oui, NOUS sommes en guerre,NOUS, les personnels et techniciens du spectacle, ceux des théâtres et des cinémas, NOUS, les Acteurs et les Comédiens mis aux arrêts forcés, NOUS, les Musiciens, NOUS tous que vous considérez comme des paresseux mais ne rêvons que de travailler,

Et tous ceux de la nuit, ce monde qui vit la nuit, cette nuit NOIRE que vous associez au Mal, cette peur médiévale qui accompagne la nuit quand le Diable revient, ce Mal qui grandit quand le soleil s’est couché, – désormais après 20h –, ce Mal viral dont la définition change au gré de vos humeurs, cette menace invisible d’abord définie comme létale, mais dont la dangerosité s’estime désormais en terme de « cas », (d’où la suggestion de recourir à des tests massifs afin d’obtenir des grands nombres impressionnants), dans l’intention de soumettre à se faire vacciner dans l’urgence une opinion publique de plus en plus sceptique, malgré la pression permanente des médias, elles-mêmes sous surveillance,

NOUS, que vous traitez avec un détachement scandaleux, 

Oui, NOUS sommes en guerre contre VOUS ! Contre  le Janus qui répète qu’il « assume », lui qui se croit doué d’un super pouvoir de séduction qui lui permet d’envoûter (et de berner) comme un camelot tous ceux qu’il rencontre, lui le Petit Prince tellement condescendant vis à vis du Peuple et de la classe moyenne,

Oui, NOUS sommes en guerre contre VOUS et puis cet orphéon de conseillers sous-fifres opportunistes qui improvisent au jour le jour une chorale cacophonique, cette ribambelle de technocrates cyniques feignant d’ignorer froidement les drames dans lesquels plongent ceux qui sont concernés par les décisions iniques prises sans concertation,

VOUS, dont les discours lénifiants et versatiles conjuguent à la fois l’ignorance et l’absurde, 

Contre VOUS, dont les incohérences nous inondent comme des pluies acides sur notre forêt de rêves,
Contre vos fausses promesses et vos effets d’annonce comme un coup de bluff permanent, affirmant des choses un jour et le contraire le lendemain avec le même aplomb Trumpiste,
Contre vos fanfaronnades ineptes et vos décisions inopinées,
Contre vos lois votées en catimini,

Nous sommes en guerre oui !

Contre les mafias milliardaires et autres géants de Big Pharma,
Contre votre déni effectif des menaces climatiques au profit d’une consommation capricieuse et sa pollution d’objets inutiles distribués par le géant Amazon,

En guerre contre une économie de cavalerie et de course en avant qui « invente » des milliards virtuels et nous entraîne à court terme vers le grand cataclysme d’une économie irréelle, comme une plongée dans un puits sans fond. 

La France n’est pas sereine, noyée dans une sorte de chaos et d‘écœurement causés entre autres par la surprotection d’une police répressive et les disputes intestines entre spécialistes illuminés, aussi malsaines que des bagarres de rues entre bandes de supporters alcoolisées.

La France n’est pas en paix avec elle-même, quand les mêmes qui dénonçaient les lois du califat imposant le silence et le voile, oui, les mêmes interdisent de la même manière depuis des mois à la fois le théâtre, la musique, les musées, les rencontres populaires (sportives ou artistiques), et puis les restaurants, les rassemblements de fêtes joyeuses et conviviales, et maintenant Noël en famille et la Saint Sylvestre…

Conscients que les enfants dans les écoles apprennent à devenir fous, oui, nous sommes en guerre, une guerre secrète, une guerre interne, pour l’heure encore en implosion, mais dont les conséquences seront graves. 

On devine la colère qui gronde et les gens désespérés sont prêts à exploser, prêts à se faire exploser, suicidaires.
Un pouvoir si puissant soit-il ne tient que par l’acceptation ou le refus du Peuple d’obéir.
Désormais NOUS sommes en guerre, oui,
Pour défendre notre droit à continuer de vivre dignement,
Pour défendre notre Liberté légitime et notre droit de penser autrement ! »

Signé : CharlElie COUTURE. (Site officiel)