par Anne Lescot et Karole Gizolme

Photo. Rue de Jacmel, R.S. Juin 2012
Trois ans après le séisme (goudou-goudou comme l’ont baptisé les Haitiens) du 12 janvier en Haïti, même si aujourd’hui le quotidien de nombreuses personnes reste difficile, et que l’on peut s’interroger sur les conséquences du manque de coordination et de cohérence du travail des innombrables ONG, la pugnacité de nombreux citoyens haïtiens, la créativité et la solidarité permettent au pays de lentement continuer à avancer. Y compris dans le secteur culturel pour lequel nous proposons ici de relever quelques opérations qui nous semblent importantes.
Le projet de reconstruction de sites patrimoniaux comme le Centre d’art, soutenu par une fondation française et en partenariat avec la Fondation FOKAL est en cours.
Le centre culturel Anne-Marie-Morisset de la famille Trouillot, financé par la Fondation de France ne désemplit pas dans le quartier Delmas depuis sa création.
La fondation culture et création qui existe depuis 1992 basée à Port-au-Prince a soutenu près d’une soixantaine de projets culturels, répartis dans les zones touchées par le séisme. Souvent petits, ces projets ont renforcé le maillage culturel notamment en province.


Poursuivi pour injures raciales par un collectif antillais, l’humoriste Nicolas Bedos s’est déclaré « peiné que des gens n’arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré », mercredi 9 janvier sur France info. « Il faut apprendre à lire un papier qui est l’inverse exactement de ce qu’ils ont compris. Cela me fait de la peine que des gens n’arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré », s’est insurgé l’humoriste, assurant qu’il a écrit « une satire du touriste gros con facho qui vient justement dans les îles pour se dorer la couenne ».
Michèle Barrière, historienne de la gastronomie, revient sur une tradition héritée de l’antiquité où se mêlent rite païen et culture chrétienne.



A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), soit au coeur de l’Afrique, cette région est l’une des plus belles du monde. Autour d’un lac, des cultures montent en terrasses jusqu’au sommet des collines. Eau, soleil, terres fertiles, le Kivu aurait tout pour vivre heureux.












