 « Il est beaucoup question ces temps-ci de « jour d’après » ou de « monde d’après ». Les initiatives où chacun s’essaye à penser le monde de « l’après-Covid-19 » tendent à se multiplier…
« Il est beaucoup question ces temps-ci de « jour d’après » ou de « monde d’après ». Les initiatives où chacun s’essaye à penser le monde de « l’après-Covid-19 » tendent à se multiplier…
Le rapport au confinement n’est pas vécu de la même manière selon que l’on habite dans une grande agglomération, dans une banlieue sensible ou à la campagne, que l’on réside dans un petit appartement ou une maison avec jardin, que l’on soit seul, en couple ou en famille, que l’on soit âgé ou jeune, que l’on puisse continuer à travailler à distance et à percevoir un revenu ou pas, que l’on ait accès à internet ou pas, etc.
Il est évident que « l’après » sera aussi très différemment vécu selon les individus. Les éléments-clefs à prendre en compte en la matière seront sans aucun doute la façon dont ils ont géré ou gèrent les divers “chocs” qui se sont produits récemment, ou qui vont ou pourraient se produire (épidémie, confinement, récession économique, éventuelle « seconde vague » épidémique), mais aussi leur rapport au monde d’avant ».

 Le problème récurrent de l’eau fait couler en ces temps de confinement… beaucoup d’encre ! Problème récurrent puisqu’il semblerait qu’il se pose chaque année, avec plus ou moins d’acuité,  lorsque revient la saison qu’ici l’on nomme « Le Carême » ; une sécheresse qui devrait prendre fin au cours de « L’Hivernage ». Hélas ! La situation s’avère particulièrement criante pour la commune du Lamentin par exemple, où déjà en temps normal, celui d’avant l’épidémie, les coupures d’eau pouvant entraîner la fermeture provisoire de certains établissements scolaires étaient fort dommageables. Sur les réseaux sociaux se voient ces jours-ci des déclarations de ce style, non dénuées d’humour mais qui prouveraient, si besoin en était, combien est plus cruelle encore l’absence d’eau en cas d’épidémie : « Donc j’ai eu de l’eau pendant 2h30 après trois jours de coupure. La joie a été de courte durée ». Et chacun de se rejeter hardiment la responsabilité du problème ! Mais comment s’y retrouver, comment faire le tri entre tous ces sons de cloche, qui tintent à nos oreilles incrédules ? (Janine Bailly)
Le problème récurrent de l’eau fait couler en ces temps de confinement… beaucoup d’encre ! Problème récurrent puisqu’il semblerait qu’il se pose chaque année, avec plus ou moins d’acuité,  lorsque revient la saison qu’ici l’on nomme « Le Carême » ; une sécheresse qui devrait prendre fin au cours de « L’Hivernage ». Hélas ! La situation s’avère particulièrement criante pour la commune du Lamentin par exemple, où déjà en temps normal, celui d’avant l’épidémie, les coupures d’eau pouvant entraîner la fermeture provisoire de certains établissements scolaires étaient fort dommageables. Sur les réseaux sociaux se voient ces jours-ci des déclarations de ce style, non dénuées d’humour mais qui prouveraient, si besoin en était, combien est plus cruelle encore l’absence d’eau en cas d’épidémie : « Donc j’ai eu de l’eau pendant 2h30 après trois jours de coupure. La joie a été de courte durée ». Et chacun de se rejeter hardiment la responsabilité du problème ! Mais comment s’y retrouver, comment faire le tri entre tous ces sons de cloche, qui tintent à nos oreilles incrédules ? (Janine Bailly) Alors que dans cette période de crise du Covid 19 on a besoin de d’empathie et de discours de solidarité en direction d’abord de ceux et celles qui souffrent, les deux papiers publiés par Georges Shin Oua Siron (GSOS) et Marcel Ozenat (MO) en soutien à Hayot, et sortis à peu près en même temps, viennent apporter du désordre avec ce qu’ils disent. Soit ! En effet, en cette période historique de crise du Covid 19 aux conséquences catastrophiques de tous ordres, on sait combien la question des masques et tests constitue une question éminemment centrale. C’est d’ailleurs sur ces deux éléments que ce sont polarisées bien des critiques à la macronie pour n’avoir pas, dès le début de la crise, mis à la disposition des personnels soignants d’abord, et autres personnels ensuite, ainsi qu’à toute la population, ces outils matériels de protection, à côté des gestes de précaution. Dès lors et aussi, toute action de quelque provenance que ce soit (association, collectivité, citoyen…), concourant dans cette période de pénurie de masques, à doter les soignants (et/ou autres) de ces instruments essentiels, mérite considération, et doit être saluée comme telle.
Alors que dans cette période de crise du Covid 19 on a besoin de d’empathie et de discours de solidarité en direction d’abord de ceux et celles qui souffrent, les deux papiers publiés par Georges Shin Oua Siron (GSOS) et Marcel Ozenat (MO) en soutien à Hayot, et sortis à peu près en même temps, viennent apporter du désordre avec ce qu’ils disent. Soit ! En effet, en cette période historique de crise du Covid 19 aux conséquences catastrophiques de tous ordres, on sait combien la question des masques et tests constitue une question éminemment centrale. C’est d’ailleurs sur ces deux éléments que ce sont polarisées bien des critiques à la macronie pour n’avoir pas, dès le début de la crise, mis à la disposition des personnels soignants d’abord, et autres personnels ensuite, ainsi qu’à toute la population, ces outils matériels de protection, à côté des gestes de précaution. Dès lors et aussi, toute action de quelque provenance que ce soit (association, collectivité, citoyen…), concourant dans cette période de pénurie de masques, à doter les soignants (et/ou autres) de ces instruments essentiels, mérite considération, et doit être saluée comme telle. —
—  D’après « Challenges »
D’après « Challenges » Ce n’est bien sûr pas une surprise, mais c’est un moment important dans la campagne présidentielle américaine, reléguée au second plan par la pandémie de coronavirus. Barack Obama, dans un message vidéo, a apporté officiellement ce mardi son soutien à son ancien vice-président, Joe Biden. Un appui de poids pour celui qui devra rassembler le parti démocrate après l’abandon de son rival Bernie Sanders, et fera face à Donald Trump lors de la présidentielle de novembre. L’ancien président, toujours très populaire auprès de l’électorat démocrate, s’était tenu à un quasi-silence public depuis son départ de la Maison Blanche.
Ce n’est bien sûr pas une surprise, mais c’est un moment important dans la campagne présidentielle américaine, reléguée au second plan par la pandémie de coronavirus. Barack Obama, dans un message vidéo, a apporté officiellement ce mardi son soutien à son ancien vice-président, Joe Biden. Un appui de poids pour celui qui devra rassembler le parti démocrate après l’abandon de son rival Bernie Sanders, et fera face à Donald Trump lors de la présidentielle de novembre. L’ancien président, toujours très populaire auprès de l’électorat démocrate, s’était tenu à un quasi-silence public depuis son départ de la Maison Blanche. Dans une tribune au « Monde » quarante-quatre hommes et femmes politiques, intellectuels et militants engagés à gauche lancent un appel pour construire après l’épidémie un monde qui ne repose plus sur un « individualisme égoïste et concurrentiel promu par le néolibéralisme » mais qui propose « des modèles alternatifs ».
Dans une tribune au « Monde » quarante-quatre hommes et femmes politiques, intellectuels et militants engagés à gauche lancent un appel pour construire après l’épidémie un monde qui ne repose plus sur un « individualisme égoïste et concurrentiel promu par le néolibéralisme » mais qui propose « des modèles alternatifs ».
 Christiane Taubira, ancienne Garde des Sceaux, Ministre de la Justice dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault I et II, puis de Manuel Valls I et II, est l’invitée sur France-Inter du Grand Entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé.
Christiane Taubira, ancienne Garde des Sceaux, Ministre de la Justice dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault I et II, puis de Manuel Valls I et II, est l’invitée sur France-Inter du Grand Entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé. Pour les scientifiques, il est désormais acquis que le Covid 19 n’a ni frontière, ni ethnie, ni classe sociale de préférence ; la pauvreté est son lit de prédilection !
Pour les scientifiques, il est désormais acquis que le Covid 19 n’a ni frontière, ni ethnie, ni classe sociale de préférence ; la pauvreté est son lit de prédilection ! «  Le Prix de la dignité », c’est le nom du rapport choc qu’Oxfam vient de sortir. L’ONG y anticipe un basculement massif dans la misère à travers le monde, suite à l’épidémie du coronavirus. Ce prix de la dignité, c’est celui à payer d’urgence au niveau de la communauté internationale pour faire face à une spirale vertigineuse, de nature à enraciner les pays pauvres dans le sous-développement… Un demi-milliard de personnes supplémentaires pourraient basculer dans le dénuement. À l’approche de réunions décisives qui auront lieu la semaine prochaine entre la Banque mondiale et le Fonds monétaire international et entre ministres des Finances du G20, les pays riches sont au pied du mur.
«  Le Prix de la dignité », c’est le nom du rapport choc qu’Oxfam vient de sortir. L’ONG y anticipe un basculement massif dans la misère à travers le monde, suite à l’épidémie du coronavirus. Ce prix de la dignité, c’est celui à payer d’urgence au niveau de la communauté internationale pour faire face à une spirale vertigineuse, de nature à enraciner les pays pauvres dans le sous-développement… Un demi-milliard de personnes supplémentaires pourraient basculer dans le dénuement. À l’approche de réunions décisives qui auront lieu la semaine prochaine entre la Banque mondiale et le Fonds monétaire international et entre ministres des Finances du G20, les pays riches sont au pied du mur. La Martinique médicale serait en perdition, pas seulement pour cause de covid-19. Dans la situation d’abandon où elle serait laissée par la France, seule Cuba serait en mesure de la sauver. Est-ce une nouvelle déclinaison du célèbre cri de guerre  Hasta la victoria siempre ?
La Martinique médicale serait en perdition, pas seulement pour cause de covid-19. Dans la situation d’abandon où elle serait laissée par la France, seule Cuba serait en mesure de la sauver. Est-ce une nouvelle déclinaison du célèbre cri de guerre  Hasta la victoria siempre ? Comme quelques grands patrons hier empressés subitement, devant la crise des gilets jaunes, de payer davantage d’impôts, Hayot à l’image du groupe L’Oréal en France mobilisant une de ses usines pour produire du gel alcoolique, a décidé, face à la crise du Covid 19 en Martinique, et devant l’arrêt de sa production de rhum (comme les autres distilleries), de fournir au personnel de santé, de l’armée, de la gendarmerie…quelques 10 000 litres de solutions hydro-alcoolique. Un « cadeau » doublé à la fois d’un prêt de véhicules au personnel de santé, en cette absence massive de location de véhicules, et d’une commande de 1 350 000 masques pour les soignants de Martinique, Guadeloupe, Guyane et Réunion. Bravo et quel geste !
Comme quelques grands patrons hier empressés subitement, devant la crise des gilets jaunes, de payer davantage d’impôts, Hayot à l’image du groupe L’Oréal en France mobilisant une de ses usines pour produire du gel alcoolique, a décidé, face à la crise du Covid 19 en Martinique, et devant l’arrêt de sa production de rhum (comme les autres distilleries), de fournir au personnel de santé, de l’armée, de la gendarmerie…quelques 10 000 litres de solutions hydro-alcoolique. Un « cadeau » doublé à la fois d’un prêt de véhicules au personnel de santé, en cette absence massive de location de véhicules, et d’une commande de 1 350 000 masques pour les soignants de Martinique, Guadeloupe, Guyane et Réunion. Bravo et quel geste ! Négligé en temps normal, le travail des caissières et des soignants revient sur le devant de la scène. Analyse de Sandra Laugier est philosophe, professeure à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale. Elle a codirigé récemment « Le Pouvoir des liens faibles » (éd. CNRS, 2020).
Négligé en temps normal, le travail des caissières et des soignants revient sur le devant de la scène. Analyse de Sandra Laugier est philosophe, professeure à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale. Elle a codirigé récemment « Le Pouvoir des liens faibles » (éd. CNRS, 2020). Si personne, quoiqu’on dise, ne peut prédire le rythme ni même l’ampleur finale de l’expansion du Covid 19 chez nous, il est juste de proclamer que l’hécatombe n’est pas fatale. Non pour tirer argument de sa vitesse apparemment moins grande pour le moment ici que sous d’autres cieux pour relâcher une vigilance bien insuffisante, mais au contraire, pour mettre à profit notre position dans une sorte d’ œil du cyclone pour s’armer et faire face.
Si personne, quoiqu’on dise, ne peut prédire le rythme ni même l’ampleur finale de l’expansion du Covid 19 chez nous, il est juste de proclamer que l’hécatombe n’est pas fatale. Non pour tirer argument de sa vitesse apparemment moins grande pour le moment ici que sous d’autres cieux pour relâcher une vigilance bien insuffisante, mais au contraire, pour mettre à profit notre position dans une sorte d’ œil du cyclone pour s’armer et faire face. Alors que le monde est en proie à un crise exceptionnelle, avec la pandémie de COVID-19, il apparaît utile de mettre en lumière une institution importante, mais encore trop peu connue, de l’administration publique et des relations internationales : celle du consul honoraire.
Alors que le monde est en proie à un crise exceptionnelle, avec la pandémie de COVID-19, il apparaît utile de mettre en lumière une institution importante, mais encore trop peu connue, de l’administration publique et des relations internationales : celle du consul honoraire. Tribunaux, bureaux de poste, commissariats, préfectures, caisses d’allocations familiales, caisses de retraite, agences Pôle Emploi… Compte tenu de leur contribution à la vie de la Nation, les services publics continuent leur activité. Pendant le confinement, leur organisation et leurs modalités d’accueil ont changé. Peut-on encore s’y rendre et selon quelles modalités ? Sinon, comment entrer en contact ? Quels services sont-ils assurés ?
Tribunaux, bureaux de poste, commissariats, préfectures, caisses d’allocations familiales, caisses de retraite, agences Pôle Emploi… Compte tenu de leur contribution à la vie de la Nation, les services publics continuent leur activité. Pendant le confinement, leur organisation et leurs modalités d’accueil ont changé. Peut-on encore s’y rendre et selon quelles modalités ? Sinon, comment entrer en contact ? Quels services sont-ils assurés ? Philippe Pierre-Charles a lancé cette pétition adressée aux autorités de Martinique
Philippe Pierre-Charles a lancé cette pétition adressée aux autorités de Martinique Pointe-à-Pitre le 30 mars 2020.
Pointe-à-Pitre le 30 mars 2020. Ce nouveau crime avec préméditation ne restera pas impuni !
Ce nouveau crime avec préméditation ne restera pas impuni ! Deux documents de synthèse disponibles actualisés à la date du 30 mars 2020 :
Deux documents de synthèse disponibles actualisés à la date du 30 mars 2020 :
 Monsieur le chef de l’État,
Monsieur le chef de l’État, Communiqué: Le rassemblement mensuel place de la Concorde à Paris pour la libération de Mumia est annulé.
Communiqué: Le rassemblement mensuel place de la Concorde à Paris pour la libération de Mumia est annulé. Pendant le dispositif de confinement mis en place depuis le mardi 17 mars, à chaque sortie hors de son domicile, il faut se munir d’une attestation dérogatoire de déplacement ou d’un justificatif professionnel. Mais une attestation numérique est-elle valable ? Puis-je remplir l’attestation au crayon afin de la réutiliser ? Faut-il inscrire l’heure de sortie ? Quelles sont les amendes en cas de non-respect des règles ?  Service-public.fr vous informe.
Pendant le dispositif de confinement mis en place depuis le mardi 17 mars, à chaque sortie hors de son domicile, il faut se munir d’une attestation dérogatoire de déplacement ou d’un justificatif professionnel. Mais une attestation numérique est-elle valable ? Puis-je remplir l’attestation au crayon afin de la réutiliser ? Faut-il inscrire l’heure de sortie ? Quelles sont les amendes en cas de non-respect des règles ?  Service-public.fr vous informe.