Déclaration politique du Kolèktif pou Sové Gwadloup
Le système départemental montre aujourd’hui ses limites.
La Décentralisation, puis la superposition de la Collectivité Régionale et la création récente de Communautés d’Agglomération ne font qu’empiler des institutions coûteuses. Ruineuses pour le contribuable guadeloupéen sur ce même socle départemental, fondateur de l’Assimilation. Assimilation législative, économique et culturelle à la France. Tous ces déguisements masquent à peine le rapport colonial, sans épuiser jamais la principale question : la nécessité de la décolonisation.
On n’invite pas les guadeloupéens à se responsabiliser lorsqu’on multiplie les signes d’appartenance française ou européenne. On ne diminue pas la dépendance du pays en accroissant les transferts sociaux, en maintenant le monopole de pavillon, en renforçant la dépendance alimentaire, en conditionnant les guadeloupéens à être spectateurs en leur pays des politiques publiques élaborées depuis l’étranger. Ce mot de responsabilité répété par les représentants successifs de l’Etat, ne prend jamais dans leur bouche, à l’égard du peuple guadeloupéen, son sens profond : s’appartenir et s’autodéterminer.
Faut-il continuer longtemps encore à se cacher la vérité derrière les remontrances d’un chef de l’ État, de ministres de passage, d’une Cour des Comptes et d’un préfet.

« Les migrations favorisent la croissance économique, le dynamisme des sociétés et la tolérance. Elles offrent une chance à des millions de personnes en quête d’une vie meilleure, et profitent aussi bien aux communautés d’origine et qu’à celles de destination. » — António Guterres, Secrétaire général de l’ONU
C’est l’impression , particulièrement désagréable ,ressentie à entendre les interventions officielles (celle du représentant de l’Etat en Martinique sur ATV le 9 Décembre dernier n’a pas dérogé à la règle) ayant suivi la présentation des conclusions du rapport, par ailleurs remarquable ,de la commission d’enquête parlementaire sur le chlordécone .
L’endettement global de la Martinique et de la Guadeloupe atteint en cette fin 2019 des records, au point de dépasser largement les niveaux de 2009, juste après la crise sociale, et c’est l’IEDOM (institut d’émission des départements d’outre-mer) à partir de chiffres vérifiables, qui tire la sonnette d’alarme. Une fois n’est pas coutume de le dire dans les cénacles de la politique Antillaise , les ménages, les entreprises et surtout les collectivités locales de Martinique et Guadeloupe restent encore considérablement endettés. Et cet endettement est problématique, car il s’inscrit dans un contexte de croissance en berne pour la France en 2020. C’est là une douche froide pour l’économie française qui devrait nettement marquer le pas en 2020 avec une croissance de 1,1%, a annoncé la Banque de France ce lundi 16 décembre. L’institution a révisé à la baisse ses projections de 0,2 point pour l’année prochaine et a maintenu celles pour 2019 à 1,3%. La détérioration de la conjoncture internationale devrait plomber les exportations de l’Hexagone. Et au surplus , les économistes n’écartent pas un impact significatif sur les déficits publics, la dette et surtout l’emploi.
Grand Merci à toutes et tous !!!
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Le Comité national pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage (CNMHE) s’oppose à toute forme de concurrence des mémoires des crimes contre l’humanité.
[…] Le problème majeur avec les concours de beauté, c’est l’objectification de la femme. Dans ces compétitions, on juge la femme comme un objet, puisqu’on la juge avant tout selon son apparence physique. On renforce donc cette image de femme-objet déjà trop présente dans la société et dans les médias.
Essai. La Haine des clercs, L’anti-intellectualisme en France Sarah Al-Matary Seuil, 400 pages, 24 euros
L’on vous fait connaître,depuis des années que le chlordécone atteindra non seulement votre environnements, c’est à dire déjà votre économie mais encore votre santé et vous restez coi ! L’on vous informe que l’on questionne, compte tenu du chlordécone, la potabilité de l’eau du robinet, obligation légale, et vous restez immobile ! Si vous aviez agit de manière responsable et organisé vous auriez pu éviter bien des violences ou démontrer la violence de l’état sur un sujet qui devrait faire corps.
— Par André Akoun —
Amplifions la mobilisation pour le retrait définitif du projet
L’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) a annoncé lundi 9 décembre le retrait de 36 produits sur les 69 à base de glyphosate. Le gouvernement a décidé d’interdire cet herbicide à partir de 2021.
Depuis trente ans au moins, il y en a qui nous rebattent les oreilles avec le fait (statistique) que nous vivons de plus en plus vieux et qu’en conséquence, « inévitablement », il faudra augmenter la durée et les montants de cotisations; reculer -encore- l’âge légal de départ à la retraite (jusqu’à 70 ans pour certains !) diminuer le taux des pensions, etc.
Ainsi donc, en ce mois de décembre 2019 une série de commémorations a commencé. Recommence donc la répétition d’une série d’ « arrangements » avec l’histoire, alors que les faits réels auraient, à eux seuls, mérité qu’on les enseigne à nos enfants. Mais nos politiques sont obnubilés par leur soif de raconter leur roman à leur convenance, en lieu et place des historiens. Et ils n’ont de cesse de déplorer que cette histoire trafiquée ne soit pas inscrite dans les manuels scolaires.
Une vaste opération préfectorale de destruction d’un quartier d’habitat informel, accompagné d’expulsions, a débuté lundi en Guyane, dans la commune balnéaire de Rémire-Montjoly a annoncé lundi la préfecture de Guyane. Dans le quartier dit «Les Manguiers», sont édifiées parfois «depuis 50 ans», «400 habitations abritant environ 2.000 personnes, pour la plupart de nationalité française ou en situation régulière» a affirmé lundi un communiqué de l’association droit au logement (DAL).
Depuis sa création, l’association culture égalité, marque d’une façon ou d’une autre cette journée essentielle pour nous : la journée des droits humains.
Le 20 décembre 2019 se tiendra le congrès des élus en Guadeloupe afin de se prononcer sur l’évolution statutaire de la Guadeloupe. A lire certains partisans de l’autonomie, les guadeloupéens et Martiniquais peuvent croire que le changement de statut pourrait solutionner tous les problèmes de la Guadeloupe et tout autant que de la Martinique. Certes prenons en l’augure, car à mon sens, le changement statutaire est déjà acquis pour la Guadeloupe et le congrès des élus n’aura d’autre choix que d’entériner l’autonomie ou quelque chose qui lui ressemble. Le statu-quo n’étant pas possible et encore moins envisageable tant la quête identitaire est forte de nos jours aux Antilles. C’est là une réalité incontournable, la Guadeloupe disposera bientôt d’un statut de collectivité territoriale autonome et la Martinique devrait suivre le courant à brève échéance. Ce constat est incontournable et point besoin d’en rajouter ! Et pourtant ce changement statutaire pourrait se révéler être à l’avenir une grande supercherie. C’est dans le contexte difficile de la France, que les hommes politiques de la Guadeloupe et la Martinique demandent à l’Etat plus de pouvoir de gestion et des compétences plus larges pour gérer au mieux les pays Guadeloupe et Martinique.
Publiés le 3 décembre 2019, les premiers résultats de l’enquête Pisa 2018 placent la France entre la 15e et la 21e place des 79 pays participants aux enquêtes de l’OCDE. Légèrement au-dessus de la moyenne des 36 pays membres de l’OCDE, ses résultats sont stables par rapport à 2015.
Référendum d’initiative citoyenne, revalorisation du rôle du Parlement, participation de citoyens non élus aux processus décisionnels, nouvelle vague de décentralisation… Quelles réponses apporter aux revendications pour plus de proximité et de participation ? Débat entre Bastien François et Philippe Raynaud.
Ce 4 décembre, le Conseil constitutionnel annonce que la barre du million de signatures a été franchie dans le projet de référendum sur la privatisation d’ADP (Aéroports de Paris). Le RIP, référendum d’initiative partagée, tant réclamé par les « gilets jaunes » notamment, va-t-il avoir lieu ? 