Caroline Laurent est franco-mauricienne. Après le succès du livre co-écrit avec Evelyne Pisier, « Et soudain, la liberté », elle a publié le 9 janvier 2020 son nouveau roman « Rivage de la colère », aujourd’hui récompensé. En parallèle de ses fonctions de directrice littéraire chez Stock, elle a été nommée en octobre à la commission « Vie Littéraire » du Centre National du Livre.
Aux origines du roman, un fait historique :
Dans « Rivage de la colère », récompensé par le 51ème Prix Maison de la Presse, Caroline Laurent dévoile un pan tragique, hélas fort peu connu, de la décolonisation dans l’Océan Indien : en 1965, le Royaume-Uni accepte le principe d’élections générales qui décideront de l’indépendance de l’île Maurice et de ses possessions. Mais dans le plus grand secret, il est décidé que certaines de ces dépendances, dont les îles Chagos, au nord-est de Maurice, resteront sous administration britannique, après qu’elles auront été rachetées par le Royaume-Uni, ce dernier prétendant qu’elles ne sont pas habitées ! Le but n’est autre que de donner ces territoires en location aux États-Unis, qui y créeront une importante base militaire.


An tan tala, an kalté bidim papa-maladi té ka fè siwawa kay lé krab ek té ka fann tjou-yo red mawto. Lé krabiolojis té dékouvè apré, ki sé an viris, yo kriyé Divok 91 ki té lakoz tousa.
La mulâtresse Renée Lacascade et son mari André Pérye campent un portrait désabusé de la société guadeloupéenne des années 1920. Les principales catégories accueillent sous haute tension un nouveau gouverneur, intelligent et fin, dont l’épouse d’origine guadeloupéenne s’est affranchie par son éducation supérieure en France de certains des présupposés de sa classe. Les loyautés politique et familiale déchirent les personnages. Un maire noir réclamant le suffrage universel excite des esprits surchauffés. La confrontation tourne au drame. Chemin faisant, on apprend beaucoup sur la mentalité des Antillais de l’époque et l’on est à même de mesurer son évolution depuis.
Alors que la Journée mondiale de l’Afrique sera célébrée ce 25 mai, l’écrivaine Fabienne Kanor met en perspective dans son nouveau roman « Louisiane » les mondes noirs d’aujourd’hui. Une traversée toute en nuance de l’Afrique dans le monde.
Auteur : Marcelle DENECY Originaire de Capesterre Belle-Eau, est mère de deux adolescents avec lesquels elle dit former « un Trio d’amour ». Passionnée d’écriture depuis très jeune, Marcelle a saisi l’occasion d’écrire, alors que la maladie venait s’immiscer dans sa vie. L’écriture a été son alliée, sa complice. De cette belle relation, est né son « premier bébé », sa première production, sa première victoire sur la maladie : « Au sein du cancer, un esprit sain. » publié en Décembre 2012.Elle aime croquer la vie et cet épisode douloureux de sa vie lui a permis de réaliser à quel point elle en était amoureuse : « la vie, ce cadeau » dit-elle les yeux brillants. Femme de cœur, Marcelle est heureuse quand son entourage l’est. Elle ne sait pas partager que les moments de joie, son altruisme et son empathie la guident toujours auprès de ceux qui souffrent. Ses proches la voient comme celle qui a toujours la parole qui apaise, le mot qui réconforte, c’est un rayon de soleil. Mais Marcelle sait aussi se taire pour écouter et comprendre les personnes qu’elle accompagne.
Konmen? Men konmen sa ka fè?!
Lè gran moun ka palé
« PRATIC » : une plateforme numérique pour l’enseignement à distance en Haïti ou un catalogue statique, fossile et non interactif des programmes du ministère de l’Éducation ?
Une mère parle à sa fille entre les murs d’une clinique serbe. Eva vient juste d’avoir dix-huit ans et elle attend ce moment depuis qu’elle est née. Elle veut changer de sexe en se soumettant à l’intervention qui fera d’elle ce qu’elle s’est toujours sentie : un homme.
En février 2020,
Anlè an fil pozé
An konfinman, pa ni bwi élikòptè, avion ek bato ankò…
Rose-Marie TAUPIN PELICAN a toujours aimé l’écriture et les belles lettres. Ses poèmes étaient principalement lus dans le cercle familial et professionnel quand un terrible événement allait venir bouleverser sa vie et l’amener à publier.
Le 27 avril 2020 à Montréal, le 36e festival de cinéma « Vues d’Afrique » a dévoilé les lauréats des prix et des mentions de sa compétition, lors d’une cérémonie de clôture virtuelle accessible en direct, ce jour-là, sur sa page Facebook. Ce support a permis à tous les festivaliers et à un large public d’assister à cette cérémonie, et aux réactions des gagnants à travers le monde entier, sur sa plateforme. Animée par Eric M’Boua (animateur canadien d’origine ivoirienne) de Prodzitiv (organisateur d’événements), avec le concours de l’organisation du Festival, la soirée a été l’occasion de célébrer la vitalité et le dynamisme des cinématographies africaines et caribéennes, mises à l’honneur lors de cette 36e édition.
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Sizé anlè balkon an-mwen
France-Antilles : Notre rubrique du week-end, « Pawol anba fey » est aussi de retour depuis le 1er avril ! En ces temps de confinement, ne vous en privez pas, ça fait du bien au moral !
Avec Kazabul et Anolivres, une troisième librairie, Le Papillon Bleu, signale qu’elle assure désormais à Fort-de-France, un service de vente d’ouvrages « en drive ». De quoi satisfaire les nombreux amateurs, qui attendaient impatiemment de retrouver leur librairie familière et si chaleureuse, quand bien même ils devront se contenter désormais de réceptionner les ouvrages commandés devant l’enseigne, sans pouvoir pénétrer dans les lieux. Un quatrième établissement, la librairie « Présence Kreol », annonce qu’il est en train de faire ce qu’il faut pour donner lui aussi satisfaction à ses amateurs de bonnes lectures !
Ce jeudi 23 avril, lors d’une visioconférence organisée par le Premier Ministre sur « le fonds de solidarité et la préparation du déconfinement », Alfred Marie-Jeanne , président du conseil exécutif de Martinique, a fait part de ses inquiétudes et de l’impossibilité à rouvrir les établissements scolaires de l’île.
Selon un communiqué de la Préfecture, deux librairies ont pu depuis le 20 avril reprendre leurs activités à la Martinique, dans des conditions bien précises liées à la pandémie. L’une, « La Kazabul », est au centre-ville à Fort-de-France. L’autre se trouve à Ducos, c’est « Anolivres », une librairie-jeunesse.
Marie Rose Moro et Julia Kristeva proposent, en coécrivant ce livre, une réflexion sur un sujet encore peu pensé : le besoin de croire.
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« Son œuvre, fortement marquée par l’engagement politique et écologiste ainsi que par la répression des dictatures des années 1970, mêle le goût du voyage et son intérêt pour les peuples premiers » (Wikipédia)