— Par Daniel Marie-Sainte —
La gouvernance actuelle de la Région tente de convaincre l’opinion publique qu’elle a relancé l’économie martiniquaise avec son « Plan de relance 1 » lancé en 2010 !
Or nous n’avons pas vu de bilan du plan de relance 1, établi par un comité d’évaluation constitué d’institutions indépendantes, tel que cela nous avait été annoncé.
On nous avait pourtant annoncé une publication trimestrielle de ces évaluations !
Où sont les évaluations de l’INSEE ou de l’IEDOM de ce fameux « Plan de relance 1 » ?
Lors de la plénière du 16 mai, la première vice-présidente, par un tour de passe-passe dont elle a le secret, a tenté de faire croire que son « Plan de relance 1 » avait été un succès et qu’il aurait même « généré plusieurs centaines d’emplois » !
Nous n’avons eu droit qu’à un spectacle d’auto-évaluation.














Est-il possible d’envisager des réparations financières pour les crimes commis lors de l’esclavage ? En décrétant que «l’histoire ne peut pas faire l’objet d’une transaction», François Hollande vient de répondre négativement à cette question, le 10 mai, lors de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage. La formule est habile. Pourtant, si l’on regarde les choses de plus près, la question est plus complexe, et ne peut être évacuée aussi facilement. Christiane Taubira, qui est à l’origine de la loi de 2001 reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme crime contre l’humanité, et instituant la journée du 10 mai, a eu raison de corriger immédiatement le tir présidentiel, en évoquant dès le lendemain la nécessité de réfléchir à des formes de politique foncière et de redistribution des terres en faveur des descendants d’esclaves dans les territoires français d’outre-mer. 







