Plus de cent personnalités ont signé l’appel de Politis contre un projet de réforme archaïque et terriblement inégalitaire.
Depuis six ans, Emmanuel Macron s’acharne à imposer au pays une réforme des retraites dont les Français·ses ne veulent pas. Toutes les versions du projet, déjà nombreuses, poursuivent le même but : le report de l’âge légal de départ à la retraite. L’objectif, à rebours de l’histoire sociale, est de faire travailler plus et plus longtemps des femmes et des hommes qui aspirent au repos et à donner libre cours à leurs projets dans un moment privilégié de la vie.
Pour y parvenir, le gouvernement tente de nous enfermer dans une querelle budgétaire et comptable. Ça n’est pas notre sujet. La question des retraites est éminemment politique. Elle renvoie à des visions profondément divergentes de la vie en société. Nous sommes face à un choix de société structurant et nous refusons celui que le gouvernement veut nous imposer.
Il est urgent que l’on donne au débat sa véritable dimension et son souffle.
La réforme va frapper plus durement ceux qui exercent les métiers les plus difficiles, usants – tant physiquement que psychologiquement –, et qui ont moins de chances de profiter d’une retraite paisible et de s’imaginer un avenir après 64 ans.

Le scrutin organisé par la CTM a rendu son verdict. 26.633 martiniquais ont voté pour choisir leur pavillon. Ils avaient le choix entre deux variations rouge-vert-noir issues d’un premier tour rocambolesque. D’un côté le symbole originel des mouvements activistes popularisé notamment par Garcin Malsa, de l’autre un colibri noir sur trois bandes obliques. Et c’est cette dernière version qui a remporté les suffrages.
La CTM a validé « son » drapeau dans une apparente indifférence au regard du peu de participants au vote dans la tradition du bourrage d’urne version revisitée. Seuls quelques courageux contestent timidement. Qui les couleurs qui ne sont pas une surprise dès lors qu’elles étaient dans le cahier des charges, qui l’absence de génie créatif de par la récupération d’un colibri dans une banque de données graphiques et qui la symbolique dans laquelle certains voient une capacité de notre colibri à faire du sur place, voire à faire marche arrière.
Inutile de feindre la surprise
« Certes, la responsabilité relève de ceux qui exercent un pouvoir. Mais elle est aussi la nôtre, quel que soit notre degré d’insertion sociale et plus encore, si, hommes de culture, nous avons pour vocation la formation d’une conscience et d’une volonté publiques pour que les pouvoirs soient mis en condition de servir l’intérêt général, de défendre le bien commun et d’affirmer le rayonnement international de l’Algérie »
Santé, énergie, enthousiasme : dans notre belle île de Martinique, voilà bien-sûr les souhaits personnels à adresser à chacune et à chacun pour cette année nouvelle.
Ainsi défilent les années depuis les siècles des siècles.
Ainsi donc, une décision essentielle appelée à s’inscrire dans l’histoire martiniquaise sera écrite par la volonté et le pouvoir d’un homme. Après qu’il aura eu le premier mot, le président de la collectivité aura le dernier mot : d’abord, « je suis pour le drapeau rouge-vert-noir », ensuite, « le président du conseil exécutif procédera librement au choix final ». Dès le départ, le président avait dit sa préférence, il a écrit la règle du jeu qui devra l’y conduire et prononcera la sanction finale. Dans plusieurs tribunes j’ai tenté de démontrer combien, en Martinique, le politique tient la main de l’historien. Le choix et le
— Communiqué du Groupe Révolution Socialiste (GRS) —
Le Syndicat CGTM des Ouvriers Agricoles de Martinique, dénonce la mascarade judiciaire du « Non-Lieu » et se prépare à l’action collective !
— Communiqué de l’U.P.L.G. —
L’ancien arbitre était parmi ces privilégiés qui avaient pu assister à la rencontre historique entre le Santos F.C et la sélection de la Martinique. Plusieurs points avaient retenu son attention, qu’il essaiera de restituer sommairement sur ce papier.
Lors de l’investiture de Joe Biden, elle a frappé les esprits en lisant un de ses propres poèmes. Engagée dans l’alphabétisation, cette globalchangemaker d’Estée Lauder est devenue une icône millennial et une voix puissante en Amérique.
Condamné pour violences contre son ancienne compagne, le député du Nord ne peut rester au sein d’un mouvement affirmant être féministe, déclarent, dans une tribune au « Monde », plus de mille militantes et militants de LFI ou de la Nupes.
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
À entendre ces temps derniers, tous ceux et toutes celles, professionnels ou pas, qui se sont intéressés à diverses occasions (colloque, conférence scientifique, plan préfectoral 4…) à la question de la chlordécone, on note que pour l’essentiel, seule la préoccupation qualitative d’ordre sanitaire (avec ses effets d’ordre pécuniaire) a été au cœur des travaux et discours. Soit. Et, s’il n’est pas question de discuter cette approche au demeurant fort nécessaire, concernant la satisfaction générale des besoins alimentaires de la population avec des produits locaux, peu ou pas se sont penchés sur cette question pourtant fondamentale, aux conséquences majeures.
Introduction
C’est dans les files d’attente des associations de solidarité pour l’aide alimentaire que se lisent les profondes fractures sociales de notre société. Les détresses d’un monde aussi. Derrière la froideur des chiffres, des statistiques sur le nombre de paniers-repas distribués se cachent de multiples souffrances humaines de drames intimes, mais aussi de préjugés et de stigmatisations subis par les personnes qui en souffrent. La précarité alimentaire ne voyage jamais seule. Pour les sept millions de personnes qui la subissent, elle s’accompagne d’autres insécurités : celle de l’accès à l’emploi ou à un travail convenablement rémunéré, celles du droit à l’énergie, au logement, à la culture ou à la formation. L’insécurité alimentaire est aussi sœur de l’insécurité sanitaire. Songeons que 16% de celles et ceux qui ont recours aux banques alimentaires sont diabétiques contre six pour cent pour la totalité de la population française.
Introduction