« La République a aboli l’esclavage » !, n’est-elle que l’actrice principale?
— Par Gilbert Pago —
Cela se passe le jeudi 2 février, au colloque « Les Outre-Mer aux Avant-Postes », organisé par l’hebdomadaire Le Point à Paris. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, entre autres propos, proclame sur l’abolition de l’esclavage, ce qu’il considère comme une révélation : « C’est la République qui a aboli l’esclavage ».
Cinq jours plus tard, le mardi 7 février, à l’Assemblée Nationale lors de la séance de questions au Gouvernement, il persiste et signe, en re-célébrant sa trouvaille : « La République a aboli l’esclavage par deux fois ».
A-t’-on nié chez nous Antillais·e·s, ce fait législatif incontestable, et que nos aîné·e·s, ont toujours célébré ? : d’abord le 4 février 1794 (16 pluviôse an II), puis le décret du 27 avril 1848.
Cependant, son propos tout enrobé de provocation, est largement réducteur sur ce que fut le combat pour éradiquer l’esclavage. Cette citation ministérielle s’oblige insidieusement et de manière maléfique, à balayer toute la complexité du processus qui a conduit à la fin de l’esclavage dit atlantique.

Depuis quelques temps, la droite macroniste et autre, nous sert un discours visant à culpabiliser une partie de l’opinion, une fraction de la jeunesse, avec de manière abusive, si non mensongère, le thème de la fainéantise, de la paresse…Ainsi pour elle, en période de chômage massif et de difficultés pour le plus grand nombre, évoquer surtout lorsque l’on est jeune, de moins travailler, et de vouloir profiter de la vie, est une hérésie et un danger majeur pour l’ensemble de la société. Car, n’ayant pour horizon que ses seuls intérêts, à savoir nous faire travailler davantage et plus longtemps, elle prend pour cible celles et ceux, qui se rebellent et refusent de travailler plus longtemps, et surtout aux conditions actuelles. C’est à dire ces jeunes, qu’elle fustige en la faisant passer pour des « doucineurs et jouisseurs », refusant à la vérité d’entendre leur exigence de travailler moins, pour produire mieux et autrement, tout en travaillant toutes et tous. Une fraction en réalité très lucide de la jeunesse, qui tout en refusant la réforme de la retraite, dit dès aujourd’hui, qu’elle souhaite ne pas travailler comme ses parents, à savoir, pour beaucoup d’entre eux, perdre sa vie à la gagner.
Samedi 11
— Par Nathalie Guibert —
Clément Viktorovitch revient chaque semaine sur les débats et les enjeux politiques. Le débat sur la réforme des retraites avec les notions de « valeur travail » et de « droit à la paresse ».
La Russie est le pays du monde où la démocratie a le plus reculé en 2022 devant le Burkina Faso et Haïti, selon une étude publiée jeudi 2 février par le groupe britannique The Economist réalisant un indice de la démocratie dans 167 pays.
Le gouvernement persiste. Emmanuel Macron et Élisabeth Borne veulent passer en force. Borne a déclaré que le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans était « non négociable ». Eh bien, pour une fois, nous sommes d’accord avec elle : Pour nous également, c’est un projet « non négociable ». Ni à 64 ans, ni à 63 ans. Et nous réclamons le retour à 60 ans.

Jafar Panahi, l’un des cinéastes iraniens les plus primés, a été arrêté le 11 juillet. Michèle Halberstadt, dont la société distribue les films du réalisateur, estime que davantage d’actions pourraient être menées pour tenter de lui venir en aide.


3100 personnes dans les rues de
Le calcul des droits à la retraite, s’appuie sur un système qui dépend de plusieurs données
L’émissaire des Nations unies en Haïti a décrit mardi, devant le Conseil de sécurité, des violences liées aux gangs dans ce pays qui ont atteint « des niveaux jamais vus depuis des décennies », avec notamment 1 359 kidnappings en 2022, soit une moyenne de 4 par jour.
Le gouvernement canadien a annoncé samedi un accord avec 325 communautés autochtones pour les dédommager à hauteur de 2,8 milliards de dollars canadiens (environ 1,9 milliard d’euros) pour les sévices subis entre la fin du 19e siècle et les années 1990.
Parmi les signataires de la tribune, figurent la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah et la fille de l’ancien président Hashemi Rafsandjani.
Au vu du nombre d’événements artistiques organisés au cours de l’année 2022 sur notre territoire, nous pourrions croire que la Guadeloupe est un pays souverain, structuré avec une politique culturelle cohérente, une stratégie et une méthode clairement définie. Il n’en est rien.
Le Collectif des syndicats et organisations de retraités de Martinique appelle tous les retraité (es) et futurs retraité (es) de Martinique à participer à la mobilisation du 19 janvier organisée par les 9 confédérations syndicales nationales des Retraités pour s’opposer à la réforme des retraites ci-dessous concoctée par le gouvernement BORNE :