
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.
Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

La Guadeloupe est habituellement présentée comme un territoire développé de ce qu’on appelle « l’outre-mer français ». Elle est ainsi souvent perçue par de nombreux pays et/ou habitants de l’espace caribéen. Mais dans le meme temps, il ne manque pas de décideurs économiques, de responsables politiques, français comme guadeloupéens, pour évoquer selon leur propres termes, les « retards structurels de développement » du territoire. Comment appréhender ce paradoxe? Comment situer la Guadeloupe au regard des critères conventionnels du développement? Si ce n’est pas un pays développé, à quelles conditions peut-elle l’être? Ce numéro spécial d’Études guadeloupéennes présente des textes qui abordent toutes ces questions.
Sur le plateau Chalvet
Toutes les questions qui fâchent sur le foot à l’épreuve des faits scientifiques
Pendant que certains se battaient pour le poste, moi je suis arrivé là au hasard de la composition de l’équipe gouvernementale. Ma réputation de Magistrat intègre et compétent y était pour beaucoup. J’ai affronté des tempêtes, déjoué des complots et évité toutes sortes de pièges. J’ai fait face à des grèves téléguidées en cascades et jonglé avec des politiciens véreux. Enfin, je me suis heurté à certains collègues ou proches du Président sans oublier les parlementaires, pour la plupart, des mendiants arrogants dont le pays se seraient royalement passés tant ils sont nocifs et inutiles. Ceci, pour décrire l’expérience que j’ai vécue dans l’arène politique haïtien pendant treize longs mois (23 mars 2017 – 23 avril 2018).
Plus de 4 millions de tonnes de pesticides sont utilisées chaque année dans le monde, mais certains pays ont
Cette annulation ne concerne pas le projet-phare de Montagne d’or, c’est-à-dire le plus important projet de mine d’or à ciel ouvert français à l’étude
Le référendum est un procédé de consultation avec effet exécutoire et c’est ce caractère décisionnel qui le distingue de la consultation populaire du type de celles qui ont été organisées en Martinique en décembre 2003 et février 2010. De même qu’avait été finalement annulé le référendum envisagé par le général de Gaulle en 1968, il y a lieu de penser qu’il n’en sera pas proposé un pour résoudre la crise que connaît aujourd’hui la France. En échange, les analystes s’orientent en meute, comme pour le referendum délaissé, en faveur de la dissolution de l’assemblée nationale.
En Tanzanie, 70 % de la population est entièrement dépendante de la terre pour pouvoir survivre. Or, selon la tradition, les femmes ne peuvent ni posséder ni hériter de terres. Pour s’affranchir de cette règle, les femmes du peuple Kuria, dans le nord du pays, utilisent une coutume baptisée Nyumba ntobu (« La maison des femmes »), c’est-à-dire le mariage entre femmes. Ainsi, elles peuvent conserver leur propriété et vivre en toute indépendance des hommes, dans un pays où 78 % des femmes ont été abusées sexuellement, physiquement ou psychologiquement par leur mari.
Pour tout Martiniquais, qu’il soit noir, béké, indien, au-dessus du temps actuel, qu’on le veuille ou non, reste toujours l’esclavage des débuts historiques. Paraphrasant Nietzsche, on peut dire que c’est ce qui nous « meut et qui nous met en chaleur » dans la société d’aujourd’hui, en tous cycles d’évolution, comme en tous cycles de culture. Est-ce à dire qu’il est vain d’espérer un humanisme martiniquais, regroupant les races concernées, dans une dynamique historique d’émancipation politique ? Est-ce à dire qu’il est vain de vouloir faire peuple pour la liberté politique, et pour « l’ultime ivresse » de l’émancipation ?
Les analyses faites autour d’un possible référendum au terme du Grand débat ne paraissent pas relever d’un usage normal de ce mode de consultation. La nature du referendum est son caractère exécutoire. Le lendemain du vote, lorsqu’il est favorable, il doit entrer en vigueur. Il ne doit pas ressembler à un vote de confiance, sans effet décisionnel, suivant une déclaration de politique générale du gouvernement devant l’assemblée nationale.
L’université des Antilles doit communiquer le détail de ses critères de classement des candidats dans Parcoursup, selon une décision rendue par le tribunal administratif de Guadeloupe. Mais la transparence des algorithmes locaux est encore loin d’être acquise.
Pas…(Étit lespri févriyé dé-mil-nef ?)
Le renoncement de la Guadeloupe et de la Guyane à s’unir pour quoi que ce soit à la Martinique a connu sa première expression dans leur refus caractérisé de participer à la Grande région Antilles-Guyane envisagée il y a environ 50 ans. La Martinique y était seule favorable et elle avait raison, selon moi. La création de plusieurs institutions ou organismes régionaux pouvait paraître aller en ce sens. Mais il est évident que les autres collectivités craignaient que le statut de chef de file de la Martinique ne se prolonge dans la Grande région. Ce qui était d’autant plus insupportable que la conscience d’être des « pays » s’opposait à toute perte de souveraineté d’un DFA par rapport à l’autre. On a retrouvé le même réflexe quand se sont présentées les dissensions à l’égard de l’académie et de l’université.
4 février 1794: Toussaint Louverture obligea la France à signer la première abolition de l’esclavage
Le SNUEP-FSU, une nouvelle fois, condamne fermement les propos tenus vendredi par E. MACRON, cette fois-ci lors du débat sur l’outremer.
Résultats de l’enquête de satisfaction (anonyme) en ligne que AUTM a réalisé au mois de novembre 2018 sur le réseau de la Cacem. Nous vous remercions d’y avoir répondu.
« Dans un salon consacré au livre, et à la littérature française, n’est-il plus possible de parler français ? »
Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », une défiance s’exprime envers les médias dominants et s’est traduite par un certain nombre de discours critiques et d’initiatives, allant de l’organisation de manifestations devant des sièges de grands médias au blocage d’imprimeries. Elle s’est également exprimée par des agressions verbales et physiques contre des journalistes de terrain. Certains éditorialistes, directeurs de journaux ou prétendus « experts » ne se sont pas privés des mettre toutes ces expressions de la colère à l’égard des grands médias dans un seul et (trop) grand sac : celui de la haine des médias et de la démocratie. Retour sur ces amalgames et mauvais procès.
