Un procès fictif au théâtre pour sensibiliser aux violences conjugales

— Par Sandrine Blanchard —
Le temps d’une soirée, le Théâtre de la Michodière à Paris s’est transformé en cour d’assises pour juger un drame inspiré de plusieurs faits divers.
Lundi 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Théâtre de la Michodière à Paris s’est transformé en cour d’assises. Devant une salle comble, comédiens et professionnels de la justice et de la police ont plongé le public dans l’intimité d’un drame conjugal.

Ce procès fictif, imaginé à l’initiative de la nouvelle association Lawyers for Women (L4W), n’est pas « la reconstitution d’une histoire vraie mais la somme de mille histoires entendues dans nos cabinets », explique Michelle Dayan, avocate au barreau de Paris et coprésidente de L4W. A partir de bribes de dossiers, d’indications et de témoignages livrés par des avocats ou lus dans la presse, Hannah Levin Seiderman a écrit et mis en scène une histoire au plus proche du réel.

Pendant plus de deux heures, cette audience glaçante développe une force pédagogique saisissante

Pendant plus de deux heures, cette audience glaçante, intitulée Entre la vie et la mort : la loi, développe une force pédagogique saisissante. Comme a pu l’être le film Jusqu’à la garde, de Xavier Legrand, l’histoire de Laetitia et François, couple remarquablement interprété par Aure Atika et Xavier Gallais, vaut tous les débats et les discours sur les violences faites aux femmes…

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