— Hélène Lemoine —
Paul Auster, une figure incontournable de la littérature contemporaine, a laissé derrière lui un héritage littéraire aussi riche que diversifié. Né le 3 février 1947 à Newark, New Jersey, il a grandi dans un environnement imprégné de culture et de littérature, façonnant ainsi ses aspirations précoces d’écrivain. C’est à l’adolescence, après avoir été profondément touché par la lecture de « Crime et Châtiment » de Dostoïevski, qu’il découvre sa vocation pour l’écriture, une révélation qui l’accompagnera toute sa vie.
Durant ses années d’études à Columbia University dans les années 1960, Auster s’immerge dans les littératures française, anglaise et italienne, élargissant ainsi son champ de connaissances et nourrissant son esprit d’une diversité culturelle précieuse. Parallèlement, sa passion pour le baseball, héritage familial, se mêle intimement à sa vie intellectuelle, créant un équilibre entre deux univers qui, en apparence, pourraient sembler inconciliables, mais qui se rejoignent dans l’expression de sa sensibilité artistique.
Paris devient ensuite le théâtre de sa vie et de son épanouissement artistique entre 1971 et 1974. Là, il se plonge dans la traduction d’œuvres majeures de la littérature française, nourrissant son esprit de la richesse et de la profondeur des mots des grands auteurs français.

Woulé ba-mwen Soley éklérant réyonnant
1 – L’artiste capture de manière saisissante un bain familial au bord de mer, sans doute pour signifier l’importance du rapport à l’écosystème naturel dans l’équilibre des rapports sociaux en général et familiaux en particulier. L’inextricable du rapport entre nature et culture semble aussi y être abordé.
« Jamais deux sans trois ». D’accord, mais sans ignorer que le chemin du deux au trois est parfois semé d’embûches et d’obstacles qu’il faut avoir surmontés. Par chance ou par esprit de combativité, l’essentiel étant de ne pas perdre de vue ce qu’a justement clamé en son temps le poète Louis Aragon : « Rien n’est jamais acquis à l’homme »
—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Quand il n’explore pas la matérialité d’une Parole sauvage, Monchoachi hisse jusqu’à la joie du contre-chant une poésie qui célèbre l’éclat, le mystère et l’épiphanie d’une présence qu rend sensible l’insaisissable.
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Un spectacle très émouvant et un très bel hommage à Maryse Condé. En gestation depuis plus d’un an, bien avant la mort de l’écrivaine, il s’articule autour d’un choix de textes suffisamment judicieux pour donner l’impression à qui n’a jamais lu Maryse Condé qu’il s’agit d’un seul et même écrit aux couleurs plus ou moins autobiographiques, comme en témoignent des échanges avec le public après la représentation. Mais surtout Maryse Condé est présentée à la fois comme une femme qui parle des expériences des femmes et une écrivaine qui se trouve en marge, loin des normes établies. Bien que ces deux aspects semblent différents, elle explore à la fois l’histoire des femmes aux Antilles, ou des récits féminins, et exprime une méfiance envers les communautés enracinées dans leur propre territoire et culture. De passage en Martinique, elle déclarait il y a quelques années: « Nos racines sont là où nous vivons ».
Si lapli-lavi ka mouyé’w
Mortel Rafting!
22 bis, rue Gabriel Péri, 93200 Saint-Denis (Métro ligne 13 direction Saint Denis Université, station : Saint-Denis / Porte de Paris)
J’ai reçu, il y quelques temps déjà, dans la livraison de Madinin’art, un article de Patrick Chamoiseau au titre racoleur : «
L’écrivaine guadeloupéenne constitue une personnalité « engagée et au-dessus de la mêlée », estime un collectif emmené par l’ancien président du Conseil représentatif des associations noires, Louis-Georges Tin. Elle y rejoindrait alors Joséphine Baker,Victor Schœlcher et Félix Eboué.
« Prolégomènes » (subst. masc. plur.) « Préambule, explication préliminaire, entrée en matière ». « Ensemble des notions préliminaires nécessaires à l’étude d’une science, d’une question particulière » (ORTHOlang, Centre national de ressources textuelles et lexicales, Université de Nancy).
— Par Sarha Fauré —
Osmose
Vient de paraître et disponible en librairie, le dernier ouvrage de Monchoachi intitulé STREITTI, et sous-titré La confrontation. Après une courte présentation dans laquelle l’auteur pointe l’Occident, nous citons, « comme vecteur et véhicule du néant, opérant par l’anéantissement des choses (ba-gaye, les dons égayés) auxquels il substitue les objets déchets (prend-jeté) : toute chose s’absente laissant place au « réel » », Monchoachi poursuit : « le nihilisme pointe derrière la négation de la chose, sa dissolution en un conglomérat d’atomes, la chose que beauté seule préserve qui, en le scintillement de son articulation à l’espace, libère là une claicie ». De la numérotation de la lettre en l’ère informatique, le monde se vitrifie en se commuant irrésistiblement en nombre. Le nombre qui implacablement uniformise ».
À la mémoire d’André Vilaire Chery, rédacteur d’ouvrages lexicographiques
Je ressens ce matin un immense besoin de t’écrire. Ces paroles simples dont je saupoudre ton corps encore tiède, tu les liras avant moi car c’est dans l’encrier commun que je trempe ma plume.
Onè respè pou Pradel Pompilus,
La nuit du lundi 1er au mardi 2 avril 2024 a vu s’éteindre une étoile littéraire, 
» Israël, nation que jadis ma main a épargnée,
— Par Myrna Nérovique —