— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
L’un des professeurs de sociolinguistique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), friand amateur de la haute poésie du Guadeloupéen Saint-John Perse et mathématicien de formation avant d’arpenter les terres arables de la linguistique, disait souvent, en salle de cours, que dans la langue usuelle comme dans la fiction poétique et romanesque, les mots ont une saveur, une tonalité, une résonance, une histoire, un sens premier ou différencié selon le contexte d’énonciation, selon le registre de langue et selon l’époque. Les dictionnaires de la langue usuelle et les terminologies spécialisées témoignent à des degrés divers de la pertinence des remarques du sociolinguiste de l’UQAM, et l’histoire de la migration des mots en témoigne lorsqu’ils se déplacent d’un territoire à l’autre, d’une époque à l’autre, d’un domaine à l’autre, d’un registre de langue à un autre. Les linguistes et sémioticiens qui suivent depuis plusieurs années les travaux de la psychanalyste et linguiste Julia Kristeva sont familiers de cette problématique repérable notamment dans son roman « Les Samouraïs » (Éditions Fayard, 1990) où la « parole est liée à un plaisir essentiel », à la « saveur des mots » (Kristeva, 1990 : 35), « à la musique des lettres » (ibidem : 38).

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
L’Humanité : Partons du début. Quelle a été votre réaction, à l’annonce fracassante de la dissolution de l’Assemblée nationale ?
Mercredi 26 juin 19h 30
Il ne s’agit pas d’opposer une contre-économie au tout-économique capitaliste, de la colère à l’arrogance fasciste ou de la véhémence apeurée à sa haine. Il s’agit de se mettre poétiquement du côté de la vie.
La Toni-Morrison Society organise régulièrement des événements en Martinique autour de l’anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire. Ces événements rappellent l’attachement que Toni Morrison, auteure américaine et prix Nobel de littérature, avait pour le poète et pour son travail remarquable sur la Négritude.
Du 30 mai au 1er juin 2024, s’est tenue la 3e édition de la foire du livre à Libreville, au Gabon. C’est un évènement annuel qui a débuté en 2022. Pour y participer, les auteurs et écrivains doivent recevoir une invitation des organisateurs à titre de conférencier et d’exposant. Manifestation culturelle fortement médiatisée, la foire du livre a réuni, cette année, dix-sept pays.
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
— Par Georges-Henri Léotin —
Un chaud effroi
Lancée par
Man té di’w
Celui qui croyait au ciel
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Si ton corps te fait faux bond, que te voici confinée à la chambre, que tu cherches au creux des oreillers un repos qui ne veut pas se donner, alors, la lecture se fait plus encore qu’à l’habitude ton amie chère, celle qui console, celle qui de son baume panse les plaies et blessures de la vie. Que le livre en cours soit de tonalité rose, grise ou noire n’a d’ailleurs que peu d’importance, ses vertus tiennent à l’histoire contée, aux thèmes abordés, aux héroïnes et héros aussi bien qu’aux anti-héros, réels ou inventés. Mais encore, la force d’un texte tient à la belle qualité d’un style qui, laissant sous-jacents ses procédés, donne à l’écriture une certaine force d’envoûtement. Tant de mots pour définir ce qu’apporte l’acte de lire, ce que le lecteur y cherche et en attend : un loisir, un plaisir, un enrichissement, le rêve et l’évasion, être au monde par procuration, par le truchement des pages ou, à l’inverse, être pour un temps au cœur d’une bulle protectrice, ignorant du monde qui tout autour va, vient et s’agite…
— Par Mireille Jean-Gilles —
Jwenn sé tradision-an, évolision-yo, bagay nef ka paret.
Le journaliste et opérateur culturel
Chlordécone,
Textes En Paroles vous invite à participer à la 2e édition du Festival du Jamais Lu Caraïbe qui se tiendra du 13 au 15 juin 2024 à la médiathèque Ernest J. Pépin de Lamentin, Guadeloupe.
La poésie, sans aucun doute!
— Par Monchoachi —