— Par Patrick Chamoiseau —
Soirée samedi Gloria.
Appel du tambour.
Marché du Lamentin.
Danmyé.
Le Major en tricot vert répond à la ronde de défi du premier. Il effectue alors sa « montée au tambour » et il salue le tanbouyé. Moment important, car si le tanbouyé se met à soutenir l’un des deux, l’autre est perdu.
Le la-ronde peut alors commencer.
Chaque geste est un coup potentiel. Chaque mouvement est une menace cachée. Les piétinements invoquent des forces telluriques. Les bras appellent la légèreté du vent et la science de l’oiseau. Les balancements du torse et les arrêts subits bandent petit à petit la force du taureau.
Les deux danses fonctionnent comme des armures et comme des têtes chercheuses. Elles testent les défenses de l’adversaire, guettent une ouverture, cherchent à la provoquer. Les corps sont offerts à la grâce selon des lois précises. La plus belle danse peut déclencher une préférence du tanbouyé. Ce qui (Jésus-Marie !) serait terrible pour celle qui se verrait abandonnée.
On s’aplatit de tout son poids pour ne pas être soulevé. Il faut devenir aussi lourd que l’usine du Robert.

J’aime bien l’idée de lucioles car elle ne fait qu’ouvrir des possibles, des lignes de fuite, des capacités à simplement imaginer, à réenchanter et à s’enchanter soi-même. C’est plus sain que d’allumer de grands projecteurs ou de dessiner un horizon radieux. De trop vastes lumières élimineraient toutes les ombres et nous feraient basculer dans une pensée de système avec tous les risques de totalitarisme que cela suppose.
« C’était, le jour de Pâque, une coutume
Maché-kouri an bra lavi
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Voyage de rêve
— Par Patrick Chamoiseau, Serge Domi, Hector Élisabeth , Danielle Laport, Philippe Palany (Atelier des Socios) —
La troisième édition du Salon du Livre Africain de Paris a fermé ses portes ce dimanche 17 mars 2024 après trois jours d’échanges, de découvertes littéraires et de célébration de la richesse culturelle du continent africain. Depuis vendredi, la mairie du 6e arrondissement de Paris, place Saint-Sulpice, a vibré au rythme des mots, des idées et des réflexions partagées par près de 200 auteurs et 80 éditeurs venus des quatre coins du monde.
Des goûts et des couleurs
Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo !
—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Depuis les travaux pionniers du linguiste émérite Pradel Pompilus, auteur, en 1958, du premier «
Disponible
En février 2009, des milliers de martiniquais ont bloqué la Martinique durant plusieurs semaines de suite. Une telle mobilisation reste encore hors de portée des Partis politiques ou des syndicats de ce pays. Il y a là un phénomène d’apparence politique aussi considérable que celui du 22 mai 1848 dans le nord de la Martinique, lequel avait précipité l’annonce de l’abolition de l’esclavage. Seulement, le mouvement de février 2009 n’a débouché que sur une liste de « produits de première nécessité » qui s’est perdue corps et âme dans le cynisme du Marché capitaliste… Comment considérer ce paradoxe ?
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Samedi 24 février, au relais du Parc Naturel Régional de la Martinique (PNRM), l’ouvrage intitulé « La matière d’une absence » a été dévoilé en présence de ses éminents auteurs, Patrick Chamoiseau et Jean-Luc de Laguarigue. Ce livre, édité par le PNRM, offre une plongée captivante dans l’histoire de Saint-Pierre et de ses ruines, mettant en lumière le riche patrimoine culturel de la ville.
Crise
– Album illustré
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
— Par Daniel M. Berté —
Le linguiste-didacticien
Viktor Lazlo
Ombre et lumière