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« In the Mood for Love », un film de Wong Kar-Wai

Mardi 23 février – 20h30 – Salle Frantz Fanon –

Avec Tony Leung Chiu Wai, Maggie Cheung, Rebecca Pan
Nationalités Français, Hong-Kongais

Synopsis :

20 ans après, redécouvrez au cinéma le film romantique ultime, dans une copie restaurée 4K exceptionnelle… Hong Kong, 1962. Mme Chan loue une chambre chez Mme Suen. Le même jour et sur le même palier, s’installe M. Chow. Leurs conjoints sont souvent absents. Un jour, M. Chow et Mme Chan découvrent que leurs époux sont amants. Blessés, ils se fréquentent alors de plus en plus et développent eux aussi une liaison…

La presse en parle :
Aden par Philippe Piazzo
L’histoire d’un frisson à l’écoute d’une mélodie. Une sensation très physique d’être perdu en terrain connu. Un instant d’éternité.

Chronic’art.com par Grégoire Bénabent
(…) derrière cette variation sur le thème éternel du rendez-vous manqué se cache un mélo aux allures expérimentales dont la construction abstraite et sophistiquée n’est pas -bien au contraire- ennemie des larmes.

L’Humanité par Jean Roy
Sublimement, Wong Kar-Wai brasse le meilleur du cinéma mondial, européen comme d’Extrême-Orient, renonçant aux expérimentations formelles de ses derniers titres pour retrouver le classicisme charnel de ses débuts.

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« Les eaux noires », un film de Youssef Chahine

Mardi 23 février – 16h – Salle Frantz Fanon

Avec Faten Hamama, Ahmed Ramzi, Hussein Riad
Nationalité Égyptien
1956 / Reprise le 14 novembre 2018 / 2h 00min / Comédie dramatique

Synopsis :

De retour à Alexandrie après trois d’absence, Ragab, un jeune marin, débarque en plein conflit social entre le directeur du port et les dockers. On lui fait croire que sa fiancée entretient une liaison avec le fils du patron. Ragab se laisse manoeuvrer jusqu’au moment où un ouvrier trouve la mort.

La presse en parle :

Sens Critique :

Formellement le film est une réussite. Il réussit à être plus beau que Ciel d’enfer et Gare centrale, même s’il y a toujours cette approximation dans les scènes où deux personnages se tapent dessus que dans Ciel d’enfer. Le travail sur les lumières et par extension les contrastes est très bien fichu.

Universalis :

En retournant à sa ville natale, déjà filmée dans Eaux noires, Chahine met en scène son amour du cinéma à travers le personnage de l’adolescent Yehia. Paradoxe de son cinéma à la première personne, la place centrale qu’occupe cet alter ego explicite ne l’amène pas pour autant à dissimuler l’agitation du monde : l’action se déroule en 1942, alors que les troupes de Rommel menacent d’envahir la ville.

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« Zama », un film de Lucrecia Martel

Avec Daniel Giménez Cacho, Lola Dueñas, Juan Minujin
Nationalités argentin, brésilien, espagnol, dominicain, français, mexicain, portugais, néerlandais, suisse, américain, libanais
Argentine – 2018 – 1h54 – VOSTF
Drame, Historique

Synopsis :

Fin du XVIIIème siècle, dans une colonie d’Amérique latine, le juge don Diego de Zama espère une lettre du vice roi du Río de la Plata signifant sa mutation pour Buenos Aires. Souffrant de l’éloignement et du manque de reconnaissance, il perd patience et, pour se libérer de son attente, se lance à la poursuite d’un mystérieux bandit.

La presse en parle :

Bande à part par Olivier Pélisson

Une fresque enchanteresse sur les terres latino-américaines de la fin du XVIIIe. Un périple, une évasion, une hallucination.

Cahiers du Cinéma par Nicolas Azalbert

La dernière demie-heure, démente, atteint des sommets psychédéliques qui rappellent la fin d’Apocalypse Now, Dead Man ou Jauja. C’est dire où se situe aujourd’hui le cinéma de Lucrecia Martel.

Libération par Marcos Uzal

[…] l’aventure du récit se double aussi d’une aventure des sens, que la mise en scène magistrale et constamment surprenante de Lucrecia Martel parvient à faire éprouver au spectateur, de la première à la dernière minute du film.

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« Perfect blue » un film de Satoshi Kon

Vendredi 12 février 18h30 – Salle Frantz Fanon –

Avec Marie-Eugénie Maréchal, Véronique Alycia, Gérard Rinaldi
Nationalité japonais
8 septembre 1999 / 1h 21min / Animation, Thriller / Date de reprise 9 mai 2018

Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
Mima est une icône pop, membre d’un « girls’ band » à succès. Quand elle décide de quitter le groupe pour devenir vedette d’une série télévisée, ses fans se désolent. Aussitôt, sa vie tourne au cauchemar. Elle reçoit des messages menaçants sur Internet et d’inquiétants événements entourent Mima et ses proches : des hallucinations, des menaces et pire encore… des meurtres.

La presse en parle :
Cinopsis.com par Olivier Loncin
(…) un manga animé d’honnête facture.

Le Monde par Jean-François Rauger
Perfect Blue invente un univers à la fois réaliste et abstrait, fonctionnant comme un monde de réseaux, de connexions secrètes. Le spectateur est comme transporté au gré des innervations et des circonvolutions d’un énorme cerveau.

Le Parisien par Eric Leguèbe
L’ambition narrative est à la hauteur de l’habileté du graphisme. Dans le domaine de l’animation japonaise « Perfect Blue » est ce qu’on aura vu de meilleur depuis « Akira », de Katsuhiro Otomo.

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« Le sel des larmes » , un film de Philippe Garrel

Vendredi 19 février – 14h – Dimanche 21 février – 19h30 – Vendredi 26 février – 19h30

Avec Logann Antuofermo, Oulaya Amamra, André Wilms
Nationalités français, suisse

15 juillet 2020 / 1h 40min / Drame, Romance

Synopsis :
Les premières conquêtes féminines d’un jeune homme et la passion qu’il a pour son père. C’est l’histoire d’un jeune provincial, Luc qui monte à Paris pour passer le concours d’entrée à l’école Boulle. Dans la rue, Il y rencontre Djemila avec qui il vit une aventure. De retour chez son père, le jeune homme retrouve sa petite amie Geneviève alors que Djemila nourrit l’espoir de le revoir. Quand Luc est reçu à l’école Boulle, il s’en va pour Paris abandonnant derrière lui sa petite amie et l’enfant qu’elle porte…

La presse en parle :

Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Tout laisse à penser que depuis qu’il est revenu à une économie plus réduite qui a fini par faire méthode (peu de personnages, tournages courts pour films courts), c’est-à-dire depuis La Jalousie, Philippe Garrel élague, retranche ou va tout simplement droit à l’essentiel – et de ce fait intemporel – de ce qui lie intimement les amants.

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« Elle et lui », un film de Leo McCarey

Mardi 23 février – 18h30 Salle Frantz Fanon

De Leo McCarey
Avec Cary Grant, Deborah Kerr, Richard Denning
Nationalité américain
2 octobre 1957 / 1h 55min / Romance, Drame
Date de reprise 16 décembre 2015

Elle et lui (titre original : An Affair to Remember) est considéré comme l’un des plus grands films d’amour de tous les temps par l’American Film Institute, il s’agit d’un remake du film Elle et lui (Love Affair) réalisé dix-huit ans plus tôt par Leo McCarey lui-même avec Charles Boyer et Irene Dunne.

Synopsis
Terry McKay, jouée par Deborah Kerr, est une ravissante chanteuse de cabaret. Au cours d’une traversée sur un paquebot, elle rencontre Nickie Ferrante (Cary Grant), coureur de jupon renommé, d’origine italienne. Ils tombent irrésistiblement amoureux, mais sont chacun déjà fiancés. Ils décident que si leur amour est réel et fort, il survivra à 6 mois de séparation. Mais un accident empêche Terry de se rendre au rendez-vous.

Résumé détaillé
On en parle à la télévision comme à la radio : le célèbre séducteur Nickie Ferrante prend le bateau pour l’Amérique afin d’aller y épouser Lois Clark, héritière de l’une des plus grandes fortunes du pays.

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« Sous les étoiles de Paris », un film de Claus Drexel

Mardi 9 février – 18h30 Salle Frantz Fanon

Avec Catherine Frot, Mahamadou Yaffa, Jean-Henri Compère
Nationalité français / 1h 30min / Comédie dramatique, Drame, Comédie

Synopsis :
Depuis de nombreuses années, Christine vit sous un pont, isolée de toute famille et amis. Par une nuit comme il n’en existe que dans les contes, un jeune garçon de 8 ans fait irruption devant son abri. Suli ne parle pas français, il est perdu, séparé de sa mère… Ensemble, ils partent à sa recherche. A travers les rues de Paris, Christine et Suli vont apprendre à se connaître et à s’apprivoiser. Et Christine à retrouver une humanité qu’elle croyait disparue.

La presse en parle :
BIBA par Briag Maruani
Claus Drexel, réalisateur du magnifique documentaire sur les sans-abri « Au bord du monde » (2014), passe à la fiction avec une grande justesse, sans jugement ou vision trop manichéenne.

CNews par La rédaction
[Un] duo drôle et émouvant.

Le Figaro par Olivier Delcroix
Sous les étoiles de Paris s’avère une drôle et terrifiante traversée de Paris. Bien sûr, certains diront que la fable est cousue de fil blanc.

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« Petites danseuses », un film de Anne-Claire Dolivet

Lundi 08 février — 18h30 — Mardi 09 février — 16h  Salle Frantz Fanon

Nationalité Français
1h 30min / Documentaire

Synopsis :
À quoi ressemble la vie de petites filles qui rêvent de devenir des danseuses étoiles ? Elles ont entre 6 et 10 ans. À la maison, à l’école ou dans la rue, elles vivent la danse avec passion. Mais comment grandir dans un monde de travail intensif, d’exigence et de compétitions quand on est si petite ?

Entretien avec Claire Dolivet
Comment vous est venu le désir de réaliser PETITES DANSEUSES ?
Ça fait très longtemps que j’ai envie de faire un film sur la danse. Moi-même, étant petite, je voulais être danseuse. Quand ma fille a manifesté le désir de danser à son tour, j’ai eu à cœur de lui transmettre cette passion. Et je suis tombée sur le petit cours parisien de quartier de Muriel, dont j’ai très vite compris qu’il ne s’agissait pas seulement d’un petit cours amateur de quartier : on y trouve aussi un cursus Danse Études, que les filles, à partir de neuf ou dix ans et quelquefois encore plus jeune, peuvent suivre les après-midis si elles bénéficient d’un horaire aménagé pour les études.

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La Martinique brûle, les élus regardent ailleurs

— Par Yves-Léopold Monthieux 

« Parce que leur silence peut être considéré comme une espèce de complicité avec ce genre d’actes de vandalisme ». Samuel Tavernier.

Il est bien seul, le maire du François, à condamner l’incendie volontaire qui s’est produit dans sa commune. Pourquoi diable s’est-on pris à un entrepreneur de sa commune ? Ce qui lui interdit de se taire comme tous ses collègues : ceux de l’association des maires, ceux parmi lesquels il se trouvait dimanche lors de l’ouverture de la campagne de Péyi-a ; ceux qui tous, avec le maire idoine, ont « compris » l’acte raciste qui s’est produit au début du mois au Prêcheur et qu’il s’était, lui aussi abstenu de condamner ; ceux qui avalisent les dégradations commises dans des centres commerciaux, ainsi que les opérations de destruction de statues. Comme se taisent l’ensemble de l’intelligentsia à propos de ces exactions, ceux qui, pendant décennies, par leurs discours et leurs leçons, ont préparé ce qui se passe aujourd’hui et qui, tout à coup, effrayés, se voient dérangés dans leur confort bourgeois par le résultat obtenu. Oui, M. le maire Samuel Tavernier, il y a complicité des élus martiniquais qui, tous, se taisent, qui, tous, donnent en quelque sorte l’absolution à tout ce qui se passe aujourd’hui, sous le manteau des couleurs rouge-vert-noir.

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Maher Beauroy – Insula II – Hommage à Frantz Fanon

Samedi 23 janvier 19h30 – salle Aimé Césaire

Maher Beauroy est un pianiste martiniquais.

Il commence le piano à l’âge de 5 ans et deux ans plus tard, il quitte les leçons données par sa mère pour intégrer l’académie de musique de Fort-de-France où il entame ses études de piano classique.

En 2002 à l’âge de 15 ans. Maher Beauroy quitte  son cursus classique pour apprendre le jazz et la musique contemporaine au SERMAC (école d’art créée par Aimé Césaire).

Dans cette école, il a rencontré de grands professeurs de musique martiniquaise comme Claude CésaireSylvie Answer, Claude Banys ou Luther François

Il a été primé par la prestigieuse école Berklee College Of Music (Boston, USA), du Performance Piano Award 2016.

La musique de Maher Beauroy, c’est une mélodie entre tradition et modernité, un mélange de jazz, pop et de rythmes caribéens.

Création Insula

Insula est né en 2016 à l’initiative de Maher Beauroy, pianiste martiniquais, Redha Benabdallah, joueur de oud et musicologue franco-algérien, Adriano Tenorio, percussionniste brésilien. Ce trio a composé une œuvre créant un pont entre la musique du Maghreb et le jazz caribéen.

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Élections de la CTM : le « syndrome du dernier ennemi » sera-t-il déterminant ?

Par Yves-Léopold Monthieux

Il y a quatre ans, l’annonce de la candidature à sa réélection du président de la CTM avait fait sourire, tant elle avait paru improbable. On avait pensé à une facétie du vieil homme qui, faute de se trouver à la tête d’une Martinique indépendante, était parvenu au faîte du pouvoir possible. En effet, on pouvait croire satisfait l’homme de pouvoir plus que d’opposition qui a toujours saisi ce pouvoir tel qu’il se présente à lui. Ne s’étant jamais opposé au pouvoir central, il avait su, contrairement aux autonomistes, convaincre deux présidents de la République d’organiser les trois consultations populaires sur l’évolution statutaire. N’ayant pu parvenir à l’objectif suprême il aura été celui qui aura permis de s’en approcher.

Premier à annoncer sa candidature, il est le premier à descendre dans l’arène. Le succès de la grand-messe organisée le 10 janvier dernier au Gros-Morne a dû mettre fin à bien des ricanements. Mais moins spectaculaire, les 2300 militants et partisans qui se sont rendus dans cet obscur bureau de la mairie du Lorrain pour manifester leur soutien à son projet de Séguineau est significatif de la capacité de mobilisation du président du Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM).

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Un projet artistique innovant et itinérant ! Imaginé par l’association Un Œuf

Un Œuf c’est quoi ?

Depuis sa création, en 2016, le collectif d’ “Un Oeuf » a pour objectif de valoriser la création martiniquaise en permettant à des artistes émergents de se produire et de développer leur processus de création

+ de 150 artistes accueillis

250 représentations artistiques

2 grands projets monumentaux d’Art dans la ville

60 bénévoles mobilisés

Des interventions auprès de public scolaire (30 à 40)

Plus de 6000 spectateurs

Le projet AN POUL C’est quoi?

Le concept d’An Poul’ a été conçu à l’issu de plusieurs constats :

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« The great green wall », un documentaire de Jared P. Scott

Mardi 19 janvier – 20h30. Salle Frantz Fanon.

Avec Inna Modja
Nationalité britannique
1h 32min / Documentaire

Synopsis
The great green wall est Le projet ambitieux de faire pousser un mur d’arbres de 8 000 km s’étendant du Sénégal à l’Ethiopie. Cette ceinture doit lutter contre la désertification progressive de la région due aux changements climatiques mais également d’éviter les conflits croissants et les migrations massives. La musicienne malienne Inna Modja nous accompagne dans ce voyage musico-écologique le long de cette grande muraille verte et nous aide à comprendre ce qui n’est plus uniquement un enjeu africain mais mondial !

La presse en parle :

Télérama par Mathilde Blottière
Mais l’optimisme reste de mise : loin des clichés misérabilistes, le film révèle un continent (et une jeunesse connectée) qui rêve de prendre son destin en main en luttant contre un problème mondial.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un magnifique voyage dans ces espaces magnifiques de l’Afrique centrale, à travers un initiative écologique ambitieuse. Mais le film est équivoque : s’agit-il véritablement d’un documentaire sur un projet de reboisement ou d’une promotion de l’œuvre de la chanteuse Inna Modja ?

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La mort de Jean-Pierre Bacri

Le comédien, scénariste et dialoguiste est décédé à l’âge de 69 ans. Il laisse en héritage des comédies douces-amères, conçues avec Agnès Jaoui, sa fidèle partenaire.

Il était le grognon préféré du cinéma français : Jean-Pierre Bacri est mort à l’âge de 69 ans. Le comédien a tourné dans de nombreux classiques : Didier, Mes meilleurs copains, Cuisine et dépendances, La Cité de la peur, Le Goût des autres? Son duo avec Agnès Jaoui, à la vie comme à la scène, auront engendré des pièces puis des films qui ont fait le bonheur des salles obscures. Leurs comédies douces-amères ont enchanté des millions de spectateurs.

Jean-Pierre Bacri est un acteur, scénariste et dramaturge français, né le 24 mai 1951 à Castiglione (aujourd’hui Bou Ismaïl) en Algérie et mort le 18 janvier 2021.

Il est connu pour son association avec Agnès Jaoui, avec laquelle il a joué et écrit plusieurs pièces de théâtre et films.

Il a aussi collaboré à plusieurs reprises avec les réalisateurs Cédric Klapisch, Alain Chabat, Alain Resnais, Claude Berri et Pascal Bonitzer.

Au théâtre, il reçoit le Molière de l’auteur en 1992 pour Cuisine et Dépendances et le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé en 2017 pour son rôle dans Les Femmes savantes.

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Mort de Juan Carlos Copes, légende du tango dansé en Argentine

Juan Carlos Lopes est mort à 89 ans des suites de complications liées au Covid-19, a annoncé sa famille.

Le danseur et chorégraphe argentin, Juan Carlos Copes, légende du tango, est décédé ce samedi 16 janvier à 89 ans des suites de complications liées au Covid-19, a annoncé sa famille.

“Tout est allé très vite, mon père est mort…. Il brillera toujours au milieu des étoiles et pour toujours dans l’histoire du tango dansé”, a annoncé sur Facebook sa fille Johana Copes. L’octogénaire avait été contaminé en décembre par le nouveau coronavirus. 

“Nous disons au revoir au grand Juan Carlos Copes, légende du tango dansé (…) chorégraphe, formateur de générations d’artistes et qui a apporté des spectacles de tango innovants au monde entier”, a déclaré, également sur Twitter, ProTango Argentina, une des plus grandes associations de promotion du tango.

Le monde du tango en deuil

Juan Carlos Copes, né le 31 mai 1931 à Buenos Aires, s’était rendu célèbre pour avoir fait connaître le tango comme un style chorégraphique à part entière et amené cette danse populaire jusque sur les grandes scènes internationales.

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L’encyclopédie Wikipédia, rare rescapée des débuts utopiques du Web, fête ses 20 ans

Septième site le plus visité au monde, Wikipédia compte plus de 55 millions d’articles publiés dans 309 langues

« Wikipédia, c’est le plus grand bien commun numérique ». L’encyclopédie en ligne gratuite, l’un des derniers « dinosaures » de l’Internet libertaire et participatif, fête ses 20 ans. « Un petit miracle » à l’heure du triomphe des Gafam et de l’Internet marchand, décrit ainsi l’historien Rémi Mathis, ex-président de l’association Wikimedia France.

Créé le 15 janvier 2001 par l’Américain Jimmy Wales avec un but non lucratif, Wikipédia ambitionnait de réunir sur une même plateforme en ligne les savoirs de la planète grâce à des millions de contributeurs bénévoles. Le succès fut immédiat. Le premier site a été développé en anglais, les Wikipédia allemand et suédois ont suivi en mars 2001, et peu après dix autres – dont le français, l’italien, le chinois, le russe et le catalan.

Plus de 55 millions d’articles publiés dans 309 langues

Septième site le plus visité au monde, Wikipédia compte plus de 55 millions d’articles publiés dans 309 langues. Le contenu de chaque site est autonome : pas de traductions mais des contributions originales, parfois complétées par des robots à partir de données publiques.

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Littératures : nouveautés du 18 janvier 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Sciences sociales : nouveautés du 18 janvier 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Non aux néo-dictateurs en mal de violence

L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe, dénonce les actes terroristes – en pleine pandémie – de certains groupuscules manipulés par des dictateurs en puissance : habituel processus pour déstabiliser les démocraties et y installer une dictature.

Le dernier de ces actes, l’attaque au cocktail Molotov d’une exploitation de bananes au François, est imbécile, dangereux et sans avenir.

Il est imbécile car il vise le cœur économique de notre île. Or, nous savons pertinemment que l’exploitation de la banane est un poumon vert qui valorise le pays et qui fait travailler un grand nombre de Martiniquais en emploi direct et indirect. Au moment où des interventions comme celles de Renaissance Martinique, et de nombreuses associations défendent becs et ongles l’emploi en Martinique, pour lutter contre le chômage endémique et éviter la fuite définitive de notre jeunesse, des inconscients veulent enfoncer le pays dans le sans emploi, pour asseoir leur dictature.

Ce dernier acte est dangereux de surcroît car il met en danger des vies, celles de personnes qui auraient pu être présentes dans les locaux incendiés, mais aussi les pompiers eux-mêmes qui sont intervenus.

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Covid-19 : la Martinique et Mayotte durcissent les conditions d’entrée sur leur territoire

Quelle que soit leur provenance, la Guadeloupe exceptée, les voyageurs devront se soumettre à un isolement de sept jours, en plus d’un test PCR négatif.

Alors que plus de 100 000 voyageurs s’y étaient rendus pour les fêtes de fin 2020, la Martinique a décidé de durcir, à partir de lundi, les conditions d’entrée sur son territoire. Les voyageurs de toutes provenances devront se soumettre à un isolement de sept jours, en plus d’un test PCR négatif au Covid-19, a annoncé, samedi 16 janvier, le préfet Stanislas Cazelles.

Désormais « les voyageurs de toutes les provenances notamment de l’Hexagone et de la Guyane » devront, en plus du test PCR négatif obligatoire, « rester au domicile pendant sept jours, réduire les sorties au strict minimum [courses alimentaires, rendez-vous médical], réaliser un test sept jours après l’arrivée sur le territoire », selon un communiqué du préfet.

Pour le préfet, il s’agit surtout « d’éviter l’introduction du variant anglais par un voyageur qui serait porteur du virus mais qui n’aurait pas été testé positivement au départ ».

Seuls les voyageurs en provenance de Guadeloupe ou s’y rendant depuis la Martinique n’auront pas à se soumettre à ces nouvelles mesures.

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#MeTooInceste, des centaines de victimes témoignent sur Twitter

« J’avais 5 ans. 40 ans d’amnésie traumatique« , « Mon père. De mémoire, de mes 6 à 12 ans« , « J’ai pas trop l’habitude de faire ça sur les réseaux sociaux mais bon je me lance.. j’avais 12 ans, il en avait 21, c’était mon cousin« , « J’avais 8 ans quand tu as commencé à abuser de moi« , « J’avais entre 11 et 14 ans. C’était mon frère« .

Depuis ce samedi 16 janvier, des centaines de victimes d’inceste prennent la parole sur le réseau social Twitter avec le hashtag #MeTooInceste.

Trois ans après le hashtag #Metoo qui a permis à la parole des femmes d’accéder à l’espace public et médiatique au sujet des violences sexuelles, la publication du livre de la juriste française Camille Kouchner, « la Familia Grande », crée un nouveau mouvement de prise de parole massive et publique sur Twitter.

Une violence fréquente et genrée

Il y a quelques jours, Les Grenades publiaient une enquête sur le sujet : L’inceste, une violence fréquente et genrée.

Comme pour le mouvement MeToo sur les agressions sexuelles en 2017, je préfère dire qu’on commence à écouter les victimes plutôt que de dire qu’elles commencent à parler.

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Moonlight Benjamin

Dimanche 17 janvier à 18h Tropiques-Atrium

Installée depuis quinze ans dans la région toulousaine, Moonlight Benjamin est de ces chanteuses rares dont la puissance vocale explosive s’accompagne d’une grande charge émotionnelle quel que soit le répertoire. Initiée comme prêtresse vaudou, l’artiste s’est fait connaître avec le groupe Dyaoulé Pemba faisant redécouvrir au public français les rythmes et les mélodies traditionnelles de cette île « oubliée ». Multipliant les projets, Moonlight Benjamin a accompagné le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart sur ses projets caribéens Jazz Racine, Voodoo Jazz trio et Creole Spirits avec le pianiste cubain Omar Sosa.

Sous le feu d’un blues rock sudiste toujours en tension associé aux mélodies et rythmes vaudou des Caraïbes, Moonlight Benjamin nous bouscule et nous ensorcelle en s’adressant au peuple de cette « île souffrance » dont elle est originaire. Après le remarquable Siltane, la chanteuse offre de nouveau une tribune rageuse et bouleversante au peuple haïtien sur l’album Simido une collection de dix titres extatiques écrits avec Matthis Pascaud et produit par Tony Paeleman.

Deux ans après la sortie de « Siltane », la poétesse continue de chanter la révolte et l’espoir du peuple Haïtien avec son blues-rock vaudou incantatoire sur l’album « Simido » à écouter en avant-première.

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Le Brexit, signe avant-coureur de «la fin du néolibéralisme»?

— Par Ludovic Lamant —

Non, le Brexit n’est pas né uniquement de la colère du peuple contre les élites, mais d’une stratégie d’un pan de la finance, emmené par les hedge funds, désireux de quitter l’UE pour dérégulariser davantage. C’est la thèse d’un essai sombre, qui annonce l’avènement d’un « libertarianisme autoritaire ».

Si le feuilleton du Brexit s’est souvent apparenté à une pièce de théâtre shakespearienne, avec coups de bluff, trahisons en série et jusqu’à l’assassinat d’une députée, l’essai que viennent de publier deux sociologues français, Marlène Benquet et Théo Bourgeron, braque les projecteurs sur un personnage qui ne semblait être, jusqu’à présent, qu’un second couteau du drame en cours : ces hedge funds, fonds de capital-investissement et de trading à haute fréquence, qui prospèrent « aux marges les moins régulées du secteur financier ».

En choisissant de s’intéresser, non pas aux ressorts psychologiques des électeurs du Brexit, ou à leurs conditions socioéconomiques, mais aux « intérêts patronaux » de ceux qui l’ont provoqué, La Finance autoritaire (Raisons d’agir) déplace la focale. Elle se penche sur les intérêts économiques des classes dominantes, et ceux, en particulier, de la City de Londres, moins monolithique qu’elle n’est souvent décrite.

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« J’ai rencontré Dieu sur Facebook… », texte et m.e.s. d’Ahmed Madani

Mercredi 20 Janvier 19h30 – Salle Frantz Fanon

Par Scarlett Jesus
Après F(l)ammes, programmé à l’Artchipel en 2018, J’ai rencontré Dieu sur Facebook vient de permettre au public guadeloupéen de retrouver l’univers d’Ahmed Madani. L’univers de cet auteur, d’origine algérienne et né en 1952, reste le même et concerne à nouveau les jeunes femmes, immigrées et d’origine musulmanes, installées en France. Mais aussi les filles de celles-ci entrant en conflit avec leurs mères.

La mise en scène de cette relation mère/fille va constituer près de la moitié de la pièce. La mère, Salima, élève seule Nina, sa fille de 15 ans. La tendre complicité mère-fille se trouve perturbée par un double deuil, Salima perdant sa mère et Nina sa meilleure amie. A partir de là rien n’est plus comme avant et Nina va s’opposer à sa mère, refusant de poursuivre ses cours de violon, dans un premier temps, puis revendiquant un prénom musulman… Que s’est-il passé ?

C’est la deuxième partie de la pièce qui va nous éclairer et en donner les causes. Des causes dont l’auteur cherchera à comprendre et expliciter les origines psychologiques.

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Littératures : nouveautés du 17 janvier 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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