Les croisières sur la sellette
Les parlementaires américains s’interrogent sur la gestion de la crise « Covid-19 », concernant la Croisière Carnival, mais plus largement sur la propagation du virus dans la Caraïbe.
Les compagnies de croisière sont-elles responsables de la propagation du coronavirus dans la Caraïbe ? C’est la question que le Congrès américain se pose. La puissante Commission du Transport et des Infrastructures de la Chambre des Représentants a annoncé l’ouverture d’une enquête. Les parlementaires s’intéressent à la gestion de l’épidémie sur les paquebots de « Carnival Corporation », numéro un mondial de la croisière.
Des paquebots encore en quarantaine
Le géant américain, dont le siège social est à Miami, est propriétaire de 104 paquebots qui opèrent sous 10 marques différentes. Parmi les plus connues, « Carnival Cruise, Costa, Seabourn, Princess. »
L’un des bâtiments de cette compagnie, le « Diamond Princess », a constitué en février le plus important foyer de Covid-19 hors de Chine, avec plusieurs centaines de passagers contaminés. La direction de Carnival a essuyé de sévères critiques sur les mesures, ou plutôt l’absence de mesures, mises en œuvre pour préserver la santé des passagers et de l’équipage.

« En mai, fais ce qu’il te plaît », prétendait l’adage populaire, qui ne semble hélas ! plus avoir désormais raison d’être, le métaphorique « En avril, ne te découvre pas d’un fil » me paraissant davantage à l’ordre du jour !
— Par Hervé Brival —
Je ne relaie pas ces articles pour affirmer une quelconque prise de position qui serait mienne. La situation est grave, complexe, et nous y perdons notre latin ! Il ne doit pas être bien facile à l’heure présente de prendre des décisions qui soient justes, utiles, et sans danger. Je n’envie pas les responsables, qui ne s’attendaient pas à être confrontés à ce genre de fléau, qui doivent néanmoins trouver dans l’urgence des solutions, savoir comment réagir au mieux, tenter d’endiguer l’épidémie, sauvegarder nos vies, sauvegarder la culture et l’économie, assurer enfin l’avenir des jeunes générations… Je vis à la Martinique, où le virus progresse petit pas après petit pas, mais l’ensemble de ma famille réside dans le Grand Est où il s’est imposé dans toute sa férocité après y avoir pris pied, et c’est sans doute la raison pour laquelle les témoignages qui suivent m’ont plus que d’autres interpellée…
Si l’humanité continue d’ignorer les causes des zoonoses comme le Covid-19, elle risque d’être infectée par des virus encore plus redoutables, explique l’éthologue britannique dans une tribune au « Monde ».
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« Je suis le Covid » : depuis le confinement, des psychiatres de Seine-Saint-Denis voient arriver à l’hôpital des jeunes sans antécédents atteints de « bouffées délirantes aiguës », des profils auxquels ces soignants « ne s’attendaient pas du tout ».
Lancé le 27 avril par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’Université de Paris, le numéro de téléphone 0 806 800 540 permet de dialoguer avec un robot doté d’intelligence artificielle et de savoir, en fonction des symptômes décrits, si l’on est susceptible d’être porteur du virus Covid-19. Une orientation médicale adaptée est alors proposée. La plateforme téléphonique permet également d’identifier les foyers de propagation de l’épidémie en se basant sur le code postal de l’appelant.
L’équipe du Théâtre :
Ils devaient participer à une croisière pédagogique dans les Caraïbes, puis revenir en Europe en avion. Ces 25 jeunes Néerlandais ont finalement dû traverser l’Atlantique à la voile pour pouvoir rentrer chez eux, aux Pays-Bas.
Le 11 mai, les enfants auront vécu confinés deux mois. Deux mois à manquer d’air et d’espace pour la plupart d’entre eux, deux mois aussi à regarder les écrans plus que d’ordinaire. Ils étaient déjà trop sédentaires,
Si les débats font rage sur la meilleure façon d’enrayer la propagation du virus quand les déplacements seront à nouveau autorisés, il paraît impossible d’échapper à un rebond des contaminations.
— Par Christian Ursulet, directeur général honoraire de l’ARS —
Le coronavirus focalise l’attention parce qu’il tue, bouleverse les habitudes, fragilise les convictions, met à mal le système économique, menace nos organismes, remet en cause les vérités établies. En effet, il s’agit bien d’un événement majeur qui génère de multiples interrogations mais entre autre, révèle le rôle salvateur de l’État-providence. Quant au confinement dont la durée est à la fois proche et lointaine, c’est probablement l’occasion de se libérer de l’emprise de la rentabilité à tout prix et des planifications souvent hasardeuses. En outre, le coronavirus en tant que révélateur primordial met en évidence l’augmentation de la consommation d’un surplus d’informations à la fois vraies et contradictoires, sans oublier les réseaux sociaux qui multiplient les sources de confidences et propagent des prophéties en tout genre.
Dans votre dernière allocution, vous déclariez : « Sachons, dans ce moment, sortir des sentiers battus, des idéologies. Et nous réinventer. Moi le premier. »
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Pour le moment le déconfinement par « passeport immunitaire » ne se base sur rien de sérieux, avance l’Organisation mondiale de la santé
Plusieurs chefs indigènes d’Amazonie ont appelé vendredi à l’aide internationale face à l’absence de structures, notamment médicales, qui les rend vulnérables au nouveau coronavirus, et mis en garde contre un risque d’«ethnocide», de disparition de leurs communautés.
Sur l’archipel, 354 cas de Covid-19 sont recensés, mais les soignants remarquent que beaucoup de malades cachent la maladie par honte et de peur d’être mis à l’écart.
Environ un quart des salariés doit se rendre sur site pendant cette crise sanitaire exceptionnelle. Si la pandémie remet en avant certains métiers longtemps délaissés, elle exacerbe certaines inégalités déjà existantes sur le marché du travail.
L’épidémie de Covid-19 n’en est encore qu’à ses prémices en Haïti : selon le dernier bilan officiel, publié jeudi, le pays de la Caraïbe n’a recensé que 72 cas dont 5 malades qui sont décédés des complications liées au virus. Mais les experts s’inquiètent du potentiel lourd bilan humain : selon leurs projections, plus de 20 000 Haïtiens pourraient mourir du coronavirus.
Les chaînes de télévision locales nous ont, après France-Antilles, fait connaître « Un cœur au soleil », la généreuse action initiée par Samele Lelo Futi et Arlette Pujar en direction de nos aînés. D’autres initiatives voient le jour à la Martinique, en voici deux exemples. Rappelons par ailleurs que, jusqu’à ce jour, le virus n’est pas entré dans nos Ehpad, et faisons des vœux pour que cela perdure !
France-Antilles : Notre rubrique du week-end, « Pawol anba fey » est aussi de retour depuis le 1er avril ! En ces temps de confinement, ne vous en privez pas, ça fait du bien au moral !
Informations générales, déplacements et confinement, travail, santé, aides sociales, justice, citoyenneté, initiatives solidaires, garde d’enfants, enseignement, voyages, loisirs… Service-public.fr rassemble dans ce dossier les principales informations et dispositions prises pour faire face à l’épidémie de Covid-19.