Washington – Le président américain Joe Biden a promulgué jeudi une loi créant un nouveau jour férié fédéral, le « Juneteenth« , pour commémorer l’émancipation des derniers esclaves au Texas il y a 156 ans, le 19 juin 1865.
« Juneteenth symbolise à la fois la longue et difficile nuit de l’esclavage et de la soumission, et la promesse d’un jour meilleur« , a-t-il dit lors de la cérémonie à la Maison Blanche aux côtés de sa vice-présidente Kamala Harris, qui est d’origine indienne et jamaïcaine.
L’esclavage, officiellement aboli en décembre 1865 après près de 250 ans d’existence, est une « tache morale » et « le péché originel de l’Amérique« , a rappelé le président démocrate.
Dans un rare moment d’unité politique, le Sénat avait approuvé à l’unanimité mardi le texte de loi consacrant la « Journée nationale de l’indépendance du Juneteenth« , contraction de « juin » et « 19 » en anglais, puis la Chambre des représentants l’avait adopté à une majorité écrasante, seuls 14 élus républicains votant contre.
Le 19 juin 1865, l’armée de l’Union, victorieuse de la guerre de Sécession (1861-1865), avait annoncé aux esclaves de la ville texane de Galveston qu’ils étaient libres, plus de deux ans après la Proclamation d’émancipation signée par le président Abraham Lincoln le 1er janvier 1863.

Jour après jour, matin, midi et soir, les martiniquais sont soumis à un lavage de cerveau intensif concernant la période de l’esclavage et de la traite négrière; le pays baigne littéralement dans l’ évocation obsessionnelle de ce passé révolu. Cette opération de “zombification”de la population, parfaitement orchestrée par l’intelligentsia de gauche politique et médiatique, s’inscrit dans un vaste mouvement ( “la pensée décoloniale”), parti des universités américaines (woke culture des éveillés) pour se répandre ensuite en Europe puis en France. Il s’agit d’analyser et de réinterpréter les faits historiques, économiques et sociaux à travers le prisme de la race ( noirs, minorités ethniques), du genre (féminisme-LGBT) et de la catégorie (roms, musulmans handicapés…). Cette déconstruction-reconstruction dite “décoloniale” peut prendre plusieurs formes : celle du panafricanisme illustré chez nous par l’action des activistes «rouge-vert-noir» qui cherchent à faire disparaître de la mémoire collective et de l’espace public tous les signes et symboles évocateurs de visages d’hommes ( ou de femmes) blancs, y compris de ceux à l’esprit éclairé, ayant contribué par leur engagement sans faille à mettre fin à l’abomination esclavagiste, ou celle de l’islamo-gauchisme, complaisant à l’égard de l’islamisme radical,visant à remplacer les démocraties traditionnelles construites sur la tradition judéo-chrétienne par le règne du Califat et de la Charia ( les graffitis et profanations, touchant épisodiquement les monuments et édifices religieux et les attaques répétées contre la liberté de consciencence et la laîcité, en sont les manifestations les plus visibles).Ce
« L’engagement est ce qui transforme une promesse en réalité »
Plus de 150 organisations (syndicats, ONG, associations, mouvements paysans, féministes, citoyens) haïtiennes, européennes, latino-américaines, canadiennes et africaines appellent à un changement de politique internationale vis-à-vis d’Haïti.
Ah la nouvelle tarte à la crème ! Sauf que cette tarte là est purement verbale. Et vivent les élections qui nous permettent de développer des idées en rapport avec au moins des palliatifs aux misères du monde. Et d’inciter d’autres à reprendre les mots, sinon la substance de ces remédiations minimum !
L’homme court vers les places élevées comme l’eau coule vers le bas
Qui va gagner ? A une semaine du scrutin pour le renouvellement de la Collectivité Territoriale de la Martinique, jusqu’ici tout est possible.
La Martinique politique ne s’est pas réveillée ce jeudi matin 10 juin 2021 avec l’image de Miguel Laventure représentant Alfred Marie-Jeanne à une émission organisée la veille par Martinique la 1ère. En effet, on a souvent vu ces deux hommes travailler ensemble. Pourtant l’évènement n’était pas anodin et l’image a pu choquer les « puristes ». L’hypothèse de l’absence du président sortant de l’exécutif au débat électoral télévisé avait été envisagée par la plupart des observateurs. Son éventuel remplacement faisait l’objet de toutes les supputations. Des noms ont été avancés, mais personne n’avait pensé à Miguel Laventure, le meilleur représentant de l’attachement de la Martinique à la France, l’inverse de ce qu’est censé représenter la figure tutélaire de l’indépendance, Alfred Marie-Jeanne.
— Par David zobda, Maire du Lamentin —
Le premier tour des élections départementales, régionales et aux assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique se déroule le dimanche 20 juin 2021. Pour améliorer l’information des électeurs, le ministère de l’intérieur a mis en ligne les programmes des candidats.
Paris – La clé « d’étranglement », technique policière mise en cause dans l’affaire Chouviat, ce livreur mort en janvier 2020 après un contrôle, n’a toujours pas été remplacée un an après l’annonce de son abandon par Christophe Castaner, alors ministre de l’Intérieur.
Port-au-Prince – Un référendum constitutionnel prévu le 27 juin en Haïti et largement contesté par l’opposition a été reporté sine die en raison de la crise sanitaire causée par l’épidémie de coronavirus, a annoncé lundi soir l’administration électorale haïtienne.
— ParYvon Joseph-Henri, président de l’A3C —
Des centaines d’Haïtiens, contraints de fuir leur domicile à cause d’affrontements entre gangs dans un quartier de l’ouest de Port-au-Prince, ont reçu une première assistance humanitaire, a indiqué dimanche la protection civile haïtienne.
Dorénavant, un fait est acquis, la Grande-Bretagne veut faire cavalier seul au regard de ce qu’elle considère comme ses meilleurs atouts : ses universités avec leurs pôles Recherches et Développement, cf. (laboratoire
Au moment où en son 60ème anniversaire le Service militaire adapté (SMA) croule sous les éloges, y compris de la part de ses anciens détracteurs, il est utile de rappeler que cette institution a subi à ses débuts le même opprobre que le BUMIDOM. Le SMA avait été accusé « d’armée d’occupation coloniale » et pendant plusieurs années, les activistes de l’époque qui se sont embourgeoisés depuis perturbaient chaque année le défilé du 14 juillet qui se déroulait sur le Font de mer. Ces manifestations prirent fin avec la mort d’une « marchande de pistaches », Mme Lacrampe, qui avait reçu à la tête un projectile destiné aux militaires. Cet épisode sonna donc la fin du cycle d’autant plus que, jour après jour et en divers points de l’île, le SMA procédait à l’ouverture de routes, la construction de ponts, l’édification de cités, etc… Autant de réalisations au cours desquelles les appelés du contingent acquirent une formation et une expérience professionnelles. Aujourd’hui le SMA est, de l’avis de tous, le fleuron en matière de formation des jeunes martiniquais.
« L’art émeut. De là sa puissance civilisatrice »
Dans The Sunday Express du 18 mars 2018, Boris Johnson ventait le Commonwealth représentant et pariait sur son émergence économique. En s’émancipant d’une Europe qui peine à se remettre en question, à l’heure où les nouveaux centres de décisions économiques se déplacent vers l’Asie-Pacifique, BoJo sait où Londres se situe pour sans doute devenir l’une des places financières les plus libérales. 
L’auteur – Claude Moïse est historien et analyste politique, spécialiste de l’histoire des Constitutions haïtiennes. Membre d’honneur de la Société haïtienne d’histoire et de géographie, membre du comité scientifique de la Chaire Louis-Joseph-Janvier sur le constitutionnalisme en Haïti (Université Quisqueya). Claude Moïse a fait des Constitutions haïtiennes le champ privilégié de son travail d’historien. On lui doit une active contribution aux débats sur la question constitutionnelle (1997, 2007, 2015) et aux travaux de commissions sur la réforme constitutionnelle (2007, 2009, 2017). De ses nombreuses publications on relève : « Constitutions et luttes de pouvoir en Haïti » ; T.1 « La faillite des classes dirigeantes, 1804-1915 », Montréal, CIDIHCA, 1988 ; T.2 « De l’occupation étrangère à la dictature macoute, 1915-1987 », Montréal, CIDIHCA, 1990 ; « Une Constitution dans la tourmente », Montréal, Les Éditions Images, 1994. « Le Pouvoir législatif dans le système politique haïtien. Un aperçu historique », CIDIHCA, Montréal, 1999. Claude Moïse se signale également par son engagement dans des organisations de promotion du mouvement citoyen en diaspora comme en Haïti (Collectif Paroles, Initiatives démocratiques, Trase yon lot chimen pou Ayiti) et par plusieurs essais d’analyse politique.
La Havane – L’artiste cubain dissident Luis Manuel Otero Alcantara a promis lundi de « continuer le combat » après 29 jours à l’hôpital où il dit avoir été privé de communication avec l’extérieur, ce qui a suscité un mouvement de solidarité d’autres artistes.
Tulsa (Etats-Unis) – Au pied des bâtiments modernes d’une rue anonyme, quelques discrètes plaques en métal attirent l’oeil. « Grier shoemaker », « Earl real estate »: rivées au sol, elles portent les noms de commerces afro-américains qui s’y trouvaient avant d’être détruits dans l’un des pires massacres raciaux des Etats-Unis, en 1921.
« Il n’y a pas de génocide par substitution », ose écrire Mme Nadia Chonville qui dit pourquoi. Dénuée du romantisme habituel qui accompagne le récit national, son argumentation est lumineuse. De la part d’une intellectuelle martiniquaise, l’affirmation est courageuse. Heureusement qu’elle a pu se construire une crédibilité dans la presse locale. Sinon elle aurait rencontré des difficultés à se faire entendre.