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« Les 9 piliers de la sagesse » de Jean-Pierre Maurice

Je vous présente « les neuf piliers de la sagesse ». Venez faire connaissance avec cet ouvrage. Dilicom, Société des Ecrivains, Amazon… Il sera bientôt dans toutes les bonnes librairies.

« Exister est un fait, vivre est un art », n’est-ce pas ? Jean-Pierre MAURICE

 

Être un peu plus sage, savoir ce que l’on veut de la vie et l’obtenir pour toucher au bonheur : ces aspirations communes et légitimes demeurent bien souvent irréalisées. Généralement parce qu’on ne sait pas quelle démarche suivre, quelle voie emprunter, quels atouts mettre de son côté. Mais aussi parce que l’on ne croit pas véritablement en soi. Alors, quel fil d’Ariane suivre ?

Pour Jean-Pierre Maurice, il convient de s’inspirer de nos prédécesseurs, des mots et des modèles qu’ils nous ont laissés, de ces vérités qui depuis eux traversent les âges. D’Épicure à Abraham Lincoln, de Socrate à Aimé Césaire, redécouvrez donc ces paroles qui ont le pouvoir de vous transformer, de redéfinir votre posture face au monde… En compagnie de l’auteur, acquérez même ces neuf fondamentaux qui vous permettront de toucher à la sérénité.

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« Les Neufs Piliers de la sagesse », de Jean-Pierre MAURICE

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Présentation

Socrate, Jésus, Bouddha, Goethe, Mahomet, Aimé Césaire…
« Les Neuf Piliers de la sagesse » présente les réflexions pertinentes d’hommes et de femmes qui ont gravé la mémoire collective de l’Humanité. Ces pensées des sages d’hier et d’aujourd’hui vous accompagneront sur les chemins de la connaissance, mettant ainsi à votre service l’essentiel des secrets de la vie. En rassemblant ces fragments du monde, l’auteur va vous faire gravir les marches pour accéder aux 9 piliers de la sagesse. Ce parcours initiatique des philosophies antiques au développement personnel est un guide sur la voie qui mène l’homme vers la réussite de soi-même et de sa vie. Les Neuf Piliers de la sagesse : un livre de Jean-Pierre MAURICE.

Né dans une île amoureuse du vent, la Martinique, Jean-Pierre Maurice est l’auteur d’une “lettre à un jeune qui veut réussir” et d’un audio sur Aimé Césaire. Cet amoureux de la vie, passionné de vulgarisation, se tourne aujourd’hui vers un humanisme universel et bienveillant, publiant, pour ses 60 ans, le livre “Les Neuf Piliers de la sagesse”. Son message est également présent par le biais de son site Internet où il anime causeries et conférences sur la sagesse et l’art de la vie.

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Allez Martinique !

Par Jean-Pierre Maurice

Le pire est devant nous. Aujourd’hui plus que jamais, citoyens, associations, églises ou institutions diverses s’interrogent et se demandent : qui nous sauvera du chaos qui nous menace ?

Où va la Martinique ?

En ce mois d’avril 2024, sur fond de terres volées et d’évolution institutionnelle, la tension monte et la Martinique est en ébullition.

Certains espèrent un grand big bang martiniquais, d’autres voudraient demander à l’Etat de passer la main et convaincre le sénat de France de proposer « une loi sur le foncier en décembre ».

Trop d’idéologie ?

Mais ne faudrait-il pas tout bonnement en finir avec l’hypocrisie et reconnaître tout simplement que sur la question de l’identité martiniquaise, nous faisons trop d’idéologie ?

Ainsi, la gestion des déchets est passée de la compétence de l’État à celle de la Martinique. Sommes-nous aujourd’hui satisfaits des résultats de ce transfert ?

D’abord un pays qui marche 

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Terres volées : sortir du chaos

— Par Jean-Pierre Maurice —

Que faire ?
Ici, en Martinique, il n’y a sans doute pas une famille qui n’ait pas été douloureusement touchée par le vol de terre.
Par exemple, en ce qui me concerne, du côté maternel, c’est au Carbet que nous avons perdu autrefois la propriété du Pothuau, vers le Morne aux Bœufs, là où vivait mon arrière grand-père.
D’une manière plus générale, s’agissant des terres volées de Martinique, il convient de saluer les associations qui ont alerté sur la situation depuis longtemps, malheureusement sans être écoutées.
Que faire ? Il faut aujourd’hui rétablir le dialogue afin de retrouver la confiance des populations, et apporter ici et maintenant des solutions concrètes.
Pour cela, le sursaut s’impose, pour l’État à travers les institutions publiques, ministérielles et administratives tant nationales que locales (justice, fiscalité, cadastre…), mais également pour les professionnels (Notaires, Géomètres, …).
C’est là, de toute évidence, la voie pour sortir du chaos.

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L’équerre et le compas

— Une chronique de Jean-Pierre Maurice —

Le 8 novembre 2023, Emmanuel Macron lui-même s’est rendu ouvertement, dans les locaux du Grand Orient de France à Paris, à une réunion avec les dirigeants des organisations franc-maçonnes.

Plus près de nous, en février 2024, le grand Maître du Grand Orient de France, Guillaume Trichard, était en conférence publique à Fort-de-France sur les principes républicains.

C’est que la franc-maçonnerie, institution mystérieuse et séculaire, suscite l’intérêt et la curiosité à travers le monde, y compris en Martinique. Mais quel rôle peut-elle jouer dans l’apport de paix, de sagesse et de justice dans notre île si troublée en ces temps qui s’annoncent difficiles ?

La franc-maçonnerie et ses valeurs

 Les valeurs de la franc-maçonnerie sont des éléments importants de cette organisation mystique et philosophique dont les symboles et les outils les plus emblématiques sont sans doute l’équerre et le compas.

L’équerre symbolise la rectitude des actions et des pensées. Elle incarne la notion d’équité et d’égalité, invitant ainsi les Francs-Maçons à agir avec droiture et à respecter les principes moraux et éthiques.

Quant au compas, il représente la maîtrise de soi et la capacité à trouver un équilibre entre les différentes dimensions de la vie.

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Martinique : les douze travaux d’Hercule

Pour une Martinique plus belle, il est temps pour nous d’aller à l’essentiel.
— Jean-Pierre Maurice —

Une Martinique de carte postale
Du chlordécone aux déserts médicaux en passant par le départ de ses forces vives, la Martinique aurait de quoi faire des cauchemars la nuit.

Mais ce serait sans compter sur le fatalisme bien heureux de l’âme antillaise si prompte à se tourner vers les défilés de mode, concerts ou fêtes en tout genre, neutralisant ainsi bien des velléités de révolte et de contestation.

Vous aves dit révolution ?
Trop tard donc pour une quelconque révolution soviétique ou vietnamienne, cubaine ou algérienne, se disent ceux qui ont pu en leur temps rêver au réveil des damnés de la terre.

C’est qu’ils n’ont pas tort, car les temps ont changé. Et nos populations, anesthésiées par la consommation, attendent un juste partage des richesses collectives.

La Martinique est en danger
Pourtant, dans notre île au soleil si prisée des touristes, plusieurs dangers nous menacent et la vie n’est pas si rose pour ceux d’entre nous qui n’ont pas toujours tout.

Car, depuis des années, la Martinique s’enfonce inexorablement sous le poids
d’autorités d’ici ou d’ailleurs au principal mot d’ordre : laisser-aller et laisser-faire.

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Martinque : Non à l’anarchie!

— Par Jean-Pierre Maurice —

Depuis des années, des prédateurs pillent et malmènent la Martinique. Peu leur importe l’intérêt public. Leur profit pour seul étendard, ils sèment l’anarchie, réclamant le droit d’agir, au nom de la liberté d’entreprendre ou de l’identité martiniquaise. Deux affaires exemplaires entachent l’image de ce sport national martiniquais aux accents de « ba mwen lè pou mwen pasé » ou encore « Zafè tchou mèl ki pran plomb » (traduction : « Pousse-toi que je m’y mette » ou encore « tant pis pour les merles touchés par les plombs du fusil »
• Le chlordécone bien sûr, exemple type de laisser aller et de laisser faire criminels.
• Mais aussi les pratiques abusives de terres volées, dont toute famille de l’île a un jour été victime, pratiques honteuses illustrées actuellement par l’affaire PINTO. Car les vols de terre restent un défi persistant en Martinique. Il est donc crucial de mettre en place des mesures de prévention et de répression. C’est une question de justice sociale.
Chlordécone ou terres volées : dans chacun de ces cas, les carences de l’État sont connues.

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Martinique : Arrêtez le massacre !

— Par Jean-Pierre Maurice —
Dans la belle baie de Saint-Pierre, en Martinique, un projet fou suscite l’incompréhension et surtout la colère des habitants du Nord-caraïbe et plus largement de tous les amoureux de l’île.
Il s’agit de la réalisation de 130 postes d’amarrage pour bateaux de 12 à 18 m, répartis sur 3 sites.

C’est que beaucoup s’interrogent. Pollution, atteintes à l’environnement… la Martinique ne saurait accueillir tous les voiliers du monde, n’est-ce pas ?

Pourtant, d’une manière générale, la population n’est pas hostile au développement du tourisme, apporteur de ressources et aussi d’emploi. Mais l’aveuglement et l’acharnement féroce des autorités tant locales que d’Etat hérissent les habitants qui voient dans cette affaire une injustice commune en terre martiniquaise.
En effet, malgré une enquête publique révélatrice du malaise des citoyens et des malfaçons du dossier, la mise en place tambour battant des postes d’amarrage -jusqu’au rivage- semble illustrer le peu de cas que fait la République, avec ses élus et ses services, de l’avis et de la vie des personnes humaines concernées.

Mais ne nous y trompons pas : cette affaire des mouillages en mer dépasse le simple cadre de la mer de Saint-Pierre et du Carbet – la commune voisine, impactée elle aussi par les projets connus.

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Il n’est pas trop tard

— Par Jean-Pierre Maurice —

C’est l’histoire d’un grand rêve inachevé. Celui d’Aimé CÉSAIRE le poète, auteur de ces vers bien connus : « Quand donc cesseras-tu d’être le jouet sombre au carnaval des autres ? « 
J’en prends pour exemple la demande insistante d’une évolution institutionnelle de la part du président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, qui poursuit un objectif louable : celui de la responsabilité martiniquaise. Sauf que la population martiniquaise considère avec méfiance ce projet de ses dirigeants jugés parfois trop souvent occupés à leurs affaires (dans un système où personne n’est puni) et éloignés des réalités du terrain.

Car tous ici connaissent bien les avantages de l’Etat-providence.
Bien sûr il faut mieux faire et la départementalisation décentralisée fourmille de vices cachés ; mais pas seulement ceux qu’on croit.

En effet, à l’opposé des beaux discours, ce sont injustices, inégalités et absence de perspectives d’amélioration qui font le sort quotidien de Monsieur ou Madame tout le monde, « Ti Sonson » comme on dit chez nous, provoquant les coups de gueule citoyens sur les radios de l’île, le désenchantement de beaucoup et la fronde d’une partie de la jeunesse.

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Martinique, l’île au trésor

— Par Jean-Pierre Maurice —
Au péyi Martinique, certains rêvent -à la manière de notre illustre poète Aimé CÉSAIRE – d’un territoire libéré du joug néocolonial et devenu fleuron de la Caraïbe.
Il s’agit là bien-sûr d’un désir de fierté, désir bien naturel au regard de l’histoire, courte mais si chargée de mémoire des cruautés de l’esclavage.

Hélas, les temps actuels et leurs incertitudes en conduisent beaucoup à douter aujourd’hui de la justesse d’une démarche purement identitaire aux accents de « péyi-a cé ta nou ». C’est que, dans notre société du « débrouilla pa péché », la République (même imparfaite) avec ses idéaux et ses valeurs, ne manque pas d’intérêt.
Que serait en effet notre Martinique si elle était livrée sans contrôle aux appétits les plus féroces ?

Amis, notre Martinique -ce paradis qui fut si bien chanté par nos poètes et nos musiciens- , notre Martinique est notre trésor. Préservons-la au mieux des abus et des excès, qu’ils soient politiques, sociaux, économiques ou environnementaux.

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Pour une Martinique plus juste et plus fraternelle

— Par Jean-Pierre Maurice —
Santé, énergie, enthousiasme : dans notre belle île de Martinique, voilà bien-sûr les souhaits personnels à adresser à chacune et à chacun pour cette année nouvelle.

Une société plus apaisée
Mais à toutes et à tous, j’adresse également pour ma part le vœu de voir cette année notre île avancer sur le chemin d’une société plus apaisée, et d’une prospérité nouvelle valorisant la qualité de la vie. Car cette saison des vœux est l’occasion de porter un regard sur l’année écoulée et de tracer des perspectives pour celle qui commence.

En 2022, le scepticisme et les critiques ont atteint un paroxysme.
Les raisons sont multiples : fonctionnement anarchique de certains services (transports, eau potable…), révélations sur les scandales (terres volées, gestion des déchets…).

Une année positive
En 2023, nous Martiniquais, nous ne pouvons que souhaiter une année positive :

*Face à toutes ces perturbations qui nous affectent depuis de longues années, l’engagement de jeunes créateurs d’entreprise et la réussite personnelle de certains entrepreneurs feront-ils oublier aux Martiniquais notre société à deux vitesses, aux prises avec la drogue et la violence et où les moins favorisés peinent dans la galère ou même pour certains dans la misère ?

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Les trois piliers de la reconstruction de la Martinique d’aujourd’hui

— Par Jean-Pierre Maurice —

URGENCE ABSOLUE.

Cette formule choc pourrait bien résumer la physionomie de notre île que les dernières élections aux résultats extrêmes ont propulsée sur la scène de la crise démocratique. Car plusieurs scandales financiers, détournements de fonds, ont renforcé dans la population le manque de confiance vis-à-vis d’un système où personne n’est puni. C’est ainsi que l’un des meilleurs analystes du pays Martinique, Eddie Marajo, a publié dans son magazine Business News, 8 ou 9 pages de texte révélateur, sous le titre « l’urgence absolue avant la prochaine émeute. »

CHANGER LA DONNE. C’est que la situation n’est pas tenable à terme. On voit encore tant des choses qui ne sont pas acceptables. Distribution de l’eau, transports, traitement des eaux usées, urbanisme, traitement des déchets… Dans bien des domaines, sous les prétextes les plus divers, les règles ne sont pas respectées. Et cette situation crée des désordres individuels et collectifs dont les victimes sont plus que jamais dans l’attente de justice face à des acteurs laissés sans contrôle. La Martinique souffre de son manque de fermeté. Il faut donc changer la donne.

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Bonnes vacances !

— Par Jean-Pierre Maurice —

En ce début de vacances au péyi, toujours propices aux événements festifs et familiaux, pas question de réécrire ici l’histoire de notre belle île. Juste d’éviter qu’elle se termine mal.

Car un congrès des élus de Martinique se prépare, en plein mois de juillet. L’occasion d’une réflexion positive sur les réponses concrètes à apporter, à court terme, à moyen terme et à long terme aux multiples handicaps du péyi et aux difficultés nombreuses de ses habitants ? Hélas pas si sûr !

Mais enfin, faut-il vraiment ajouter à la longue liste de nos difficultés cette question identitaire qui n’en finit pas, nous empêchant ainsi de nous attaquer aux vrais problèmes de la population ?

Que nos élus s’attachent à faire avancer -ou à aider à solutionner- chaque jour ne serait-ce qu’un des problèmes soulevés dans les coups de gueule radiophoniques des citoyens fatigués ou même excédés. Voilà qui serait déjà un grand progrès. Et une bonne nouvelle pour nos vacances… et pour la rentrée prochaine !

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Pour une identité martiniquaise républicaine

Une île en état de siège. Des populations prises en otage, empêchées, parfois par la force, de circuler.

Par Jean-Pierre Maurice —

En cette fin d’année 2021, la Martinique a vécu des moments de folie où des maîtres de l’île ont organisé de manière méthodique le blocage des secteurs névralgiques tels que l’approvisionnement en essence et le port maritime.

Mais derrière cette victoire apparente de l’intersyndicale, il en est une autre. Celle de l’opinion publique, exprimée sur les ondes radios dans les coups de gueule des habitants abasourdis par la rudesse des barrages et leur côté implacable, excédés par la durée et les méthodes d’un conflit mettant en panne la scolarité des enfants, ou encore l’ensemble des services de santé à la population.

Tous ici le savaient : nous n’avions pas vidé l’abcès de 2009 et de sa grande grève contre la « profitation » et ses excès notamment de vie chère. Mais ces événements de 2012 ont révélé davantage : l’existence d’une violence capable de prendre pour cible forces de l’ordre bien -sûr et aussi populations de tous âges, tout sexe et toute couleur.

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Martinique 2021 : L’ancien et le nouveau, l’élection de la dernière chance

— Par Jean-Pierre Maurice —

Qui va gagner ? A une semaine du scrutin pour le renouvellement de la Collectivité Territoriale de la Martinique, jusqu’ici tout est possible.
D’un côté deux grands partis, forts de leurs supporters déjà convaincus et de leurs certitudes. De l’autre 2, 3 ou peut-être 4 outsiders pouvant prétendre à figurer dans le peloton de têtes des 5 ou 6 premiers à l’issue du 1er tour. Et entre les deux une multitude de « petites listes », témoins de la nécessaire expression de la démocratie..
La raison voudrait que se réalise ici et maintenant un changement d’hommes, mais aussi de méthodes. Car les Martiniquais doutent chaque jour davantage de l’efficacité du système actuel qui les laisse insatisfaits et souvent sans réponse à leurs besoins essentiels. Ils observent que cette élection est sans doute la dernière chance de voir changer les choses.
Mais beaucoup se demandent également si il est sage de s’en remettre à de « nouveaux » élus moins ou même pas du tout familiarisés avec l’exercice des responsabilités visées. Entre Charybde et Scylla, ils hésitent à comme on dit chez nous, à « sòti en sann, tonbé en difé ».

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Aller à l’essentiel : pour un nouveau modèle économique, social et citoyen à la Martinique

— Par Jean-Pierre Maurice —

Il n’y a pas si longtemps, André Lucrèce – sociologue martiniquais bien connu – écrivait : « Notre société n’arrive plus à différencier… l’éminent et l’insignifiant ». Belle formule, selon moi, pour nous inviter à considérer l’essentiel.

Car, face aux difficultés grandissantes en tous genres, la Martinique attend toujours d’une réforme institutionnelle la solution miracle à ses problèmes. Pourtant, dans cette île aux fragilités multiples, tous savent qu’il ne suffit pas de changer la couleur des choses pour voir se résoudre instantanément les défis essentiels qui nous attendent (emploi, santé, environnement, qualité de vie, perte de l’autorité, individualisme…).

Ces défis, il faut désormais les affronter avec énergie, et dans le souci de l’intérêt général. Les problèmes de la Martinique doivent être nommés, étudiés, réglés. Cessons d’évoquer le passé ou encore nos spécificités culturelles. L’heure est celle du combat pour le redressement. Il faut confier aux meilleurs, sous le contrôle démocratique, la responsabilité de sortir le pays Martinique de la spirale de déclins qui nous menacent. Ouvrons les yeux, et agissons dans le monde tel qu’il est !

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Martinique : Histoire & Mémoire, statues de Schœlcher et de quelques autres…

Récapitulatif provisoire de 86 contributions au débat

Sur l’abolition de l’esclavage : fausses querelles et vrais problèmes — Par Édouard de Lépine —

S’appuyer sur une mémoire partagée pour bâtir une vision ambitieuse de l’avenir — Par Olivier-Ernest Jean-Marie —

Casser les statues de Schoelcher est une démarche qui méconnaît une part de l’histoire de la fin de l’esclavage!Par Gilbert Pago —

Points de vue sur un évènement marquant de ce 22 mai 2020 France Antilles du 22 mai 2020 :  l’événement à Fort-de-France

A bas Schoelcher ! Alors faut-t-il sortir du cocon de l’état-providence français ? — Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le débat ce n’est pas ça ! — Par Fola Gadet, écrivain et universitaire

Schoelcher : détruire une statue est-il toujours illégitime ? — Par Catherine Bertho Lavenir —

Une intéressante contribution au débat Tribune de Myriam Cottias

Mauvais geste, saine révolte Déclaration de Louis Maugée après le saccage des statues de Victor Schœlcher

Statues de Schœlcher : n’y aurait-il aucune oreille ? — Par  Anique Sylvestre, écrivaine —

La statue foyalaise de Schoelcher : une œuvre d’anciens esclaves. — Par Yves-Léopold Monthieux —

Cet enfant qui a grandi… — Par Ali Babar Kenjah —

Blablas, leçons et donneurs de leçons.

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Ne faisons pas de Schœlcher l’arbre qui cache la forêt !

— Par Jean-Pierre Maurice —

En cette année 2020, le 22 mai, date reconnue de célébration de l’émancipation des esclaves à la Martinique, a été marqué par le renversement sonore de deux statues de l’abolitionniste français Victor Schœlcher. Cette action, revendiquée haut et fort par de jeunes du péyi, a frappé les esprits, faisant prendre conscience aux Martiniquais de tous bords de la gravité de la situation.
À vrai dire, personne n’avait prévu un tel coup de tonnerre que les acteurs eux-mêmes ont largement diffusé en direct — puis commenté — sur les réseaux sociaux.
Pour ma part, ce coup d’éclat ne m’a guère surpris, car il entrait dans la logique d’une série d’actions récentes menées sur le terrain par cette même équipe.
Une société de l’impuissance
Car en réalité, cette mise à bas des statues de Victor Schœlcher est le fruit des blocages multiples de notre société d’aujourd’hui qui, non seulement peine à satisfaire les besoins de sa population, mais aussi voit les habitants douter de plus en plus chaque jour de l’efficacité de ses représentants. Transports, chlordécone, VHU, grèves et droits de retrait, santé publique, hôpital, gestion de l’eau… autant d’exemples d’une société de l’impuissance, autant de contre-exemples pour une jeunesse sans boussole et sans perspectives.

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L’ Action cœur des villes : une fausse bonne idée ?

— Par Claude Gelbras —
Votée en octobre 2018, mise en œuvre par le ministère de la Cohésion et des Relations avec les collectivités des territoires pour faciliter la revitalisation des centres-villes, la loi crée un nouveau contrat intégrateur unique, l’opération de revitalisation de territoire (ORT). Portée par la commune centre, l’intercommunalité dont elle est membre et éventuellement d’autres communes de l’EPCI, l’ORT repose sur un projet global, qui permet d’intervenir de manière concertée et transversale sur l’habitat, l’urbanisme, le commerce, l’économie, les politiques sociales, etc. L’ORT s’accompagne de mesures favorisant la rénovation de l’habitat, l’instauration d’un droit de préemption urbain renforcé, ainsi que des dispositions favorisant l’implantation de grandes surfaces commerciales en centre-ville et la suspension des autorisations d’implantation en périphérie.
Il faut se rendre à l’évidence, le volontarisme est nécessaire, mais ne suffira pas : on voit même, en cette période délicate, des appels à l’État de la part d’élus à la recherche de budgets bien sûr, mais également d’arbitrages locaux. Jean-Pierre Maurice
Habitat, commerce, création d’emplois, transports et mobilité, offre éducative, culturelle et sportive, gestion du patrimoine, développement des outils numériques… : le plan Action coeur de ville vise à redonner de l’attractivité et du dynamisme aux centres des villes moyennes.

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L’éphéméride du 16 février

Dernier concert de Frédéric Chopin à Paris le 16 février 1848.

Frédéric François Chopin (né sous le nom polonais : Fryderyk Franciszek Chopin, parfois polonisé Szopen; au xixe siècle, la graphie Szopę a été utilisée en Pologne en concurrence avec la graphie Chopin) est un compositeur et pianiste virtuose d’ascendance franco-polonaise, né en 1810 à Żelazowa Wola, sur le territoire du duché de Varsovie (actuellement en Pologne), et mort en 1849 à Paris.

Issu du côté de son père d’une famille lorraine originaire de Marainville-sur-Madon, après sa formation au Conservatoire de Varsovie et un début de carrière en Pologne et à Vienne, il choisit d’émigrer en France où il développe son inspiration dans l’effervescence du monde pianistique parisien et dans le souvenir de sa patrie meurtrie. Il y rencontre George Sand, qui sera sa compagne pendant neuf ans.

Reconnu comme l’un des plus grands compositeurs de musique de la période romantique, Frédéric Chopin est aussi l’un des plus célèbres pianistes du xixe siècle. Sa musique est encore aujourd’hui l’une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension du répertoire pianistique universel.

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L’éphéméride du 4 février

Première abolition de l’esclavage dans les colonies françaises le 4 février 1794 (16 pluviôse an II)

Le décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises du 4 février 1794 (16 pluviôse an II) est une décision émise par la Convention nationale et votée à Paris le 16 pluviôse an II, 4 février 1794. Le décret décide l’abolition de l’esclavage des Nègres dans toutes les Colonies. Il suit et confirme l’initiative des commissaires civils de Saint Domingue Sonthonax et Polverel et prend valeur de loi générale. Le texte ne prévoit d’indemnisation pour aucune des catégories sociales. Inégalement appliqué, il a été abrogé par la loi du 20 mai 1802.

Lire sur Madinin’Art à propos des abolitions

Proclamation du décret

L’article Abolition de l’esclavage traite des processus d’abolition de l’esclavage dans l’histoire de l’humanité. Une très large section aborde le contexte de l’abolition du (16 pluviôse an II) dans les colonies du royaume de France et de la Première République.

L’abolition du (16 pluviôse an II) dans les colonies de la République française est précédée par le décret du 16 octobre 1791 promulgué par l’Assemblée constituante de 1789-1791, portant que tout homme est libre en France, et que, quelle que soit sa couleur, il y jouit de tous les droits de citoyen, s’il a les qualités prescrites par la constitution1.

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Sciences sociales : nouveautés du 10 décembre 2023

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Le monde de la culture appelle à une « marche silencieuse » le 19 novembre 2023

Un collectif de 500 personnalités du monde du spectacle souhaite organiser « une marche de l’union » à Paris le 19 novembre.
Elles réclament la fin des hostilités au Proche-Orient et dénoncent les discours qui visent à « choisir un camp ».
Isabelle Adjani, Pierre Arditi, Tomer Sisley, Leïla Slimani ou encore Michel Jonasz figurent parmi les signataires.
Une seule banderole blanche, sans revendication politique ni slogan. Dans un texte publié ce lundi 500 personnalités du monde de la culture appellent à l’organisation d’une marche silencieuse « de l’union » le 19 novembre prochain à Paris. Une initiative qui émane du collectif « Une autre voix » présidé par la comédienne belge et musulmane d’origine marocaine Lubna Azabal, qu’on a pu notamment voir dans Le Bleu du Caftan.

Pourquoi cette pétition est importante

Le 7 octobre 2023, le monde s’est réveillé éventré.
Les viscères de son humanité entre les mains.
Le 7 octobre 2023, les vies de 1450 civils Israéliens ont été broyées, exterminées, détruites, assassinées, un massacre perpétré par les milices terroristes du Hamas.

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L’éphéméride du 9 octobre

Promulgation de la loi abolissant la peine de mort le 9 octobre 1981

La peine de mort a été abolie en France en 1981, faisant ainsi de la France le seul pays à avoir procédé à des exécutions tout en étant membre de la Communauté économique européenne, ancêtre de l’Union européenne.

Contrairement à une idée répandue, ce n’est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.

Dernière décapitation à Fort-de-France, celle de Landry-Lambert Gau, le 22 juin 1965.

Histoire
Époque gauloise
Certains condamnés étaient conduits au lieu du supplice qui était le bord d’une falaise d’où ils étaient précipités.

César rapporte que les criminels étaient exécutés à l’occasion de grandes fêtes propitiatoires au cours desquelles ils étaient enfermés dans de grands mannequins de paille auxquels on mettait le feu1.

Époque gallo-romaine et Bas-Empire
Sous le Bas-Empire, les Romains utilisaient le crucifiement pour les voleurs et les vagabonds ; ils les envoyaient parfois contre des gladiateurs, voire des bêtes sauvages ou encore leur coupaient la tête[réf.

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L’éphéméride du 6 septembre

Publication du Manifeste des 121 le 6 septembre 1960

Le Manifeste des 121, titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie », est signé par des intellectuels, universitaires et artistes et publié le 6 septembre 1960 dans le magazine Vérité-Liberté. Le manifeste est né dans le sillage du groupe de la rue Saint-Benoît. Il a été pensé puis rédigé par Dionys Mascolo et Maurice Blanchot. Ce traité a permis de regrouper des personnalités de divers horizons dans un esprit libertaire et plutôt orienté à gauche. Il est important pour l’histoire de la gauche et de l’extrême gauche en France.

Contenu du manifeste
« On ne réclamait plus seulement le droit du peuple à ne plus être opprimé, mais le droit du peuple à ne plus opprimer lui-même. »

— François Maspero, Le droit à l’insoumission, le dossier des 121, Paris, François Maspero, 1961, « Avertissement de l’éditeur »

Selon ses propres termes, le manifeste cherche à informer l’opinion française et internationale du mouvement de contestation contre la guerre d’Algérie. Les 121 y critiquent l’attitude équivoque de la France vis-à-vis du mouvement d’indépendance algérien, en appuyant le fait que la « population algérienne opprimée » ne cherche qu’à être reconnue « comme communauté indépendante ».

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