Catégorie : Sciences Sociales

Permis cyclomoteur, voiturette et petit quad : ce qui a changé depuis le 1er mars 2019

Depuis le 1er mars 2019, la formation à l’obtention de la catégorie AM du permis de conduire dès l’âge de 14 ans des cyclomoteurs (50 cm3 maximum), des voiturettes et des petits quads dont la vitesse ne dépasse pas 45 km/h a été renforcée comme le rappelle la Sécurité routière.

La formation qui est désormais passée de 7h à 8h s’étale sur au moins 2 jours. Concernant les nouveautés, cette formation prévoit également :

  • la mise en place d’un livret de formation ;
  • le port de vêtements adaptés (en plus du casque et des gants) pendant les heures de conduite sur plateau et sur route (bottes, pantalon et blouson manches longues) ;
  • une partie d’au moins 4 heures de conduite ;
  • la présence obligatoire de l’un des deux parents si l’élève est mineur au moment de la séquence de formation portant sur la sensibilisation aux risques.

Rappel :

En 2018, il y a eu 136 tués parmi les cyclomoteurs, ce qui représente une hausse de 14 % par rapport à 2017.

Et aussi

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« La dictature des identités », de Laurent Dubreuil

Collection Le Débat, Gallimard
Parution : 21-03-2019
Bienvenue dans le monde de la politique d’identité, qui, d’Amérique jusqu’ici, est en passe de devenir notre horizon commun. Selon la bonne nouvelle identitaire répandue chaque seconde par le brouhaha de la communication et le babil des « réseaux sociaux », nous agissons, vivons et pensons en tant que catégories, au besoin croisées (par exemple homme blanc juif, LGTBQIA) et volontiers blessées.
Comme le révèle son expérience américaine et préfiguratrice, qui diffuse à partir du foyer des universités, la politique d’identité conforte l’avènement d’un despotisme démocratisé, où le pouvoir autoritaire n’est plus entre les seules mains du tyran, du parti ou de l’État, mais à la portée d’êtres manufacturés et interconnectés que traversent des types de désirs totalitaires. Cet ordre mondialisé est une dictature moralisatrice qui distribue les prébendes en fonction du même, qui remplace le dialogue par le soliloque plaintif et la vocifération, qui interdit, qui censure l’inattendu — dont les arts — au nom du déjà-dit et des comme-nous.
Malgré son succès grandissant, une telle entreprise peut encore être défaite, à condition, du moins, d’en vouloir comprendre les manifestations contemporaines.

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Démarchage téléphonique : renouvellement de votre inscription sur Bloctel

Bloctel est la liste d’opposition au démarchage téléphonique sur laquelle tout consommateur peut s’inscrire gratuitement afin de ne plus être démarché téléphoniquement par un professionnel avec lequel il n’a pas de relation contractuelle en cours, conformément à la loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation.

La loi précise qu’il est interdit à tout professionnel, directement ou par l’intermédiaire d’un tiers agissant pour son compte, de démarcher téléphoniquement un consommateur inscrit sur cette liste, à l’exception des cas énumérés par la loi. En particulier, vous pourrez toujours être appelé dans les cas suivants :

  • Par les professionnels chez qui vous avez un contrat en cours
  • Pour des appels de prospection en vue de la fourniture de journaux, de périodiques ou de magazines
  • Pour des motifs qui ne concernent pas la vente de biens ou de services tels que :
    • Les appels émanant d’un service public
    • Les appels émanant d’instituts d’études et de sondage
    • Les appels émanant d’associations à but non lucratif
  • Si vous avez communiqué de manière libre et non équivoque votre numéro afin d’être rappelé

Si vous vous êtes inscrit à Bloctel lors de son ouverture, il vous faut renouveler votre inscription pour activer une nouvelle période de 3 ans de blocage de la publicité pour vos numéros de téléphone (des courriels ou des courriers d’information ont été envoyés aux utilisateurs de Bloctel dont les numéros arrivent à échéance).

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Une nouvelle étude confirme le potentiel cancérigène du chlordécone

Une publication de deux scientifiques français montre que ce pesticide qui contamine les Antilles augmente le risque de récidive de cancer de la prostate.

— Par Stéphane Mandard —

« Il ne faut pas dire que c’est cancérigène. Il est établi que ce produit n’est pas bon, il y a des prévalences qui ont été reconnues scientifiquement, mais il ne faut pas aller jusqu’à dire que c’est cancérigène parce qu’on dit quelque chose qui n’est pas vrai et qu’on alimente les peurs. » Cette intervention d’Emmanuel Macron à propos du chlordécone avait fait bondir des élus d’outre-mer réunis le 1er février à l’Élysée dans le cadre du grand débat national.
Lire aussi Chlordécone : l’Élysée plaide le « malentendu » après la déclaration polémique de Macron

Une nouvelle étude publiée jeudi 21 mars dans la revue médicale International Journal of cancer confirme pourtant bien le potentiel cancérogène du chlordécone. Son originalité réside dans le fait qu’elle démontre pour la première fois que l’exposition à l’insecticide augmente, de façon considérable (jusqu’à trois fois), le risque de récidive de cancer de la prostate.

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La domesticité à l’épreuve de nous-mêmes

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Les rapports sociaux développés dans les anciennes colonies françaises ont du mal à s’extirper de pratiques empruntées à une autre époque, entre maîtres et esclaves.
En 2000, Jean-Robert Cadet publiait un ouvrage autobiographique Restavec. Enfant esclave en Haïti. Ce professeur américain d’origine haïtienne révélait l’existence des enfants domestiques « placés » dans des familles bourgeoises d’Haïti. Peu après la parution de ce livre, André Schwartz-Bart me disait sa stupéfaction de n’avoir jamais entendu parler de cette affaire par ses amis écrivains haïtiens. Ce phénomène ne figure ni dans l’abondante littérature d’Haïti ni dans la musique ni dans la riche peinture de cette ancienne colonie française. Dès lors, il est difficile de ne pas conclure à la complicité, voire la participation de l’élite à ce travers sociétal. D’ailleurs, les révélations de Jean-Robert Cadet n’ont pas fait bondir les intellectuels haïtiens.

Photo : Les enfants de la Creuse
Originaire de La Réunion, Jacques Martial a publié lui aussi un ouvrage autobiographique. Il était l’un de ces enfants du département de l’Océan indien qui avaient été placés dans des familles d’accueil de la France hexagonale.

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Un conflit qui dure et perdure, est-ce an bon bagay ?

— Comuniqué de l’AUTM —-

Qui a  intérêt à  pourrir la situation et laisser une fois de plus les usagers sans transport. 

Un délégataire refusant la médiation 

Un responsable syndical  dans son rôle de défense  des salariés 

Des chauffeurs de bus faisant jouer leur droit de retrait 

Un gérant de société co traitante  refusant toute discussion et n’assurant pas le service public 

Des autorités qui semblent impuissantes.

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Le blablabla macronien n’apporte aucune réponse !

— Par Max Dorléans (GRS) —

Présenté comme une réponse aux exigences et revendications du mouvement de colère des Gilets jaunes, le « Grand débat » organisé par la Macronie montre en réalité ce qu’il est : une opération en trompe-l’œil, de diversion et de communication, où Macron se met en scène en ignorant les vraies questions posées, pour n’aborder et répondre qu’aux sujets qu’il entend faire valoir.

Il en va ainsi de son esquive relative aux questions concernant l’ISF (impôt sur la fortune), la fermeture des services publics (poste, disparition des hôpitaux de proximité, fermeture de maternités…), les petites retraites, les transports publics, les violences policières, etc., et sa focalisation sur les violences des gilets jaunes (et non d’une minorité de casseurs), sur la taxe carbone réintroduite dans le débat, sur les questions institutionnelles formulées à sa sauce, sur « l‘attribution des 10 milliards »,etc…

Néanmoins, à regarder de plus près, malgré le coup de main extraordinaire que lui donnent tous les medias et leurs invités sur les plateaux télé, Macron n’est pas au bout de sa peine. Malgré une mobilisation dans la rue en recul, attention à déduire trop rapidement que l’opinion a capitulé.

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Parutions : nouveautés du 18 mars 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

 

(Y)
L’humour vagabonde

Ange-Lô Réage

Il surfe sur les mots et glisse sur les maux.

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Les enseignant.e.s se mobilisent pour la planète

Nous, animateurs, éducateurs, enseignants et parents, disons aux jeunes : “Faites, car vous êtes ceux qui hériteront du monde de demain ! Mais sachez que vous n’êtes pas seuls !” Sur le chemin vers cette société désirable, nous vous ouvrirons la voie, comme le dit le poète, la lampe en main, parce que nous avons le devoir moral d’être à la hauteur des espoirs que vous portez en ce jour et d’engager tous nos efforts pour vous aider à édifier ce nouveau monde que vous appelez de vos vœux.

Dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités, les laboratoires de recherche, les associations, les mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, nous œuvrons depuis des décennies pour une éducation à visée émancipatrice. Ce travail alliant connaissances scientifiques, formation citoyenne et développement de l’esprit critique, nous le poursuivrons avec toujours plus d’implication et de conviction.

Nous nous engageons sans réserve pour la complémentarité des espaces d’éducation et en faveur de la protection des droits environnementaux de la génération anthropocène. Nous réaffirmons notre souci commun du vivant, faune et flore, avec lesquelles nous partageons un écosystème fragilisé et aux ressources limitées.

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La culture s’engage aux côtés du mouvement mondial de la jeunesse pour le climat

— Par Joris Mathieu, metteur en scène et directeur du Théâtre Nouvelle Génération, Centre dramatique national de Lyon. —

C’est avec des mots tranchants que Greta Thunberg, âgée alors de 15 ans, a interpellé les dirigeants du monde entier, en décembre dernier, lors de la COP 24. Et la parole qu’elle a portée ce jour-là, nous la partageons entièrement. De là où nous sommes au travail, de là où nous sommes en responsabilité, artistes ou à la direction d’institutions culturelles, nous faisons face aux paradoxes néfastes de la surproduction et de la surconsommation. Nous observons et vivons les effets de l’agression permanente que le système ultralibéral fait subir à la planète et à ces habitant.e.s.

Cette interpellation sur l’absence de maturité suffisante des adultes, nous la prenons aussi pour nous. Car, oui, nous savons en effet qu’il est aujourd’hui nécessaire de mettre la machine à l’arrêt. Nous le savons mais nous ne le faisons pas. Et le Burn Out global nous guette.

A bien des égards, le constat du président de la République, dans les vœux qu’il nous a adressés pour 2019, semble similaire à celui de la jeune suédoise.

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« Ouvrir la voix », de Amandine Gay

Samedi 16 mars à 17h 30 au T.O.M. à FdF

— Culture Égalité —

Le Collectif 8 mars Martinique, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, a le plaisir de vous inviter à une soirée spéciale pour libérer la parole des filles et des femmes de la Martinique. Nous organisons la projection du documentaire Ouvrir la Voix, samedi 16 mars au Théâtre Otonom Mawon à la Croix Mission à Fort de France de 17h30 à 20h30. La projection sera suivie de discussions pour raconter à notre tour nos vécus de femmes à la Martinique. Entrée libre, gratuite et sans inscription. Renseignements au 06 96 53 51 16.

Le documentaire filme, sans voix off, 24 femmes noires issues de l’histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Il traite de leur expérience de la différence en tant que femme noire et des clichés qui leur sont associés en tant que « femme » et « noire » dans une optique à l’intersection des différentes discriminations.

« Les intervenantes sont avant tout des personnes que je connaissais : des femmes issues du monde artistique, des femmes avec qui j’ai étudié, des amies d’amies.

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« Savoir Pour Agir », deuxième séminaire

le Samedi 16 Mars à Rivière Salée.

« Lutter pour qui ? Lutter pour quoi ? Lutter comment ? » : C’est le thème proposé par « Jik An Bout » pour la tenue du IIème séminaire « Savoir Pour AGIR ». Comme pour la première édition, qui s’est tenue les 24 et 25 août 2018 dans la commune des Trois-îlets*, l’objectif de ces rencontres est de permettre un débat libre et réellement participatif, autour de problématiques dont la compréhension est déterminante pour notre action dans la vie personnelle et collective.

Les travaux se dérouleront le Samedi 16 Mars à Rivière Salée.
Lotissement La Haut, Chez M. José MUCRET
Les objectifs visés sont de dégager une vision correspondant aux intérêts collectifs, de favoriser la synergie des luttes populaires et de conforter la construction de contre-pouvoirs dans les domaines politiques, économiques, éducatifs et culturels

Programme

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Semaines de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat au féminin

Des rôles modèles pour faire grandir l’ambition chez les jeunes filles

La 7ème édition des Semaines de sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin, créée à l’initiative de l’association 100 000 entrepreneurs en partenariat avec de nombreux réseaux professionnels, se tiendra du 4 au 22 mars 2019 dans toute la France métropolitaine et d’Outre-Mer. Elle a pour objectif de sensibiliser des jeunes de 13 à 25 ans à la réussite au féminin, grâce aux témoignages d’entrepreneures dans les établissements scolaires partout en France. L’événement mobilisera plus de 1000 femmes entrepreneures de différents secteurs, contre 735 en 2018. En Guadeloupe, 67 femmes vont sensibiliser 710 jeunes participants.

Des effets positifs sur les jeunes en agissant sur les mentalités et les représentations

« C’est un constat : aujourd’hui, les jeunes femmes font trop souvent des choix d’orientation puis de carrière en fonction de stéréotypes persistants », explique Béatrice Viannay-Galvani, entrepreneure sociale, avocate et Déléguée Générale de l’association 100 000 entrepreneurs. Il nous semble indispensable de montrer aux jeunes des exemples de réussites incarnés par des femmes entrepreneures et intrapreneures. L’évaluation de nos actions auprès des élèves a révélé les effets positifs des interventions d’un entrepreneur sur les jeunes : 54% des élèves interrogés ont plus confiance en leur capacités, et respectivement 72% et 76% s’interrogent sur leur orientation professionnelle, leurs goûts et leurs motivations », précise-t-elle.

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Parutions : nouveautés du 10 mars 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE : DES ARMES À LA NON-VIOLENCE

Nouvelle édition complétée et actualisée en février 2019

Dans sa lutte désormais centenaire, le mouvement national palestinien a cru un moment nécessaire et possible d’obtenir la libération par une lutte armée de longue durée soutenue en particulier par le monde arabe.

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L’histoire secrète des femmes de lettres

— Par Aurélien Soucheyre —

De tout temps, les femmes ont écrit. Formidablement. Les noms et les œuvres restent pourtant méconnus. Chercheurs et éditeurs tentent aujourd’hui d’y remédier.

Peut-on se contenter de l’histoire de la littérature telle que nous l’avons apprise ? Certainement pas, vu la très faible place attribuée aux femmes. Qui a pourtant écrit le premier texte littéraire connu ? Une femme : Enheduanna, princesse mésopotamienne, née il y a 4 300 ans ! Qui a signé le premier roman connu ? Une femme : Murasaki Shikibu, dignitaire à la cour impériale du Japon, avec le Dit du Genji vers l’an 1 000 ! Gageons que si ces pionnières étaient nées hommes, leurs noms seraient aujourd’hui bien plus connus du grand public. « Dans des sociétés patriarcales, où les hommes dominent les femmes et leur assignent une place définie, tout était organisé pour interdire, stigmatiser, discriminer, décourager, et au final se réserver l’exercice de la littérature. Les femmes ont malgré tout signé nombre de textes. Forcément, la qualité a été au rendez-vous. Les œuvres et les noms ne manquent pas.

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Laboratoire Départemental d’Analyses, symbole de l’incapacité de concevoir et d’agir de nos dirigeants.

— Par Pierre-Alex Marie-Anne —

Pendant que les responsables politiques amusent la galerie avec des histoires d’hymne et de drapeau, les travaux du nouveau laboratoire d’analyses ,outil majeur de la santé publique à la Martinique et seul laboratoire agréé par les ministères concernés pour les analyses d’eaux et d’environnement ,piétinent et s’éternisent.

Initié par l’ex Conseil Général ,dès avant 2010 ,cet outil incomparable à vocation à devenir – tout au moins si nous avions des élus à la hauteur des aspirations de notre petit pays – le fer de lance de toute les recherches nécessaires pour imaginer sur place , en partenariat avec l’Université des Antilles ,des solutions à la véritable catastrophe environnementale, sanitaire et économique que connait notre territoire du fait de la Chloredécone et des Sargasses.

C’est dans de tels champs, de portée internationale, que devraient s’investir prioritairement et démontrer leurs capacités, « les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises  » (sic) ; les Fonds Européens ne demandent en effet qu’à être mis au service de projets ambitieux ,utiles et réalistes, encore faut-il en avoir la ferme volonté .

De tels projets durables et ayant un fort impact économique et social sont susceptibles ,mieux que tous les dispositifs d’incitation financière ,forcément limités dans le temps et leur montant ,de convaincre notre jeunesse surdiplômée à rester au pays ou à y revenir pour bâtir son avenir.

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Pensions alimentaires impayées : l’Agence de recouvrement (Aripa) peut vous aider

Suite à une séparation ou à un divorce, vous bénéficiez peut-être d’une pension alimentaire mais vous rencontrez des difficultés pour qu’elle soit payée. Avez-vous pensé à l’Agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa) pour vous aider à récupérer jusqu’à deux ans d’impayés ?

L’Aripa peut vous simplifier en effet les démarches de recouvrement des impayés de pensions alimentaires fixées pour des enfants de moins de 20 ans du moment que cette pension est impayée depuis au moins un mois. Par ce biais, vous n’avez aucun recours préalable à effectuer auprès d’un huissier de justice.

Pour en savoir plus, retrouvez sur le site internet de l’Aripa  :

  • des informations pour engager des démarches de recouvrement, dès lors que vous êtes en possession par exemple d’un jugement ou d’un titre exécutoire de la caisse d’allocations familiales ou de la caisse de mutualité sociale agricole (demande d’allocation de soutien familial – ASF – si vous élevez seul(e) votre enfant ou demande d’aide au recouvrement des pensions alimentaires – Arpa – si vous revivez en couple) ;
  • un outil d’estimation du montant minimal de la pension alimentaire dans le cadre d’une séparation à l’amiable ;
  • des contenus détaillés sur vos droits et démarches en cas de séparation (premières démarches à effectuer, exercice de l’autorité parentale, impacts de la séparation sur les aides de la Caf et de la MSA, délivrance de titres exécutoires).

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Les hommes parlent deux fois plus que les femmes dans les médias

1/ Les femmes ne sont ni sportives ni intello

Dans les médias dédiés au sport comme L’Equipe TV et Eurosport, la parole féminine est réduite à la portion congrue. La testostéronée RMC qui consacre plusieurs émissions quotidiennes au sport affiche ainsi le pire taux (16,9 % !) des radios généralistes. Plus surprenante, Canal+ a le plus faible résultat des chaînes généralistes, à cause de son fort prisme footballistique.

Si les femmes n’ont pas de jambes, ce serait donc qu’elles ont une tête ? Eh bien, non ! « Le taux d’expression des femmes est plus faible pour les chaînes à programmation culturelle ou éducative (Histoire, Arte, France 5) que pour les chaînes à contenu généraliste »

2/ Vue des pays étrangers, la France est exemplaire

Tout juste si France 24 n’est pas accusée d’être trop exemplaire avec 44,8 % de taux de parole féminin.

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Funan : Cambodge, avril 1975

Carnet de route du Cambodge

Funan retrace le parcours de Chou, une jeune cambodgienne séparée de son fils Sovanh dès les premiers jours de la révolution khmère rouge de 1975.

Comme tant d’autres, Chou sera déportée, contrainte aux travaux forcés.
Un à un, les siens lui seront arrachés. Elle connaîtra l’injustice, le désarroi et l’impuissance. Elle devra affronter la faim, la peur… la mort. Femme, mère et épouse, Chou va devoir trouver la force d’exister, de décider et de survivre. Pour résister à l’atroce quotidien imposé par les Khmers rouges, elle devra se faire violence et apprendre à s’imposer.

Le couple qu’elle forme avec son époux Khuon prendra alors une toute autre dimension. Dans la souffrance et l’adversité, ils vont se déchirer, se redécouvrir, s’aimer et apprendre à lutter. Ensemble.
Pour retrouver ce fils que le régime lui a arraché, Chou va devenir une femme nouvelle. Forte et déterminée, elle va se révéler. Aux autres, mais aussi à elle-même. Malgré le manque, l’impuissance, elle n’abandonnera pas. Parce que là-bas, quelque part, Sovanh a besoin d’elle.

« Funan c’est l’histoire d’une famille.

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Pour un 8 mars féministe universaliste !

— Collectif —

Le 8 mars a lieu la Journée Internationale de lutte pour les Droits des Femmes, c’est un moment fort de l’action militante et institutionnelle.

Nous constatons avec satisfaction que nombre d’événements en lien avec cette journée sont organisés ; en revanche, la mobilisation est morcelée : le relativisme culturel est passé par là, nous divisant en autant de groupes antagonistes et fabriquant des clivages imaginaires.

C’est inacceptable. Pour résister à cette entreprise de division, nous, signataires de l’Appel « Pour un 8 mars féministe universaliste ! », souhaitons remettre en lumière les valeurs fondatrices du féminisme et son inscription dans l’universalité des droits.

Nous l’affirmons, seule la vision universelle du féminisme est à même de créer des solidarités entre les femmes qui partout dans le monde et à des degrés divers, subissent discriminations et violences patriarcales, et se battent pour leur libération. Les solidarités épaulent les résistantes partout dans le monde.

Nous sommes solidaires des femmes en lutte : pour le droit à la contraception et à l’IVG,  pour la liberté de sexualité et d’orientation sexuelle, contre la marchandisation du corps des femmes et les mutilations sexuelles partout dans le monde, contre les féminicides en Amérique latine et en Asie, contre le port du voile obligatoire en Iran et en Arabie Saoudite, etc.

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L’U.F.M. remet en avant le 8 mars comme journée de lutte !

Aujourd’hui encore, même si des progrès ont été faits, le 8 mars est souvent réduit à une journée où les femmes sont mises « à l’honneur ».
Il nous appartient à tous et à toutes d’en faire une vraie journée combative, avec des actions, des manifestations, des moments de sensibilisation et de mobilisation dans les écoles, lycées …et sur les lieux de travail.
 
Une mobilisation encore nécessaire ?
La loi a décrété l’égalité entre femmes et hommes ? La réalité nous montre une toute autre histoire :

Nous Femmes
– Travaillons généralement dans des secteurs les moins bien rémunérés,
– Obtenons moins souvent une promotion,
– Assurons courses, ménage,.. enfants, soins et de tâches ménagères non-rémunérées
– Interrompons nos carrières plus souvent, sans l’avoir vraiment choisi,
– Sommes largement majoritaires dans les emplois à temps partiel et précaires,

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Qu’est-ce qu’un drapeau nationaliste ?

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Ainsi donc, après la simagrée institutionnelle, voilà donc venue l’heure du drapeau. Un drapeau national, en attendant la nation. Un drapeau national et l’idéologie dont il est le porteur. Pourtant, le temps n’est plus où une idée minoritaire pouvait s’imposer, même si une pratique appliquée pendant un certain temps peut finir nolens volens par se faire adopter.

On a beau couper les cheveux en quatre, si le drapeau Rouge-Vert-Noir a peut-être vocation à devenir un jour drapeau national, il n’est autre pour l’instant que le blason d’un nationalisme décadent où l’un des représentants, non des moindres, peut déclarer tout de go : « je fus indépendantiste », ce qui voudrait dire en toute logique qu’il ne l’est plus.

Aussi, le drapeau paraît venir au secours du mouvement indépendantiste qui paraît avoir épuisé ses charmes. Après la démonstration de l’inanité idéologique de ceux qui le portent, le drapeau nationaliste est donc ce qui reste du nationalisme martiniquais. En termes de « confusionnisme », ces derniers sont les acteurs empressés de l’assimilation. Des acteurs qui, après 35 ans de présence aux commandes de cette assimilation, s’accrochent comme des kol roch à la métropole.

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La dépigmentation volontaire de la peau, une pratique taboue, répandue et dangereuse

— Par Faustine Vincent —
Le phénomène semble s’étendre malgré l’interdiction en France des produits éclaircissants, nocifs, mais vendus dans les boutiques « afros » et sur Internet.

Pendant vingt ans, elle a accompli le même rituel en cachette, dans sa salle de bain. Trente minutes le matin, une heure le soir à enduire son visage et son corps de crèmes et de lotions dépigmentantes, interdites en France, mais vendues sous le manteau dans les boutiques « afros », notamment à Paris, et sur Internet.

Aissata Ba, Sénégalo-Mauritanienne de 37 ans, ne voulait surtout pas que son entourage sache que sa couleur naturelle de peau était bien plus noire. Même son compagnon n’était pas au courant. Avec ces produits « décapants », cette maquilleuse et coiffeuse affichait un teint clair, à l’image de son modèle, Beyoncé, dont le portrait orne les murs de son coquet appartement, à Roubaix (Nord), où elle vit avec ses trois filles.

« J’ai mis tout ce qui était imaginable. Pour moi, la blancheur c’était la beauté, explique-t-elle. Le problème, c’est qu’une fois qu’on est là-dedans, c’est comme une drogue.

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Parutions : nouveautés du 3 mars 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

 

TRANSFERTS TECHNIQUES ET TRANSMISSION DE SAVOIR-FAIRE

Christine Lorre

Textes réunis et présentés par Christine Lorre

Les deux dernières décennies ont vu une remise en perspective de l’histoire des techniques et de leur transmission, selon des points de vue locaux autant qu’intercontinentaux.

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L’Eau à tout prix…

— Par Florent Grabin de l’Asso PUMA —

L’Eau, ce ‘’don du ciel’’, est un élément indispensable à la vie, bizarrement très méconnu par le grand public. Pour certains, elle doit être livrée gratuitement au consommateur, pour d’autres, cette livraison au robinet est trop chère. Ce qu’il faut retenir c’est que la production de l’Eau est un MÉTIER, et nécessite un service qui évidemment se paye.

En Martinique, la ressource en Eau provient principalement des rivières du Grand Nord, puis elle est captée pour être ‘’lavée’’ de tout ce qu’elle aura charrié sur son passage (alluvions, polluants de tous ordres, oligo-éléments, et bien d’autres composants…).

Ce qui est assez curieux, c’est que les périmètres de sécurité des captages ne sont pas, à ce jour, mis en place comme l’exige la loi sur l’eau.

Le prix de l’eau.

Dire que le prix de l’eau est plus élevé en Martinique qu’en France hexagonale, relève de la plus grande farce, d’autant plus que l’on fait comprendre à la population que c’est le Fermier (entreprise chargée de la production d’eau du robinet) qui fixe et module le tarif, ce qui est entièrement faux ; cependant il n’est pas tenu compte de la configuration topographique de notre territoire très vallonné qui impose un pompage électrique pour remplir les réservoirs avant la distribution, contrairement au niveau national qui fonctionne majoritairement par gravité.

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