Le 30 avril, l’opposant vénézuélien Juan Guaido appelait l’armée à se retourner contre Nicolas Maduro. Selon des proches du président, les militaires, qui s’apprêtaient à rejoindre l’autre camp, ont fait marche arrière au dernier moment.
Le 30 avril, quelques heures après l’appel de Juan Guaido à une insurrection militaire au Venezuela – surnommée Opération Liberté –, John Bolton, le secrétaire à la Sécurité nationale de Donald Trump, s’exprimait publiquement pour accuser des membres du cercle rapproché du président Nicolas Maduro d’avoir rompu leurs promesses. Lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, il confirmait ce que plusieurs médias avançaient déjà : « Des figures politiques clé du régime négociaient depuis ces trois derniers mois avec l’opposition » et s’étaient engagées à « œuvrer pour transférer le pouvoir vers le président par intérim Juan Guaido« . Si la rébellion du 30 avril a échoué, c’est à cause de leur rétropédalage, insistait Washington.