— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le coronavirus fait peser un risque important sur l’activité mondiale et donc, l’économie française. La Martinique et la Guadeloupe ne seront pas épargnées par la récession, mais elles devraient tenir le choc vu leur proximité institutionnelle avec le modèle social français. En Martinique comme en Guadeloupe , depuis plus de 50 ans de départementalisation , le développement économique s’est accompagné d’une augmentation de la population, de l’allongement de l’espérance de vie, d’une baisse de la fécondité et d’une concentration de la population dans les grandes villes. C’est en gros ce que l’on appelle la «transition de la départementalisation ».
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Aujourd’hui, la seconde transition en cours se caractérise tout à la fois par l’accentuation du vieillissement de la population et la multiplication des familles monoparentales et des personnes vivant seules. Elle prend place dans un contexte économique caractérisé par la stagnation du pouvoir d’achat de la majorité de la population et la persistance de la vie chère.
Dit trivialement, nous sommes en plein dedans!