« PRATIC » : une plateforme numérique pour l’enseignement à distance en Haïti ou un catalogue statique, fossile et non interactif des programmes du ministère de l’Éducation ?
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Prévue pour être accessible en ligne à l’échelle nationale dès la semaine du 13 au 17 avril 2020, PRATIC, la plateforme numérique officielle pour l’enseignement à distance en Haïti par temps de Covid 19, a été inaugurée le 24 avril 2020. Dans la réalité, PRATIC n’a été accessible que le 27 avril 2020 en fin de journée… Quelles sont les principales caractéristiques techniques et pédagogiques de ce dispositif au départ présenté comme une plateforme numérique gouvernementale pour l’enseignement à distance ? S’agit-il d’ailleurs d’une véritable plateforme numérique et interactive pour l’enseignement à distance ou d’un site/catalogue non interactif listant les programmes du ministère de l’Éducation ? PRATIC est-elle vraiment accessible aux centaines de milliers d’écoliers haïtiens sur toute l’étendue du territoire national et garantit-elle la poursuite de l’apprentissage au préscolaire, au fondamental, au secondaire et au professionnel ? Quelle est la place réservée au créole dans ce dispositif alors que le système éducatif national est composé d’élèves majoritairement unilingues créolophones ?

Une mère parle à sa fille entre les murs d’une clinique serbe. Eva vient juste d’avoir dix-huit ans et elle attend ce moment depuis qu’elle est née. Elle veut changer de sexe en se soumettant à l’intervention qui fera d’elle ce qu’elle s’est toujours sentie : un homme.
En février 2020,
Anlè an fil pozé
An konfinman, pa ni bwi élikòptè, avion ek bato ankò…
Rose-Marie TAUPIN PELICAN a toujours aimé l’écriture et les belles lettres. Ses poèmes étaient principalement lus dans le cercle familial et professionnel quand un terrible événement allait venir bouleverser sa vie et l’amener à publier.
Le 27 avril 2020 à Montréal, le 36e festival de cinéma « Vues d’Afrique » a dévoilé les lauréats des prix et des mentions de sa compétition, lors d’une cérémonie de clôture virtuelle accessible en direct, ce jour-là, sur sa page Facebook. Ce support a permis à tous les festivaliers et à un large public d’assister à cette cérémonie, et aux réactions des gagnants à travers le monde entier, sur sa plateforme. Animée par Eric M’Boua (animateur canadien d’origine ivoirienne) de Prodzitiv (organisateur d’événements), avec le concours de l’organisation du Festival, la soirée a été l’occasion de célébrer la vitalité et le dynamisme des cinématographies africaines et caribéennes, mises à l’honneur lors de cette 36e édition.
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Sizé anlè balkon an-mwen
France-Antilles : Notre rubrique du week-end, « Pawol anba fey » est aussi de retour depuis le 1er avril ! En ces temps de confinement, ne vous en privez pas, ça fait du bien au moral !
Avec Kazabul et Anolivres, une troisième librairie, Le Papillon Bleu, signale qu’elle assure désormais à Fort-de-France, un service de vente d’ouvrages « en drive ». De quoi satisfaire les nombreux amateurs, qui attendaient impatiemment de retrouver leur librairie familière et si chaleureuse, quand bien même ils devront se contenter désormais de réceptionner les ouvrages commandés devant l’enseigne, sans pouvoir pénétrer dans les lieux. Un quatrième établissement, la librairie « Présence Kreol », annonce qu’il est en train de faire ce qu’il faut pour donner lui aussi satisfaction à ses amateurs de bonnes lectures !
Ce jeudi 23 avril, lors d’une visioconférence organisée par le Premier Ministre sur « le fonds de solidarité et la préparation du déconfinement », Alfred Marie-Jeanne , président du conseil exécutif de Martinique, a fait part de ses inquiétudes et de l’impossibilité à rouvrir les établissements scolaires de l’île.
Selon un communiqué de la Préfecture, deux librairies ont pu depuis le 20 avril reprendre leurs activités à la Martinique, dans des conditions bien précises liées à la pandémie. L’une, « La Kazabul », est au centre-ville à Fort-de-France. L’autre se trouve à Ducos, c’est « Anolivres », une librairie-jeunesse.
Marie Rose Moro et Julia Kristeva proposent, en coécrivant ce livre, une réflexion sur un sujet encore peu pensé : le besoin de croire.
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« Son œuvre, fortement marquée par l’engagement politique et écologiste ainsi que par la répression des dictatures des années 1970, mêle le goût du voyage et son intérêt pour les peuples premiers » (Wikipédia)
— Par Sabine Gignoux —
D’une lettre à l’autre… Sur France Inter, le 13 avril 2020, par Augustin Trapenard, dans « Lettres d’Intérieur » : Wajdi Mouawad adresse à son fils une lettre à lire plus tard, « quand il sera grand ». Ne nous interrogeons-nous pas tous, en effet, sur ce que pourrait être notre monde, « après » ?
La parution en Haïti et en outre-mer,
M pe ke, di ou sa……
— Par Daniel M. Berté —
Un choix de société et un choix politique
Monsieur le Président,
19 jou