— Par Michèle Bigot —
Le point de départ, pour l’écriture de ce spectacle, c’est le Portugal, c’est le Fado et une tentative de traduire la « saudade » qu’il exprime en mariant chant, lumière, couleur et danse. Incarner la poésie du fado, la faire vivre sur scène en usant de tous les moyens de l’art dramatique. La tension entre le manque et l’espoir est matière dramaturgique.
Evitare l’amore, abbracciare l’amore
« éviter l’amour, embrasser l’amour »
clame le poète, après son homologue brésilien Carlos Drummond De Andrade. Amore fait ce voyage sentimental qui partant d’Italie, nous conduit vers le Portugal en passant par le Brésil, l’Angola et le Cap-vert. Les langues romanes se combinent dans cette ode à l’amour, psalmodiée au micro par Pippo Delbonno, qui fait répondre la musique de la langue italienne aux accents mélancoliques du fado. La poésie lyrique qu’il scande mêle poèmes brésiliens, portugais, allemands, français. Tous chantent cette aspiration désespérée à l’amour, qui nous fait le rechercher tout en le craignant et souvent en le fuyant.
Pour intense et vibrante qu’elle soit, portée comme une mélopée par la voix du dramaturge, la poésie ne suffirait pas à occuper l’espace, n’était la scénographie qui l’accompagne.

Dans l’événementiel, la culture, les loisirs, le spectacle, que de flux générés, que d’intervenants, que d’investissements, que d’initiatives activant un entrepreneuriat bien réel mais encore et toujours ni évalué, ni mesure et peu encadré.
Spectacle solo à l’attention des jeunes publics
La ville de Saint-Pierre accueille le festival Filao pour une semaine artistique avec des artistes de renoms sous la direction artistique de Fabrice di Falco.
Le film a remporté de nombreux prix, dont sept César en 2022 et, parmi ceux-ci, celui du meilleur film.
Jacques vient de mourir et Angie, sa petite fille, est désemparée. Elle imagine qu’il s’est réincarné. Garance, sa mère, s’inquiète pour elle et se réfugie sur Facebook. Si l’on pouvait enrayer la mort, quel soulagement ce serait…
Le Petit Fugitif (Little Fugitive) est un film américain réalisé par Raymond Abrashkin, Ruth Orkin et Morris Engel, sorti en 1953. Il raconte l’errance d’un enfant seul au milieu de la foule et des attractions de Coney Island. Il fut présenté à la Mostra de Venise en 1953.
Dans le monde vibrant de la musique haïtienne, une triste nouvelle a ébranlé les cœurs mélomanes : Jean-Michel Saint-Victor, connu sous le surnom affectueux de « Zouzoul », a tiré sa révérence. Cette icône du Compas direct, d’abord célèbre avec les Shleu-Shleu puis au sein du Skah-Shah d’Haïti, a fermé les yeux chez lui en Floride, aux États-Unis, le dimanche 10 décembre 2023.
Un film de Ruben Fleischer
/ Animation, Policier
Au cœur de la Martinique, le bèlè s’épanouit comme une fleur musicale dont les racines plongent profondément dans le sol fertile de l’histoire tourmentée de l’esclavage. Plus qu’une simple pratique musico-chorégraphique, le bèlè est un véritable récit vivant, tissé de chants, de musiques, de danses et de contes qui ont évolué au fil des siècles.
Michel Sardaby, figure emblématique du jazz, a clos le chapitre de sa vie le 6 décembre 2023 à Paris, laissant derrière lui un héritage musical d’une richesse exceptionnelle. Né le 4 septembre 1935 à Fort-de-France, en Martinique, il a débuté sa passion pour le piano à l’âge précoce de cinq ans, guidé par son père, Bernard Sardaby, lui-même pianiste de renom au sein de la bourgeoisie locale. Affectionné sous le surnom affectueux de « Bèbène », Michel s’est rapidement démarqué en tant que prodige musical, jouant avec une maîtrise impressionnante du boogie-woogie, imprégné d’un sens aigu du rythme.
Nom commun 2 – français
Le 6 décembre, lors de la prestigieuse cérémonie du Prix Louis-Delluc, le film « Le Règne Animal » réalisé par Thomas Caillet a été couronné de cette distinction tant convoitée. Cette récompense, considérée comme l’un des prix les plus prestigieux du cinéma français, souligne la brillante carrière du réalisateur et la qualité exceptionnelle de son dernier long métrage.
Le 5 décembre dernier, l’Assemblée Nationale a définitivement adopté une proposition de loi cruciale portée par la sénatrice de la Martinique, Catherine Conconne. Cette proposition vise à garantir la pérennité des établissements de spectacles cinématographiques dans les départements et régions d’Outre-mer, en particulier en plafonnant le taux de location des films à 35%.
Encantado, que créa la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues alors que dans son pays sévissaient au même temps le Covid-19 et un certain Jair Bolsonaro, je ne saurais le comparer à aucun des spectacles de danse qu’il m’a déjà été donné de voir. C’est par les yeux et le cœur qu’il faut d’abord recevoir Encantado, se laisser charmer, au sens premier du terme, avant d’essayer d’en percer le sens. Se laisser, avant que de penser, émerveiller par la beauté des corps, la puissance et la singularité des figures imaginées, l’énergie que déploient ces onze danseurs, garçons et filles comme soutenus d’une force vitale, animés d’une étonnante pulsion de vie.
Le documentaire captivant, intitulé « Mandela, un symbole contre l’apartheid, » plonge au cœur de l’itinéraire politique exceptionnel de Nelson Mandela, explorant les multiples facettes de cet homme qui a réussi à faire chuter le régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Avocat justicier, guérillero, libérateur, réconciliateur, ou même star « people, » Mandela a endossé une variété de rôles tout au long de sa carrière, le propulsant au rang d’icône internationale.
Par Romain Compingt, Regis Roinsard
Le 2 décembre 1923 naissait Maria Kalogeropoulos, dite la Callas, à New York. Elle est l’artiste lyrique la plus célèbre du XXe siècle. Dotée de moyens vocaux hors normes et d’un sens aigu du jeu tragique, elle demeure l’archétype de la cantatrice dont la renommée déborde encore le domaine de l’opéra.
1h 41min / Comédie dramatique, Romance, Drame, Comédie
Manou Gallo
Dans le sud de l’Italie, berceau ancestral des mafias, une ombre pesante plane depuis plus d’un siècle et demi. C’est une histoire où la foi catholique, profondément enracinée dans ces régions pieuses, s’est étrangement mêlée à la noirceur du crime organisé. Cette collusion entre le divin et le criminel a longtemps été tolérée, voire ignorée, par une Église qui, jusqu’à récemment, a maintenu un silence déconcertant.
Le 15 juin dernier, le Sénat a marqué un tournant décisif en adoptant à l’unanimité une proposition de loi défendue avec ferveur par la sénatrice de la Martinique, Catherine Conconne. Cette proposition vise à garantir la pérennité des établissements de spectacles cinématographiques et à assurer un accès équitable au cinéma dans les régions ultramarines. Au cœur de cette réforme se trouve la question cruciale des taux de location, élément déterminant dans la viabilité économique des salles de cinéma locales.
Une Odyssée Musicale aux Couleurs de la Caraïbe