« Los delincuentes », un film de Rodrigo Moreno

Séances à Madiana
• Mardi 16 avril à 19h
• Dimanche 21 avril à 19h
• Mercredi 24 avril à 19h
Par Rodrigo Moreno
Avec Daniel Elias, Esteban Bigliardi, Margarita Molfino | 27 mars 2024 en salle | 3h 10min | Drame, Thriller
Synopsis :
Tout public
Román et Morán, deux modestes employés de banque de Buenos Aires, sont piégés par la routine. Morán met en oeuvre un projet fou : voler au coffre une somme équivalente à leurs vies de salaires. Désormais délinquants, leurs destins sont liés. Au gré de leur cavale et des rencontres, chacun à sa manière emprunte une voie nouvelle vers la liberté.

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
Par les jeux d’échos et de circularité qu’il met en œuvre, Rodrigo Moreno exprime une difficulté collective à s’extraire d’un système économico-politique qui, non content de structurer tout ce qui nous entoure, façonne nos psychés, et nous pousse à refaire sans cesse les mêmes erreurs. Être fou ou idiot : l’alternative revient à plusieurs reprises dans le film, comme résumant les seules voies possibles.

Sud Ouest par Julien Rousset
Inventif, facétieux , libre. Rodrigo Moreno invente son espace-temps, et tricote une comédie qui a l’étoffe d’une fable philosophique, d’un conte de Borges.

Transfuge par Serge Kaganski
Démarrant comme du Lumet, poursuivant comme du Rozier, « Los delincuentes » est un formidable film policier et politique.

Télérama par Marie Sauvion
Au-delà de la critique tragi-comique d’un système aliénant, une invitation à la douceur de vivre.

Critikat.com par Marin Gérard
Un an après Trenque Lauquen, Los delincuentes démontre que le cinéma argentin n’a pas son pareil pour le romanesque bricolé.

Culturopoing.com par Emmanuel Le Gagne
Rejouant une forme d’utopie héritée des années 70, Rodrigo Moreno assume la naïveté de son propos ainsi qu’un émerveillement quasi enfantin devant le destin atypique de Moran et Ramon, deux inoubliables personnages de fiction, qui réinventent une idée d’un cinéma d’aventure, libre et solaire.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Ingrédients habilement répartis sur plusieurs temporalités, scénario gouleyant et rythmé, prodigue en coups de théâtre qui vous tiennent en haleine pendant plus de trois heures… Quant à la mise en scène de Rodrigo Moreno, c’est une merveille de mécanique disruptive.

La Croix par Céline Rouden
Un film qui puise aux sources du cinéma pour en renouveler la forme et offrir un récit riche en suspens et en surprises.

Le Figaro par Eric Neuhoff
Un film aux charmes puissants.

Le Monde par J. Ma.
Au programme : refus de la routine productiviste et de la rente existentielle, élan poétique vers des contrées édéniques, amour à vivre tout de suite ou jamais – dont la construction même du récit, aventureuse et désaffectée, adopte la belle utopie. Sans doute le projet ne se réalisera-t-il pas selon ces termes, mais le beau geste aura consisté à nous le rendre désirable.