« Le Mal n’existe pas », un film de Ryūsuke Hamaguchi

Lundi 22 avril – 19h
Jeudi 25 avril – 19h
Madiana
 ★  ★  ★  ★ 
| Par Ryūsuke Hamaguchi
Avec Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, Ryûji Kosaka
Titre original Aku wa sonzai shinai | 10 avril 2024 en salle | 1h 46min | Drame
Synopsis :
Tout public
Takumi et sa fille Hana vivent dans le village de Mizubiki, près de Tokyo. Comme leurs aînés avant eux, ils mènent une vie modeste en harmonie avec leur environnement. Le projet de construction d’un « camping glamour » dans le parc naturel voisin, offrant aux citadins une échappatoire tout confort vers la nature, va mettre en danger l’équilibre écologique du site et affecter profondément la vie de Takumi et des villageois…

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Avec cette fable réaliste, Ryūsuke Hamaguchi donne à sentir l’équilibre sans cesse menacé de nos écosystèmes et de nos existences, et signe un film sublime, récompensé du Lion d’argent à Venise.

Cahiers du Cinéma par Élie Raufaste
« Mon monde serait totalement bouleversé », soupire une jeune restauratrice, qui risque de voir l’eau qu’elle utilise pour ses udons salie par les rejets de la fosse septique du glamping. Un « monde », le mot est lâché et situe en même temps l’horizon de la fiction chez Hamaguchi : par-delà les individus, déplier des mondes, créer des vis-à-vis entre des blocs de subjectivité que rien ne rapprochait au premier coup d’œil.

Elle par Françoise Delbecq
Une pure merveille.

Franceinfo Culture par Laurence Houot
Fable écologique d’une beauté saisissante et thriller implacable, dont l’issue, sèche comme un coup de hache, est laissée à l’interprétation du spectateur, ce nouveau film de Ryūsuke Hamaguchi est une merveille, qui propose au spectateur une expérience cinématographique d’un nouveau genre.

L’Obs par Isabelle Danel
Beauté et douceur cohabitent avec l’imminence d’un danger dans des images splendides, composées comme des tableaux. Le ciel et la terre (à moins que ce ne soit l’enfer ?), parfois, se confondent. Il règne ici une simplicité renversante. Cela s’appelle la grâce.

La Croix par Céline Rouden
Après Drive My Car, le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi nous éblouit une nouvelle fois avec cette fable écologiste et métaphysique sur la fragilité des choses et des êtres.

Le Monde par Cl. F.
Hamaguchi sculpte le temps, coupe délibérément certaines scènes, lâche les dialogues pour le silence pur et nous met en lévitation.

Les Echos par Olivier De Bruyn
Un film hypnotique et captivant.

Libération par Olivier Lamm
Dans sa captivante fable écolo-musicale où des villageois voient leur quotidien ébranlé par un projet de «camping glamour», le Japonais Ryûsuke Hamaguchi, auteur de «Drive My Car», percute les genres avec une virtuosité étourdissante.

Marianne par Olivier De Bruyn
Le plus grand réalisateur japonais du moment – on lui doit notamment « Senses » et « Drive My Car » – signe son retour avec un nouveau film hypnotique. Un film où il célèbre la beauté parfois inquiétante de la nature et décrit avec une ironie acide la religion du profit.

Ouest France par Thierry Chèze
Une œuvre absolument inclassable.

Paris Match par Yannick Vely
Ruysuke Hamaguchi est bien un magicien du cinéma, un réalisateur qui transforme la moindre commande en grand film.

Positif par Alain Masson
La singularité de l’œuvre repose sur le respect de l’hétérogénéité de ces matières, suggérée par l’indépendance de la musique et par le contraste entre le conte et l’histoire réaliste.

Première par Thomas Baurez
Le voyage sera aussi sublime qu’intriguant de bout en bout.

Transfuge par Serge Kaganski
Un film de production et d’ambition romanesque modeste néanmoins étincelant de beauté, de délicatesse, de regard à la fois sensible et profond sur les êtres humains.

Critikat.com par Marin Gérard
En ouvrant les vannes pour faire jaillir la part refoulée du récit, la noirceur du faux dénouement achève de faire du film un nouveau sommet dans l’œuvre d’Hamaguchi.