« Mis Hermanos », un film de Claudia Huaiquimilla

Lundi 15 avril – 14h
Mardi 23 avril – 19h
Vendredi 19 avril – 14h
Madiana
| Par Pablo Greene, Claudia Huaiquimilla
Avec Iván Cáceres, Cesar Herrera, Paulina García
Titre original Mis hermanos sueñan despiertos | 13 mars 2024 en salle | 1h 25min | Drame
Synopsis :
Au Chili, une prison pour mineurs encerclée de montagnes. Angel et son jeune frère Franco purgent leur peine. Malgré cet environnement difficile, ils ont construit un groupe d’amis solide qui leur permet de rêver ensemble de liberté. Tout change avec l’arrivée de Jaim, un adolescent survolté qui va leur offrir la possibilité d’une réelle évasion, mais à quel prix ?
La presse en parle :
Culturopoing.com par Alexandre Lebrac
« Mis Hermanos » s’impose ainsi comme un drame social fort et brillamment exécuté. Viscéral et percutant.

Les Fiches du Cinéma par Simon Hoarau
Attentive à la vulnérabilité sociale et à la violence juvénile, Claudia Huaiquimilia signe une diatribe qui, sous ses dehors hostiles et désespérés, dénote une tendresse inattendue.

Cahiers du Cinéma par Hélène Boons
Il y a des défauts dans Mis hermanos, du lisse et quelques échappées oniriques en forêt qui contreviennent à la cohérence du postulat initial. Néanmoins, la mise en scène extrait les délinquants du régime d’exception carcéral pour maintenir leur droit à la jeunesse, c’est-à-dire à la dilatation de l’espace et du temps.

L’Obs par Sophie Grassin
Touchant, politique, jouant avec une certaine adresse entre l’intérieur et l’extérieur, « Mis hermanos » se démarque du film carcéral, un genre en soi, et de la veine documentaire par ses scènes oniriques – bourrés d’anxiolytiques, les gosses dérivent entre rêve et réalité.

Le Monde par Cl. F.
Il fallait cette mesure pour filmer l’irracontable : Mis Hermanos revient sur un épisode tragique, survenu en 2007 dans le centre de Puerto Montt, dans le sud du Chili : une dizaine d’adolescents avaient organisé une émeute, dans l’espoir de pouvoir s’échapper lors de l’arrivée des pompiers. Tous moururent étouffés. Avant ce sinistre final, la réalisatrice prend le temps de filmer les visages, pour qu’on ne les oublie jamais.

Libération par La rédaction
[…] le deuxième film de la Chilienne Claudia Huaiquimilla peine à faire varier sa mise en scène pour ne pas se cantonner au seul accompagnement bienveillante d’une histoire édifiante.

Première par Thomas Baurez
Si le scénario s’enfonce peu à peu dans ce que l’on attend de lui (figures imposées du film de prison), Claudia Huaiquimilla s’en sort en restant au plus près de ses personnages comme pour les protéger d’un hors-champ réducteur. Il se dégage une sensualité et une douceur qui n’empêchent bien sûr pas la violence. Fort.