« The Sweet East », un film de Sean Price Williams

Lundi 15 avril – 19h
Lundi 22 avril – 14h
Madiana

| Par Nick Pinkerton
Avec Talia Ryder, Simon Rex, Earl Cave
13 mars 2024 en salle | 1h 44min | Comédie, Drame
Synopsis :
Tout public
Lillian, jeune lycéenne, fugue durant un voyage sco­laire. Au fil de ses ren­contres, elle découvre un monde insoup­çon­né. Les frac­tures men­tales, sociales et poli­tiques des États-Unis, fil­mées comme un conte de fée ou une varia­tion d’Alice au pays des merveilles.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
Dénonçant de-ci de-là la condescendance des Européens à leur égard, le film révèle une affection pour ce pays, ses habitants et ses territoires, malgré une Histoire qui peut s’apparenter à un naufrage permanent. S’il est émaillé d’une violence qui renvoie aux tueries, guerres et massacres qui y ont fleuri, celle-ci est traitée sur le mode d’un grand-guignol cathartique, plutôt que de la pénitence.

Culturopoing.com par Eleonore Vigier
Avec son côté absurde et empli d’humour noir, « The Sweet East » compose en filigrane du voyage une symphonie de l’adolescence, entre quête identitaire, désir de provocation et d’émancipation, et jeux de rôles.

Les Inrockuptibles par Arnaud Hallet
Le film est une variation autour du road movie, conte à tiroirs où chaque fantaisie s’évanouit dans la suivante sans crier gare, soumis à la seule volonté d’une innocence farouche.

Ecran Large par Antoine Desrues
Aussi irrésistible que son actrice Talia Ryder, « The Sweet East » fascine à chacun des virages narratifs de son escapade américaine. Une comédie rafraîchissante au cœur d’un conte de fées désenchanté.

GQ par Clément Deleschaud
Une comédie agressive, vivifiante et sans compromis.

La Septième Obsession par La rédaction
Un premier long-métrage à ne pas rater.

Le Monde par M. Jo.
En creux, le voyage de Lillian dessine le portrait d’un pays complètement paumé, traversé de mouvements aberrants et de communautés auxquelles il ne reste qu’une toute dernière expérience à vivre : celle de la radicalité politique qui tourne à vide et n’a plus prise sur le monde.

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Un film drôle et terrible, qui flirte avec le conte.

Libération par Sandra Onana
Sacrée promenade, euphorisante dès les premiers instants alors même que la violence s’invite en fanfare, comme un méchant délire de plus. Les péripéties s’étirent ou s’accélèrent dans une bulle de fureur flottante, chargée d’étrangeté, le film tenant sa note ésotérique jusqu’au bout. Toutes les radicalités se sont données rendez-vous dans une seule virée.

Mad Movies par Gilles Esposito
« The Sweet East » glisse au travers d’univers très disparates qui sont autant de facettes d’une Amérique éclatée, mais il glisse aussi à l’intérieur de chaque épisode, où les clichés sont jetés aux orties.

Ouest France par Thierry Cheze
Si le film part un peu dans tous les sens, il raconte le chaos post-Trump avec une acuité saisissante.

Télérama par Louis Guichard
Or le cinéaste, Sean Price Williams, qui fut le brillant chef opérateur des frères Safdie (notamment pour Good Time, avec Robert Pattinson), filme ces ermites et ces excentriques — ou pire — sans condescendance ni effroi, en débusquant aussi leur fragilités, en révélant la drôlerie involontaire de leurs univers