— Par Selim Lander —
Assistant, à Aix-en-Provence, à la représentation des deux superbes pièces de Preljocaj créées pour le New York City Ballet, Spectral Evidence, en 2013, sur une musique de John Cage et La Stravaganza, en 1993, sur des airs religieux de Vivaldi (plus quelques morceaux contemporains), on réfléchissait au contraste surprenant entre le spectacle donné sur la scène, empreint de la gracieuse élégance des danseurs, et celui qu’offrait la salle remplie de spectateurs ordinaires, lesquels, pour n’être pas vraiment des « gens ordinaires », se présentaient dans des atours dépourvus pour le moins d’élégance (à de rares exceptions près). Ce laisser-aller qu’on remarque désormais presque partout en France – y compris, dans les prétoires, à l’accoutrement des juges et des avocats – est-il le signe d’un égalitarisme démocratique de bon aloi ou, à l’inverse, celui d’une décadence profonde ? La question reste ouverte. Il n’en demeure pas moins que le contraste entre la salle et la scène apparaît aujourd’hui bien plus marqué qu’aux temps où l’on « s’habillait pour sortir », tout au moins les membres de la classe supérieure qui occupaient les loges, le parterre et le premier balcon.

Je m’appelle Mohammed Amr et je viens de Ramallah en Palestine. Actuellement je fait un Master de pédagogie musicale, mon instrument est le violon Alto, pour pouvoir payer mes études et promouvoir la culture Palestinienne, j’organise des concerts en Solo où je propose un programme varié, allant du répertoire Baroque avec les Suites de j.S Bach, en passant par la musique romantique et la musique moderne, sans oublier la musique orientale.
Le jazzman s’apprête à publier un CD en duo avec le pianiste Yvan Robilliard et joue en clôture du Festival Jazz Métis.

Le chanteur britannique sort un bel album de reprises jazz, en hommage à Nat King Cole.
Dans son excellent album NGRTD, le rappeur français pose la question de la négritude et interroge le système dominant.
Sans compromis, mais avec tendresse pour l’humanité.
La programmation du Théâtre de l’Odéon pour la saison 2015-2016 fait la part belle aux « poids lourds » de la scène européenne.
L’Université d’été fondée par Michel Didym est un dispositif pédagogique spécifiquement greffé sur La mousson d’été qui est animée par cinq artistes. Sous forme d’ateliers matinaux, cette formation/partage offre à 70 personnes, venues de toute l’Europe, la possibilité d’une formation in situ, de se trouver dans ce carrefour de l’écriture théâtrale et d’en devenir acteur. Dans un espace convivial, elle favorise les échanges, les rencontres, les découvertes. Elle donne l’occasion à des étudiants, des enseignants, des artistes et des professionnels du secteur culturel français et européen de se former aux spécificités de l’écriture théâtrale. Elle permet de rencontrer les artistes qui font la création d’aujourd’hui.
Le Sénégal a perdu mercredi 20 août un de ses plus grands ambassadeurs culturels à travers le monde, son maître-tambour Doudou Ndiaye Rose, décédé à 85 ans et qui était classé par l’Unesco « trésor humain vivant ».
L’universitaire et essayiste, spécialiste du théâtre du XXe siècle, est décédé le 20 août à 85 ans.
Le Théâtre du Peuple de Bussang est né en 1895 d’une utopie humaniste et artistique : créer dans les montagnes vosgiennes une fête dramatique destinée à l’ensemble du peuple, en régénérant l’art de son temps. Depuis cent vingt ans, ce théâtre atypique dans le paysage culturel français maintient vivant l’idéal de son fondateur, Maurice Pottecher, résumé par la devise “Par l’art, pour l’humanité” inscrite au fronton de la scène. Dans cette bâtisse de bois classée Monument historique et dont le fond de scène s’ouvre sur la nature, est proposée chaque été, à l’occasion d’un rituel festif, populaire et familial, une programmation dramatique croisant créations et oeuvres de répertoire et mêlant professionnels et amateurs. Malgré les guerres, les évolutions sociétales, les changements dans le fonctionnement, l’organisation et la direction du lieu, ce projet a résisté au passage du temps, en se réinventant sans cesse, mais sans perdre son “esprit” originel. Dans l’Humanité => En s’appuyant sur des centaines d’entretiens, les deux auteurs, spécialistes en études théâtrales racontent l’aventure
de Bussang depuis sa fondation en 1895. Le Théâtre du Peuple
de Bussang.
Cent vingt ans d’histoire, de Bénédicte Boisson
et Marion Denizot.
INTERVIEW – Le « parlement éphémère » sera l’une des attractions du festival de théâtre de rues qui s’ouvre mercredi à Aurillac (Cantal). Mêlant discours, chants, poésie et politique, l’objectif de la troupe du Théâtre de l’Unité est de rédiger plusieurs lois qu’ils soumettront ensuite aux politiques en vue de 2017. Hervée de Lafond, cofondatrice de la troupe, explique au JDD.fr les ambitions de son spectacle.
Théâtre
De retour de Jazz in Marciac où chacun a marqué les esprits, les deux musiciens se rejoignent à Uzeste musical.
Ils y poursuivront leur mission d’artistes : s’interroger, changer la société.
— Par Maurice Ulrich —
— Par Éric Mandel —
Robert Régina présente la deuxième semaine du « Stage intensif de DanseS et d’atelier Bèlè 3ème édition » qui se déroulera du 10 au 15 août 2015 inclus avec des cours à des prix toujours aussi imbattables !!!!!!
Cette cuvée 2015 du festival d’Avignon paraît décevante dans son ensemble. Beaucoup de témoignages (immigration et sans papiers, racisme, chômage, guerres et violences policières) qui ne passent pas la barre du théâtre et restent dans une dimension « reportage » ou « jeu au public » abordant la fable brechtienne dans son aspect le plus élémentaire sans apport spécifique de mise en scène et de dramaturgie. Enfin, l’altérité édictée en credo n’atteint pas toujours son but dans des spectacles redondants (Retour à Berratham), hétéroclites (Cuando vuelva a casa), brouillons(le bal du cercle).
Le cinéma roumain reconnu internationalement n’est pas encore venu en Martinique. Cristian Mungiu et sa Palme d’Or 2007(4 mois, 3 semaines, 2 jours.), Cristi Puiu (la Mort de Dante Lazarescu), Corneliu Porumboiu (Policier adjectif et Match retour) Radu Jude et ses deux précédents longs métrages (La Fille la plus heureuse du monde et Papa vient dimanche) sont restés à l’écart du circuit de distribution antillais. Il y a fort à parier que le terrible, le formidable « Aferim » connaisse un sort identique. Et pourtant !
Il y a des films comiques dont les causes de notre rire s’évanouissent dès que l’on a quitté la salle de projection. Des films grandiloquents ou grandioses dont très vite on ne sait plus quel était le message. Des films aussi spectaculaires qu’éphémères…