— Par Michèle Bigot —
Festival d’Avignon off 2017, Présence Pasteur, 7 =>28 juillet
En 2012, Laurent Crovella avait déjà mis en scène la trilogie de D. Keene : « Entre aujourd’hui et demain », « Avis aux intéressés », et « La Visite », abordant la question de la filiation.La rencontre de sa troupe avec ce nouveau texte, « L’Apprenti » fut immédiate et décisive. La mise en scène fut précédée par des lectures publiques. Elle conservera quelque chose de ce moment de partage avec le public dans sa scénographie. En effet, les spectateurs sont distribués en cercle sur des rangs de chaises blanches qui dessinent un espace circulaire. L’image du cercle symbolise le partage de l’expérience avec le public mais aussi la révolution de la terre pendant une année et la clôture de l’histoire. Les acteurs joueront au centre du dispositif et quelquefois parmi les spectateurs (des chaises noires leur ont été réservées).
L’action se déroule, la majeure partie du temps, dans l’espace public, un café, un parc, au cinéma, dans une église. Le public est donc témoin potentiel des conversations entre acteurs. Il peut être client dans un bar, spectateur au cinéma, promeneur dans un parc.

Festival d’Avignon off 2017, La Manufacture, 6 =>26 juillet
Dans un très beau décor de Pierre-André Wetz, Olivier Py a adapté son roman Les Parisiens (2016), fresque foisonnante dont les multiples personnages font partie à un titre ou à un autre au groupe des « importants » dans la capitale de la France, ceux qui comptent, ceux que, en d’autres temps, on aurait appelé des « notables » mais le terme est trop restrictif car il y a des prostitué(e)s et autres gigolos dans le monde décrit par Py. Cette satire des gens de pouvoirs et de leurs favoris ne manque pas d’intérêt ; on sent que l’auteur sait de quoi il parle même s’il grossit évidemment les choses. Py a retenu pour son adaptation vingt-trois personnages sur les quatre-vingt de son roman et un fil conducteur, la nomination d’un nouveau directeur à l’Opéra de Paris.
avec Filip Calodat, Didier Andenas, Nicolas Mouen, Tania Jovial
de et avec Jacques Kraemer
Table 30€, Gradins et Pelouse 25€

Deux couples, deux maisons, deux modes de vie, des anciens et des jeunes, des gens du cru et des acculturés. Entre les deux dans une grotte, un ababa qui la nuit venue, fait perdre la tête aux dames du coin, un dorlis en un mot comme en cent. Personnage typiquement martiniquais, il n’existe pas en dehors de l’île aux fleurs, il se glisse la nuit dans le lit des femmes et leur impose des rapports sexuels à faire pâlir d’envie tous les DSK, Rocco Siffredi, et autres queutards de grands chemins. Il fait jouir les femmes et à l’occasion s’autorise quelques extras avec leurs maris. Rêve ou fantasme il a la réalité d’un désir, né sous l’esclavage quand le corps des femmes était nié, ravalé au statut d’objet.
— Association Culture et Egalité —
Festival d’Avignon 2017, 8 => 14/07
Festival d’Avignon 2017, cour d’honneur du palais des Papes
— Par Selim Lander —
Dans cette adaptation du texte de Shakespeare, l’amour se joue sur un fond socio-historique complexe, dans un monde en passe de renouveau. 1848, la France abolit l’esclavage des nègres dans les colonies.
Lieu: Marché couvert
Tiago Rodrigues
de Philippe Dorin,




Samuel Beckett, M.E.S. Jacques Osinski