— Entretien réalisé par Elsa Sabado —

La France n’en a pas fini avec son passé colonial. Il a imprégné les imaginaires et a constitué un socle idéologique sur lequel le Front national s’est construit. C’est ce Transfert d’une mémoire, de l’Algérie coloniale vers la métropole, qu’avait décrit Benjamin Stora en 1999. Cet ouvrage analysait déjà les raisons historiques pour lesquelles les questions difficiles de l’immigration ou de l’Islam en France seraient au cœur du débat public.
C’était également le sujet du roman d’Alexis Jenni, L’Art français de la guerre. Un dialogue inédit entre l’historien et l’écrivain permet ici d’éclairer la nature de cet imaginaire colonial et son actualité, dans une France secouée par les grands défis qui surgissent après le « Choc de janvier 2015 ».
Face aux crispations identitaires, cet échange passionnant invite à mener une bataille culturelle décisive pour sortir de la violence des mémoires et à affronter enfin, par une prise en compte sereine de l’Histoire, les enjeux du présent.
*****
Pour l’historien Benjamin stora, si la parole s’est libérée en France sur la guerre d’algérie, cela s’est fait en ordre dispersé, faisant craindre une guerre de « mémoires ».

Chaque année les enseignants de tous niveaux et de toutes disciplines sont invités à participer à la Semaine de la presse et des médias dans l’école®. Activité d’éducation civique, elle a pour but d’aider les élèves, de la maternelle aux classes préparatoires, à comprendre le système des médias, à former leur jugement critique, à développer leur goût pour l’actualité et à forger leur identité de citoyen.
Le choix de la date du 19 mars 1962 c’est le choix du cessez-le-feu censé mettre à huit ans de conflit en Algérie. La veille, le gouvernement français avait signé les accords d’Evian pour céder au gouvernement provisoire algérien ses pouvoirs. Un double référendum allait bientôt confirmer cette décision. Le 8 avril, les Français de métropole approuvent le choix du général de Gaulle. Le 1er juillet, les Algériens se prononcent eux aussi pour l’indépendance. Le 5 juillet, l’indépendance est officiellement proclamée en Algérie. Le problème est que le 19 mars à midi le cessez a été tout relatif.
— Par Christian Antourel —
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret. —
Tribune —De ce qui suit, il n’existe aucune statistique fiable, et on ne peut le comprendre que par ce qu’on entend, partout, où qu’on soit et à qui qu’on parle.
Un film très vivant avec l’énergie débordante du théâtre itinérant et de la famille Fehner.
1 000 nouvelles questions pour l’épreuve théorique générale (ETG) du permis de conduire, plus couramment appelé le « code », seront proposées dans les centres d’examen à partir du lundi 2 mai 2016.
Philippe Claudel, Éric Emmanuel Schmitt, Emmanuel Carrère, Carole Martinez, Alain Mabanckou seront présents au Salon du livre et interviendront au cours de débats. Sélection.
Rencontres pour le lendemain, Carte blanche à Jocelyne Béroard
L’ancien champion du monde WBA-WBC des lourds-légers a été nommé délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’Outre-mer.
Texte de Rémi de Vos,
Selon une enquête, près de quatre Français sur dix utilisent ordinateur, tablette ou smartphone le soir dans leur lit. Un excès qui inquiète.
Les évêques se réunissent à Lourdes alors qu’une affaire mettant en cause un prêtre secoue le diocèse de Lyon.
Deux pièces de théâtres qui s’inscrivent dans la logique du théâtre martiniquais et qui en démontrent, chacune à leur façon les limites.
Pour la semaine du 29 février au 06 mars 2016, le Zika poursuit sa progression avec une répartition globale sur le territoire.
L’ancien rappeur de NTM sort d’un long silence discographique, avec le convaincant Sur le fil du rasoir. Son verbe, éminemment politique, cultive aussi la tendresse et la mélancolie.
La galerie Tout’ Koulè présente l’exposition « Unique » qui aura lieu du 3 mars au 16 avril 2016 au village de la poterie aux Trois Ilets.
La Galerie Colette Nimar aura le plaisir de vous présenter les créations du plasticien guadeloupéen Jocelyn Akwaba-Matignon . Quatre jours pour rencontrer un artiste talentueux empreint d’une profonde humanité, pour échanger en toute convivialité avec lui autour de sa démarche de création, découvrir ses oeuvres et vous laisser séduire !
Il était une fois…
Janvier 2016. A Los Angeles, assis sous un tableau du grand artiste congolais Marcel Gotène, l’énergique romancier de «Black Bazar» manipule un bouquin austère: «le Collège de France. Cinq siècles de recherche libre». C’est pour préparer sa propre entrée au Collège. Alain Mabanckou vient d’y être élu à la chaire annuelle de création artistique, qui avait jusqu’ici accueilli des gens comme les compositeurs Pascal Dusapin et Karol Beffa, le paysagiste Gilles Clément, ou encore l’artiste Anselm Kiefer. Lui sera le premier écrivain. Il prononcera sa leçon inaugurale le 17 mars.