787 search results for "art et hasard"

Les formes du désir. Amours fous… Passions fatales.

Jusqu’au 12 mars au Centre d’Activités de Bellevue

Les Formes du désir est une exposition collective regroupant le travail de neuf artistes sur un savoir intime qui prend le visage de la passion.

La vie l’amour, l’érotisme, la sexualité, la perspective, la couleur, le noir le blanc, la forme, la matière, tels sont les mots de la subtile équation que ces artistes ont tenté de résoudre. Ils ont ainsi été les vigiles frénétiques du temps qui passe et aussi les gardiens de la vie livrant sur chaque tableau choisi un véritable exploit du désir sous toutes ses formes.

Lorsqu’.ils tissent cette histoire, cette légende singulière, d’une certaine manière l’amour passion, l’éphémère, le désir le baiser, l’érotisme sont attirés dans des guets-apens qu’ils ont savamment mis en scène, conçus, préparés puis improvisés. Coup de foudre fatal entre œuvres et artistes qui les engagent aussitôt dans une relation d’outils de passage, relevant sans doute d’un hasard arrangé par des évidences cosmiques. Et jusqu’au fantasme des voies de traverse « jouant avec l’allusion et les sous-entendus des jeux amoureux.» Dire cette passion relève tout autant de la fable que de l’ineffable, pour atteindre au plus secret de soi et éclairer au plus près l’essence même de la création.

→   Lire Plus

Les formes du désir. Amour fous … passions fatales.

Jusqu’au 12 mars 2022 au Centre d’activité de Bellevue à FdF

— Par Christian Antourel —

Les Formes du désir est une exposition collective regroupant le travail de neuf artistes sur un savoir intime qui prend le visage de la passion.

La vie l’amour, l’érotisme, la sexualité, la perspective, la couleur, le noir le blanc, la forme, la matière, tels sont les mots de la subtile équation que ces artistes ont tenté de résoudre. Ils ont ainsi été les vigiles frénétiques du temps qui passe et aussi les gardiens de la vie livrant sur chaque tableau choisi un véritable exploit du désir sous toutes ses formes.

Lorsqu’.ils tissent cette histoire, cette légende singulière, d’une certaine manière l’amour passion, l’éphémère, le désir le baiser, l’érotisme sont attirés dans des guets-apens qu’ils ont savamment mis en scène, conçus, préparés puis improvisés. Coup de foudre fatal entre œuvres et artistes qui les engagent aussitôt dans une relation d’outils de passage, relevant sans doute d’un hasard arrangé par des évidences cosmiques. Et jusqu’au fantasme des voies de traverse « jouant avec l’allusion et les sous-entendus des jeux amoureux.»

→   Lire Plus

Le naufrage de la lexicographie créole au MIT Haiti Initiative

À la mémoire de Pradel Pompilus, pionnier émérite de la lexicographie haïtienne.

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

FRAUDE, subst. fém. − Action de tromper, d’abuser autrui

en contrevenant aux règlements, d’employer la ruse pour le mystifier. 

/ Synonymes : tromperie, escroquerie, truquage, tripotage, falsification, maquignognnage, artifice. (Dictionnaire vivant de la langue française, n.d.)

« (…) il n’est pas de production de connaissance robuste et fiable hors du collectif de scientifiques qui s’intéressent aux mêmes objets, faits et questions. La connaissance scientifique doit être mise à l’épreuve et vérifiée par des collègues ou pairs compétents, à savoir ceux qui sont préoccupés par les mêmes questions ou sont pour le moins familiers de la démarche scientifique concernant la matière spécifique (…). » (« Les sciences et leurs problèmes : la fraude scientifique, un moyen de diversion ? », par Serge Gutwirth et Jenneke Christiaens, Revue interdisciplinaire d’études juridiques 2015/1 (Volume 74).

Le sens et la pertinence des termes « fraude » et « frauder » sont apparus au périmètre de ma « mémoire sémantique » (Balota et Coan 2008 ; Laisney, Eustache et Desgranges 2009) lorsque j’ai lu attentivement l’article du linguiste Michel Degraff publié en Haïti dans Le National du 10 février 2022, « Verite se tankou lwil nan dlo ».

→   Lire Plus

« L’incertitude de la création. Intention, réalisation, réception », de Dominique Berthet

— Par Martine Potoczny —

Dans ce nouvel ouvrage, Dominique Berthet questionne la dimension énigmatique et incertaine de la création. Le titre laisse entrevoir un vaste projet : mettre en lumière l’aventure passionnante de la création artistique dans tout ce qu’elle comporte d’imprévisible, d’inconnu et de complexité. Pour l’auteur, « la création est avant tout un phénomène mystérieux et fascinant » car « l’œuvre ne se construit pas tranquillement, dans l’évidence et la simplicité » (p. 146). Elle est à l’inverse une prise de risque, un engagement, un parcours chaotique car « créer, c’est fréquenter intimement les affres de l’inquiétude et les joies de l’action » (p. 169).

La création artistique avec tout ce qu’elle engage de réflexions et d’actions est depuis longtemps au centre des préoccupations de Dominique Berthet. Ses nombreuses publications sur le sujet en témoignent. Un des intérêts notables de ce nouveau volume est celui d’être construit à partir de la réécriture d’articles et d’extraits de textes déjà parus ou non encore publiés, entretissés avec des passages inédits qui les complètent.

→   Lire Plus

« Pour promouvoir une lexicographie créole de haute qualité scientifique »

Lettre ouverte au MIT Department of linguitics 

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Chers collègues,

La présente lettre ouverte, adressée(*) en anglais et en français au Département de linguistique de l’une des plus prestigieuses institutions scientifiques américaines, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), a pour but d’interpeller cette institution au vu et au su de tous, au grand jour, tout en soumettant au débat public une réflexion citoyenne sur le rôle de cette université dans la production/diffusion, à travers le système éducatif haïtien, d’un lexique anglais-créole pré-scientifique et pré-lexicographique de 848 équivalents « créoles » fantaisistes, erratiques et non conformes au système de la langue créole. Intitulé « Glossary of STEM terms from the MIT – Haiti Initiative », ce lexique a été manifestement conçu par des anglophones peu familiers de la langue créole et de la culture haïtienne, dépourvus de compétence avérée en lexicographie professionnelle et il constitue l’unique outil lexicographique utilisé par le MIT – Haiti Initiative Project à l’école Matènwa (Île de La Gonâve). Il est également en usage dans des séminaires de formation d’enseignants en dehors de toute évaluation scientifique connue du ministère de l’Éducation d’Haïti.

→   Lire Plus

La garantie légale de conformité étendue aux contenus et services numériques

Vous êtes friand de jeux vidéo en ligne ? Vous êtes abonné à une plateforme de vidéos à la demande (VOD) ? L’ordonnance relative à la garantie légale de conformité pour les biens, les contenus numériques et les services numériques publiée au Journal officiel du 30 septembre 2021 renforce la protection des consommateurs de produits numériques.

L’ordonnance modifie des dispositions du code de la consommation afin de transposer deux directives européennes du 20 mai 2019. Elle renforce la protection des consommateurs en étendant, à partir du 1er janvier 2022, la garantie légale de conformité aux produits numériques (abonnement à une chaîne numérique, achat d’un jeu vidéo en ligne, location d’un film en ligne…). Elle s’applique également aux relations contractuelles des consommateurs avec les opérateurs de réseaux sociaux.

La garantie légale de conformité, mesure de protection obligatoire et gratuite, prévoit qu’un produit ou un service acheté doit être conforme à l’usage attendu et à la description du vendeur.

Quels produits numériques seront garantis ?

Actuellement, la garantie légale de conformité s’applique aux biens physiques (neufs ou d’occasion) et aux contrats de vente.

→   Lire Plus

Littératures : nouveautés du 23 janvier 2022

Littératures

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

→   Lire Plus

« Tabataba » : de Bernard-Marie Koltès, m.e.s. de Stanislas Nordey

— Par Michèle Bigot —

Dans ce court texte datant des années 80, Bernard-Marie Koltès aborde une matière délicate, celle de la relation incestueuse qui peut unir (et opposer) une sœur aînée et son jeune frère. En l’absence de parents, la sœur aînée est investie du rôle maternel, mais elle est aussi une sorte d’initiatrice à la vie affective et sexuelle de son fère. C’est en tout cas la situation de Petit Abou (joué par Emile-Samory Fofana) et Maïmouna (jouée par Jisca Kalvanda). La scène se passe à Tabataba, quelque part en Afrique de l’Ouest, mais ce pourrait aussi bien être dans n’importe quel village. C’est un soir de fête, tous les jeunes se sont fait beaux et s’apprêtent à sortir, boire, danser, flirter, mais pas Petit Abou qui préfère rester dans la cour de la maison à réparer sa mobylette. Maïmouna l’exhorte à sortir, puis elle le supplie, il y va de son honneur de grande sœur. Que vont penser les autres si Petit Abou ne sort pas et refuse de draguer les filles du village? c’est l’occasion d’un échange musclé entre frère et sœur, qui se termine sur une gifle magistrale.

→   Lire Plus

Littératures : nouveautés du 12 janvier 2022

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

→   Lire Plus

Au Kenya, le vaccin contre le paludisme commence à faire ses preuves

Le RTS,S (Mosquirix), recommandé en octobre par l’Organisation mondiale de la santé, est testé depuis 2019 dans le pays, dans le cadre d’un programme pilote.

Par Chloé Alramamneh(Yala (Kenya) —

Les cris résonnent entre les murs vétustes du service pédiatrique de l’hôpital de Yala, dans l’ouest du Kenya. La piqûre du vaccin contre le paludisme fait pleurer les enfants. Un moindre mal pour lutter contre cette maladie, issue de parasites transmis par les moustiques, qui fait 409 000 morts par an dans le monde, dont 260 000 enfants de moins de 5 ans en Afrique. « Une fois, j’ai vraiment eu peur de perdre l’un de mes garçons. Il avait 3 ans et ses symptômes étaient très forts », raconte Maureen Atieno, assise à l’arrière de la salle de consultation.

En ce jour de décembre, cette mère de huit enfants s’est rendue à l’hôpital pour faire vacciner ses deux petits derniers, des jumeaux de 9 mois. Dans cette région voisine du lac Victoria, où les moustiques trouvent de nombreux espaces de reproduction, le paludisme est endémique. Pour les plus jeunes, il peut devenir mortel en vingt-quatre heures.

→   Lire Plus

Antivax – Les marchands de doute

Disponible sur Arte du 14/12/2021 au 25/06/2022

Comment se propagent le refus de la vaccination contre le Covid-19 et les théories aussi fantaisistes que complotistes qui l’accompagnent ? Une incursion éclairante au coeur de la galaxie antivax, auprès de ses adeptes et de ses réseaux d’influence.

Alors que se déroule la plus grande campagne de vaccination de l’histoire, la contestation enfle partout dans le monde. Suscitant espoir mais aussi crainte et colère, les injections anti-Covid fracturent l’opinion. Victime de ses succès, qui rendent le danger moins tangible, critiquée pour ses effets secondaires, la vaccination, qui engage de manière intime la confiance des citoyens dans les institutions, s’est toujours attiré des adversaires. Reste que le mouvement antivax, ultraminoritaire, mais très actif, prospère aussi sous l’influence de personnalités parfaitement intéressées à qui la pandémie actuelle offre un tremplin. Figure de proue du mouvement, Andrew Wakefield, un gastro-entérologue britannique radié en 2010, s’est fait connaître par une étude frauduleuse, publiée dans « The Lancet » en 1998, établissant un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l’autisme. Le scandale qui a suivi va paradoxalement lui donner des ailes.

→   Lire Plus

Commémoration des événements de Décembre 1959

— Introduction au débat présentée par Robert Saé —

Les événements de décembre 59 ne sont pas une simple explosion sociale qui aurait été provoquée par des difficultés conjoncturelles. Ils s’insèrent dans la continuité historique des luttes du Peuple Martiniquais.

Tout comme la révolution anti-esclavagiste de Mai 1848, l’insurrection de 1870, la grève des ouvriers agricoles de 1974 ou encore les mobilisations de 2009, ces événements sont surtout des manifestations des contradictions inhérentes à la société Martiniquaise et, en même temps, des marqueurs de mutations sociales imposées autant par des évolutions économiques que par les luttes populaires.

On peut illustrer cette réalité en établissant un parallèle entre les événements de décembre 59 et ceux de ces derniers mois. ! Comment a-t-on expliqué l’explosion sociale des 20, 21 et 22 décembre 1959 ? Par le chômage et l’exaspération de la jeunesse, par la vie chère, par le comportement raciste des « métropolitains ». 62 ans après, ce sont les mêmes causes qui sont invoquées pour expliquer la présence des jeunes sur les barrages.

Les contradictions inhérentes à la société Martiniquaise, qui la minent et génèrent épisodiquement de telles explosions sociales, sont liées au fait que notre pays vit sous la domination de l’état français et de la caste béké.

→   Lire Plus

Plaidoyer pour une lexicographie créole de haute qualité scientifique

— Par Robert-Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

De la nécessité de promouvoir un lexicographie créole de haute qulité scientifique et de soumettre à l’analyse critique ainsi qu’au débat public tout pseudo «  modèle lexicographique » créole fantaisiste, rachitique et amateur contraire à la méthodologie de la lexicographique professionnelle.

À la suite de la parution en Haïti, dans Le National du 11 novembre 2021, de mon article titré « De l’usage du créole dans l’apprentissage scolaire en Haïti : qu’en savons-nous vraiment ? , j’ai enregistré divers commentaires confirmant qu’il y a communauté de vue entre nombre d’enseignants oeuvrant en Haïti et moi. Cette communauté de vue se rapporte aux différents problèmes que soulève l’usage du créole dans l’apprentissage scolaire et à la nécessité d’une véritable qualification didactique pour l’enseignement en langue maternelle créole. L’un de mes interlocuteurs me demande toutefois de préciser ma pensée sur la situation linguistique d’Haïti, notamment au regard de la production de matériel didactique en créole. La réponse à cette demande emprunte la voie d’un plaidoyer pour une lexicographie créole de haute qualité scientifique, et ce plaidoyer s’adresse aux enseignants, aux linguistes, aux didacticiens, aux directeurs d’écoles, aux rédacteurs et éditeurs de manuels scolaires ainsi qu’aux cadres du ministère de l’Éducation nationale.

→   Lire Plus

Déconstruisons la doxa gouvernementale

— Par Serghe Kéclard —

Déconstruisons, désormais, les discours gouvernementaux à partir de ce simple postulat : les plus grands pourvoyeurs de fake news sont souvent les gouvernements et, en ce qui nous concerne, nous, originaires de ces territoires dits ultra-marins, singulièrement, le gouvernement français (avec sa Justice, son École, ses médias mainstream…)

Des exemples ? Ils sont à ramasser à la pelle, afos i ni doukwé !

  • L’Afrique est un continent pauvre (et non appauvri par les cupides grandes puissances européennes, comme le signale l’historien guyanien Walter Rodney dans son ouvrage : How Europe underdeveloped Africa / Et l’Europe sous-développa l’Afrique) : «Le développement de l’Afrique n’est possible que sur la base d’une rupture radicale avec le système capitaliste international qui a été le principal agent du sous-développement de l’Afrique au cours des cinq derniers siècles.»;

  • Christophe Colomb a découvert l’Amérique (dépouillée, dès lors, de son nom originel et de ses premiers habitants génocidés) ;

  • Nos Ancêtres étaient gaulois et habitaient des huttes en bois… (et non des hommes, des femmes, des enfants spolié.e.s d’Abya-Yala, déporté.e.s

→   Lire Plus

Cinq questions à Ludovic Nino

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

→   Lire Plus

Omicron : une vague de spéculations pour très peu de certitudes

Paris – Omicron, un tournant dans la crise du Covid-19 ? Trop tôt pour le dire, insistent nombre de chercheurs, après plusieurs de jours de spéculations hasardeuses sur les risques réels de ce nouveau variant au profil certes inquiétant.

« J’espère que nous pourrons aborder (…) Omicron avec empirisme, prudence et humilité, au lieu des pures spéculations de ces derniers jours« , a prévenu sur Twitter l’infectiologue canadien Isaac Bogoch, lors d’un week-end marqué par un déferlement de suppositions autour de ce variant récemment détecté en Afrique du Sud. 

Qu’est-ce qui est, pour l’heure, certain ? Ce variant présente un nombre exceptionnellement important de mutations et celles-ci se concentrent sur une partie, la protéine « spike« , qui est la clé d’entrée du virus dans l’organisme. 

Ces caractéristiques génétiques font craindre, sur le plan théorique, que ce variant soit plus contagieux et résiste mieux aux vaccins que ses prédécesseurs.  

C’est « un risque très élevé » au niveau mondial, comme l’a jugé lundi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Plusieurs pays, comme Israël et le Japon, ont d’ores et déjà fermé leurs frontières.

→   Lire Plus

Cinq questions à Alain Joséphine

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

→   Lire Plus

Cinq questions à Nicolas Derné

Exposition « de feu et de pluie », Fondation Clément, du 20 octobre au 12 novembre.

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Exposition « de feu et de pluie », visible à la Fondation Clément, du 20 octobre au 12 décembre. Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Cinq œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

→   Lire Plus

5 questions à Julie Bessard

Exposition « de feu et de pluie », Fondation Clément, du 20 octobre au 11 novembre.

Produite par la Fondation Clément en partenariat avec la DEAL et le PNRM dans le cadre de la candidature de la Martinique à l’inscription sur la liste patrimoine UNESCO.

Le titre de l’exposition « de feu et de pluie » renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies provoquées par le relief, donnant naissance aux forêts tropicales humides. Partant de l’idée que le volcan impacte la vie de l’homme très au-delà de la science et des catastrophes, il a été demandé aux artistes de travailler sur le processus éruptif comme métaphore, voire l’essence de la création. Six œuvres ont été créées pour l’exposition : les installations «Respé twa fwa » de Christian Bertin, «Sismographie méga-poétique » de Julie Bessard, « Composition Tellurique » d’Hervé Beuze, «Tropical Bliss » de David Gumbs, « Le jour d’après » de Ricardo Ozier-lafontaine et le triptyque « Un démiurge » de Jean-Baptiste Barret.

→   Lire Plus

Les femmes noires à la conquête du jeu vidéo : avec AfroGameuses, « une génération qui ne veut plus rester silencieuse »

Créée en septembre 2020, l’association AfroGameuses lutte contre le sexisme, le racisme, et milite pour une meilleure représentativé des femmes noires dans le jeu vidéo, chez les personnages comme dans les studios de développement.

« Un jour, j’ai découvert le personnage de Senna, dans League Of Legends, et c’est ce personnage qui m’a appris le pouvoir de la représentation. » Ce lundi 27 septembre, la salle de conférence du Game Camp, à Lille, est bondée. Jennifer Lufau, 28 ans, chargée des réseaux sociaux chez Ubisoft et fondatrice de l’association AfroGameuses, va y livrer une implacable démonstration de l’invisibilisation des femmes noires dans le jeu vidéo.

Son exposé commence par une petite revue de personnages de femmes noires déjà existantes, dont certaines déjà très appréciées par sa communauté de gameuses. C’est le cas d’Aveline de Grandpré, qui apparaît pour la première fois dans le jeu Assassin’s Creed III : Liberation, sorti en 2012 et qui prend pour toile de fond la révolution américain de 1763. « Aveline est une femme française et américaine, née d’un père esclavagiste et d’une mère esclave.

→   Lire Plus

A Montserrat dans les Caraïbes, on refuse les touristes mais on accepte les télétravailleurs aux revenus confortables

Montserrat est un petit territoire britannique située en mer des Caraïbes. Cette île de 102 km2 est peuplée de moins de 5000 habitants mais accueille chaque année entre 18.000 et 20.000 visiteurs.

Mais alors que l’épidémie de Covid-19 a commencé à se propager à l’ensemble de la planète dès le printemps 2020, les autorités de l’île ont décidé de prendre des mesures drastiques pour protéger sa population. Les frontières de Montserrat sont restées longtemps totalement fermées aux voyageurs étrangers avant de rouvrir progressivement en avril 2021, mais seulement sous certaines conditions.

Un programme spécialement pensé pour les télétravailleurs

Quarantaine obligatoire, revenus très confortables exigés (70.000 dollars mensuels), tests à l’entrée mais aussi nécessité de rester minimum deux mois sur le territoire, Montserrat n’a rien laissé au hasard.

Ainsi, seules sept familles d’étrangers ont pu profiter de la douceur de l’île depuis le lancement de ce programme.

L’ouverture des frontières aux touristes prévue pour le 1er octobre

Ce contrôle drastique a permis à l’île d’être relativement épargnée par le Covid-19 avec seulement 33 personnes testées positives au 15 septembre dernier, sur les 18 mois écoulés.

→   Lire Plus

Audrey Diwan sacrée à la Mostra de Venise

La réalisatrice française, Audrey Diwan, a remporté, ce 11 septembre, le Lion d’Or pour son film, “L’événement”.

Adapté du récit autobiographique éponyme de la romancière Annie Ernaux, le film L’événement, cru, intimiste et féministe, se déroule dans la France des années 1960. Il a pour figure centrale une jeune femme qui avorte clandestinement, alors que l’avortement maintenu “hors la loi″ est encore puni de prison, pour celles qui y ont recours comme pour celles ou ceux qui le pratiquent : il faudra attendre 1975 pour qu’il soit dépénalisé. « C’est triste d’être certain qu’on sera toujours dans l’actualité en travaillant sur le sujet », a déclaré la réalisatrice.

L’intrigue suit le parcours d’une jeune étudiante insouciante, interprétée de façon magistrale par une actrice franco-roumaine de vingt-deux ans, Anamaria Vartolome. Lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte, la jeune femme, Anne, voit son futur compromis : pour elle, issue d’une famille prolétaire, interrompre les études commencées serait condamner sa seule chance de se construire un avenir hors de son village natal, serait fermer la porte entr’ouverte, ne pas échapper au déterminisme social, se soumettre à un destin par avance tracé… En vain, elle cherche de l’aide, mais ne trouvera personne auprès d’elle, ni médecins, ni amis, ni partenaire, ni professeurs… Le film, c’est aussi, par le biais de son héroïne, l’histoire de la France en 1963, le drame d’une société qui condamne le désir des femmes, et le sexe en général.

→   Lire Plus

Contribution du CNCP : questions et réponses sur la crise du Covid

(Editorial et Billet de Jik An Bout N° 187)

Les mesures annoncées par le gouvernement français et son Préfet ont résonné comme une insulte à l’égard du Peuple Martiniquais. Balayant d’un revers de main les revendications portées par des milliers de manifestants, en particulier par les personnels de santé, méprisant superbement la motion votée par l’Assemblée Territoriale de Martinique qui exigeait légitimement d’être associée à la gestion de la crise, les autorités françaises entendent rappeler qu’elles sont les seules à décider dans la colonie. Mais nous le savions déjà, comme nous savons aussi que c’est sur nous-mêmes que nous devons compter pour résoudre nos problèmes. Ainsi, en ce qui concerne l’actuelle crise sanitaire liée au Covid, nous devons poser les bonnes questions et y porter, nous-mêmes, des réponses réfléchies et responsables.

* Faut-il sous-estimer la gravité de la situation ou se laisser aveugler par la panique?

Il serait aussi irresponsable de sous-estimer la situation que de paniquer. La situation est extrêmement grave parce que, comme tous les scientifiques le savent, l’humanité sera de plus en plus confrontée à des milliers de virus mutants et que, s’engager dans une course à la découverte de vaccins ne suffira jamais à résoudre ce problème crucial.

→   Lire Plus

« Simoun », poésie par Robert Berrouët-Oriol.

Le grand retour à la poésie du poète Robert Berrouet-Oriol

— Par Hugues Saint-Fort —

Le nom et l’œuvre littéraire de Robert Berrouet-Oriol sont entrés dans la littérature québécoise en 1986 par le truchement d’un article célèbre titré « Effet d’exil » paru dans la revue culturelle Vice Versa et consacré à l’émergence des « écritures migrantes » (Robert Berrouet-Oriol : L’effet d’exil, in Vice Versa, # 17, décembre 1986-janvier 1987). Depuis, l’expression « écritures migrantes » est devenue un des concepts clé de la littérature québécoise, un texte fondateur que Berrouet-Oriol a utilisé pour distinguer « entre deux notions voisines pour définir la double originalité de ces écritures : « voix migrantes » pour signifier qu’elles sont venues d’ailleurs, et « voix métisses », pour préciser qu’elles s’hybrident au contact des voix d’ici » (Beniamino et Gauvin 2005).

Berrouet-Oriol a poursuivi ensuite une activité strictement littéraire en publiant en 1986 Lettres urbaines ; en 2009 En haute rumeur des siècles ; en 2010 Poème du décours qui a gagné le grand Prix du livre insulaire en France, en 2013 Découdre le désastre, suivi de L’ile anaphore qui a reçu la Mention d’excellence de la Société des écrivains francophones d’Amérique. 

→   Lire Plus

Il faut à tout prix sortir Haïti de sa détresse économique et humaine

-Par Max Orville ——
L’assassinat du Président d’Haïti Jovenel Moïse nous rappelle que la situation autour de nous, dans les Antilles, est loin d’être satisfaisante.

Les Haïtiens sont un peu comme les rebuts des Antilles, on les plaint mais, comme par hasard, personne n’en veut chez soi – à moins de contrôler drastiquement leur immigration –. Ensuite, comme par hasard, c’est la corruption qui l’emporte sur toutes les aides que les communautés internationales peuvent apporter à cette île si proche de nous par la culture et la géographie.

Faut-il être un spécialiste de géopolitique pour comprendre qu’il y a certaines communautés qui ne souhaitent pas voir Haïti sortir de sa misère ? Malgré le nombre d’écrivains, de poètes, d’artistes et de médecins nés à Haïti et qui s’exilent notamment au Canada, ou aux Etats-Unis pour changer de vie, on continue à trouver Haïti en incapacité de tourner les pages sombres de son histoire, et qui ne cessent de s’assombrir.

Renaissance Martinique considère qu’on ne peut rester les bras croisés à regarder ce qui se passe dans cette île sœur. Nous proposons que se tienne ici, chez nous, une conférence internationale des pays de la Caraïbe et des pays les plus concernés par Haïti, à savoir les Etats-Unis, le Canada, la France et l’Europe.

→   Lire Plus