1819 search results for "Nèg pa ka mò"

Festival Art et Musique

1er & 2 juillet 2017 au Diamant

Les 1 & 2 juillet 2017, le Diamant en Martinique devient un festival musical et une galerie d’art en plein air. Le tout premier événement de ce genre en Martinique. Entrée gratuite les 1 & 2 juillet
Le vendredi 30 juin, « private party » de 19h30 à 21h30 suivi de la soirée « Silence on danse »

La scène musicale pendant 2 jours avec :
Alfred Varasse, Tambou-tche / Supa Maya / Muryel / Vio / Dave / Eddy Borderan / Terry Fox / Marika / Phil / Chanto / Djeelay / Sara Carter / Lima et Panik J / Boogie Flaha NegBeni / Rénel / Indeez West / Eric Ildefonse /Alfred Varasse, Ladja O jazz / Jean Jean Roosevelt / Rony Théophile / Pom Kanel et ses 35 artistes / et pour la 1ère fois en Martinique, Silence Event présente « Silence on danse » avec 3 DJ qui mixent en même temps devant le public muni d’un casque. *
*La liste d’artiste peut être modifiée en fonction des disponibilités

→   Lire Plus

Littérature : nouveautés du 25 juin 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

→   Lire Plus

L’Empire de l’or rouge

 Comment la tomate d’industrie est devenue le symbole des dérives de la mondialisation

Que mange-t-on quand on ouvre une boîte de concentré, verse du ketchup dans son assiette ou entame une pizza ? Des tomates d’industrie. Transformées en usine, conditionnées en barils de concentré, elles circulent d’un continent à l’autre. Toute l’humanité en consomme, pourtant personne n’en a vu.
Où, comment et par qui ces tomates sont-elles cultivées et récoltées ?
Durant deux ans, des confins de la Chine à l’Italie, de la Californie au Ghana, Jean-Baptiste Malet a mené une enquête inédite et originale. Il a rencontré traders, cueilleurs, entrepreneurs, paysans, généticiens, fabricants de machine, et même un « général » chinois.
Des ghettos où la main-d’œuvre des récoltes est engagée parmi les migrants aux conserveries qui coupent du concentré incomestible avec des additifs suspects, il a remonté une filière opaque et très lucrative, qui attise les convoitises : les mafias s’intéressent aussi à la sauce tomate.
L’Empire de l’or rouge nous raconte le capitalisme mondialisé. Il est le roman d’une marchandise universelle..


EAN : 9782213681856
EAN numérique : 9782213684390
Code article : 5988897
Parution : 17/05/2017—288pages
Format :135 x 215 mm

→   Lire Plus

La question linguistique haïtienne / Textes choisis

Robert Berrouët-Oriol et Hugues Saint-Fort
Éditions Zémès
288 pages
Port-au-Prince, juin 2017

 Q.1Le National : En 2011, vous avez co-rédigé, avec le linguiste Robert Berrouët-Oriol et al, le livre de référence « L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions » (Éditions de l’Université d’État d’Haïti et Cidihca). Aujourd’hui, à Livres en folie, vous publiez « La question linguistique haïtienne / Textes choisis » (Éditions Zémès). Qu’apporte de nouveau cette publication aux lectorats d’Haïti et de la diaspora ?

R.1 – Hugues Saint-Fort : Le livre « L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions » que mes collègues linguistes Robert Berrouët-Oriol, Darline Cothière, Robert Fournier et moi avons publié en 2011 est un livre de référence, c’est-à-dire un ouvrage fait pour être consulté, dans la lignée d’un dictionnaire ou d’une encyclopédie par exemple.

→   Lire Plus

Haïti – Actualités culturelles du 6 juin 2017 –

Robenson Henry, lauréat haïtien du prix Philippe Chaffanjon 2017 du reportage journalistique multimédia

Le journaliste de Radio Kiskeya Robenson Henry a reçu ce prix le 1er juin à la Maison de la Radio à Paris pour son reportage « Haïti : le prix d’une pièce d’identité ». A travers ce reportage, il décrit les péripéties auxquelles la majorité des Haïtiens sont confrontés pour avoir accès à un document d’état civil.

Louis Philippe Dalembert, lauréat du prix Orange 2017

Après le Prix France Bleu 2017 décerné le 29 mai dernier, Dalembert a reçu cet autre prix le 30 mai pour son roman « Avant que les ombres s’effacent » (Sabine Wespieser, 2017). Il présentera son livre le 9 juin à Pau, le 10 juin à Bayonne, les 11 et 14 juin à Paris, les 17 et 18 juin à Cergy Pontoise… Ce roman revisite l’histoire des Juifs qui ont trouvé refuge en Haïti avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

→   Lire Plus

Les évènements du week-end 23

Festival International du Film-Documentaire de Martinique 2017

Du 9 au 17 Juin 2017 à Madiana & « Hors les murs »

L’association PROTÉA organise du 9 au 17 Juin 2017, « LES RÉVOLTÉS DU MONDE », 1ère Edition du Festival International du Film-Documentaire de Martinique, avec des projections de films en compétition et hors compétition (événement gratuit) aux dates suivantes :• Du 9 au 11 Juin : Projections au Cinéma Madiana

Du 12 au 17 Juin : Hors les murs avec des projections décentralisées à :

  • Saint-Pierre (12 Juin),
  • Carbet (13 Juin),
  • Sainte-Luce (14 Juin), Rivière-Salée,
  • Anses d’arlet (16 Juin),
  • Saint-Joseph (17 Juin)

Après sept éditions riches en émotions, le Festival du Film-Documentaire « Les Révoltés de l’Histoire » cède la place à la première édition du Festival International du Film-Documentaire de Martinique « Les Révoltés du Monde pour vous proposer un nouveau format de rencontres autour du film-documentaire et de l’histoire des luttes menées par les peuples africains et afro-descendants.

S’appuyant sur une sélection de documentaires internationaux, de haut niveau, récents, le Festival International du Film-Documentaire de Martinique : « Les Révoltés du Monde » propose de vous faire découvrir cette année des longs métrages audacieux et engagés sur des personnages ou des groupes qui, à l’instar de Cheikh Anta Diop ( Kemtiyu, Seex Anta, Cheikh Anta) ou des Black Panthers ( Black Panthers, les prémices d’une révolution ), ont marqué leur époque et continuent d’inspirer les luttes actuelles.

→   Lire Plus

Discriminations raciales et genrées dans la danse martiniquaise

— Par Roland Sabra —

C’est sous la direction de Karine Bénac-Giroux que se sont déroulées les deux journées consacrées aux « Discriminations raciales et genrées dans la danse contemporaine martiniquaise ». Les échanges ont été riches et intenses entre universitaires, artistes et public. Tables rondes avec exposés théoriques, performances d’artistes, conférences-dansées, pièce de théâtre, ont dialogué et se sont éclairés mutuellement. Jamais les discours universitaires ne se sont installés en surplomb des expériences de vie que l’ensemble des artistes ont bien voulu rapporter. La chorégraphe Agnès Dru à travers son parcours étasunien, a montré comment son identité de « frenchie » s’était construite d’une différenciation dans une confrontation à l’altérité surdéterminée par un rapport salarial porteur de discriminations. C’est l’ensemble de ce parcours qu’elle réinjecte dans sa conférence dansée. Les stéréotypes de couleur, de genre sont convoqués dans l’espace cage d’un enfermement aux murs de verre. Petite culotte noire, haut blanc, mains protectrices sur le sexe et les seins, elle va revêtir la tenue, un peu masculine d’un personnage blanc allant à la rencontre d’une femme noire en robe elle aussi noire.

→   Lire Plus

Venezuela : « Défendre le gouvernement relève d’un aveuglement idéologique néfaste »

— par Collectif —

 En tant qu’universitaires, intellectuels ou militants de la société civile, nous souhaitons exprimer notre profonde préoccupation face à la situation incontrôlée de violence politique et sociale au Venezuela qui a déjà entraîné plus de cinquante morts, des centaines de blessés et de détenus renvoyés devant des tribunaux militaires.

Nous sommes conscients que la situation de violence dans laquelle le Venezuela est plongé aujourd’hui a des origines nombreuses et complexes, dans un contexte de polarisation politique de plus en plus virulente et de désintégration du tissu social.

→   Lire Plus

Journées d’étude sur la danse et le genre en Martinique

Mardi 30 et mercredi 31 mai 2017. Campus & Tropiques-Atrium.

  Placées sous la direction scientifique de Karine Bénac-Giroux et de Christine Bénavidès, maitres de conférences à l’Université des Antilles, ces journées, ouvertes à tous, s’inscrivent dans la dynamique de recherche du groupe « Genre et Société aux Antilles » réuni au sein du laboratoire LC2S. Conférences, débats, échanges et prestations artistiques sont au programme de ces deux journées d’activités réparties sur deux sites : le campus universitaire de Schoelcher et Tropiques Atrium Scène Nationale.

La Bibliothèque universitaire du campus de Schoelcher s’associe à cet évènement en accueillant, mardi 30 mai à 18h30, une table ronde intitulée « Genre et violence dans la danse, la danse/théâtre et la performance ». Conduit par Karine Bénac-Giroux, cet échange réunira Joëlle Kabyle et Roger Cantacuzène, membres des équipes de recherche du LC2S, ainsi que les danseurs et/ou chorégraphes Jean-Hugues Miredin et Laurent Troudart (cie Art&Fact), et Agnès Dru (ADCompagnie).

Dans un second temps, Agnès Dru, dont la démarche créatrice explore  » tout ce qui touche aux questions de la créolisation, de la différence culturelle et de la relation à l’ Autre » , nous proposera une conférence dansée.

→   Lire Plus

« Loving », un film de Jeff Nichols

24 mai 2017 à 19h 30 Madiana

Avec Joel Edgerton, Ruth Negga, Marton Csokas
Genres Drame, Romance
Nationalités américain, britannique

Synopsis:
Mildred et Richard Loving s’aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu’il est blanc et qu’elle est noire dans l’Amérique ségrégationniste de 1958. L’État de Virginie où les Loving ont décidé de s’installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu’il quitte l’État. Considérant qu’il s’agit d’une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu’à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l’arrêt « Loving v. Virginia » symbolise le droit de s’aimer pour tous, sans aucune distinction d’origine.

La presse en parle :

Madinin’Art par Janine Bailly
La sobriété et la forme classique du film, la grande pudeur des plans qui ne cherchent pas l’effet, mais montrent la beauté des êtres et des choses dans leur plus digne quotidien, le leitmotiv du mur que parpaing après parpaing qu’obstinément Richard assemble, allégorie de la lutte têtue que jusqu’à la victoire il faut mener, tout nous convainc, nous touche et dépose en nous son empreinte.

→   Lire Plus

« Mi-chaud – Mi-froid » de Catherine Dénécy : emballant !

Plus (in fine) Solitude, Le Collier d’Hélène

Par Selim Lander

Une danseuse comme Catherine Dénécy, ça ne court pas les rues. Cette fille au gentil minois et au teint de sapotille est un joyau ! Elle a la grâce, la force, une endurance qui paraît sans limite, le tout allié à une technique impressionnante. Ce n’est pas tout car elle est également comédienne : son visage constamment expressif passe à volonté de la séduction à l’intimidation, elle plaisante, invective… Qu’on permette à un habitué des créations de Preljocaj et surtout des pièces présentées par ses invités au Pavillon Noir d’Aix-en-Provence, au format davantage comparable à celle de C. Dénécy, de réitérer que cette danseuse est vraiment exceptionnelle, un pur joyau, du genre diamant, tant sa chorégraphie peut paraître parfois tranchante. En réalité, elle semble capable de tout faire, par exemple danser comme une forcenée dans des escarpins pendant le premier quart d’heure, au point de faire douter le spectateur tout ébaubi de ce qu’il voit. On imagine la somme de travail derrière cette virtuosité mais que serait le travail sans un talent ici éclatant ?

→   Lire Plus

Haïti : actualités culturelles du 23 mai 2017

Le 28 mai à Paris, Fête d’ouverture de la Semaine sur une péniche

Du 26 mai au 7 juin 2017, une Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes, célèbre sur tout le territoire national, les relations entre cette partie du monde et la France dans des domaines divers : économie, recherche, culture, éducation, développement durable… Le 28 mai, c’est l’inauguration de cette Semaine avec des manifestations de midi à minuit, entrée libre. La programmation haïtienne propose à 16h une présentation du roman de Louis Philippe Dalembert « Avant que les ombres s’effacent » (Sabine Wespieser, 2017) par Darline Cothière, un concert du Trio Grégoire Chery à 18h, une exposition des peintures de Patrick Cauvin et de Marie-Michelle Legrand, une projection d’images touristiques sur Haïti, de la cuisine haïtienne. Péniche Alizé, 11 Port de la Rapée, 75012 Paris.

→   Lire Plus

Sanmdi nwè

— Daniel Berté —
Emé ! O Emé ! Anmwé ! Soukou ! Nou pri !
An boul kalòt bilten-lapenn an djòl an Sanmdi
pou fè nou pèd lakat kon dé vié lanbi bat
Mé sa ki pèd lakat ?
Nou oben yo ?
O Emé ooo… Lévé!!! Ralé pié-yo !

Franz! O Franz! Anmwé ! Soukou ! Nou pri !
An lo kout-tjòk bilten-lapenn an bouden an Sanmdi
pou fè nou pèd larel ek trapé kakarel
Mé sa ki pèd larel ?
Nou oben yo ?
O Franz ooo… Lévé!!! Ralé pié-yo !

Edwa! O Edwa! Anmwé ! Soukou ! Nou pri !
An patjé kout-pié bilten-lapenn an tjou an Sanmdi
pou fè nou pèd lespri épi fè nou toudi
Mé sa ki pèd lespri ?
Nou oben yo ?
O Edwa ooo… Lévé!!! Ralé pié-yo !

Emé! Franz! Edwa! Anmwé ! Soukou ! Nou pri !
An vwéyaj won-bwa bilten-lapenn an tout kò an Sanmdi
Sa ki fè ki si fè nou antré an kolè,
ki lakat, larel, lespri, a tè,
garé an brèt-lin Yo
dé modi Sanmdi nwè ?!

→   Lire Plus

Haïti : actualités culturelles du 16 mai 2017

Jusqu’au 27 mai à Fort de France, exposition de la plasticienne Elodie Barthelemy « Un lieu en liens » où elle présente des oeuvres majeures comme « Jalouzi » et l’installation « Les capteurs »… Tropique Atrium scène nationale, 6 rue Jacques Cazolle, 97200 Fort de France.

À la fois peintre, sculptrice et performeuse, l’œuvre d’Élodie Barthélémy se développe autour du relationnel qu’elle vit avec des personnes qu’elle rencontre et les lieux qu’elle arpente.
Dans l’exposition « Un lieu en liens », l’artiste nous présente trois œuvres majeures :

Jalouzi, qu’elle a présentée au Grand Palais à Paris, qui restitue des habitations précaires en Haïti du quartier de Pétionville, relatant le chaos mais aussi « le coup de main » des occupants, leur incessante mise en réseau dû à la proximité de leurs liens. Cette œuvre livre son sens dans le contexte actuel des immigrés de nombreux pays occidentaux, allant des jungles de Calais, aux camps de réfugiés dans le monde. La pièce se présente comme plusieurs marches d’escaliers en ciment, blocs en équilibre instable qui livrent leurs mystères, leurs énigmes et leurs cachoteries.

→   Lire Plus

E.sy Kennenga en concert à Tropiques Atrium

Mercredi 17 mai 2017 à 20h

E.sy Kennenga est né le 17 mars 1984 en Martinique d’une famille de musiciens. Dès l’âge de 5 ans, il étudie la guitare. A 14 ans, il écrit ses premières compositions. Avec le groupe « One Day », il fait ses premiers pas sur scène et deux albums sont édités « Un jour » en 2001, puis « Il Faut Le Dire » en 2003.

Il rencontre alors le compositeur martiniquais Joël Jaccoulet et intègre le « B.Carribean Crew », composé à l’époque de Goldee et Perle Lama. Il collabore à de nombreuses compilations.

En 2009, E.sy Kennenga fait la première partie de la tournée live de Lyricson, Papa Tank et Mylan avec une formule guitare/voix qui fait son succès. En 2010, E.sy Kennenga représente la Martinique dans l’émission de RFO 9 Semaines et 1 jour.

Son premier album solo EK Trip sort le 30 août 2010. On y retrouve Pa Pè, Love Adan Tchè Mwen, Truc de Fou et Pinting Party qui donnera un remix avec l’artiste guadeloupéen Admiral T. À la fin de l’année, son concert au New Morning affiche complet.

→   Lire Plus

Ouverture de Cap Excellence Théâtre en Guadeloupe

ou quand la scène théâtrale tend un miroir à la société.

— Par Scarlett Jesus —
Succédant à ce qui fut le Festival des Abymes, la 6ème édition de Cap Excellence théâtre, organisée à l’initiative de la communauté des trois communes Abymes, Baie-Mahaut et Pointe-à-Pitre, propose du 09 au 14 mai 2017 un programme autour du thème « La quête du mieux-être ».
L’observation de la programmation semble révélatrice de certains choix.
On constate, en premier lieu, une diversité liée à l’origine différente des compagnies (de Guadeloupe, de Martinique, de France et de Côte d’Ivoire). Une autre diversité est celle des lieux de représentations, situés dans différentes salles et établissements scolaires des trois communes. Ajoutons à cela une diversité évidente de formes, le festival proposant des représentations, des lectures, une déambulation et de nombreux ateliers pédagogiques.
Parallèlement à cette diversité symbolisant une volonté d’ouverture, un autre choix est manifeste : celui de la transmission et d’un ancrage. Ce n’est pas un hasard si le parrain de cette 6ème édition est cette année Harry Kancel, auquel Cap Excellence Théâtre a voulu rendre hommage.

→   Lire Plus

Réponse de Philippe Pierre-Charles à Juvénal Rémir.

— Philippe Pierre-Charles, GRS et membre du Kolektif Matinik kont Marine Le Pen —

Juvénal Rémir, dans une campagne d’auto victimisation, tente de dénaturer l’action légitime des 11 antifascistes qui se sont manifestés au Marigot samedi dernier. Comme les médias présents l’ont bien montré, nous sommes venus pour demander puis réclamer la parole dans une conférence publique annoncée comme suivie d’un débat.
Plusieurs des 20 personnes environ présentées par Rémir comme ses partisans, nous ont d’ailleurs demandé de prendre la parole mais le chef a refusé. Et on connaît le slogan des fascistes :  » Mussolini a toujours raison ».  
Juvénal Rémir, apprenti Mussolini de carnaval, ajoute dans sa campagne de victimisation des propos antisyndicaux. Il est là en cohérence avec la ligne du Front National et de sa cheftaine, dont le programme contient l’attaque contre le droit de grève et dont la pratique contre les syndicats ouvriers est constante:

Marine Le Pen s’était opposée à la lutte contre la » loi travail  » qu’elle fait semblant de détester aujourd’hui!  En revanche Monsieur Rémir, qui n’en est pas à une contradiction près, vilipende en ce moment les syndicats en oubliant que plus d’une fois il s’est infiltré dans des délégations syndicales lorsque ses intérêts étaient en jeu ou qu’un intérêt médiatique pointait à l’horizon.

→   Lire Plus

« Lire et Dire pour le Plaisir 2017 » 11è édition

Du 9 au 20 mai 2017

— Présentation par Valère Egouy, directeur artistique —

En 2016, elles ont pris plaisir à lire et dire dans la thématique « Humour et Sensualité ». Sharon, Egidia, Chloé, Valérie et Régine ont fait sensation.

En 2016, elles ont pris plaisir à lire et dire dans la thématique « Humour et Sensualité ». Sharon, Egidia, Chloé, Valérie et Régine ont fait sensation.
En 2017, un grand auteur martiniquais est mis en valeur comme en hommage. Dix soirées pour se laisser bercer les oreilles et réveiller la conscience.

Voir le programme ci-après

Vous écouterez lire et dire avec plaisir les écrits d’Edouard GLISSANT par Sabah MAACH (Maroc), Irma HELOU (Catalane), Sophie JOIGNANT (France), Sandra ANGULO (Equateur) et Odile DOVIN-MOREL (Martinique).
C’est une invitation aux voyages dans les mots que vous fait VIRGUL’ par les artistes invitées.
Après chaque soirée, sauf exception, Mahamadou LAMINE SAGNA, auteur Sénégalais fera de ses mots un trait d’union entre GLISSANT et WEST. Une belle occasion de présenter son ouvrage sur Cornel WEST.
Dans ce « Pays rêvé, pays réel » où « Sang rivé » et « Le sel noir » juste devant « La case du Commandeur » sous le « Soleil de la Conscience » « Manifeste pour les produits de Haute Nécessité » pour que « Monsieur Toussaint » n’attrape pas la « Malemort » durant « Le discours antillais ».

→   Lire Plus

« DJANGO », film français de Etienne Comar

A Madiana

– Par Guy Gabriel —

Avec Reda Kateb, Cécile de France, Raphael Dever , Bimbam Merstein, Beata Palya

Nous sommes à Paris en 1943, sous l’Occupation, Django Reinhart , le célèbre guitariste est au sommet de son art ; il est, comme il le dit lui-même, « le roi du swing » et triomphe dans toutes grandes salles de spectacle ; cependant, en Europe, ses frères tziganes sont persécutés par les nazis. Ses affaires vont se gâter lorsque la propagande nazie veut l’envoyer en Allemagne pour une série de concerts…

Django est le portrait original d’un artiste au talent incontesté, auquel Woody Allen avait déjà rendu hommage en utilisant son œuvre au maximum dans son Accords et désaccords, Django Reinhart .

Loin d’un biopic classique, le film s’intéresse à deux années de la vie de l’artiste ; on y découvre un musicien pris dans la spirale du nazisme et qui refuse au péril de sa vie et de celle de sa famille toute forme de collaboration. On découvre un homme ordinaire, qui ne vit que pour sa musique, mais qui, sur le plan personnel doit se débattre dans les filets de trois femmes ; son épouse, sa maîtresse (la toujours excellente Cécile de France) et sa mère, un rien possessive.

→   Lire Plus

« Soudain l’été dernier » de Tennessee Williams, m.e.s. de Stéphane Braunschweig

— Par Roland Sabra —

Avant que la pièce ne commence l’immense rideau de l’Odéon, en plastique semi-transparent ce soir-là, laisse deviner l’exubérance subtropicale du décor. Il représente le jardin de la luxueuse résidence de la richissime Mrs Violet Venable, une veuve qui ne cesse de pleurer la mort de Sébastian son fils unique, survenue l’an dernier à Cabeza de Lobo une station balnéaire espagnole. Sa nièce Catherine Holly, qui a assisté à la mort de Sébastian, est sujette à des hallucinations hystériques, à caractère obscène lorsqu’elle évoque les circonstances de la mort de son cousin. Violet Venable ne supporte pas que la réputation de son jeune poète de fils soit écornée par de tels récits qu’elle estime être ceux d’une folle. Elle fait venir chez elle le docteur Cukrowicz ( Sugar en anglais), un jeune neuro-chirurgien désargenté, qui se spécialise dans la lobotomie, afin qu’il opère Catherine et par là même, la fasse taire. Elle lui promet de doter richement son établissement hospitalier. Le chirurgien examine Catherine, se garde d’établir un diagnostic de folie et s’arrête aux épisodes hallucinatoires et subodore l’existence d’un refoulé causal dont il va provoquer le retour à l’aide d’un sérum de « vérité ».

→   Lire Plus

Apré nonm lan

Pour Jean Bernabé

 — Par Patrick Chamoiseau —

Jan
Man ka wè an gwan lawonn sèbi  ek an chay  betafé
Man ka  tann tout  kalté  jan tanbou ka dégajé kadans
Ek man ka tann lang-an
Ki ka ouvè, ki ka lévé
Ki ka bat  alantou’w
 
Ki  ka  djélé osi !
 
Ou apiyé’y
Ou gloryé’y
Ou bay limyé rasin et lépésè zetwal
Ou viré bay sa‘y ba nou  ek ou tyenbé  fos la
 
Saki vayan  jodi ka dépozé chapo
Sé a lan men yo ka poté tchè yo
Sé a lan men yo ka balé tout kalté la pousiè
Pou dépozé anba plat pié’w dé kalté bel ti mo
Dé vyé mo a vyé neg
Dé pawol kout dé pawol  long
Dé pawol a dousin
Tou sa lang lan za di, tousa i poko di  ek tousa i ké di
 

→   Lire Plus

Un dangereux déni de réalité est en cours en Guyane !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
Plus de deux guyanais sur trois considèrent que la situation éco­nomique de la Guyane s’est « plutôt dégradée » depuis 2009, contre 9 % pour qui elle s’est « améliorée » ; 24 % pensent qu’elle est restée inchangée.Presque dix ans de crise larvée depuis 2009, persistance d’un chômage de masse, nombreuses fractures sociales et une masse de problèmes non réglés – vis-à-vis des infrastructures comme du social -,des questions sécuritaires ou migratoires : le pays est sous tension . Car plus le temps passe, plus la Guyane devient inflammable. Les économistes parlent d’« équilibres multiples » : on peut très vite passer de l’un à l’autre, comme on l’a vu naguère en Grèce ou en Argentine. Le hiatus entre un pessimisme global et un optimisme personnel est une donnée souvent constatée. Ce n’est pas le cas ici : 58 % des Guyanais estiment que leur situation économique et financière s’est détériorée, contre 12 % pour qui une amélioration est relevée. Cette position est à la fois rassurante et inquiétante. Rassurante, parce que tout continue comme avant, et qu’on ne vit pas si mal dans une partie de ce pays Guyane .

→   Lire Plus

« Point de chute » : une exposition de Louisa Marajo

15 Avril – 27 Mai 2017 au 14°N 61°W

caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] ont le plaisir de vous présenter l’exposition “Point de chute”, de l’artiste Louisa Marajo.

Née en Martinique en 1987, Louisa Marajo a intégré l’Ecole Supérieure d’art et de Design de Saint-Etienne en 2005. A cette époque l’aventure Erasmus lui a permis de suivre la classe de la peintre suisse Silvia Bächli à la Kunstakademie de Karlsruhe, en Allemagne avant de revenir à Saint Etienne.

2010, diplôme en poche, elle poursuivra ses études par un Master d’arts plastiques à la Sorbonne à Paris,pour théoriser ses expérimentations. Depuis elle vit et travaille à Paris.

« On peut, avec un but, détruire un monde et, par la connaissance des possibilités, construire un monde avec des débris… » Kurt Schwitter

Ce sont par ces mots que l’artiste décrit sa démarche, ses travaux, partition visuelle chaotique où évoluent et se transforment des formes incertaines.

L’exposition « Point de chute » retrace une narration fragmentaire qui se déploie habituellement dans son atelier. Celui-ci est un tableau-vivant : tout élément y a son importance et c’est surtout les relations qu’entretiennent les choses entre elles que l’artiste s’approprie à travers des peintures, dessins, photographies.

→   Lire Plus

Hervé Deluge : « Tout reste à faire… »

— Propos recueillis par Jean Durosier Desrivières —

Hervé Deluge, comédien, metteur en scène, vous êtes celui qui est entré violemment dans le hall de l’Atrium avec votre 4 x 4. Qu’est-ce qui vous a poussé à poser un tel acte ?

Vous comprendrez qu’au moment où nous parlons, mon procès est dans quatre jours, je suis tenu à une certaine réserve sur cette question. Autrement dit, je réserve mes réponses à la justice. Toutefois, je peux vous dire que cet incident, que je considère comme un accident, en tout cas dans ma vie d’homme, ce n’est pas quelque chose que je revendique, que je porte comme un drapeau. J’ai toujours considéré que ma vocation en tant qu’artiste est de me situer du côté de la joie, de la beauté et de la réflexion, à travers mes créations, mes spectacles… et non du côté de l’autoritarisme, de la peur ou de l’intimidation…

Est-ce à dire que vous regrettez un peu ce qui s’est passé ?

Aujourd’hui, je n’ai plus de voiture. J’ai des obligations. Je suis en procès pour une multitude de délits évidents.

→   Lire Plus