Public or not public

8, 9 & 10 juin 2017 à 19h 30 au T.A.C.

Dramaturgie de Carlo Boso
La pièce
Public or not public est un parcours historique du théâtre à travers les siècles. Il nous dévoile la naissance du public voilà 50 000 ans, lorsque l’homo sapiens réalise l’effet que ses actions produisent sur ses congénères. La représentation théâtralisée accompagnera à partir de là l’évolution de l’humanité, ses mutations et ses changements de mentalité. Le spectacle est le matériau indispensable à l’homme dans son désir et son besoin de se connaître.
Une comédie délirante sur la place du public dans l’histoire du théâtre. En passant de la préhistoire à aujourd’hui, de l’Antiquité à la Renaissance, de la tragédie à la farce, la Quadrilla va vous embarquer dans un voyage spectaculaire, insolite et burlesque. Accrochez-vous, public vous ne serez plus de simples spectateurs… !

LE METTEUR EN SCENE CARLO BOSO
Diplômé à l’école du Piccolo Teatro de Milan, Carlo Boso a participé à la réalisation d’une cinquantaine d’oeuvres théâtrales dirigées par des metteurs en scène tels que Massimo Castri, Peppino de Filippo, Dario Fo, Peter Locack, Giorgio Strehler, Ferruccio Soleri.
En tant que dramaturge et metteur en scène, il a écrit et créé une quarantaine de pièces qui ont été représentées dans les principaux festivals Internationaux : Quai Nord, un train pour Alger, Scaramouche, La folie d’Isabelle, Le marchand d’habits, Don Giovanni, Phèdre, Antigone, Maure à Venise, Les chevaliers de la rose, Don Quichotte, Mélodie Foraine, Public or not public, Il falso magnifico…
Il a dirigé entre autres des oeuvres de Bertold Brecht (L’opéra de quat’sous, La noce chez les petits bourgeois), de Shakespeare (Macbeth, Le marchand de Venise), de Pirandello (Six personnages en quête d’auteurs), de Carlo Goldoni (Arlequin valet de deux maîtres, La locandiera, Les Jumeaux vénitiens, La veuve rusée, La pamela nubilé, La bottega dell caffé), de Molière (Les fourberies de Scapin) , de Racine (Andromaque), d’Alfred Jarry (Ubu roi), de Genet (Les bonnes), de Büchner (Woyzeck), de Ramuz-Stravinsky (L’Histoire du Soldat), de Dario Fo (Mort accidentelle d’un anarchiste), de Carlo Gozzi (Le roi cerf, L’oiseau vert).
Il a été directeur artistique du festival de Montmartre à Paris, du festival de Carcassonne, du Carnaval de Venise, et de Milano Aperta. Il a participé à la création du TAG théâtre de Venise, du théâtre Di Porta Romana de Milan, du théâtre du Nord-Est de Trévise.
En tant que pédagogue, il a dirigé plus de cent ateliers internationaux de théâtre auxquels ont participé environ cinq mille comédiens en provenance des cinq continents. En 2004, il a fondé l’Académie Internationale des Arts du Spectacle.

La presse en parle :
‘‘Grand coup de coeur ! Longtemps qu’on n’avait pas autant ri ! On sort de Public or not Public heureux.
D’entrée, on est charmé par l’énergie et le délire positif des quatre comédiens. La bonne impression de départ ne sera miraculeusement jamais trahie durant toute la durée du spectacle. C’est un feu d’artifice burlesque et délirant.
Nos quatre compères entreprennent de conter au public (sans jamais oublier sa présence active) l’histoire du théâtre, en choisissant justement ce même public comme fil conducteur. Il est donc question de nous face à eux, et c’est La bonne idée de départ qui est formidablement bien exploitée. On se laisse embarquer très volontiers dans ce voyage culturel où l’on apprend beaucoup de choses, et où l’on voit défiler tous les genres : des combats de gladiateurs au théâtre kabuki en passant par la commedia dell’arte. Shakespeare ou Rostand sont joués de façon fantaisiste, mais toujours intelligente.
Et nos quatre drilles, aux rôles bien définis dès le départ, ne cessent de dévoiler des talents qui nous enchantent : ils manient l’épée, ils miment, ils chantent, ils improvisent et, surtout, nous tiennent à bout de bras au fil de l’action. Notre attention ne sera jamais relâchée mais, au contraire, suspendue à chacun des gestes de ces histrions capables de changer de registre en un éclair avec une facilité déconcertante, et une fougue communicative. Ils se donnent même la liberté de se moquer un peu d’un genre ou d’un autre, mais ce n’est jamais méchant ou gratuit.
Ils réussissent aussi l’exploit de nous donner la sensation de n’être pas qu’un seul spectateur, mais le public tout entier. […] Le plus
grand bonheur vient peut-être de cela : on ne rit pas seul, on ne rit pas contre, mais on rit ensemble, totalement coupés (pour un temps) du monde du dehors si fragmenté. C’est une belle sensation de vie. […] ”
Florence Hinckel