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Violence aux Antilles : le cri d’alarme d’une société en crise durable !

La gestion des sargasses en Guadeloupe et dans les îles du Nord critiquée par la Cour des comptes
Un barrage anti-sargasses a cédé à la Pointe Hyacinthe au Robert… les riverains se pincent le nez
Les Brésiliens de l’Amapa n’ont désormais plus besoin d’un visa pour venir en Guyane
La Ville de Fort-de-France en passe d’acquérir le centre culturel Camille Darsières
La Guadeloupe et la Martinique dans le top 10 des destinations estivales des Français
239 personnes sont décédées sur les routes en Outre-mer en 2024, dont 74 en Martinique
La banane de Guadeloupe et Martinique à l’honneur dans trois gares parisiennes
Samedi 7 juin – 19h30 – Tropiques-Atrium
Nicolas Boidel est un violoniste originaire de la Martinique, dont le parcours artistique reflète une grande ouverture musicale et une maîtrise impressionnante de plusieurs instruments. Il commence le violon en 2003 et s’initie rapidement à une diversité de styles, allant :
du jazz aux
musiques traditionnelles antillaises,
en passant par les répertoires latino-américains et orientaux.
Cette richesse d’influences façonne un jeu personnel, sensible et expressif, oscillant entre musique classique, baroque et musiques du monde.
Outre le violon, Nicolas Boidel joue également du :
violoncelle,
flûte,
clarinette.
Il se distingue par sa capacité à passer d’un instrument à l’autre avec une aisance remarquable.
Formé à Paris, il étudie :
Samedi 7 juin dès 9h
Journée de la Gole : Sé matjoukann-nou
Lakou St-Georges ASGB Schoelcher
À la fin du XVIIIe siècle, une nouvelle robe aux formes très amples, appelée round gown, est apparue en Angleterre. En créole antillais, la déformation du mot gown aurait donné naissance au terme gole, désignant cette tenue portée par toutes les classes sociales dans les Antilles.
A l’initiative de Jala et des editions Lafontaine | Au programme : Expos, vente, défilé, déjeuner, chansons, ateliers Tombola
Infoline: 0696 929 707 | 0696 045 262 | 0696 277 968
Samedi 7 juin de 9h à 23h
Asso-Fiesta : la 3e édition !
Espace associatif (ancienne école maternelle, en face de la poste), Le Carbet
Au programme
9h : Bien-être 9h30 -13h : Caraïbe Groove 10h : Bèlè 10h30 : Démo de judo et sport équilibre 11h30 : Zumba 13h30 : Spectacle arts du cirque 14h30 : Initiation acrobatie aérienne 15h30 : Expression musicale 17h : Danse classique 17h40 : Danse traditionnelle Cpté Plage 9h-17h : initiation au kayak – initiation à la voile
Entrée libre Contact : 0696 78 45 00 Le programme en détail =>
Samedi 7 juin à 14h
Semaine de la Santé Sexuelle
Lucy D Tea – 28 rue des Bégonias, à Fort-de-France.
Première abolition de l’esclavage par Victor Hugues en Guadeloupe le 7 juin 1794
Le 7 juin 1892 Homer Plessy monte dans une voiture réservée aux Blancs. Cela conduira à la décision Plessy vs. Ferguson. qui rendra légale la ségrégation aux USA
1761-1826 . Personnage énigmatique, le commissaire civil délégué par la Convention aux Isles-du-Vent a épousé tous les méandres de son époque. À la Guadeloupe, il usa de l’émancipation des esclaves noirs comme d’une arme dans la guerre contre l’Angleterre, ralliant à son armée les nouveaux libres acquis à la cause républicaine, faisant tomber les têtes des colons blancs royalistes. Le même, huit ans plus tard, fit appliquer avec zèle, à la Guyane, le décret de Bonaparte rétablissant l’esclavage.
«Cette nuit j’ai vu se dresser à nouveau la Machine. C’était, à la proue, comme une porte ouverte sur le ciel. » Sur le pont du navire qui transporte le commissaire civil délégué par la Convention aux Isles-du-Vent, une guillotine se dresse, redoutable instrument enfanté par la terreur et la vertu. La lugubre vision ouvre le Siècle des Lumières, le roman que le Cubain Alejo Carpentier consacra à l’équivoque personnage de Victor Hugues.
— Par Janine Bailly —
Cécile Coulon, la littérature sans concession
Cécile Coulon est une jeune romancière, nouvelliste et poétesse, qui dès l’âge de seize ans fit une entrée prometteuse en littérature en publiant un premier roman, Le voleur de vie, pour lequel il serait parlé de « langue coup de poing ».
Elle nous livre aujourd’hui, avec son neuvième opus, La langue des choses cachées, une histoire singulière, qui par son sujet pourrait décontenancer un lecteur rétif à l’irrationnel des choses. Parce que ses personnages sont de ces guérisseurs, magiciens, rebouteux ou sorciers qui entrent dans le secret des âmes, que l’on appelle quand la médecine ordinaire s’est avérée impuissante à soulager les maux du corps. Parce qu’ils sont ceux qui soignent, qui guérissent ou conduisent vers la mort. Et qu’ils possèdent un don de divination, dans la mesure où ils découvrent ce qui est caché, par des moyens autres que ceux d’une connaissance naturelle ou scientifique : ils pressentent, entendent, voient et déchiffrent les secrets enfouis au cœur le plus profond des maisons et des hommes, débusquent ce que d’ordinaire l’on tait, bien serré dans les liens tissés au sein obscur des familles.
Samedi 7 juin, de 9h à 23h Espace Associatif et Culturel du Carbet (ancienne école maternelle)
La ville du Carbet s’anime pour célébrer la vie associative lors de l’Asso’Fiesta, un événement festif et ouvert à tous, orchestré par la Commission Vie Associative. À l’honneur : les associations locales, leurs talents et leurs engagements, dans une ambiance conviviale et participative !
Parmi les temps forts de cette journée, l’association La Senne vous donne rendez-vous côté mer, sur la plage de l’Anse Latouche, pour découvrir ou redécouvrir ses activités phares :
Aquagym en mer
Cours de natation pour tous niveaux
Stand up paddle
Aquabèlè (danse traditionnelle aquatique)
Depuis sa création, La Senne ne cesse de grandir. Avec 110 adhérents en 2025, l’association est devenue un véritable pilier des activités nautiques dans le Nord-Caraïbe. Forte d’une équipe engagée et renforcée par des maîtres-nageurs reconnus comme Jeanne Lutber et Frédéric Granjean, elle propose désormais 7 séances hebdomadaires sur la plage de l’Anse Latouche, ouvertes aussi aux habitants des communes voisines comme Morne-Rouge, Fonds-Saint-Denis ou Morne-Vert.
La Commission européenne a engagé une action contre « les pratiques trompeuses ou abusives » de Shein, plateforme chinoise de commerce en ligne. Cette initiative fait suite aux enquêtes des services de contrôle de quatre États européens. Shein qui a un mois pour répondre aux constats de commerce déloyal encourt des sanctions financières.
Faux rabais, pression à l’achat… la Commission européenne demande à la plateforme chinoise de vente en ligne Shein de cesser ses « pratiques trompeuses ou abusives envers les consommateurs européens » selon le communiqué du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. L’action engagée le 26 mai 2025 par la Commission européenne pourrait conduire à des sanctions du site d’e-commerce.
Qu’est-ce que la mode éphémère ?
La « fast fashion« , mode éphémère, est une pratique commerciale qui se caractérise par la mise sur le marché d’un très grand nombre de nouveaux modèles, un renouvellement quasi permanent des collections, des prix très bas et de fortes incitations à l’achat par une publicité très agressive. Le chiffre d’affaires de la plateforme Shein a augmenté de 900% en trois ans.
— RS n° 397 lundi 2 juin 2025 —
Environ 200 personnes ont participé, dans et autour de la grande salle de la maison des syndicats, au meeting appelé par LYANNAJ POU DÉPOLYÉ MATNIK (LPDM) et présidé avec enthousiasme par Marijo Sellaye- Hardy-Dessources.
Attentives du début à la fin, elles ont pu écouter en ouverture le Kolectif du 13 janvier sur la répression des 7 d’Océanis, et voté la motion ci–jointe. Puis les organisations invitées ont pu s’exprimer, le collectif des ouvriers et ouvrières agricoles victimes des pesticides, le syndicat des jeunes agriculteurs. D’autres organisations, empêchées, se sont excusées (comme « Zéro Klordécon, Zéro pwazon »).
Christophe Leguevaques, avocat de l’action collective conjointe devant le tribunal administratif de Paris, et présent dans le dossier pénal, a informé sur la poursuite du combat contre l’impunité avec un rendez-vous fin septembre à Paris, et sur l’appel auprès du conseil d’État, interjeté par l’État, avec leur espoir que le coût financier de cette procédure suffirait à nous décourager.
Pour faire une demande de logement Crous, vous devez avoir rempli un dossier social étudiant (DSE) et coché la case de demande de logement. Pour rappel, la date limite de transmission du DSE était fixée au 31 mai 2025.
La demande pour un logement Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) se déroule en 2 étapes :
Pour la phase principale, les vœux doivent être faits en ligne d’ici le 1er juillet sur la plateforme dédiée du Crous. Vous pouvez formuler 4 vœux (dans la même ville, ou bien dans des villes et des Crous différents).
À compter du 8 juillet, tous les étudiants (boursiers, non boursiers, nationaux et internationaux) auront accès, sur la plateforme du Crous, aux offres de logement restant disponibles.
Attention, après la décision d’attribution du logement (vous êtes averti par SMS ou par mail), vous devrez confirmer votre choix dans les 48 heures et régler les frais de réservation.
Le Fonds national de l’éducation, vaste système de corruption en Haïti et fantastique partenaire du Festival international de littérature créole
— Par Robert Berrouët-Oriol (*)—
Plusieurs collègues journalistes et enseignants oeuvrant en Haïti sont préoccupés et alertent sur ce qui est perçu comme la récidive d’une errance idéologique et politique au Festival international de littérature créole (FEL)… De quoi s’agit-il ? Le 3 juin 2025, le FEL a fait paraître sur Facebook et sur WhatsApp la note suivante : « Bon nouvèl. Gras ak konkou patenè tankou Akademi kreyòl ayisyen, FNE [Fonds national de l’Éducation], Direction nationale du livre, C3 Éditions, ministère de la Culture, UNESCO, nou rive mete FELmag nan yon pri atèplat espesyalman pou Livres en Folie. 100 goud pou tout moun ki vle soti ak yon egzanplè magazin Festival entènasyonal literati kreyòl la. PS : FELmag toujou gratis pou tout lekòl ak inivèsite ki envite nou pou yon entèvansyon kèlkonk nan kad premye sezon Karavàn kreyolofoni nou pwolonje jiska 15 jen 2025 lan. Djanm pou yon Kreyolofoni syantifik ak yon Kreyolofoni literè fètefouni ! » [Document publié le 3 juin 2025 sur Facebook et accessible par le lien suivant : https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid02QWWoQUvrLYu1g868bsVobhRBkd5rVngmapyzfC3todGBQ7fMkH1HFdgt5m144pGdl&id=100063695276121&sfnsn=wa&mibextid=6aamW6&_rdr
Les soldes d’été débutent le dernier mercredi du mois de juin à 8 heures du matin. Cette date est avancée à l’avant-dernier mercredi du mois de juin lorsque le dernier mercredi intervient après le 28 du mois.
Les soldes d’été se dérouleront du mercredi 25 juin au mardi 22 juillet 2025 inclus pour la majorité des départements métropolitains sauf :
À noter
Concernant La Réunion, les soldes d’été précèdent les soldes d’hiver. Les soldes d’été ont eu lieu en février 2025.
À savoir
Les dates des soldes du commerce en ligne ou vente à distance (e-commerce) sont alignées sur les dates nationales du commerce traditionnel, quel que soit le lieu du siège de l’entreprise.
Les produits soldés doivent avoir été proposés à la vente et payés depuis au moins un mois avant le début des soldes. Il est interdit de procéder à un approvisionnement spécialement destiné aux soldes quelques jours avant la date de début de l’opération commerciale, sans que les produits aient été proposés à la vente au préalable.
Dans le magasin, la distinction entre les articles soldés et non soldés doit clairement apparaître aux yeux des consommateurs : étiquetage précis, localisation séparée dans le magasin, notamment.
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Guy Cornely : » Me voici Schœlcher. Je libère la France après que tu m’eus libéré! » le 6 juin 1944
Début des révélations d’Edward Snowden le 6 juin 2013
Guy Cornely de son vrai prénom Guy André Lazart Cornely est né en 1921 à Point-à-Pitre. Sa passion pour les connaissances lui a permis de faire le tour dans de nombreux domaines sans jamais être égalé. C’était une personne chaleureuse qui aimait partager ses connaissances en matière de biologie, d’histoire, de botaniste ou encore militaire.
Alors âgé de 18 ans, Guy Cornely décide d’intégrer la marine nationale notamment l’équipage Courbet. De ce fait le 6 juin 1944, il participe au débarquement en Normandie. cet à ce moment qu’il pense « « Me voici Schœlcher. Je libère la France après que tu m’eus libéré! » Leur mission consistait à saborder leur navigation pour installer un pont et nourrir l’offensive contre les Allemands. C’était une figure emblématique, par conséquent il participe à un documentaire où il explique entre autres son vécu durant la Seconde Guerre mondiale. Il avait reçu une mission difficile, celle d’aller chercher de précieux document à l’intérieur du bateau partiellement inondé.
️ Vendredi 6 juin à 18h30 Téyat Otonom Mawon – Croix Mission, F-dF Entrée gratuite sur inscription obligatoire : 0696 253 735
Dans le cadre de ses actions de prévention et d’éducation à la santé, l’IREPS Martinique et le Contrat Local de Santé (CLS) de la Ville de Fort-de-France ont le plaisir de vous convier à une représentation théâtrale unique autour d’un sujet qui nous concerne toutes et tous : la pollution au chlordécone et ses conséquences sur notre santé et notre environnement.
Intitulée « Djol Dou » (traduction libre : « Langue douce » ou « Parole mesurée »), cette pièce a été écrite par Christophe Cazalis et est interprétée par la troupe martiniquaise Kant é Kant, bien connue pour ses créations ancrées dans le patrimoine local, et son engagement sur des questions sociales et environnementales.
Durée : 1 heure de spectacle + 1 heure d’échange avec le public
Distribution : Rita Ravier, Nadia Calmo, Émile Pelti
Le point de départ est simple : Myrenda, jeune femme au foyer, est soudainement rappelée à une promesse oubliée : elle a invité ses futurs beaux-parents à dîner… ce soir !
— Par Michèle Bigot —
Cette proposition theâtrale est une création du Théâtre Gérard Philippe, CDN de Saint-Denis, datant de septembre 2014. Sa riche tournée témoigne du succès emporté par cette pièce. Sur scène, dix personnages, neuf femmes russes dans leur échange avec Svetlana Alexievitch venue recueillir leur témoignage sur la grande guerre patriotique. Toutes ces femmes furent engagées volontaires pour partir au front, soit en tant que soldat, sergent, tireuse d’élite, adjudant-chef, lieutenant de la garde, agent de renseignement, soit en tant que soignantes, médecin, brancardière. Toutes se sont trouvées en première ligne et sont désireuses de témoigner du conditionnement idéologique qui les a préparées, de leur réel désir d’en découdre avec le fascisme, de la violence des combats, de la solidarité des combattants, de la rencontre avec la peur, avec la haine, des difficultés à se faire reconnaître en tant que femme combattante, du malaise aussi que peuvent connaître des jeunes filles (certaines n’ont pas plus de quinze ans et ont menti sur leur âge pour être enrôlées) à se retrouver au coeur d’un bataillon d’hommes, avec des uniformes top grands pour elles, avec le malaise d’avoir leurs règles au mauvais moment etc.
Samedi 7 juin – 19h30 – Tropiques-Atrium
Nicolas Boidel est un violoniste originaire de la Martinique, dont le parcours artistique reflète une grande ouverture musicale et une maîtrise impressionnante de plusieurs instruments. Il commence le violon en 2003 et s’initie rapidement à une diversité de styles, allant :
du jazz aux
musiques traditionnelles antillaises,
en passant par les répertoires latino-américains et orientaux.
Cette richesse d’influences façonne un jeu personnel, sensible et expressif, oscillant entre musique classique, baroque et musiques du monde.
Outre le violon, Nicolas Boidel joue également du :
violoncelle,
flûte,
clarinette.
Il se distingue par sa capacité à passer d’un instrument à l’autre avec une aisance remarquable.
Formé à Paris, il étudie :
La Ville du Carbet, à travers sa commission Vie associative, organise ce samedi la troisième édition de l’Asso-Fiesta. Cette manifestation vise à mettre en lumière les associations locales et leur rôle au sein de la commune.
L’événement se déroulera en deux temps : une première partie consacrée à la présentation des activités menées par les associations tout au long de l’année, puis un second temps dédié à la participation du public à différents ateliers et initiations. Les visiteurs pourront découvrir et essayer gratuitement des activités variées : bien-être, sport, culture.
Des démonstrations et spectacles sont également prévus, mettant en avant la diversité des pratiques artistiques et culturelles locales.
Informations pratiques
Date : Samedi 7 juin
Horaires : de 9h à 23h
Lieu : Espace associatif (ancienne école maternelle, en face de la poste), Le Carbet
Entrée libre
Contact : 0696 78 45 00
Programme (extrait)
9h : Activités bien-être
9h30 à 13h : Caraïbe Groove
10h : Initiation au Bèlè
10h30 : Démonstration de judo et sport équilibre
— ContreChroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
Dans une précédente tribune faisant suite à un écart de Laurent Wauquiez, je signalais la ressemblance de certaines déclarations d’hommes politiques avec des idées racistes. S’agissant des exemples contenus dans la tribune visée, l’affaire n’avait pas une grande importance pour les élus ordinaires. En revanche, ceux qui sont en situation et qui envisagent de faire une carrière nationale se relèvent difficilement d’une accusation de racisme même lorsqu’elle est erronée.
Une remontada réussie de Jacques Chirac.
La récente déclaration de Marine Le Pen en Nouvelle-Calédonie ainsi que les propos musclés de Manuel Vals sur la colonisation rappellent le précédent de la bourde des “odeurs” de Jacques Chirac et l’exercice de remontada de l’opinion passé inaperçu dans la presse, qui a suivi. Il avait vivement réagi pour maintenir dans les DOM la bonne opinion qu’on avait de lui et qui avait commencé à fléchir. On sait que Jacques Chirac est réputé avoir été le président de la République le plus proche des Antilles, pas seulement pour avoir fait entrer le rhum à l’Elysée. Avait-il été grisé par l’abus de ce nectar lorsqu’il laissa échapper une réflexion sur les difficultés de cohabitation de deux familles sur le même palier d’une HLM, l’une composée de Français de souche, l’autre de résidents d’origine maghrébine ?
— Par Les Vélos Marin Martinique —
Souvent présentées comme un levier essentiel, les subventions sont censées financer des projets, encourager la participation citoyenne et renforcer les dynamiques territoriales. Mais notre expérience avec Les Vélos Marin Martinique nous a confrontés à une réalité bien plus complexe. Loin d’être un simple appui, ces financements conditionnent en profondeur l’orientation des associations. De manière implicite, parfois insidieuse, ils les poussent à se conformer à des logiques souvent éloignées des besoins réels du terrain. Cette dynamique transforme des objectifs qui devraient être , endogènes et ancrés dans les réalités sociales, en projets standardisés . Les critères de sélection de dossiers sont rigides, et le suivi ainsi que la communication des institutions offrant ces financements sont eux-mêmes impersonnels et déconnectés. Ces éléments limitent, voire empêchent, des approches ou des initiatives pourtant porteuses d’un fort potentiel de transformation sociale. Plutôt que de soutenir ces dynamiques organiques, les subventions tendent à les orienter, à les influencer, et de plus en plus souvent, même dès la genèse d’un projet, à les dénaturer.
Un constat de terrain, notre propre expérience
Le contexte local nous a conduits à adopter un modèle basé sur la gratuité, non par idéologie, mais à la suite d’une observation des réalités du terrain.
Mort de Marcel Lollia dit « Vélo » le 5 juin 1984
Marcel Lollia dit Vélo, né le 7 décembre 1931 et mort le 5 juin 1984, est un percussionniste guadeloupéen, maître tanbouyé (joueur de tambour) de la Guadeloupe.
Biographie
Marcel Lollia fait ses débuts à Pointe-à-Pitre, auprès du grand maître Carnot, François Mauléon. Joueur de tambour ka, ou gwoka, respecté, Vélo a inauguré une école de cet instrument typiquement guadeloupéen.
Marcel Lollia, communément appelé Vélo était et est resté dans les pensées de tous comme étant un personnage hors du commun. Il faut embrasser les différentes facettes de sa personnalité pour vraiment comprendre qui était cet homme « inspiré par Dieu pour libérer les Guadeloupéens de l’esclavage à travers son Gwo Ka » : Il était, à la fois, nomade, professeur, poète, orateur inspiré, et aussi, un percussionniste de talent.
Malgré sa rapide notoriété, il émanait de son être une sincère simplicité.
Il vivait avec très peu d’argent et n’avait pas de maison. C’est une certaine « madame augustine » qui l’hébergeait.
Vélo ne savait ni lire, ni écrire, pourtant ces textes étaient articulés comme de la poésie.
Cinéma Madiana – Jeudi 5 juin 2025 – 19h
L’AKAM (Association des Kinésithérapeutes de Martinique) vous convie à une soirée exceptionnelle le jeudi 5 juin 2025 à 19h au cinéma Madiana, pour la projection du court-métrage ANAÏS, un film poignant qui mêle sport, santé et résilience.
✨ Le film : une histoire vraie, un message d’espoir
Réalisé par Hélène Hadjiyianni (@hlenie) et produit par Shanice Mendy (@shanice.mendy), ce documentaire retrace le parcours d’Anaïs Quemener, aide-soignante et athlète de haut niveau. À seulement 24 ans, Anaïs est diagnostiquée d’un cancer du sein de stade III. Loin de renoncer, elle continue de courir, s’accroche à sa passion, et en fait une force pour avancer.
Malgré les traitements, la fatigue et les doutes, elle devient championne de France de marathon en 2016 et 2022, et première Française au Marathon de Paris 2023. Ce film, salué à l’international et déjà primé à plusieurs reprises, raconte comment elle a transformé l’épreuve de la maladie en un combat victorieux, aussi bien sur le plan physique que mental.
À travers des images sensibles et un témoignage fort, « ANAÏS » met en lumière la force de caractère, la discipline sportive, et la solidarité humaine.
— Par Sabrina Solar —
Les territoires ultramarins français, bien que géographiquement éloignés de l’Hexagone, sont au cœur de la tempête climatique. Le dernier rapport du Réseau Action Climat, La France face au changement climatique : les Outre-mer premiers exposés, dresse un constat alarmant : cyclones, montée des eaux, stress hydrique et effondrement de la biodiversité s’abattent déjà sur ces régions avec une intensité croissante. Cette vulnérabilité est aggravée par des inégalités sociales et des fragilités structurelles profondes, plaçant les Outre-mer en première ligne de la crise.
Lire aussi : Comment la Martinique va être impactée par le changement climatique ? — Par Nicolas Quénard —
Une exposition extrême aux dérèglements climatiques
Qu’il s’agisse de cyclones tropicaux plus puissants, d’érosion côtière accélérée ou de sécheresses prolongées, les Outre-mer subissent déjà de plein fouet les effets du réchauffement climatique.
Éditions : Caraïbéditions
Dans Schwarz-Bart, de la littérature à la musique, l’autrice et chercheuse Esther Eloidin nous invite à plonger dans l’univers foisonnant et singulier de Jacques Schwarz-Bart, saxophoniste de renommée internationale, porteur d’un héritage culturel d’une richesse rare. Ce livre dresse le portrait sensible et vibrant d’un musicien aux multiples influences, à la croisée des cultures caribéennes, juives et afro-américaines.
Fils du romancier André Schwarz-Bart, Prix Goncourt 1959 pour Le Dernier des Justes, et de Simone Schwarz-Bart, figure majeure de la littérature antillaise (Pluie et vent sur Télumée Miracle, L’Ancêtre en Solitude), Jacques Schwarz-Bart est né au sein d’un foyer où la création artistique était au cœur du quotidien. L’ouvrage met en lumière l’influence de ce double héritage littéraire sur la trajectoire musicale de Jacques, qui a su traduire en notes ce que ses parents exprimaient par les mots.
— Par Daniel M. Berté —
Bou-ou-ou-ou-ou !
Touououououou !
Toutoutou-ououou !
Tou ! Tou ! Tou ! Tououou !
Lé grangrek dénonmen’w Strombus gigas
Yo kriyé’w Caracol pa bò Nicaragua
Butoto Bénézwel, Cambombia Panama
Carrucho Potorik ek Cobo a Kiba
Queen conch sé non yo ba’w adan péyi anglé
Pa koté Matinik ou sé an Kòn-lanbi
Ou dan léritaj-nou dépi Kalinago
Pou té sèvi manjé an lasos pimanté
Épi pou té sa fè braslé ek bel kolié
A lépok ladjoukan ou sèvi Neg-mawon
Pou té kominiké épi fè gawoulé
Pou yo té sa trapé an wouspel libèté
Ou matjé lé moman potalan lavi-nou
Di nésans a mayé, rivé jik a lanmò
Ou té la lè péchè té ka sòti lapech
Ou té ka ba’y signal larékot bokodji
Du 6 au 8 juin 2025
Thème national : “La pierre dans tous ses états”
Écolieu de Tivoli, Fort-de-France
L’association Ypiranga est heureuse de participer à la 22e édition des Rendez-vous aux Jardins, une manifestation nationale placée sous l’égide du Ministère de la Culture, célébrant cette année la pierre sous toutes ses formes dans l’univers des jardins.
Jardins de pierres, pierres de jardin…
Cette édition vous invite à explorer la richesse du minéral dans nos espaces verts : du jardin sec japonais aux rocaillages du XIXe siècle, des statues aux canaux d’irrigation, en passant par les cimetières-jardins et les terrasses nourricières.
Création d’une parcelle en rocaille
Participez à la mise en place de la première rocaille de l’Écolieu, mêlant pierres locales et plantes adaptées : un mariage esthétique et durable !
Pensez à venir avec chaussures fermées et gants de jardinage.
La chanteuse, comédienne et danseuse Nicole Croisille est décédée le 4 juin 2025 à Paris, à l’âge de 88 ans, des suites d’une longue maladie. Artiste aux multiples talents, elle laisse derrière elle une carrière de plus de six décennies, marquée par une grande diversité de styles et de registres.
Née le 9 octobre 1936 à Neuilly-sur-Seine, Nicole Croisille était la fille unique de Jean Croisille, accompagnateur de voyages, et de Germaine Decorde, pianiste amatrice. Elle grandit dans un environnement sensible à la musique classique, bercée par les œuvres de Chopin et Liszt que sa mère jouait à la maison. Formée dès son plus jeune âge à la danse classique, elle manifeste très tôt un fort désir de scène, malgré les réticences de son père. Adolescente, elle découvre le jazz dans les caves de Saint-Germain-des-Prés, une révélation qui influencera durablement son parcours.
À la fin des années 1950, elle se forme au mime auprès de Marcel Marceau et intègre sa troupe pour une tournée en Amérique du Sud en 1957, puis aux États-Unis en 1960. Passionnée par les comédies musicales américaines, elle enchaîne les engagements outre-Atlantique : meneuse de revue à Reno, chanteuse au Playboy Club de Chicago, participation à la tournée des Folies-Bergère à New York.
La loi somptuaire du 4 juin 1720 codifie l’habillement aux Antilles
Les lois somptuaires (en latin : sumptuariae leges) sont des lois qui réglementent ou imposent des habitudes de consommation (alimentation, mobilier et notamment la manière de se vêtir spécifique en fonction de la catégorie sociale à laquelle un individu appartient).
Elles servent principalement à rendre visible l’ordre social et, généralement, à interdire la consommation ostentatoire, l’usage de produits de luxe ou d’importation, dans une optique mercantiliste de protection des industries nationales et de protection de la balance commerciale. Cette interdiction frappe en priorité les membres du commun et vise à les empêcher d’imiter l’aristocratie.
En Martinique dans la loi somptuaire du 4 juin 1720, les « mulâtres, Indiens ou nègres affranchis ou libres de naissances » n’ont pas exactement les mêmes obligations que leurs homologues esclaves. Le texte différencie les obligations de chacun dans la hiérarchie sociale en place : Blancs, Libres de couleur, esclaves.
Pour bien marquer la différence de classe et l’infériorité des libres, la loi somptuaire réglemente la tenue vestimentaire de ces derniers, leur interdisant les trop belles parures.
Du 3 au 14 juin à la Maison de la Culture Armand Nicolas, Avenue Casimir Banglidor, La Trinité.
Le programme
Samedi 7 juin 19h30
Troupe Téyat Lanbéli « Sa’w pé ka konprann ? de Michel Platon, mise en scène Michel Platon Avec Bruno Dubréas – Gaspard Bionville – Gina Coranson – Gladys Mélo – Nicole Claudant – Christine Nortia
Jeudi 12 juin 19h30
Troupe Lesseniors doubout douvan de l’OMASS (Oce Missions Action Sociale et Santé)
«Mi jounen» de Raymonde Résidant, mise en scène Raymonde Résidant avec
Liliane De Percin – Julie Tuzo – Clément Avenel – Claude Euloga – Myrella Choisy – Marie-Josée Duboyer – Christine Tarrieu – Évelyne Gauchet – Alice Avenel – Simone Capron Galim – Claudine Jean-Marie Tarif : 10 euros Renseignements et réservations :
Les rendez-vous du Off
Mardi 10 juin 19h
Troupe Rézilyans «Plein emploi» de Stéphane Titéca, mise en scène Éric Delors, avec Rita Ravier – Virgil Venance –
Fiona Soutif – Marc Julien Louka
Mercredi 11 juin 15h
Représentation jeune public «Ciara» Bannann jòn pa ka vini vet, de Nasséra Zahar, mise en scène Nasséra Zahar avecAndréa Raulet – Anna Di Paplo Églo – Léna Smaïl – Lucie
Pinet – Océane Voortuizen – Kanèle Bellance – Thida Gilles Kéo – Romain Brosille – Antone Boujon – Sayan Bellance
Samedi 14 Juin 10h
Lakou Lib : Débriefing/Pawol lib alantou téyat Site de la Maison de Quartier de Tracée
Tarif unique 10€ Tickets en vente auprès des troupes : Théâtre de la nouvelle lune 0696 23 48 61 / L’argondstout : 0696 35 56 66 / le Théâtre du bon bout : 0696 30 24 95 / Ciara : 0696 86 03 76 / Téyat Lanbéli : 0696 91 68 25 / Rézilyans : 0696 81 92 29
Maison de la Culture Armand Nicolas, Avenue Casimir Banglidor, La Trinité, 0596 58 20 12
Mardi 3 juin 19h30
Troupe Théâtre de la nouvelle lune « L’homme qui fonctionnait » One man show de Joël Sorrente.
Vendredi 6 juin – 19h30 – Tropiques-Atrium
Wilhem Latchoumia
Pianiste français, né à Lyon en 1974, Wilhem Latchoumia est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, où il a étudié avec Éric Heidsieck et Géry Moutier. Il y obtient un Premier Prix à l’unanimité, avec les félicitations du jury, puis poursuit sa formation en classe de perfectionnement. Il a également travaillé auprès de Claude Helffer et a suivi les masterclasses d’Yvonne Loriod-Messiaen et de Pierre-Laurent Aimard. Parallèlement à ses études musicales, il obtient une licence en musicologie.
Lauréat de plusieurs concours internationaux, il reçoit notamment en 2006 le Premier Prix mention spéciale Blanche Selva ainsi que plusieurs autres distinctions au Concours international de piano d’Orléans. Il est également lauréat de la Fondation Hewlett-Packard et du Concours Montsalvatge de Gérone.
Wilhem Latchoumia se produit en récital, avec orchestre ou en musique de chambre en France et à l’étranger. Il a été invité par de nombreuses institutions et festivals, parmi lesquels l’Auditorium de Radio France, la Cité de la Musique, l’Opéra-Comique, le Théâtre des Bouffes du Nord, La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, Présences, ou encore Musiques en Scène à Lyon.
Danemark, Suisse… réduire pesticides et engrais chimiques, c’est possible !
— Collectif —
En France, en Allemagne, aux Pays-Bas, c’est une petite musique qui monte : celle des agriculteurs assaillis sous les contrôles et les réglementations environnementales qui menacent la viabilité de leurs exploitations. Une petite musique devenue un cri de colère lors de manifestations un peu partout en Europe, en 2024, et qui a permis de faire retirer en France, par exemple, la version renforcée du plan Écophyto.
L’agriculture se retrouve ainsi à jongler entre plusieurs objectifs : nourrir une population mondiale croissante, assurer un revenu décent aux agriculteurs, tout en protégeant la santé humaine et l’environnement pour la génération actuelle mais aussi pour les générations futures.
Des intrants jugés essentiels… mais problématiques
Un exemple frappant est celui des intrants chimiques, notamment les engrais synthétiques et les pesticides. Ces derniers répondent à des besoins essentiels : nourrir les plantes et protéger les cultures contre les maladies et les ravageurs. Mais l’utilisation excessive de ces intrants a des effets néfastes sur la biodiversité, sur la qualité des sols, des eaux et de l’air et sur la santé publique.
–— Par Marc Fontecave. & Yves Bréchet (*) —
C’était un texte attendu de longue date. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui doit fixer les objectifs de la politique énergétique nationale à l’horizon 2035, a été rendue publique en mars 2025. Il s’agit d’une version révisée, faisant suite à une première version soumise à la consultation publique organisée à la fin de l’année 2024.
Ce document se donne notamment l’ambition de transformer notre système énergétique pour réduire sa dépendance vis-à-vis des ressources carbonées fossiles tout en garantissant la sécurité d’approvisionnement. Est-il à la hauteur des enjeux climatiques et énergétiques ? Après avoir procédé à son analyse rigoureuse, l’Académie des sciences a récemment diffusé un avis sur cette nouvelle PPE assorti de recommandations. Nous en livrons ici les principaux messages.
Nucléaire et barrages, un bon point de départ
Commençons par rappeler quelques spécificités du mix énergétique français. L’électricité constitue 26 % de la consommation d’énergie totale des Français. Comme l’a montré le dernier bilan électrique de RTE, l’intensité carbone de notre production électrique, soit 21,3 g équivalent CO2 par kilowatt-heure (kWh) en 2024, est l’une des plus faibles du monde.
(Suite du chapitre XIII)
LES ÉCHANGES
Tout d’un coup, Richard l’emporta sur Silas. La main de sa conscience ébranlée, de son cerveau perturbé, de son esprit troublé, le tout plongé dans un bassin de confusion caustique, corrodante, depuis sa fuite héroïque, désempoigna cette rampe de tergiversation qui lui faisait dandiner à la manière du bateau de Rimbaud. Richard se sentit éjecter de sa caverne de scepticisme. Les ombres s’évaporèrent. L’univers intelligible, comme dans un conte de fée, s’ouvrit devant ses paupières froissées. Un frisson de révolte, de la tête à la nuque, traversa son corps aminci et momifié. Il venait de découvrir « les chemins de la liberté » : cette route véritable capable de conduire les pas des pauvres jusqu’aux écluses de la régénérescence spirituelle et matérielle. Richard enleva son chapeau de paille, qui ressemblait à un canotier de montagnard, et exposa ses cheveux courts et bouclés au soleil des revers de l’existence humaine. Ses regards, pareils à un panoramique effectué au moyen du kinétographe de Thomas Edison et William Kennedy Dickson, exécuta un mouvement célère de la droite vers la gauche.
Naissance de Joséphine Baker à Saint-Louis ( Missouri) le 3 juin 1906
Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis, dans le Missouri, aux États-Unis, et morte le 12 avril 1975 dans le 13e arrondissement de Paris, en France, est une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et résistante française d’origine américaine.
Pétition: Osez Joséphine Baker au Panthéon !
En 1937, après son mariage avec un jeune raffineur français de confession juive – religion à laquelle elle se convertit alors –, elle obtient la nationalité française et, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle joue un rôle important dans la résistance à l’occupant. Elle utilise ensuite sa grande popularité dans la lutte contre le racisme, et pour l’émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le Mouvement des droits civiques de Martin Luther King.
Années de jeunesse
Freda Josephine McDonald, alias Joséphine Baker, née dans le Missouri, aux États-Unis, est une chanteuse et danseuse américaine naturalisée française en 1937, d’origine espagnole, afro-américaine et amérindienne1. Elle descendrait probablement d’Eddie Carson, musicien de rue itinérant aux origines espagnoles2.
La troupe L’Art Gonds Tout présente « Théâtre sans animaux » de Jean-Michel Ribes les 6 et 7 juin à 19h00 au Théâtre Aimé Césaire.
Pièce facétieuse dans laquelle surréalisme et humour font bon ménage, « théâtre sans animaux » enchaîne huit saynètes traversées par des tempêtes de cocasserie.
Un stylo à bille de trois mètres cinquante atterrit à l’aube dans le salon. Lors d’une visite au musée, un groupe se mobilise autour d’une question cruciale, pourquoi ne peint-on plus de carpes ? Ou bien comment arrêter de fumer quand on ne porte pas de perruque Louis XV ?
Des gens presque comme tout le monde s’interrogent, par exemple, sur la nécessité de ne pas s’appeler Bob. Un coiffeur se transforme en goéland. Par des brèches fantasques, les personnages s’évadent.
Les situations dérapent et la parole se réinvente. Des personnes a priori raisonnables se libèrent sans prévenir et explorent le pays réjouissant du non-sens.
Les huit comédiens et comédiennes de la troupe, mis en scène par Marie Alba, prennent les chemins de traverse de l’absurde, hors de toute réalité et nous enseignent qu’il ne faut surtout pas s’enfermer dans la routine du quotidien et combien il est sain de ne pas se prendre au sérieux.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre 2023, le terme « génocide » est de plus en plus utilisé par des ONG, des chercheurs, des personnalités politiques et des institutions internationales pour qualifier la politique israélienne à Gaza. Ce mot, historiquement lourd et juridiquement précis, suscite un débat intense et divise fortement l’opinion publique.
Des ONG comme Amnesty International, Human Rights Watch et Médecins du Monde dénoncent un « génocide en cours », évoquant des actes interdits par la Convention de l’ONU de 1948 : meurtres, atteintes à l’intégrité physique ou mentale, privation délibérée de ressources vitales. Des experts de l’ONU et certains responsables européens, comme Josep Borrell, partagent cette analyse, bien que peu de dirigeants emploient officiellement le terme.
Dans le monde académique, plusieurs spécialistes des génocides, comme Raz Segal ou Melanie O’Brien, estiment que la situation à Gaza correspond à la définition juridique du génocide. D’autres appellent à une approche nuancée, invoquant des « pratiques » ou « logiques génocidaires », sans forcément trancher juridiquement.
— Un opéra ressuscité à voir sur France 4, lundi 2 juin à 21h —
Et si vous pouviez voir Carmen comme les tout premiers spectateurs de 1875 ? Ce lundi soir sur France 4, replongez dans l’éclat d’une époque avec une version exceptionnelle de l’opéra de Bizet, telle qu’elle fut imaginée pour sa création à l’Opéra-Comique. Une expérience rare, conçue comme une véritable machine à remonter le temps.
Grâce au travail minutieux de l’Opéra de Rouen Normandie et au soutien scientifique du Palazzetto Bru Zane, cette production redonne vie à la mise en scène, aux costumes et aux décors d’origine de Carmen. Le tout sublimé par les créations hautes en couleur de Christian Lacroix, qui marient avec finesse reconstitution historique et élégance théâtrale.
On redécouvre ainsi l’histoire brûlante de Carmen, la cigarière sévillane, libre et insaisissable, qui entraîne Don José dans une spirale de passion et de perte. Une tragédie en musique devenue l’un des opéras les plus joués au monde — et dont les airs vous trottent sûrement déjà en tête.
Cette reconstitution, fondée sur des archives rares (aquarelles, plans de scène, livrets annotés), redonne corps à la Carmen d’origine, celle qui, à l’époque, choqua autant qu’elle fascina.
Essai de présentation d’un célèbre personnage
— Par Michel Pennetier —
Le Diable et moi
Le Diable me plonge dans un océan de perplexité. Où le trouver ? Partout je vois sa trace, nulle part je ne le rencontre … à moins que ce ne soit au fond de moi-même ! Ne serait-ce pas lui qui me fait fourcher la langue et me pousse à faire ce que je ne veux pas faire, me murmurant : « Mais si, c’est bon puisque c’est ton désir ! » . Obscure connexion entre le diable et le désir que j’aime et qui me fait peur, que je veux et que je refuse. Voilà d’emblée ce qui est diabolique : la coupure entre moi et moi-même. Et, en effet, il n’a pas volé son nom, ce diable, puisqu’il signifie la séparation, la division. Le Diable est le maître du Deux. Suivons cette piste, voyons si en toute dualité, le Diable ne s’y cache pas.
Le Serpent
A Eve, le Serpent offre le fruit de l’arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. Connaissance dualiste donc, par où l’on reconnaît la présence du Diable.
Mercredi 4 juin à 18h 30 au T.O.M. Croix Mission à FdF
Reprise de l’article publié le 26 avril 2015 sur Madinin’Art
Comment avancent les droits des femmes dans le monde du travail ?
Au printemps 1968 en Angleterre, une ouvrière d’une succursale de Ford, sous l’impulsion de son supérieur et partant d’une simple demande d’augmentation de salaire promise par sa direction depuis longtemps pour elle et ses collègues, va mener un mouvement visant à instaurer l’égalité de salaire entre les hommes et les femmes…
We Want Sex Equality ou Les Dames de Dagenham au Québec (Made in Dagenham) est un film britannique réalisé par Nigel Cole et sorti en 2010 (2011 en France). Scénarisé par William Ivory, ce film historique traite de la première grève des ouvrières de l’usine automobile du constructeur américain Ford à Dagenham, ainsi que des négociations que conduisirent ses meneuses pour obtenir une complète égalité salariale entre hommes et femmes, notamment auprès de la secrétaire d’État travailliste Barbara Castle⋅ Il met en scène Sally Hawkins dans le rôle principal, ainsi que Daniel Mays, Miranda Richardson et Rosamund Pike⋅
La véritable histoire de « WeWant Sex Equality »
La grève
Pour la première fois en Angleterre, des femmes décident de faire grève.
CARMEN présenté à l’Opéra Bastille
et PORGY & BESS cet été à Avignon lors du festival.
Depuis sa création, le Concours des Voix des Outre-mer fondé par 2 passionnés de musique, soucieux de transmission artistique (Fabrice Di Falco, contre ténor de renommée internationale originaire de Martinique et Julien Leleu, contrebassiste de jazz) a permi la révélation de nombreux artistes au monde professionnel.
Côté grand public, en 2024, grâce aux jeux Olympiques, celui-ci à pu découvrir : Axelle Saint Cirel (Prix du jury des Voix des Outre mer en 2023) qui a interprété La Marseillaise lors de l’ouverture et Luan Pommier (Lauréate des Voix d’Outre Mer 2020) également remarquée à l’ouverture des jeux paralympiques en interprétant, voix et piano l’hymne des jeux paralympiques.
L’envie d’aller plus loin avec certains artistes des Outre-mer a amené Fabrice di Falco et Julien Leleu à créer deux spectacles :
CARMEN présenté à l’Opéra Bastille le 30 juin 2025
et PORGY & BESS qui sera présenté cet été à Avignon lors du festival.
francoisvila@gmail.com
Naissance de Donatien Alphonse François de Sade le 2 juin 1740
Donatien Alphonse François de Sade, mort le 2 décembre 1814 à Saint-Maurice (Val-de-Marne), est un homme de lettres, romancier, philosophe et homme politique français, longtemps voué à l’anathème en raison de la part accordée dans son œuvre à l’érotisme et à la pornographie, associés à des actes de violence et de cruauté (tortures, incestes, viols, pédophilie, meurtres, etc.). L’expression d’un athéisme anticlérical virulent est l’un des thèmes les plus récurrents de ses écrits et la cause de leurs mises à l’index2.
Détenu sous tous les régimes politiques (monarchie, République, Consulat, Empire) il est emprisonné pour divers motifs, notamment pour dettes, empoisonnement et sodomie, puis enlèvement et abus sur des jeunes filles, et enfin pour modérantisme. Sur les soixante-quatorze années de sa vie, il passe un total de vingt-sept ans en prison ou asile de fous. Lui-même, en passionné de théâtre, écrit : « Les entractes de ma vie ont été trop longs3 ». Il meurt à l’asile d’aliénés de Charenton Saint Maurice.
De son vivant, les titres de « marquis de Sade » ou de « comte de Sade » lui ont été alternativement attribués4, mais il est plus connu par la postérité sous son titre de naissance de marquis.
— Par Patrick Chamoiseau —
Pour le colon, le marronnage ancestral est un retour à la vie sauvage, un état antérieur à sa régie du monde. Il ne pouvait pas concevoir une projection dans un autre devenir. Il ne pouvait pas identifier le marronnage créateur du tanbouyé, du danseur, du chanteur, du conteur … Ce fut notre chance.
Le marron ancestral s’élance hors de l’écosystème esclavagiste. Mais il ne quitte pas l’écosystème colonial. Le marronnage africain (bossale) court vers un monde perdu, puis, se heurtant à l’impossible retour, il tente de recréer une communauté archaïque. Le marronnage créole (le détour) s’efforce vers la marge du système oppresseur, mais il s’y s’adapte, sans une remise en question déterminante. Ce qui se pense ou qui se fait dans ces deux écosystèmes, sont des fuites, des marginalités ou des accommodements insolents. Mais cela nous ouvre malgré tout du possible.
Le marronnage d’aujourd’hui doit, à la fois, dans un balan d’imaginaire, accéder d’emblée à une divination du post-colonial et du post-capitalisme. Mais il doit aussi se confronter à l’inconnu du devenir planétaire face aux défis qui, déjà, nous aggripent leurs vieux fers aux chevilles.
Dimanche 1er juin à 21h sur France 4
Un vaudeville en cavale : Labiche ressuscité par Alain Françon et Vincent Dedienne
Dans un tourbillon de quiproquos et de chapeaux envolés, Un chapeau de paille d’Italie, chef-d’œuvre comique d’Eugène Labiche créé en 1851, retrouve un éclat neuf sous la direction d’Alain Françon au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Mis en scène pour la première fois par ce pilier du théâtre public, le vaudeville se pare ici d’une énergie électrisante, soutenue par la musique en live de Feu! Chatterton et porté par une troupe de comédiens d’exception, avec Vincent Dedienne en Fadinard étincelant.
Le point de départ est aussi absurde qu’irrésistible : le jour de son mariage, Fadinard, jeune rentier parisien, voit son cheval dévorer le chapeau de paille d’une dame surprise en plein adultère dans un bois. Pour sauver l’honneur de cette dernière et éviter un drame conjugal, il doit impérativement trouver un chapeau identique — tout en cachant cette affaire rocambolesque à sa future épouse et à sa belle-famille, fraîchement débarquée de la campagne.
La force de cette mise en scène réside dans son alliance improbable mais réussie entre tradition et modernité.
Linguiste-terminologue canadien originaire d’Haïti, spécialiste de l’aménagement linguistique, Robert Berrouët-Oriol a longtemps travaillé à l’Office québécois de la langue française où il a contribué à l’analyse, au stockage, à la mise à jour et à la diffusion des vocabulaires scientifiques et techniques de la Banque de terminologie du Québec (aujourd’hui dénommée Grand dictionnaire terminologique). Par la suite il a enseigné la linguistique et la terminologie à la Faculté de linguistique appliquée de l’Université d’État d’Haïti. Depuis avril 2021, il est membre du Comité international de suivi du Dictionnaire des francophones, le DDF. Auteur depuis plusieurs années d’articles de vulgarisation linguistique parus en Haïti dans Le National, il a publié en 2011 le livre collectif de référence « L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions » (Éditions de l’Université d’État d’Haïti et Éditions du Cidihca ; ouvrage réédité en France, en 2023, par l’antenne du Cidihca-France). En 2014 il a publié le livre « Plaidoyer pour une éthique et une culture des droits linguistiques en Haïti / Pledwaye pou yon etik ak yon kilti ki tabli respè dwa lengwistik ann Ayiti » (Centre œcuménique des droits humains (Port-au-Prince) et Cidihca (Montréal).
Première publication de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles le 1er juin 1967
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band est le huitième album studio des Beatles, publié le 1er juin 1967 en Grande-Bretagne et le jour suivant aux États-Unis. Enregistré sur une période de 129 jours, cet album est souvent considéré par les critiques comme leur plus grande œuvre et l’un des albums les plus influents de l’histoire de la musique populaire, figurant entre autres à la première place dans la liste des 500 plus grands albums de tous les temps du magazine Rolling Stone.
Par son retentissement, par la façon dont il a révolutionné l’industrie du disque, par sa durée de vie dans les hit-parades et par la force avec laquelle il a capté l’air de son temps, Sgt. Pepper reste encore à ce jour une pierre angulaire de l’histoire de la musique et de la culture populaire de la seconde moitié du xxe siècle.
Genèse et enregistrement
Les Beatles avec le disc-jockey Jimmy Staggs en octobre 1966.
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band est enregistré alors que les Beatles s’extraient de la pression liée à la Beatlemania.
Dans le monde, plus de 230 millions de filles et de femmes vivent aujourd’hui avec les séquelles de mutilations génitales, selon un rapport de l’UNICEF publié en 2024. Une statistique glaçante, en hausse de 15 % depuis 2016, qui illustre l’ampleur d’une pratique profondément enracinée dans certaines cultures et toujours trop peu combattue à l’échelle mondiale.
Une violence faite corps
Les mutilations génitales féminines (MGF) regroupent l’ensemble des pratiques qui altèrent ou détruisent les organes génitaux externes des femmes sans justification médicale. Longtemps perçues comme une norme sociale ou un rite de passage à l’âge adulte dans certains pays, ces actes sont aujourd’hui reconnus internationalement comme une violation grave des droits humains. Elles portent atteinte à l’intégrité physique, à la santé sexuelle et reproductive, et parfois même à la vie des femmes.
Une géographie de la douleur
La grande majorité des cas se concentre en Afrique subsaharienne (144 millions), suivie de l’Asie (80 millions) et du Moyen-Orient (6 millions). Mais les effets des migrations ont élargi le périmètre de cette réalité. En France, on estime à 134 000 le nombre de femmes excisées.
— Par Selim Lander —
Recherches en Esthétique a trente ans, trente années au cours desquelles le numéro annuel a paru sous la même forme avec une régularité métronomique. Un exploit dans l’absolu et a fortiori dans un domaine aussi élitiste que l’esthétique. Ainsi la Revue d’Esthétique, certes plus ancienne puisque créée en 1948, a-t-elle connu de nombreuses vicissitudes, changements de périodicité (trimestrielle, semestrielle), de forme et d’éditeur, cessant même de paraître en 2004 avant de renaître en 2008 sous l’intitulé Nouvelle Revue d’esthétique. Il a existé naturellement depuis longtemps des magazines qui rendaient compte des expositions (à l’instar de votre Madinin’art !), enrichis de quelques articles plus fouillés, comme Beaux-Arts (créé dès 1923, qui a cessé de paraître en 1944), Artpress (créé en 1972), Beaux-Arts Magazine (créé en 1983) mais il s’agit de magazines grand public ayant certes leur utilité, qui ne sont pas contrairement aux revues l’œuvre d’universitaires à la pointe de la recherche dans leurs domaines (histoire de l’art, art contemporain, cinéma, …).
De surcroît, cette belle revue au format A4, dirigée par le professeur Dominique Berthet, est conçue et publiée à la Martinique, petite « collectivité territoriale » de l’outre-mer français.
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Traces
Se dissipe la brume
de l’esprit endormi…
Demeure un peu d’écume
du parfum de la nuit
qu’à mon réveil je hume
dans la froisse du lit…
D’un océan de bruits
sous une lune pleine
ne subsistent qu’à peine
de menus acouphènes
lorsque le soleil luit…
Et puis, par-dessus tout,
quand le jour neuf se lève
traîne encor sur mes lèvres,
tel celui d’un doux rêve,
le goût de baisers fous…
Aube
Un rayon de soleil
et son goût d’arc-en-ciel
à l’heure du réveil
comme un rayon de miel…
Juste un brin de lumière
pour éclairer le jour
comme un hymne à l’amour
refusant la misère…
La bataille du rocher du Diamant a eu lieu entre le 31 mai et le 2 juin 1805 durant les guerres napoléoniennes. Il s’agit du siège et de la prise par une force franco-espagnole commandée par le Capitaine Julien Cosmao, d’une île appelée rocher du Diamant. Cette île, située à l’entrée de la baie de Fort-de-France, était occupée depuis plus d’un an par les forces britanniques.
Les français de Martinique avaient été incapables de chasser les défenseurs de cet îlot stratégiquement important, et la garnison britannique était grâce à lui en mesure de contrôler l’accès à la baie de Fort-de-France. Ils tiraient sur les navires qui tentaient d’y entrer avec des canons qui avaient été placés sur les pentes et le sommet de l’île. L’arrivée, en mai, d’une grande flotte combinée franco-espagnole changea la situation. Le vice-amiral français, Pierre de Villeneuve, avait l’ordre d’attaquer les possessions britanniques dans les Caraïbes, mais attendait d’avoir des consignes plus précises venant de la Martinique. Il fut finalement autorisé à lancer un assaut sur le Diamant avec une flottille franco-espagnole.
— Par Camille Loty Malebranche —
Je suis venu, j’ai vécu et surtout j’ai vu !
J’ai vu le dédale de la vie et du social
Écrouer l’homme dans son cul de sac
J’ai entendu et compris toutes les aberrations
Et tous les mensonges, montagne d’infamies
D’une génération de peine de folie et de haine
J’ai vu le spectacle des guerres civiles
Et des conflagrations entre nations
J’ai vu des soldats tirer sur des femmes
Qui réclamaient du pain et de l’eau
Et sur des enfants qui pleuraient leurs pères morts
J’ai vu des bombes détruire des pays, des villes et des peuples
Pour défendre l’opulence des cartels et des trusts
J’ai vu des hommes sabrés pour un baril de pétrole
J’ai vu des étoiles d’argent et d’or décorer des sicaires et honorer des généraux maniaques de sang,
Le ministre de l’Éducation nationale Augustin Antoine et l’aménagement du créole dans l’École haïtienne, entre mutité et cécité
–— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Montréal, le 28 mai 2025
De gauche à droite : Sterline Civil, nouvelle directrice du Fonds national de l’Éducation (FNE) ; Augustin Antoine, ministre de l’Éducation nationale ; Didier Fils-Aimé, Premier ministre ; Fritz Alphonse Jean, actuel président du Conseil présidentiel de transition. (Source : profil Facebook du Fonds national de l’Éducation, 16 mai 2025.)
Augustin Antoine, un enseignant de carrière, a accédé au poste de ministre de l’Éducation nationale d’Haïti le 11 juin 2024. Sociologue de formation, ancien étudiant en sociologie à la Faculté d’ethnologie de l’Université d’État d’Haïti, Augustin Antoine est détenteur d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en sociologie de l’Université catholique de Louvain. Il est actuellement doctorant en sociologie à l’Université de Liège en Belgique. Le sociologue Augustin Antoine est dépositaire d’une vaste expérience des milieux de l’éducation en Haïti, tant sur le registre de la conception que sur celui de la mise en œuvre de projets et de programmes divers. Il a été responsable de la Direction de l’enseignement secondaire (DES) au ministère de l’Éducation nationale où il a travaillé au suivi pédagogique des programmes du Secondaire et à l’élaboration du document-maître des « Lycées de référence ».
Naissance de la République du Biafra le 30 mai 1967
La république du Biafra (Bịafra en alphabet pan-nigérian) était, entre les années 1967 et 1970, un État sécessionniste situé dans la partie sud-est du Nigeria, la plus riche en réserves de pétrole. Le nom Biafra vient du golfe du Biafra situé au sud, sur la côte atlantique, lui-même nommé d’après le nom — Biafara — de la capitale d’un État resté mystérieux mais localisé par les marins portugais au xve siècle en retrait de la côte, entre l’ancien royaume du Bénin et le Loango.
Géographie
La superficie revendiquée et contrôlée au début de la guerre du Biafra était celle de la région de l’Est (en) soit 76 364 km2.
La majorité du territoire est composée de plaines et du delta marécageux du Niger à l’ouest où le palmier à huile, l’hévéa et le cacaoyer étaient cultivés. Des gisements de pétrole avaient été trouvés dans la région. Des collines, début de la chaîne volcanique de la ligne du Cameroun, s’élèvent à la frontière est avec le Cameroun et le fleuve Niger marque la frontière ouest.
Samedi 31 Mai de 8h30 à 17h00 à l’Hôtel Karibéa de Sainte-Luce
️ Entrée gratuite sur inscription obligatoire
À l’occasion du centenaire de la naissance de Frantz Fanon, la Martinique lui rend un hommage d’envergure à travers un colloque scientifique international intitulé « Le Guerrier Silex ». Cet événement exceptionnel se tiendra le 31 mai 2025 à Sainte-Luce, dans le cadre de l’hôtel Karibea, « propice à la réflexion, au dialogue et à la transmission ».
Organisé par l’association First Caraïbes, ce colloque est ouvert à toutes et tous, sans prérequis, et s’adresse aussi bien aux étudiants, chercheurs, enseignants, qu’aux militants, artistes, professionnels de la culture et au grand public.
Un hommage vivant à une figure majeure du XXe siècle
Frantz Fanon, psychiatre martiniquais, penseur de la décolonisation, militant antiraciste et écrivain révolutionnaire, demeure une référence intellectuelle majeure. À travers conférences, tables rondes, débats et interventions artistiques, cette journée explorera les multiples facettes de son œuvre et de sa pensée :
Auteur kényan, géant des lettres africaines, qui a affronté l’héritage culturel colonial
L’écrivain kényan Ngũgĩ wa Thiong’o est décédé le 28 mai 2025 à l’âge de 87 ans, à Buford, dans l’État de Géorgie (États-Unis). Figure majeure des littératures africaines, il laisse derrière lui une œuvre abondante, traduite dans près de quarante langues, et marquée par une réflexion continue sur les rapports entre culture, langue et pouvoir.
Né le 5 janvier 1938 à Kamiriithu, dans la région de Limuru au Kenya, alors colonie britannique, Ngũgĩ – de son nom de naissance James Ngugi – grandit dans un contexte politique tendu, marqué par l’insurrection des Mau Mau. Après une scolarité brillante qui le conduit de l’Alliance High School à l’université de Makerere (Ouganda), puis à celle de Leeds (Royaume-Uni), il publie son premier roman Weep Not, Child en 1964. L’ouvrage aborde les tensions coloniales à travers le regard d’un enfant, déjà révélateur des préoccupations politiques et culturelles qui nourriront toute son œuvre.
Tout au long des années 1960 et 1970, Ngũgĩ s’impose comme l’un des intellectuels les plus influents du continent africain.
Car’Avan présente : « Aliker, Sucre amer »
Une fiction théâtrale poignante inspirée de l’histoire vraie d’André Aliker
Mise en scène : Thierry Sirou
Avec : Laurence Couzinet-Letchimy & Jean l’Océan
TOULOUSE – En avant-première
Les 26, 27 et 28 juin 2025 à 20h
Théâtre de la Violette – 67 Chemin Pujibet (M° Borderouge)
Réservations : 05 61 73 18 51
AVIGNON – Festival Off 2025
Du 5 au 26 juillet à 19h45 (relâche les jeudis 17 et 24)
Théâtre du Figuier Pourpre – Maison de la Poésie, 6 rue Figuière – Avignon
Réservations : 04 90 82 90 66
La compagnie martiniquaise Car’Avan, originaire du Lamentin, propose avec « Aliker – Sucre amer » une œuvre théâtrale majeure, à la croisée de l’art et de l’Histoire. Cette fiction dramatique s’inspire du destin tragique d’André Aliker, journaliste et militant anticolonialiste, dont le corps fut retrouvé ligoté sur une plage de Case-Pilote en Martinique le 12 janvier 1934, après avoir dénoncé des scandales politico-financiers touchant les élites de l’époque.
Plus de 90 ans après sa mort, jamais élucidée, la pièce pose un regard contemporain sur le combat pour la vérité, la liberté d’expression et la justice dans un contexte colonial.
Samedi 31 mai à 18h, à Tropiques-AtriumChœurs Atlantiques | Tales from the Atlantic Beyond est un film documentaire saisissant qui plonge dans une quête de mémoire personnelle, marquée par une réflexion profonde sur les identités, l’histoire et la diaspora noire. À travers les yeux de l’artiste martiniquais Laurent Valère, le film nous invite à traverser plusieurs continents, en partant de la Baie du Diamant en Martinique pour rejoindre la France, l’Afrique de l’Ouest, et les États-Unis. Il explore la manière dont l’histoire de l’esclavage et de la traite transatlantique façonne la réalité de l’humanité, tout en interrogeant ce que signifie être noir aujourd’hui dans un monde globalement interdépendant.
Le film, réalisé par Safoi Babana-Hampton, s’inscrit dans une démarche de dialogue transatlantique entre les artistes et intellectuels de la diaspora noire. Ce dialogue s’articule autour des questions essentielles de souveraineté, de justice sociale et de solidarité humaine. Le projet se nourrit des idées de grands penseurs comme Édouard Glissant, Jacques Derrida, ou encore des perspectives panafricaines et diasporiques.
Synopsis :
À partir de la Baie du Diamant en Martinique, Laurent Valère engage une exploration qui va au-delà des frontières géographiques, politiques et sociales, pour interroger les mémoires du passé et les perspectives de l’avenir.
L’enquête du gendarme, abolitionniste, qui devint député de la Martinique
Les mystères de Fort-Royal est un roman policier historique qui plonge ses racines dans l’histoire de la Martinique et de la lutte pour l’abolition de l’esclavage. Signé par le général de gendarmerie William Vaquette, ce livre mêle habilement faits réels et fiction pour nous faire découvrir une figure oubliée mais essentielle de l’histoire : Joseph France. Cet officier de gendarmerie, tout d’abord discipliné et dévoué à la loi, se transforme, face aux horreurs de l’esclavage, en un abolitionniste engagé. À travers une enquête audacieuse, il défie les autorités coloniales et met sa carrière en péril pour défendre les droits des esclaves.
Résumé de l’histoire :
Nous sommes en 1843, sur l’île de la Martinique, un territoire où l’esclavage est toujours en vigueur, et où la richesse des plantations repose sur le travail forcé des esclaves. Le commandant de gendarmerie Joseph France, fraîchement arrivé sur l’île, est confronté à un mystère intrigant : le cadavre d’une esclave disparaît dans une habitation, emportant avec elle une précieuse statuette religieuse. Un autre secret se cache derrière cette disparition : le trésor de l’Église, volé depuis la Révolution, pourrait bien être retrouvé.
Le pape Paul III publie le bref apostolique Pastorale Officium condamnant l’esclavage dans le catholicisme le 29 mai 1537.
Point de vue du Magistère catholique sur l’esclavage
Ce n’est que progressivement que la condamnation de l’esclavage est apparue dans le Magistère catholique et y a revêtu un caractère doctrinal. Pour l’Église catholique, les droits de la personne trouvent leur justification dans la dignité humaine et sont par conséquent inaliénables. Ainsi, l’esclavage tel qu’on l’entend couramment est considéré comme un crime grave, quelle que soit sa forme : l’esclavage traditionnel comme la traite.
Cette position est rappelée à toute la chrétienté et assortie d’une interdiction par le pape Paul III dans Veritas ipsa en 1537. Cependant, si l’esclavage de chasse est condamné, il n’en va pas de même pour toute forme de servitude1. La bulle In Supremo Apostolatus de Grégoire XVI en 1839, mais plus encore les années 1890 et les deux encycliques de Léon XIII, apportent des clarifications. La condamnation de certaines pratiques intervient solennellement en 1965, avec la constitution pastorale Gaudium et Spes publiée lors du concile Vatican II, qui est souvent interprétée comme une condamnation de toute servitude quelle qu’elle soit, même pénale, bien que la question de savoir si ce texte contredit la doctrine précédente demeure discutée.
Les illusions perdues de l’autonomie face à la réalité implacable du desengagement de l’État !
— Par Jean-Marie Nol —
Alors que la Guadeloupe s’apprête à accueillir, le 17 juin 2025, un nouveau Congrès des élus, une question traverse les esprits, plus lancinante que jamais : où va l’archipel dans un monde en pleine recomposition ? En apparence, le débat portera sur l’autonomie et sur les évolutions statutaires attendues ou redoutées. Mais en profondeur, c’est bien une autre réalité, autrement plus lourde, qui impose son tempo : la mutation inexorable de la société sous l’effet combiné de la crise économique hexagonale et de la révolution technologique mondiale. Et dans cette collision entre aspirations locales et contraintes globales, le rêve d’une autonomie salvatrice se heurte de plus en plus à la dureté des faits. En effet, un statut d’autonomie sans base productive et sans argent c’est à dire en l’absence de marge financière , cela ne peut pas fonctionner normalement , et encore moins répondre aux aspirations concrètes des guadeloupéens .
Depuis le Congrès du 12 juin 2024, les élus guadeloupéens ont exprimé leur volonté d’engager une refondation institutionnelle.
–— Par Selim Lander —
Festival de tableaux, de photographies, de couleurs, de formes, d’inspirations les plus variées jusqu’au 15 juin à la fondation Clément. Des photographies de la Martinique, des tableaux de la Guadeloupe, de Sainte-Lucie et de la Martinique.
Antoine Nabajoth – Pawòl Tras
Le plus ludique, Antoine Nabajoth, né en 1964 aux Abymes (Guadeloupe), titulaire du DNSEP et du Capes d’arts plastiques, pratique une peinture décomplexée avec des flamboiements de couleurs, une peinture intense qui accroche les regards même les plus blasés, des personnages dont Alexandre Alaric, dans le catalogue, souligne à juste titre « l’altérité radicale ». L’intitulé de la présente exposition, Pawòl Tras (après Pawòl an kanncette même année au Memorial Acte à Pointe-à-Pitre), des « traces de paroles » évoque immédiatement la traduction picturale de la mémoire d’anciennes paroles (dont il ne reste que des traces), celles d’un peuple brutalisé par l’histoire. Alexandre Alaric propose pourtant une autre explication : ces peintures – « éclats de jouissance-puissance » – qui, d’une certaine manière, agressent le spectateur ne sont pas récriminations d’un passé esclavagiste mais affirmations d’une résistance ici et maintenant.
Jeudi 29 mai à 19h, auditorium du Lycée Schoelcher
« Les Mains parallèles » est une réflexion sur l’action, la décision. Fanon se demande si un individu peut changer le cours de l’Histoire et à quel prix. Il dit l’importance de l’engagement actif et de la relation interhumaine pour le vivre ensemble.
La pièce offrira, à travers ce spectacle vivant, une expérience, un vécu puissant de l’esprit de FANON à tous les Martiniquais désireux de mieux connaître son œuvre. Ce texte vit étonnamment lorsqu’il est dit.
Argument :
Du néant à l’Être justifié
De l’être injustifié au Néant
D’où l’allure finie de l’expression.
Les rideaux sont fermés. Le chœur paraît.
Les faces prismatiques de mes mains anxieuses promènent leurs images au cœur de l’obscur. Des visages circulent en tranches parallèles et la génuflexion, centre de gravité de l’humaine nature, apaise. De date immémoriale, Lébos, d’implacables ténèbres cimentent les esprits.
Je viens abreuvé de sueur d’homme m’appuyer aux contreforts de cette ville. Las.
C’est pourtant de l’obscur que naît le spectacle ! La pensée humaine parvenue aux limites maximales ne peut qu’elle ne se transmue.
L’Ensemble vocal aKapela a été créé en 2018 en Martinique. Il regroupe une dizaine de chanteurs amateurs. Nos membres sont issus de tous horizons, personnels comme professionnels, de tous âges et de tous niveaux musical. Ce qui nous réunit : c’est le plaisir de fondre nos voix dans des polyphonies a cappella.
Une devise s’est naturellement imposée à nous : unis dans la diversité
Notre répertoire regroupe :
Nous avons aussi construit un répertoire de chants de Noël avec ces trois types de polyphonies.
Nous nous produisons sur les périodes de décembre pour les concerts de Noël et juin pour notre deuxième répertoire.
Depuis janvier 2024, aKapela est dirigé par David JEAN-BART, professeur certifié d’éducation musicale et de chant choral, formé en musicologie à l’Université Paris 8 et au Conservatoire Maurice Ravel. Egalement musicien, chanteur et arrangeur, il a précédemment dirigé plusieurs formations, dont le Chœur académique de Martinique, le Jeune Chœur de Martinique en collaboration avec Carib’Opera, et le groupe vocal X-FIVE. Il assure actuellement également la direction de la chorale Carib’Ensemble.