— Par André Lucrèce—
Nul ne peut se satisfaire de notre situation sanitaire calamiteuse, de la fracture sociale en cours et de la catastrophe annoncée d’une partie de notre économie. Ces éléments nous convoquent, non pas à la rhétorique, mais à nous doter d’une lucidité dans l’analyse de la situation, élément indispensable afin de nous orienter vers un accomplissement.
Une réflexion de Tukaram, poète indien, a attiré mon attention : « Je suis venu de loin, dit-il. J’ai souffert de maux effrayants et j’ignore ce que réserve mon passé. » Tout ici est vrai en ce qui nous concerne. Et nous semblons attendre dans une instabilité fébrile, dans le foyer d’une identité fragile, les effets de ce passé.
Il ne s’agit pas pour nous d’entretenir avec le réel une relation faite de flous, de fantasmes et de fantômes au moment même où des effondrements et des tentatives de reconstruction sont en cours. Or, le discours qui a en charge l’analyse en est à implorer le passé de nous livrer le rhésus de notre identité. Ces réminiscences réactionnelles cherchent le futur dans un passé enjolivé à leur guise qui les aide à produire un discours dans lequel des idéalités se sont endormies pour toujours.

Un groupe de personnes qui célébraient le jour de l’indépendance du Mali a été brutalement attaqué le 28 septembre dans la région de Kayes, dans l’ouest du pays. Pieds et poings liés, des habitants considérés comme des « esclaves » ont été publiquement humiliés. Ces violences, qui ont fait un mort et plusieurs blessés, soulignent la persistance du système « d’esclavage par ascendance », malgré l’abolition du travail forcé et de la servitude dans le pays.
La mairie de New York a voté le retrait de la statue du père fondateur des Etats-Unis, propriétaire d’esclaves au XVIIIe siècle. De quoi relancer le débat sur la « cancel culture. »
Créée en septembre 2020, l’association AfroGameuses lutte contre le sexisme, le racisme, et milite pour une meilleure représentativé des femmes noires dans le jeu vidéo, chez les personnages comme dans les studios de développement.
Cette semaine, je suis interpellé par un évènement qui, sous couvert de présenter la primauté et l’infaillibilité de la justice dans nos sociétés occidentales, révèle à mes yeux à quel point elle peut être l’objet de manipulations absurdes.
NON à la main basse sur l’UDAF
Au-delà des clichés sur les conjointes d’élus, Christelle Gris analyse dans son dernier ouvrage, avec les outils de la sociologie, l’importance méconnue de ces femmes dans le champ politique.
Un jeune homme maintenu dans une condition d’esclavage héréditaire dans l’ouest du Mali a été tué et six autres personnes blessées lors de violences imputées cette semaine à ceux qui se considèrent comme leurs maîtres, ont rapporté des témoins vendredi 1er octobre
« C’est à nous, et à nous seuls, qu’il revient de réfléchir, d’analyser et de prendre des risques pour rester libres. Libres de nous engager et d’être ce que nous voulons. C’est à nous, et à personne d’autre, qu’il revient de trouver les mots, de les prononcer, de les écrire avec force, pour couvrir le son des couteaux sous nos gorges.
La Terre, notre logement habituel, tourne sur elle-même. Et nous découvrons qu’elle ne présente pas aussi la même face aux mondes qui l’entourent.
Le récent débat pugilistique qui a médiatiquement opposé Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, a confronté les tenants de deux visions de la relation de la France à son ancien empire colonial, et aux migrations des indigènes qui en découle. Nostalgique de l’Empire,Eric Zemmour, reste fermement attaché aux vertus du « Nos ancêtres les Gaulois » et défend l’Assimilation comme principe d’intégration des étrangers dans la République.L’Esprit critique des Lumières, incarné par un Jean-Luc Mélenchon paradoxalement inspiré par Édouard Glissant, lui répond qu’en matière de société multiculturelle, l’expérience historique place les sociétés antillaises au premier rang d’un idéal souhaitable pour promouvoir le « vivre ensemble » (sic)… Du point de vue pugilistique, je prononce un match nul. Vraiment nul. Du point de vue intérieur de la colonie Martinique, je récuse ici tout éloge de l’Assimilation ou de la Créolisation comme proposant des modèles culturels souhaitables quant à leurs bénéfices humains, ou en terme de « paix sociale ».
Présentation faite à l’occasion de la Journée Nationale du Peuple Garifuna au Guatemala,
Vous avez été victime de violences sexuelles pendant votre enfance ? Vous êtes majeur ? Vous pouvez témoigner. La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a lancé le 21 septembre 2021 une plateforme téléphonique pour recueillir la parole des victimes et de leurs proches.
L’UPLG a appris avec tristesse le décès de Lubin OGOLI, membre de l’organisation, membre du Conseil National Élargi de l’UPLG.
Dans le courant du mois de septembre 1870, une vaillante insurrection mit le feu de la révolte dans le sud de la Martinique. Ce moment exceptionnel de l’histoire de ce pays a été longtemps l’objet d’un long silence… Fort heureusement, par leurs écrits, des historiens ont mis un terme aux méfaits de cette ignorance.
Des Aborigènes d’Australie au Loiret, deux ouvrages permettent de confronter deux tentatives de réinvention de la civilisation à l’échelle des communautés locales.

Professeure de sociologie et anthropologie, spécialiste des Antilles, université Toulouse-Jean-Jaurès, Centre d’étude et de recherche travail, organisation, pouvoir (Certop) et Laboratoire caribéen de sciences sociales
Miami – Une perturbation cyclonique dans les Caraïbes, notamment dans les Antilles françaises en Guadeloupe et Martinique, menace de devenir la sixième tempête tropicale de la saison des ouragans dans l’Atlantique, a annoncé lundi le Centre national des ouragans (NHC) des Etats-Unis.
Comme si les braises qui s’enflamment brutalement le soir, en fin de semaine à Fort-de-France ne suffisaient pas, comme si ce brasier qu’on a laissé trop longtemps couver en laissant croire que tout était possible avait franchi un étage supplémentaire, voilà que la maison du Docteur Aliker est incendiée. 
Nikita Mandryka, dit Mandryka (pseudonyme Kalkus à ses débuts), né le 20 octobre 1940 à Bizerte et mort le 13 juin 2021 à Genève[1], est un auteur de bande dessinée français d’ascendance russe.