9 search results for "Sylvère Farraudière"

La SICA de Fonds Saint-Denis : le droit de vivre de son travail, un modèle collectiviste martiniquais

Conférence vendredi 03 mars à 18h Campus de Schœlcher

CYCLE DES CONFÉRENCES SUR LES LIBERTÉS ET DROITS FONDAMENTAUX 2023 AMPHITEATRE Frantz FANON Faculté de droit et d’économie de la Martinique Campus Universitaire de Schœlcher Vendredi 03 mars2023 de 18 à 20 heures

Autour du livre de Guy Flandrina
Préface de Gilbert Pago, postface de Sylvère Farraudière

Ces dernières années, les anciennes colonies francophones des Antilles-Guyane ont entrepris la tâche d’écrire, elles-mêmes, leur histoire contemporaine.
Par ce livre, Guy Flandrina apporte sa contribution à cette nécessaire entreprise collective.
La SICA de Fond Saint-Jacques est la première et la plus ancienne Société d’Intérêt Collectif Agricole de la Martinique. Cette structure a façonné tant le travail des hommes que le profil agroéconomique de la région. La mémoire des aînés acteurs de cette structure est faite de vécus comparés, recoupés et restitués – souvent – à partir de leurs témoignages oraux et des – malheureusement trop parcimonieuses – archives publiques et privées qu’a pu réunir l’auteur.
Ce précieux travail a surtout bénéficié du généreux concours de multiples témoins de l’époque dont la moyenne d’âge est aujourd’hui de… 87 ans !

→   Lire Plus

Le temps n’est-il pas venu de créer ouvertement et démocratiquement le Musée territorial dédié à l’esclavage colonial en Martinique?

Par Sylvère Farraudière

Cette question, posée par pétition publique1, au Président du Conseil exécutif de la CTM, et plus largement aux élus martiniquais et à la presse, depuis le 17 novembre 2019, a déjà recueilli de très nombreuses signatures favorables. Elle est complétée par le présent plaidoyer.

  1. Un essai très prometteur : l’esprit du Courbaril

Le 17 décembre 2013, à l’Habitation Clément, le Président du conseil régional de la Martinique, Serge Letchimy et monsieur Bernard Hayot dégageaient L’esprit du courbaril2 qui animait le Rendez-vous du courbaril, survenu 12 ans plus tôt. Mais, pourquoi tarde-il tant à prendre son envol, pour la fraternité retrouvée entre Martiniquais ?

Edouard de Lépine consacre avec enthousiasme, un chapitre de son livre-hommage à son ami Camille Darsières, pour relater la participation d’Aimé Césaire, au Rendez-vous du Courbaril, dénomination qu’il dit préférer à Rendez-vous d’Acajou, qui aurait pourtant l’avantage d’indiquer le lieu de la rencontre, l’Habitation Clément au quartier Acajou du François, le 17 décembre 2001. Aimé Césaire répondait à l’invitation de Bernard Hayot, propriétaire des lieux, pour planter un jeune courbaril, au cours d’une cérémonie voulue symbolique.

→   Lire Plus

Changer le nom du Lycée Schoelcher de Fort-de-France

Vive le Lycée Cyrille Bissette

— Par Sylvère Farraudière (*)

Le Lycée Schoelcher, qui est en chantier, rouvrirait ses portes aux élèves, à la rentrée de 2022. Mais, quel sera le nom de réouverture de l’établissement, compte tenu de l’importance du lycée historique de la Martinique et de la mise en cause spectaculaire par la jeunesse, de la surreprésentation de Victor Schoelcher dans l’espace public ? Cette réflexion peut-elle éluder l’action propre de l’élite compradore ? Etant entendu que cette action propre ne doit pas constituer l’angle mort, le non-dit de notre histoire.

Il y a deux raisons majeures de renommer le Lycée Schoelcher

1.    Victor Schoelcher est victime du schoelchérisme et des schœlcheristes.

Le schoelchérisme est cette idéologie par laquelle l’élite veut imposer à la population le culte déifiant qu’elle voue, elle-même, à Victor Schoelcher (1804-1893). Il a été contesté de la manière la plus nette, d’abord, par la relativisation du rôle joué par Victor Schoelcher dans la libération des nègres esclavagisés. Ceux-ci ont lutté jusqu’au dernier jour pour leur liberté, qui, de ce fait, ne leur a pas été octroyée par Victor Schoelcher, à partir d’un décret.

→   Lire Plus

Histoire de l’école en Martinique

Échec scolaire ou archaïsmes coloniaux de Sylvère Farraudière

— Par Térèz Léotin

L’auteur, inspecteur d’Académie honoraire, agrégé de sciences physiques, diplômé de sciences de l’éducation, dédie cet ouvrage « à la jeunesse pour qu’elle ne reproduise pas nos errements ». Puisse-t-elle s’en tenir informée.

Nous sommes à la Martinique, et « le débat sur l’esclavage colonial, ses ravages dans la société et son enseignement est tabou. En société « On lui préfère d’interminables développements sur l’identité et le colonialisme dans ces discours répétitifs et faussement rassembleurs. » L’injustice sociale est flagrante.

Tout au long de son ouvrage Sylvère Farraudière nous fera une analyse, de la société martiniquaise de la période post esclavagiste à nos jours. Cette analyse s’appuie sur un travail minutieux d’historien qui prend en compte dans toute sa complexité la réalité des faits et la grande ligne directrice : « Les droits et devoirs des individus qui s’égalisent sous la bannière républicaine ». Les mots Liberté Égalité Fraternité, commencent à prendre sens et s’étendent désormais à « l’esclavagé » qui a maintenant des droits tels le droit à l’instruction et à l’alphabétisation puisqu’il fait lui aussi partie des gens libres.

→   Lire Plus

Sciences sociales: nouveautés du 25 mai 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Martinique : Histoire & Mémoire, statues de Schœlcher et de quelques autres…

Récapitulatif provisoire de 86 contributions au débat

Sur l’abolition de l’esclavage : fausses querelles et vrais problèmes — Par Édouard de Lépine —

S’appuyer sur une mémoire partagée pour bâtir une vision ambitieuse de l’avenir — Par Olivier-Ernest Jean-Marie —

Casser les statues de Schoelcher est une démarche qui méconnaît une part de l’histoire de la fin de l’esclavage!Par Gilbert Pago —

Points de vue sur un évènement marquant de ce 22 mai 2020 France Antilles du 22 mai 2020 :  l’événement à Fort-de-France

A bas Schoelcher ! Alors faut-t-il sortir du cocon de l’état-providence français ? — Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le débat ce n’est pas ça ! — Par Fola Gadet, écrivain et universitaire

Schoelcher : détruire une statue est-il toujours illégitime ? — Par Catherine Bertho Lavenir —

Une intéressante contribution au débat Tribune de Myriam Cottias

Mauvais geste, saine révolte Déclaration de Louis Maugée après le saccage des statues de Victor Schœlcher

Statues de Schœlcher : n’y aurait-il aucune oreille ? — Par  Anique Sylvestre, écrivaine —

La statue foyalaise de Schoelcher : une œuvre d’anciens esclaves. — Par Yves-Léopold Monthieux —

Cet enfant qui a grandi… — Par Ali Babar Kenjah —

Blablas, leçons et donneurs de leçons.

→   Lire Plus

Qui sont les vrais casseurs ?

— Par Sylvère Farraudière —

La liste s’allonge de statues mises à terre, taguées, détruites en Martinique, singulièrement à Fort-deFrance, Schoelcher et Trois-Ilets, depuis le 22 mai 2020.

Certains s’en étonnent, d’autres sont scandalisés et accusent. Depuis le saccage survenu sur la place de La Savane à Fort-deFrance, le dimanche 26 juillet, où les statues de Belain d’Esnanbuc et de Joséphine de Beauharnais ont été détruites, les milieux politiques, au plus haut niveau, attribuent ces agissements à des activistes, qui seraient coupés de la population, supposée indignée. Et la suite est prévisible : la routine arrestations-victimisationconstruction-de-martyrs s’installera et accompagnera des débats dans des commissions mémorielles communales. Pendant ce temps, on aura fait l’économie de chercher les vrais activistes dans cette affaire.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que les statues de Schoelcher, de d’Esnanbuc, de Joséphine sont régulièrement taguées, amputées, voire décapitées. Ce n’est pas d’aujourd’hui que des citoyens demandent des explications sur le nom des rues de la ville capitale, sans que la commission mémorielle ne se décide à donner une réponse, ce qui revient à imposer le statu quo. Politique de l’autruche ou affirmation d’un choix politique immuable, maintenu de générations en générations, contre vents et marées ?

→   Lire Plus

Exigeons la création d’un Musée dédié à l’Esclavage colonial en Martinique

— Par Sylvère Farraudière —

A cette question, posée à Monsieur Alfred MARIE-JEANNE, Président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, il m’a été fait une réponse évasive, le 22 juillet 2019. Je réitère donc ma demande à Monsieur Alfred MARIE-JEANNE, en sa qualité de Président du Conseil Exécutif de la CTM, selon l’article 72-1 de la Constitution, et souhaite avoir en même temps les réponses aux questions que sa réponse du 22 juillet 2019 soulève.

Pourquoi ce musée n’existe-t-il pas déjà, même à l’état de projet, alors que la Martinique affiche une activité muséale prospère et de qualité, à raison d’un musée par semestre ; alors que la CTM annonce avec vigueur et véhémence la création imminente à Fort-de-France, d’un musée déjà financé, dédié aux Arts contemporains ? Qui refuse le Musée dédié à l’Esclavage colonial en Martinique ? La Martinique a supporté l’Esclavage colonial, sur son sol pendant plus de deux siècles sans discontinuer ; et le colonialisme, un siècle de plus ; pourquoi la Martinique ne serait-elle pas capable de supporter, sur son sol, aujourd’hui, un Musée nommément dédié à l’Esclavage ?

→   Lire Plus

« Albertine Etifier (1900-1982) ou la trajectoire d’une petite-fille d’esclaves au service de l’instruction publique en Martinique »

Le mardi 17 juin à 18h aux Archives départementales

— Conférence animée par Caroline Bruch —

ecole_normale_martiniqueEn France, l’acte de naissance réel de l’École Normale prend corps avec la loi Guizot en 1833. Même si la loi ne concerne que les départements métropolitains, la Martinique veut aussi posséder son «École Normale». Le cheminement de cette construction durera cent ans. D’état embryonnaire, longtemps dénommé «cours normaux», elle n’achèvera sa véritable existence qu’au milieu du XXe siècle, dans un espace autonome chargé de symboles. On retrouve dans cet écrit les pères et mères fondateurs de l’Instruction Publique en Martinique. De condition plus que modeste, petit-fils ou petite-fille d’esclaves, leur courage et leur vaillance vont les transporter au-delà de l’océan.

→   Lire Plus